18. Les sillons de la Lune

Aymée fut accueillie par les câlins des triplés qui lui mirent d’emblée les larmes aux yeux. Elle arrêta Merle d’un regard : ils ne lui faisaient pas mal. Ses parents lui prirent ensuite chacun une main et l’amenèrent, comme quand elle était petite, à la table dressée pour les jours de fête.

Ils ne lui posèrent aucune question sur la clinique du sommeil ou la mystérieuse épidémie de lupinisme dont aucun journal n’avait parlé.

À la place, ils lui servirent une énorme assiette de carottes et patates douces avec du fromage râpé.

— Si t’arrives pas à finir ton assiette, on peut t’aider.

— Même si ton corps de petit moineau en a besoin.

— On est là pour rendre service.

— Arrêtez de loucher sur l’assiette de la petite, les M, les sermonna Isabelle avec un sourire indulgent.

Ils se redressèrent et saucèrent leurs assiettes déjà vides. Merle mangeait plus lentement que d’habitude, aux aguets, avec des coups d’œil fréquents vers sa sœur. Elle lui avait dit que c’était le grand soir, qu’elle déballerait tout dès qu’elle arriverait à la maison.

S’il avait soutenu sa réserve de prime abord, il trouvait désormais qu’elle s’était trop étendue : ce n’était pas sain pour elle de partir sans parler. Lui, à la limite, aurait pu, mais elle, ça ne lui ressemblait pas. Il ne voulait pas que la maladie la transforme en quelqu’un d’autre.

— Vous avez vu les résultats de l’escalade ? demanda Maximilien pour briser le silence.

— Incroyable ! Sept secondes pour le séquoia géant, du jamais-vu, s’émerveilla Maxime.

— Et même pas madéen, s’étonna Maxence, enfin moitié seulement.

— Et moitié quoi ? demanda Isabelle.

— Gitane du Marché Flottant, qu’on dit.

— Mais tu sais comment sont les gens.

— Aussi fiables que les météorologues.

Merle fut tenté de repartir dans une énième tirade sur la météorologie, qui était une science prédictive extraordinaire et non une garantie sur facture de l’avenir. Il résista, car depuis les cauchemars et courtes nuits, il avait décidé d’économiser son énergie. Il donna un coup de coude à Aymée : c’était à elle d’entrer en piste.

Elle secoua la tête comme un cheval qui s’ébroue.

— Qu’est-ce que t’as, moineau ?

— Il t’embête, le gamin ?

— Si t’en as marre de lui, tu nous dis, hein.

Merle tira une tête de trente arbres de long, ce qui les fit bien rire. Aymée sentit leur nervosité à travers leurs efforts pour la mettre à l’aise. Par respect, ils ne posaient aucune question. Par respect, ils la laisseraient mourir en silence si elle le souhaitait.

Le navire partait dans trois jours. Ce dîner était autant un bienvenue qu’un au revoir, elle le savait.

Elle posa sa paume à plat sur le vieux chêne de la table pour y puiser du courage — le meuble était dans la famille depuis des générations et avait assisté à bien des conversations douloureuses.

— Je ne sais pas si je reviendrai d’Ilyn.

Elle s’était attendue à toutes sortes de plaisanteries : ah, sa passion pour le sel ; ah, elle se transformerait en sirène des lacs ; ah, le yéti la dévorerait dans les montagnes du sud. À la place, le silence se prolongea, aussi piquant que les ronces d’une rose.

— Je n’étais pas dans une clinique de sommeil.

Ils demeurèrent tous de marbre : les mensonges ne les surprenaient ni quand ils étaient prononcés, ni quand ils étaient démasqués. Ils ne se tournèrent pas vers Merle, à qui il ne leur serait pas venu à l’idée d’en vouloir. Le passé les intéressait peu.

— Quand j’ai eu de la fièvre l’autre matin, Merle a insisté pour que le docteur nous dise ce qui ne va pas chez moi.

— Quelle idée, dit Isabelle, qui détestait l’incivilité.

— C’était pour… commença Merle.

Un regard d’Aymée l’arrêta : ce n’était pas l’heure des débats et des règlements de compte.

— C’est la cendrure, dit-elle enfin.

Les triplés restèrent silencieux. Les parents se prirent la main. Leurs jointures blanchissaient mais ils ne disaient rien.

Merle baissa les yeux, à la fois allégé du poids du secret et accablé d’épuisement et de tristesse ; il devait rester fort pour les autres ; il releva le menton et posa une main gentille sur l’épaule de Maxence.

Après dîner, Aymée et Merle ne remontèrent pas dans leur chambre. Ils veillèrent avec les autres : il y eut de la tisane, un jeu de cartes, des digestifs, du chocolat, des couvertures et la main d’Isabelle sur les cheveux de sa fille. Chacun trouvait une excuse pour lui toucher le bras ou rencontrer son regard.

Elle s’endormit sur le canapé et ils s’éparpillèrent tous dans leurs chambres pour la laisser se reposer — sauf Merle, qui s’assoupit sur un fauteuil du salon au cas où elle aurait besoin de quelque chose pendant la nuit. Il eut la pensée amère que la vérité ne changeait rien : personne ne se proposait pour rester à sa place. Il ne lutta pas contre l’arrivée des cauchemars et n’essaya même pas de s’orienter dans le labyrinthe dans lequel il atterrit une fois de plus.

 

Il se réveilla avec un torticolis mais aussi le sourire d’Aymée et les chuchotements des parents qui lui faisaient un signe de main avant de partir vendre leur sacro-saint papier. Les triplés mangeaient des tartines et leur en laissèrent une chacun lorsqu’ils allèrent à la boucherie.

La maison sembla plus vide que jamais. Merle devait passer à l’Alcôve mais il ne voulait pas laisser Aymée seule. Il fit ce qu’il n’avait jamais fait : il envoya un coursier pour prévenir Diane qu’il avait besoin de son aide. S’il avait entraîné sa magie astrale, il eût pu lui communiquer ce message lui-même en envoyant des ondes jusqu’à elle, mais bien entendu, il était loin de savoir faire ça.

Une heure plus tard, elle toqua à la porte. Elle en avait profité pour leur ramener toutes sortes d’objets qu’ils avaient oubliés à l’Orée : un vase, un porte-clefs, deux couteaux, un livre de poésie champêtre.

— Je n’étais pas sûre, donc j’ai tout ramené au cas où, dit-elle en haussant les épaules.

Aymée mangeait d’un air absent. Diane suivit Merle dans la cuisine, en regardant tout, curieuse des moindres détails.

— On commence les valises, chuchota-t-il. Aymée veut qu’on jette ou donne le reste.

La marnée cligna des yeux et acquiesça. Elle resterait avec Aymée en attendant son retour.

— Alors comme ça, c’est grand ménage d’hiver, aujourd’hui ? déclama Diane à Aymée d’un ton trop enthousiaste. Ton frère part et revient, tu connais son emploi du temps de ministre, et moi je veux voir tous tes bocaux bizarroïdes dont j’ai tant entendu parler.

Elle regretta très vite cette phrase parce que même la joie sur le visage d’Aymée ne compensait pas l’ennui profond que lui inspiraient ses bocaux remplis de terre. Elle fut un peu plus impressionnée par ses carnets remplis de notes et schémas (« On dirait une vraie scientifique ! »), ses rouleaux de cartes (« La mystérieuse cartographe qui ne sortait jamais de sa chambre ») et surtout par la lamposphère. Elles s’assirent avec les rideaux et la porte fermés pour contempler les forêts et les oiseaux que Merle avait réussi à contenir dans ce tout petit objet.

— Lui, tu le prends, décréta Diane.

— Il n’est même pas à moi.

— Tu le prends, c’est tout.

Ce fut le premier objet qu’elles déposèrent dans la grande malle familiale en cuir brun, qui avait servi à l’emménagement des parents dans cette cabane. Ils la lui avaient prêtée pour son voyage.

— Que ce soit par moi ou Merle, ils la récupéreront, sourit Aymée avant de froncer les sourcils. Tu vérifieras, hein ?

Diane promit cela et bien d’autres choses. Elle lui aurait promis la lune dans un bol et les étoiles sur un collier si Aymée l’avait demandé.

Elles empaquetèrent aussi des rouleaux vierges et toute l’encre dansante.

— Tu ne peux pas prendre toutes tes cartes, réfléchit Diane en considérant les étagères remplies.

— Mais qui emmener ?

C’était manifestement comme choisir un enfant préféré. La myfyr suggéra une comptine que la maîtresse lui avait enseignée un matin, lorsqu’elle avait une fois de plus paniqué suite à la consigne « Faites les exercices dans l’ordre que vous voulez ». Diane avait été une enfant paradoxale, hantée dès le plus jeune âge : elle rêvait de liberté mais perdait ses moyens quand on lui en offrait ne fût-ce qu’une pincée. La vérité, c’était qu’elle aimait explorer au sein de frontières clairement établies, le long de chemins qui avaient un début et une fin.

La comptine parlait des très anciens pouvoirs des tribus de Salmuera, qui lisaient le futur dans l’eau salée des marais et des lacs quand la voûte étoilée s’y reflétait. C’était une époque où les créatures pouvaient librement et sans méfiance se transmettre du mana.

« Quand tu ne sais plus qui est haut et qui est bas, ferme les yeux et tourne sur toi-même. De la première étoile que tu verras, compte les chemins jusqu’à la septième. »

Elles savourèrent ces mots anciens avec une fascination commune qui rendit le moment plus léger et rêveur. Puis elles suivirent les instructions, tournant chacune leur tour, puis prenant la septième carte à chaque fois.

 

Merle les trouva attablées avec une tisane à la bruyère et les joues rougies de vertige. Diane eut le temps de lire toute la tristesse sur son visage avant qu’il la dissimule pour Aymée : il avait finalisé la vente de son magasin. Il ne restait plus rien du vieux rêve qu’il avait construit, pas même son premier manège. Il eût arraché toutes les portes de leurs gonds si cela eût pu l’apaiser, mais il savait que suivre les fils de sa colère ne le menait jamais là où il le souhaitait.

La vie était injuste.

Ils montèrent dans la chambre. Merle les félicita pour leurs progrès et commença lui aussi à ranger ses affaires. Chaque outil avait sa place dans un torchon qu’il maniait comme si c’était une feuille de Yaxvée, le Premier Arbre. Diane lui jetait des regards tout en s’attaquant au problème épineux des bocaux d’Aymée.

— Je ne peux pas les jeter, gémit la madéenne.

— C’est juste de la terre, non ?

Les deux roux la regardèrent d’un air si indigné qu’elle éclata de rire et leva les mains.

— Bon, bon. Au musée, alors ? À l’Université de la Lisière, ils seraient ravis de les intégrer à leur bibliothèque, je pense ; ils ont de tout, même une morgue multi-espèces.

Elle haussa les épaules, habituée aux excentricités des chercheurs. Aymée trouva l’idée si merveilleuse qu’il fallut tout empaqueter et transporter. Au deuxième aller-retour avec Merle, Diane fut prise d’un fou rire contagieux.

— Alors, t’es contente que je sois venue aider ? demanda-t-elle, hilare.

— Tu n’as même pas idée, répondit-il sincèrement.

 

Basile reçut leurs cartons avec sa discrétion habituelle : il ne posa aucune question, comme s’il avait parfaitement l’habitude de recevoir des échantillons de terre. Diane et Merle l’imitaient derrière son dos parce que c’était si facile et drôle mais ils appréciaient tous les deux la délicatesse de ses manières.

Il les aida à faire les démarches auprès des différents bureaux et collègues. On ne pouvait pas juste faire un don : il fallait remplir des formulaires, cocher la case qui garantissait l’anonymat, faire signer les documents par trois départements, assister à l’inventaire et enfin signer la liste complétée et tamponnée des dons. Quand on leur dit qu’ils pouvaient partir, Diane et Merle hésitèrent, comme des animaux sortant de voltes de captivité.

— C’était rempli de sortilèges bizarres, là-dedans, non ? demanda Diane. Basile jure que je me trompe, mais je suis convaincue qu’ils diffusent une sorte de calmant.

— Presque, confirma Basile, ils ont insonorisé chaque espace de façon que tu te sentes comme dans le ciel.

— Ou l’océan, réfléchit-elle.

 

Aymée pendant ce temps, avait reçu la visite d’une révérende. Siloë les attendait le lendemain pour la fête du Solstice. Pour trouver le lieu de la réception, ils devraient se lancer dans un jeu de pistes qui commencerait à l’Orée.

— Au moins, si on se fait arrêter, on se sera bien amusés, dit Diane.

La chambre se vidait.

Aymée restait assise sur son lit tandis que la myfyr et le rêveur disposaient des affaires restantes : dans la malle, dans la poubelle ou dans divers cartons de dons. Elle voulut prendre tous les jouets en bois que Merle lui avait offerts ainsi que le canif que lui avaient donné les triplés. Elle laissa aux parents les dix carnets qu’elle avait remplis de croquis, certains de portraits familiaux.

— Vous savez coudre ? Parce que vous risquez d’avoir chaud avec l’été qui arrive.

— L’été ? s’étonna Aymée. Mais oui… L’autre hémisphère, sourit-elle.

Diane ajouta qu’au pire sa grand-mère accepterait peut-être de leur adapter des tenues pour la chaleur s’ils lui rendaient quelques services en retour. Elle espéra qu’elles avaient bien reçu la lettre qu’elle leur avait envoyée au sujet de l’hébergement de Merle. Pouvait-on parler de « lettre » même si elle n’avait écrit que quatre phrases ? Sa timidité à l’écrit n’avait d’égal que ses bégaiements lorsqu’elle se retrouva seule dans la chambre avec Merle. Trop d’images surgirent dans son esprit ; alors, elle s’écria qu’il se faisait tard et qu’elle ferait mieux d’aller dans la forêt avant le coucher du soleil ; comme Merle connaissait déjà l’existence des dragons, elle put lui confier qu’elle tentait en vain de rétablir le dialogue avec eux.

 

Après son départ, Merle et Aymée se reposèrent sur les lits d’enfance qu’ils quitteraient bientôt. Ils se racontèrent leurs histoires préférées de cette chambre : quand ils s’étaient caché chacun sous un matelas et les triplés avaient eu si peur de ne pas les trouver que Maxence avait failli pleurer ; quand un des bocaux avait contenu un lézard venimeux, rapide et terrifiant et qu’ils avaient tout renversé à la fois pour lui échapper et pour l’attraper ; la première fois qu’ils avaient allumé la lamposphère ; leur cachette de biscuits qu’ils avaient trouvée envahie d’insectes ; la forteresse qu’ils avaient construite avec tous les draps, serviettes et coussins de la maison ; les réceptions impériales du thé où l’un d’entre eux jouait un explorateur qui retrouvait l’Archipel Perdu.

Au dîner, ils laissèrent les autres parler, puis jouèrent aux cartes de nouveau. Tous les autres trichaient éhontément, ce qui agaçait Merle au plus haut degré, ce qui les faisait rire à en pleurer, ce qui le rendait furieux. Aymée ne parvint pas à dormir cette nuit-là, car la maison lui semblait déjà étrangère.

 

Le lendemain, elle mit sa combinaison bleu nuit avec des comètes dorées pour la fête du Solstice. Merle enfila son costume vert sapin et des bottines brunes aux lacets argentés. Prêts et beaux, ils s’aventurèrent jusqu’à l’Orée et glanèrent un à un les indices : une tortue avec une flèche sur la carapace (il ne restait plus qu’à espérer qu’elle n’avait pas bougé), une guirlande solitaire sur la plus haute branche d’un arbre, un chapeau minuscule sur une araignée au milieu d’une toile géante.

Ils trouvèrent enfin, assis sur la pelouse, adossés à des arbres, posés sur des rochers, les invités : des révérends, des cendrés, et les Voltigeurs au complet. Ce joyeux monde se mélangeait plus qu’on ne l’eût cru, grâce aux stratagèmes farceurs de Siloë : elle avait niché, caché, perché les aliments et boissons, et les groupes s’entraidaient pour s’alimenter et s’abreuver. Aymée trouva tout cela formidable, tandis que Merle, qui préférait parler au moins de personnes possibles, leva les yeux au ciel. Ils se joignirent à Diane et Félix, qui résolvaient chaque énigme et piège à une vitesse affolante — à tel point que Merle en éprouva une certaine inquiétude indéfinissable, qu’il chassa avec les mêmes mots que d’habitude : « ce n’est pas le moment ».

Repus, ils applaudirent l’arrivée théâtrale de la gardienne de la forêt. Elle avait revêtu tous ses habits de lumière à la fois et ressemblait à une guirlande avec des pattes. Elle eut un mot pour chacun en passant près d’eux, souvent des conseils mystérieux qui laissaient songeur. À Éléonore, elle dit que le large attendait. À Merle, qu’on crée le moment. À Aymée, que la fin se prépare. Tous étaient donc troublés lorsqu’elle lança les grands jeux du solstice : un tournoi compliqué aux innombrables étapes. Diane n’y comprenait pas grand-chose et fut stupéfaite de voir que Merle remportait toutes les parties, tant les défis d’équilibre que d’apnée, le calcul mental, l’escalade, la peinture, les roulades, le mime, les devinettes, la danse et les imitations. Il était comme métamorphosé en circassien. Elle essaya de mettre ses propres échecs sur le compte de ses origines : elle venait de loin et n’avait jamais joué avant. Cela n’était qu’une piètre excuse hélas, car Félix, Ulysse et Camélia se distinguèrent par des scores remarquables.

Elle s’assit près des jumeaux lorsqu’ils furent tous les trois disqualifiés ; Idris observait les autres joueurs, bouche bée, tandis que Malo boudait contre un arbre, les bras croisés. Diane eut envie de lui demander si elle s’amusait mais lui concéda une soirée où elles ne s’asticoteraient pas.

Merle ne sortit de sa transe que lorsqu’il fut couronné roi du solstice, titre prestigieux qu’il accepta avec force courbettes et qu’il dédia à sa tante Eugénie. Tous le célébrèrent puis se répartirent pour les desserts et tisanes. Il accepta que Siloë emmène Aymée dormir chez elle, « pour une fois », et s’installa près de Diane.

— Je découvre un tout nouveau Merle, dit la myfyr en essayant de partager en deux une tartelette qu’ils avaient trouvée.

Allongés par terre, ils observèrent ensuite le croissant de lune, qui se dessinait entre les constellations de la pieuvre et du cachalot.

— Tiens, souffla Diane, t’as vu ? La lumière entre dans ton signe.

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Raza
Posté le 25/09/2024
Ce chapitre m’a un peu décontenancé, car il me paraissait trop artificiel, comme si c’était une sorte de parenthèse enchantée obligatoire avant de partir. Le début me parait solide, mais la deuxième partie beaucoup moins. (Je développe dans “Histoire”.)


Histoire: ici :”il releva le menton et posa une main gentille sur l’épaule de Maxence.
Après dîner, Aymée”
Il y a une ellipse. Or, j’ai du mal à imaginer qu’il ne se passe rien. Que après un silence gênant, ils mangent en silence et voilà. Il manque quelque chose, sans quoi, j’ai cette impression que tu ne savais pas trop quoi dire, et donc, pouf ellipse. ^^’
De même, j’imagine les membres de la famille faire quelques tentatives pour passer plus de temps avec Aymée, mais c’est Merle qui passe des moments nostalgiques (la chambre).
Mmh, mais, ils ont l’argent là pour partir? Il me semble que non? Ou j’ai oublié :/?
La partie sur la fête du solstice m’a paru bizarre. C’est à la fois elliptique, et détaillé. La seule info que j’en retire c’est : Merle est trop fort. Et ce n’est pas forcément une info pertinente, parce que ça transforme Merle en super héros :/
Je repense aux dragons, en fair, ils sont tellement odieux, pourquoi les aider?
Perso: Je l’ai dit juste au dessus, mais le up de Merle ne me semble pas nécessaire. De même, le moment de Diane qui doute d’elle même en mode je suis nulle, m’a donné l'impression de piétiner. Elle pourrait au moins lutter contre sa propre dévalorisation, les dragons lui ont dit qu’elle manquait de confiance en elle quand même, ça devrait la remuer, non? Et ils ne se parlent pas des couleurs de Merle?
Style : “ Elle espéra qu’elles avaient bien reçu la lettre” qui est “elles” ?
renversé à la fois pour lui échapper et pour l’attraper -> la fois mal placé?
Attention aux points de vue, ils fluctuent parfois et c’est un peu compliqué de suivre.
Monde: une fête de solstice peut être un sympatique élément de folklore, mais ici ça va trop vite pour qu’on puisse vraiment s’y attacher. Il y a quelques points sur l’astronomie, ça mériterait peut être plus de touches dans les chapitres précédents (il y en a déjà mais peut être plus. Peut être!)
Thème: ici, point de sacrifice, point de progrès, c’est une pause :)
Rythme: tu auras compris que pour moi, ça va soit trop vite, soit trop lentement :)
Merci et à bientôt
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