16. Givre

Sur le grand toit de lauze où ses pas s’égarèrent

Agathe avait laissé l’empreinte de sa marche

Dont l’hiver rigoureux avait bien conservé

Le délicat dessin fait de glace et de pierre

 

Raphaëlle observait ce chemin vers la mort

A travers la fenêtre ouverte sur le toit

Agathe était montée par cette nuit sévère

Nue voilée par la burle et drapée de ténèbres

 

Elle avait fui quelqu’un ou quelque chose ici

Mais l’objet qui l’avait frappé à la poitrine

Demeurait introuvable aussi bien que les traces

D’un meurtrier quelconque ou d’un simple accident

 

Avait-elle été tuée par le fleuret de Nix ?

Emportée par Hypnos sur un tapis de vent ?

Et posée sur le sol pour passer aux Enfers

Champs Élysées neigeux pour une âme de givre ?

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MarieZM
Posté le 22/04/2025
Re,
On en revient à l'enquête - qui semble tendre vers une mort volontaire ? - par une narration rythmée, c'est vraiment bien construit, bravo ! Je me demande ce qu'il retourne du suspect (l'ami) vu quelques chapitres plus tôt.
Paul Genêt
Posté le 22/04/2025
Ah ouais, tu t'accroches au personnage ! Mince, je me sens coupable de l'avoir mentionné celui-là !
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