13. Chez Louise

Par Rachael

Les femmes veulent-elles la même éducation que les hommes pour pouvoir gouverner ?

Soyez tranquilles ! Nous ne sommes pas assez sottes pour cela ! Ce serait faire durer l’autorité ; gardez-la afin qu’elle finisse plus vite !

Louise Michel

 

 

Une fois dehors, dans la cohue habituelle des boulevards parisiens, Jules dévoila enfin son plan :

— Je vais t’emmener voir quelqu’un qui est en quelque sorte la mémoire des anarchistes. Une mémoire fidèle et encyclopédique, aussi à jour sur le passé que le présent. C’est une personne qui saura t’écouter. Je te laisserai là, parce que je dois gagner de quoi manger.

Ah non ! Cela, ce n’était pas possible. D’ailleurs, mon estomac gronda pour me rappeler que moi non plus, je n’avais rien avalé depuis le petit matin. Je rougis et bafouillai :

— J’ai quelques pièces, Jules. Je peux te payer si tu restes avec moi.

Il se renfrogna et parut hésiter – pas très longtemps –, puis il tordit la bouche en une moue désabusée.

— Le petit peuple, au service de la grande bourgeoisie ? Non, merci ! Tu devras te trouver un autre larbin.

— Mais non, ne te vexe pas, ce n’est pas ce que je voulais dire… Que vais-je faire, moi, avec mon faée ? Je ne sais même pas comment m’occuper de lui.

Comme pour me soutenir, une tête grise émergea de la poche où le faée avait maintenant élu domicile. J’eus une inspiration :

— J’ai quelques pièces, je les partagerai avec toi si tu restes avec moi.

J’avais appuyé sur le mot « partagerai », ce qui le fit sourire. Il mit les mains sur ses hanches d’une manière comique, tandis que sa faée sortait de sa musette pour se percher sur son épaule. C’était si étrange de penser que nous étions les deux seuls à la voir, dans toute cette foule.

— On fera une anarchiste très correcte de cette demoiselle, tu ne crois pas, Druse ? Bon, je reste pour l’instant, mais rappelle-toi que j’ai une vie, moi aussi.

 

 

Après un encas sur le pouce dans un estaminet, complété par les provisions sorties de mon sac, Jules nous fit traverser un bon bout de Paris. Nous nous hâtions ; nos souliers martelaient les pavés avec un claquement conquérant. Je repris confiance, jusqu’à ressentir une forme d’optimisme : entre le faée et Jules, j’avais deux alliés de poids pour mon enquête.

C’était si troublant : tout avait changé depuis hier, au point que je n’en prendrais sûrement la pleine mesure qu’après des jours, voire des semaines. Ma situation, mes objectifs, mes perspectives… sans parler de mon simple regard sur les choses.

Un coup d’œil aux boulevards de la ville suffit à m’en convaincre. Partout j’apercevais la frénésie d’une activité faéerique dont je n’avais jamais jusqu'ici soupçonné l’existence. Des myriades de créatures minuscules nettoyaient, frottaient, tandis que d’autres avalaient la poussière et la saleté. Tout cela sans que les passants en perçoivent le moindre indice. D’autres s’affairaient dans les arbres qui bordaient les avenues : elles élaguaient les branches mortes, décrochaient les feuilles jaunies par l’automne, pendant que d’autres encore grignotaient tout ce qui tombait au sol. Dans les lampadaires, des homoncules ailés somnolaient en attendant l’heure de créer la lumière. On dirait bien que je n’avais pas rêvé dans le train de Rennes.

— Jules, avec tes lunettes, tu aperçois toutes ces faées qui entretiennent la ville ? Et celles dans les lampadaires ?

Il me jeta un œil surpris, une fois de plus :

— Oui, ça fait partie de l’intérêt de les utiliser, j’ai découvert tout cet envers des choses, dont on nous parle jamais. Mais ça marche qu’avec mes lunettes, comment peux-tu voir tout ça, rien qu’avec tes binocles de myope ?

— Pas la moindre idée. C’est peut-être grâce à mon faée ? Eh… que font-elles, celles-là ?

Je pointai du doigt une nuée de créatures qui entouraient un fiacre tiré par deux chevaux.

— Ah, ça ! j’ai mis longtemps à le comprendre : figure-toi qu’elles avalent le bruit. Paris serait une vraie cacophonie, avec les roues des véhicules, les moteurs et les fers des chevaux, si on n’avait pas ce petit tour de passe-passe.

Mais oui, cela ne m’avait pas frappé : malgré une circulation moindre, Rennes était beaucoup plus bruyante. Les Parisiens ne reculaient devant rien.

— Ce ne sont pas des faées comme Gus ou comme Druse ? Qui les a fait venir ?

— Non, ce sont de simples ouvrières, un contingent de main-d’œuvre faéerique, comme pour les travaux du métro, par exemple. Elles sont attirées et contrôlées par les clairvoyeurs et leurs faées. J’appelle ça de l’exploitation pure et simple ; c’est bien ce que les anarchistes dénoncent ! Celle chez qui je t’emmène t’expliquera tout ça mieux que moi.

Nous allions rencontrer celle qu’il nommait « la Grande Citoyenne » – devant moi, mais pas devant elle, car elle n’aimait pas les titres ronflants. C’était une inlassable militante des droits du peuple, une importante figure révolutionnaire et anarchiste.

— Louise défend aussi les faées, elle a été la première à déclarer que sa faée était une personne et qu’on devait respecter les droits des faées en tant qu’individus.

— Sa faée ? Elle est clairvoyeur… euh… clairvoyeuse ?

— Un peu qu’elle est clairvoyeuse ! Elles font une sacrée paire, elle et sa faée.

— Mais, on m’a toujours dit que c’était un talent réservé aux hommes.

— Quelle ânerie ! Tu vois, toute cette société est basée sur le mensonge : les gouvernants oppriment le peuple et lui mentent ; les hommes font la même chose avec les femmes. Cela te surprend ? De toute façon, tu sais bien que c’est faux, puisque tu as un faée.

— Je pensais que c’était celui de mon frère ; que je ne l’avais trouvé que parce qu’il a disparu.

Jules fronça les sourcils :

— Celui de ton frangin ? Mais tu le vois… et il est avec toi, pas avec lui. J’ignore si c’est possible… On demandera à Louise.

Jules admirait beaucoup Louise. Il venait lui rendre visite régulièrement, surtout depuis qu’elle avait dû réduire son activité : elle était âgée et une pneumonie avait failli l’emporter au début de l’année. Jules affirma que sans les soins de sa faée, elle ne serait plus là.

Elle habitait rue des Cinq-Diamants, près de la Butte-aux-Cailles, un faubourg populaire dans le XIIIe. Il régnait dans ces rues une atmosphère presque provinciale, plus calme que celle des grands boulevards emplis de voitures et pourtant plus vivante, car les nombreux commerçants exposaient leur marchandise sous des auvents sur le trottoir. Les immeubles y étaient plus modestes que dans les beaux arrondissements, plus bas aussi. Ici, point d’illusions clinquantes, de costumes fantastiques, ni même de manifestations faéeriques d’aucune sorte. Pas de faées ouvrières affairées. On aurait dit que le Paris des faées n’était pas parvenu jusque-là. Une remarque dans ce sens me valut une réponse sarcastique : c’étaient les riches, le gratin, ceux de la haute, qui se réservaient les services des faées. Dans les quartiers populaires, rien n’avait changé ou si peu.

 

 

La femme qui nous ouvrit la porte de l’appartement était habillée simplement ; son ample jupe sombre contrastait avec un chemisier beige de gros coton au col remontant. Ses cheveux blancs étaient serrés dans un chignon. Je la pris pour une servante et faillis demander après sa maîtresse, mais je refermai la bouche in extremis, rouge de confusion : une anarchiste ne pouvait pas employer de petit personnel. Il s’en était manqué d’un pouce que je ne me discrédite au premier mot.

Elle avait une mise et un visage sérieux qui me firent penser à mon institutrice préférée, celle qui m’avait initiée à la lecture des classiques quand j’avais huit ans. Elle était bien plus âgée qu’elle, ses traits accusaient les fatigues de la vie. Pourtant, point de lassitude dans son regard ; il se dégageait d’elle une aura de sagesse bienveillante.

Sur son épaule était perchée une jeune femme miniature à l’air aussi réfléchi qu’elle, habillée en pantalon à bretelle et chemise, comme un homme du peuple. Une longue tresse qui revenait devant sa poitrine domestiquait ses cheveux noirs crépus. Sa faée ?

— Nous venons chercher conseil et partager une histoire, bonne Louise. J’espère qu’on te dérange pas.

— Ah ! Voilà mon ami Jules, le roi des illusions. Entrez, les enfants, vous ne me dérangez pas du tout.

Jules, roi des illusions ? Je réévaluai en un instant ma première impression de son artifice de la veille : l’estompement de son visage était grossier ; il ne m’avait pas éblouie, au propre comme au figuré. Cela dit, s’il l’avait réalisé lui-même, c’était une autre paire de manches… D’après mon oncle, il fallait des années pour devenir un expert en illusions, à l'instar du mage qui m’avait fabriqué mon avatar.

J’avais d’ailleurs effacé celui-ci pour reprendre mon apparence normale au premier regard sur Louise. Je m’étais sentie instantanément en confiance auprès de cette femme. Elle avait à peine sursauté devant ma transformation et m’avait souri comme si ce changement de sexe était totalement anodin. Elle ne sembla pas se formaliser non plus que je louche sur son épaule avec un air curieux.

— On a apporté des gâteaux pour le goûter, dit Jules

À ce signal, je tendis mon paquet ; je fus récompensée par une expression de plaisir sincère. Louise nous fit entrer dans un petit salon chichement meublé : une table avec ses chaises, un guéridon, un secrétaire et son fauteuil en cuir craquelé en constituaient le mobilier. La maîtresse de maison disparut dans la cuisine, dont s’échappa bientôt une odeur piquante.

— J’espère que t’aimes la tisane, murmura Jules. Louise ingurgite une décoction de plantes pour ses poumons. Je crois pas qu’elle ait autre chose.

— Hum, il y a du thym, non ?

— Qu’est-ce que j’en sais ?

— Molène, thym, gingembre et bourrache, entendit-on depuis la cuisine. Quand j’ai de la réglisse, j’en ajoute, c’est meilleur.

Le jeune homme fit la grimace, si bien que je compris que le breuvage n’était pas à son goût, réglisse ou non.

 

Jules et moi commençâmes à raconter notre histoire durant la collation. Louise nous écouta, sa tasse fumante à la main, l’air de déguster autant le récit que les pâtisseries. Sa faée était assise jambes croisées sur son épaule, aussi concentrée et sérieuse que sa partenaire. Louise ne nous l’avait pas présentée, si bien que je me demandai si elles avaient saisi l’une et l’autre que je la voyais.

Jules parla beaucoup pour éviter, me sembla-t-il, d’avaler la boisson âcre. Il ne me céda la parole que pour les parties qui lui échappaient, jusqu’à ce que Louise repose sa tasse avec agacement sur la table, en produisant un bruit de cuillère malmenée.

— Laisse cette enfant s’exprimer, enfin ! Pourquoi faut-il toujours que les hommes cherchent à mener la conversation ? Elle connaît mieux que toi le déroulement des événements, elle les a vécus.

Jules se tut sous la réprimande, si bien que j’enchaînai avec reconnaissance. Louise m’écoutait avec attention, en ponctuant mon récit de petits mouvements de tête quand j’évoquai mes études, mes ambitions faéeriques, les chamailleries avec mon frère. Sa faée lui murmurait par moment de discrets commentaires dans l’oreille, bien trop bas pour que je les distingue. Je racontai même l’épisode où nous avions espionné mon oncle.

Tout cela sortait d’instinct, bien que cela n’eût qu’un vague rapport avec le drame de la veille. Il me semblait important que Louise perçoive l’état d’esprit de la maisonnée. Je terminai par ma prise de décision intuitive, elle aussi, à l’arrivée des policiers :

— Je ne pouvais pas supporter qu’ils me renvoient chez mes parents, à Rennes… et puis, il y avait le faée… alors j’ai pensé que je pouvais enquêter de mon côté… C’était présomptueux, sans aucun doute.

Le rouge m’était monté aux joues. Présomptueux, oui, c’était le mot approprié. Qu’est-ce que je croyais ? Que j’allais élucider l’affaire à moi toute seule ?

— Ah non, ne vous dépréciez pas ! s’enflamma-t-elle. Ne dit-on pas que la chance sourit aux audacieux ?

— Aux audacieuses aussi ? questionna Jules d’un ton innocent.

Louise continua sans se laisser distraire, après l’avoir fusillé du regard :

— J’admire les femmes qui prennent leur destin en main. Ne permettez à personne de vous rabaisser ou de vous faire douter de vous parce que vous êtes née avec le mauvais sexe ! Si les femmes sont plus sottes que leurs maris ou leurs frères, c’est que leurs aînés leur refusent l’éducation. Les hommes se réservent le savoir ; ils n’en jettent que des miettes à leurs épouses et leurs filles.

Une frustration longtemps refoulée me fit monter les larmes aux yeux ; une rage que j’ignorais posséder ramena de vieux souvenirs à la surface :

— Quand mon frère apprenait les mathématiques et la philosophie au lycée, on m’enseignait la couture et comment tenir un foyer. Il découvrait la physique et les miracles de l’électricité, pendant que je pratiquais le point de plume et le point d’épine avec des bouts de laine. Le pire, c’était qu’il n’en voyait pas l’intérêt. Il ne comprenait rien et me demandait de l’aider dans ses devoirs.

Jules partit d’un grand éclat de rire, si bien que je fus obligée de me dérider.

— Je suppose que c’était une chance pour moi, admis-je.

Louise souriait elle aussi, avec une fierté que j’aurais aimé contempler quelquefois sur le visage de ma propre mère. Peine perdue, celle-ci se préoccupait bien davantage de mes talents ménagers que scientifiques.

— Ah, je savais que j’avais trouvé l’oiseau rare ! plaisanta Jules. Ça te consolera pas, Léo, mais les enfants d’ouvriers vont pas au-delà du primaire.

Ce n’était pas la même chose ! Enfin, si… peut-être… Eux aussi, ou au moins certains d’entre eux auraient aimé apprendre plus.

— Vous pouvez devenir tout ce que vous voulez, Léontine, affirma Louise. Ne laissez personne vous dire le contraire ! Infirmière ? Et pourquoi pas médecin ? Ou alors clairvoyeuse ? Si je comprends bien…

Son bon sourire m’invitait à partager mon expérience, mais celle-ci n’était-elle pas une imposture ?

— Ce faée, je ne l’ai pas appelé ni fait émerger du monde faéerique. N’est-il pas celui de mon frère ?

— Vous ne le verriez pas si c’était celui de votre frère.

— Je vois bien la vôtre et celle de Jules.

Une double mimique stupéfaite répondit à ma remarque innocente. Louise et sa faée me regardaient comme si je venais d’énoncer la plus surprenante des affirmations. Je me justifiai en bafouillant :

— Eh bien, oui, elle est perchée sur votre épaule, c’est une jeune femme très jolie, au teint couleur de pain d’épice, comme les indigènes des colonies de France. Elle est pieds nus et porte des habits d’homme. Cela lui va bien, terminai-je avec envie.

La faée me gratifia d’un sourire rayonnant. Les faées pouvaient-elles être vaniteuses ? Elle semblait satisfaite que j’aie souligné sa beauté.

— Je vous crois, dit Louise d’une voix vacillante. Et je vous présente Amaïs. Mon enfant, vous n’avez pas conscience que voir les faées des autres est très… inhabituel.

— Mais Jules a bien vu mon faée ?

— Seulement grâce à mes lunettes, précisa-t-il. Sinon, je ne vois rien de rien. Chacun ne voit que sa familière. C’est aussi pour cela que je vous l’ai amenée, bonne Louise.

— Vous devriez garder cette information pour vous-même à l’avenir, insista Louise. Cela pourrait vous valoir des attentions importunes.

J’eus une envie soudaine de me réfugier chez moi, à Rennes, de retrouver ma chambre, les manies de mon père et la grisaille bretonne. Même les Pater et les Ave de ma mère. Depuis hier, j’avais eu à digérer quantité de choses. Beaucoup trop… et beaucoup trop compliquées.

Je serrai les paupières, inspirai fort plusieurs fois. Louise respecta ce moment de recueillement, alors que Jules ne put s’empêcher d’intervenir.

— T’en fais, une drôle de bobine !

Il reçut deux regards noirs – ou plutôt quatre, si l’on comptait les deux faées.

— Mon pauvre garçon, le réprimanda Louise, tu es moins délicat qu’un cheval de labour. Si cette demoiselle pouvait mettre un peu de savoir-vivre dans ton crâne…

Son air gêné et ses oreilles écarlates me redonnèrent le sourire.

— Je veillerai à ne rien dévoiler, affirmai-je. Merci de votre conseil, Louise. Mais je risque des maladresses, car j’ignore tout de ce qu’on peut accomplir avec un ou une faée.

— Eh bien, réfléchit-elle, c’est difficile à détailler, car les paires clairvoyeurs-faées ont des capacités très variées : tout le monde connaît le maniement des charges lourdes, très prisé sur les chantiers de construction. L’art de faire voler les cailloux, en quelque sorte. Mais ce n’est pas le plus intéressant. À chacun son domaine : Amaïs et moi, nous sommes douées pour la manipulation de l’air. S’il ne fait jamais froid ici, c’est qu’Amaïs sent instinctivement quelle est la température qui me convient et elle l’ajuste pour moi, en agissant sur l’air.

— Pratique, nota Jules, qui s’était d’ailleurs délesté de sa veste sur le dossier de sa chaise.

— Dans la paire, demandai-je, de qui ces talents proviennent-ils ?

— On ne sait pas très bien ce qui émane de l’humain ou de sa faée, ni comment cela se combine. Personnellement, je dirais qu’il s’agit d’une résonnance entre les deux partenaires. Notre ami, Jules, comme tu as pu le constater, est doué pour les illusions, qui sont aussi un très grand amusement pour sa faée. Quant à toi, tu découvriras comment vos talents se complètent et s’harmonisent. Cependant, je puis dire qu’il n’est pas banal de voir ainsi toutes les faées.

Je soupirai :

— C’est passionnant, mais cela ne me dit pas ce que je dois faire dans l’immédiat. La vie de mon frère et celle de mon oncle sont peut-être en danger. Mon oncle a des intérêts politiques, industriels, faéeriques. Cela fait beaucoup de rivaux… et d’ennemis potentiels.

Un silence suivit pendant que Jules et Louise considéraient mes remarques. Le crieur de journaux interrompit leur réflexion ; Jules ouvrit grand la fenêtre pour mieux entendre :

— Le métro en péril ! Un cambriolage chez monsieur Bienvenüe ! Deux personnes disparues ! Des plans précieux volés ! Le célèbre ingénieur nous livre son témoignage.

Son témoignage ? Comment cela, son témoignage ? Saperlipopette, mais alors, il n’avait pas été enlevé ?

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Svenor
Posté le 08/12/2020
J'aime beaucoup le personnage de Louise, et toute la discussion que les trois ont eu dans ce chapitre.

La seule chose qui m'a un peu dérangé, c'est que j'ai trouvé Léontine vraiment odieuse avec Jules dans le chapitre précédent, et que pour quelqu'un qui ne la connaît que depuis une journée, il est très compréhensif et aidant.
Autre petit truc que j'ai trouvé bizarre, c'est que dans ce chapitre et le précédent, Léo parle parfois du faée comme du sien, et parfois comme celui de son frère, en se "défendant" justement d'avoir un.e faée.
Rachael
Posté le 08/12/2020
Oui, c'est vrai, il est très compréhensif, mais il a aussi conscience des "reflexes" de classe qui sont ceux de Léo, et il est tolérant, vu la situation dans laquelle elle se trouve. Et puis elle l'intrigue, elle provoque son intérêt, il a un côté "apprenti journaliste" que j'accentuerai sûrement en relecture parce qu'il est trop en retrait pour le moment.
Pour le faée, elle ne sait pas très bien, alors elle oscille entre l'un et l'autre, mais il ne faut pas que cela paraisse incohérent, je relirai tout ça !
Merci !
Cataclistica
Posté le 25/10/2020
Ah ! Ah ! J'aime beaucoup cette remarque de Louise Michel ! Et elle est vrai en plus ?
Bon, plus j'avance dans ton histoire, et plus elle me plait en tout cas
Rachael
Posté le 26/10/2020
Ah non, les remarques de Louise, je les ai imaginées, mais elles sont cohérentes avec le personnage réel.
Matzoé
Posté le 13/10/2020
Quel retournement de situation !
Beaucoup de nouvelles informations dans ce chapitre, notamment cette perception de Léontine des faés présent.e.s dans la ville. La découverte de son familier est elle la cause de ce nouveau sens accru de l'observation ?
Ton style est toujours très fluide et agréable à lire. Après je me répète mais je trouve la gymnastique du changement d'avatar pas assez explicite.
Hâte que Léontine demande des comptes à son oncle !
Rachael
Posté le 13/10/2020
Oui, exactement, c'est la présence du faée qui confère à Léo cette nouvelle sensibilité à la présence des faées. J'ai rajouté une petite phrase où elle fait cette hypothèse, pour que ce soit plus clair pour le lecteur.
Merci encore pour tous ces commentaires et ces impressions précieuses !
Matzoé
Posté le 14/10/2020
Ah super, j'avais un doute mais une phrase suffit !
De rien, j'ai arrêté de commenter au bout d'un moment, je me suis dit que tu allais paniquer à la vue de toutes ces notifications ^^
Rachael
Posté le 14/10/2020
Oui, mais c'est de la bonne panique ;-)
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