Agathe garderait ce souvenir vivace
Où celui qui avait dominé ses pensées
Celui qu’elle avait craint qui avait mis son cœur
Dans un torchon glacé de terreur et d’angoisse
Celui dont le visage était comme effacé
Car elle n’osait plus même le regarder
Et qu’elle imaginait les yeux brûlant dans l’ombre
Seigneur sauvage et noir et commandant aux bêtes
Où cet homme au détour d’un couloir en plein jour
Au Palais de Justice avait abandonné
Son sceptre et sa couronne sa peau de loup au sol
Et s’était présenté soudain sans ses atours
Vieux monsieur sans grandeur médiocre et fatigué
Dont la vie triste et vide avait produit l’écho
D’un froid Pandemonium dans son abdication
Vieille chambre de mort d’un château délaissé
La du conte, en quelque sorte. Je viens de te le dire mais cette histoire de roi qui rend sa couronne fait un écho incroyable, en particulier avec un poème très court que j'avais écrit et illustré quand j'étais jeune. Sans ce talent mais avec le fort besoin de l'exprimer avec mes mots :P
Le roi est nu, et il n'y a rien à voir... C'est presque un peu décevant comme émotion je trouve, quand l'armure inspirée par la peur s'estompe et qu'on voit avec clarté que les méchants n'ont en réalité rien de spécial ! (on en arrive à ce qui avait été annoncé par ta réécriture de la Belle-Hélène :D ).