En trois enjambées, Ankha fut derrière la porte qui pivotait déjà sur ses gonds, le couteau fermement serré dans sa main et le cœur battant aux oreilles.
Son invité-surprise n’avait pas pris la peine d’allumer la lumière, aussi n’en distingua-t-elle qu’une silhouette sombre. Et elle n’eut même pas le temps de réagir, une main avait déjà saisi son poignet. La lame tomba par terre dans un bruit de ferraille.
— Glev ! hoqueta-t-elle avant de sentir son étreinte.
L’espace d’un instant, elle oublia tout, et Catinis et la prison. Elle avait de nouveau dix ans, son frère était à ses côtés et rien de terrible ne pouvait arriver. Mais elle finit par le lâcher et la réalité en profita pour revenir comme si de rien n’était. Dans la semi-obscurité, elle vit ses lèvres se plisser en un sourire fatigué.
— T’es passée à l’arme blanche ?
Elle ramassa la lame et lui emboîta le pas jusqu’au canapé. Lui se débarrassa de son manteau avant de se laisser tomber dans un fauteuil, en face d’Ankha. Le jour commençait à poindre, quelque part derrière la neige, et le minuscule appartement baignait dans une faible lumière grise.
— T’es ici depuis quand ? demanda-t-elle finalement.
— Je suis arrivé cette nuit. Et j’ai cru comprendre que t’étais pas là depuis bien longtemps aussi.
— Deux jours, répondit-elle en baissant les yeux sur ses mains. T’étais où ? À Zebulis ?
Il hocha la tête sans quitter Ankha du regard.
— Quoi ? finit-elle par lâcher.
— Rien. T’as juste l’air crevée.
— Je te retourne le compliment.
Maintenant que la luminosité s’était un peu précisée, Ankha avait été bien forcée de constater que Glev paraissait au bout du rouleau. Des cernes lui mangeaient la moitié du visage et ses joues s’étaient creusées. Seuls ses yeux noirs semblaient vivants, mais tellement fatigués.
Pourtant, ça ne faisait que six mois qu’elle ne l’avait pas vu.
— Ta mission… commença-t-elle.
— … ne te concerne pas, An’. Tu sais très bien que je peux pas t’en parler.
— Elle finira quand ?
— C’est compliqué. La tienne de mission, par contre, j’en ai eu quelques échos.
— C’est adorable ta manière de changer de sujet.
— Je sais. An’, je t’avais dit de rien faire de stupide pendant mon absence.
— Ils me l’ont demandé. Tu voulais que je fasse quoi ?
— T’aurais pu trouver quelque chose.
— T’es au courant qu’on bosse pour la rébellion, pas vrai ? Et qu’on est pas vraiment dans un centre de repos ? J’imagine que les plages de Zebulis peuvent faire oublier le topo, mais le but à la base, c’est de leur chatouiller les nerfs, à ceux de là-haut.
— Et d’autres que toi auraient pu aller à Catinis !
Ankha pinça les lèvres. La manière dont Glev avait craché le nom de la ville en disait long. En sept ans, il ne l’avait quasiment plus prononcé. Il disait qu’il fallait mettre tout ça derrière, qu’il ne fallait surtout pas qu’on puisse les associer à ce qui s’y était passé. À présent, ça n’avait plus d’importance, à vrai dire. Leur vraie identité était depuis longtemps disparue.
— De toute façon, marmonna Ankha, ça devait durer que trois jours.
— C’est réussi.
— Tu veux que je te dise quoi ? On a pas eu de bol, c’est tout.
Glev la fixa un bon moment. Puis, il détourna le regard vers la fenêtre où les flocons tourbillonnaient toujours.
— Je me suis inquiété, c’est tout, finit-il par mâchonner.
Ankha se surprit à espérer qu’il n’ait pas entendu parler de la balle qu’elle s’était prise. Mais il devait connaître tous les détails de sa tâche à elle, elle n’était pas top secrète contrairement à celle sur laquelle il était. En tout cas, il avait les accès suffisants.
— Avoue qu’une mission de trois jours qui s’étire en un mois, ça a de quoi inquiéter.
— Donc quoi, on va parler délais maintenant ?
— Non.
Ankha le vit tambouriner des doigts sur l’accoudoir du fauteuil. Puis, il se leva et se dirigea vers l’évier pour se faire couler un verre d’eau. Et enfin, il finit par se tourner vers elle, les yeux plissés.
— C’était comment, là-bas ?
Elle aurait voulu lui dire exactement ce qu’elle avait ressenti en revoyant la ville. Mais un seul mot lui vint sur les lèvres.
— Différent. C’était différent.
×
Avec la tempête, tout ralentit à Muresid. Les routes n’étaient plus praticables, les écoles avaient fermé. Ce temps n’avait rien de normal pour la capitale. En général, la neige se retrouvait transformée tout de suite en mélasse immonde. Mais là, elle tombait, tombait, tombait et ne laissait même pas le temps de déblayer.
Ankha s’était perdue dans la contemplation de la boîte de lentilles posée sur une étagère. Glev était parti voilà une bonne demi-heure sans lui en dire plus et elle se rongeait les ongles en guettant du bruit du côté de la porte.
Elle détacha finalement le regard de la boîte et le laissa s’égarer derrière la fenêtre. Cette neige lui rappelait les hivers à Catinis. C’était là-bas qu'elle tombait en abondance. C’était là-bas qu’elle camouflait tout.
Catinis… La vue de l’ancien marché dévoré par les ronces lui revint en mémoire. Des ruines sous la végétation. Qu’est-ce qu’ils avaient fait des corps ? Où est-ce qu’ils les avaient enterrés ?
Ce jour-là, elle n’avait appris ce qui se passait que tard dans la journée. La maison où ils vivaient était à l’opposé du marché et c’était seulement quand les détonations avaient retenti qu’elle en était venue à l’idée que quelque chose n’allait pas. Quand elle était sortie sur le perron, elle avait vu des gens. Ils murmuraient, ils fixaient tous un même point à l’horizon. Celui duquel s’élevait une épaisse fumée noire.
Dans un état second, elle avait fait un pas, suivi de beaucoup d’autres. C’était à côté du marché, c’était là où étaient ses parents. Elle avait accéléré le pas et c’était essoufflée qu’elle était arrivée devant le cordon de sécurité. Une foule compacte y était tassée. Et derrière…
Derrière, elle ne distinguait rien à travers la poussière. Cette poussière qui piquait les yeux et laissait un sale goût sur la langue. Un goût de mort.
Elle n’avait pas demandé ce qui s’était passé, elle était restée pétrifiée face au spectacle. Longtemps. Jusqu’à ce qu’elle sente quelqu’un la secouer, jusqu’à ce qu’elle tombe sur le regard de Glev.
Ankha tenta de revenir à l’instant présent. Tout ça, elle l’avait déjà mis derrière elle. Tout du moins, elle le pensait. Mais Glev avait raison ; retourner à Catinis n’était pas une bonne idée. Le souvenir de ce jour était encore trop proche. Beaucoup trop proche.
×
Quand la porte s’ouvrit pour laisser apparaître Glev, Ankha poussa un soupir de soulagement. Il débarrassa son blouson de la neige et entra dans le séjour.
— Tu restes combien de temps ? Demanda-t-elle.
Au moment de lui répondre, il sembla distrait par ses lentilles. Ankha le vit fermer les yeux et froncer les sourcils. Puis, il les mit en veille et rejoignit sa sœur.
— Je repars bientôt. Je passais à Muresid juste pour un truc.
— Quel truc ?
— Un machin à récupérer.
— Ils pouvaient pas te l’envoyer à Zebulis ?
— Ils…
Glev baissa un peu le ton.
— C’est quelque chose qui les regarde pas.
Ankha plissa les yeux en le voyant si mal à l’aise.
— Bon, et sinon, demanda-t-il soudain, c’est quoi ton souci avec les lentilles ?
— Quoi ?
— Ça fait trois jours que t’es rentrée, ils t’ont fait passer une nouvelle paire et tu les laisses traîner. Je te connais, An’, et ça te ressemble pas.
— Les choses changent, bougonna-t-elle.
— Tu sais qu’ils vont finir par envoyer quelqu’un ici pour vérifier ?
— Qu’ils fassent ça si ça les amuse. De toute façon, t’as bien dû les prévenir, non ?
— C’est pas le souci.
Il fit une pause, avant de reprendre à voix encore plus basse.
— Quand j’ai appris que t’étais partie pour Catinis, j’ai cru que t’étais tombée sur la tête. Pourquoi, Ankha ?
— Bien ce que je pensais. T’essaies juste de ramener la conversation vers Catinis. Ça serait si terrible de montrer que ça signifie encore quelque chose pour toi ? De pas faire comme si ça avait jamais existé ?
— Ça a existé, répondit Glev avec une sorte de lassitude, mais ça n’existe plus.
— La ville est toujours là.
— Tu l’as dit toi-même, c’est une autre ville.
— La ville a peut-être changé, mais le coin est le même.
— J’ai pas souvenir de patrouilles de soldats et de rafles à tout va quand on était gamins.
— Tu sais très bien ce que je voulais dire, marmonna Ankha en baissant le regard. À certains moments, j’ai eu l’impression que ces sept années n’ont pas existé, qu’il suffisait que je ferme les yeux pour tout effacer. Ça aurait quand même été bien si rien de tout ça n’était arrivé.
— An’.
— Mais c’est surtout la lumière qui rappelait tellement de trucs. Nulle part j’ai vu une telle luminosité. Ici, l’air est toujours brumeux, on peut même pas apercevoir un simple coin de ciel bleu.
— Ankha.
Comme prise en faute, elle releva soudain le regard vers lui. Glev ne l’appelait jamais par son prénom complet. Elle s’attendait presque à voir de la colère au fond de ses yeux à lui. Mais il n’y avait que cette lassitude, toujours cette même lassitude.
— Tu crois quoi ? continua-t-il d’une voix basse. Tu crois que j’aimerais pas y revenir, comme ça ? Retrouver ce que j’ai connu avant qu’ils arrivent. Bien sûr que je voudrais marcher jusqu’à la Grand-Place et voir l’érable. Me lance pas ces regards, Ankha, je comprends parfaitement ce que tu ressens. Je pense juste que la nostalgie, ça devrait pas aller jusqu’à se prendre une balle dans le ventre.
Donc il savait. Évidemment qu’il savait. Ankha détourna les yeux. De toute façon, elle ne pouvait rien ajouter de plus.
Elle s’éclaircit la voix.
— Des nouvelles d’Haisen ?
Le regard qu’il lui envoya était froid.
— S’il devait contacter quelqu’un, ça serait pas moi.
Ankha se tordit les mains.
Elle regrettait d’avoir perdu son deuxième frère de vue. Ils s’étaient quittés sur une dispute et il n’avait plus jamais parlé à personne. Il lui manquait, beaucoup.
Avec Glev, ils avaient une dizaine d’années d’écart. Ils n’avaient jamais été aussi proches qu’avec Haisen.
Sauf que voilà, Glev était resté, lui. Elle ne pouvait pas en dire autant pour son autre frère.
— Et Rasinas ? T’y es passé ?
— Ankha…
— C’est pas une question compliquée.
Elle aurait voulu que son ton soit moins brusque, mais c’était un sujet de désaccords.
— Ça fait combien de temps que t’as pas vu ton fils, Glev ?
Il la fixa sans desserrer les dents.
— Ankha, dit-il enfin, ma manière de m’occuper de ma famille, c’est pas vraiment ton problème.
— Non ? C’est pas comme si c’était mon neveu, c’est vrai.
— Il est mieux là-bas qu’avec moi ou Teisi.
— Oui, parce que c’est tellement sympa de grandir sans parents.
— Tu sais pourquoi je fais ça. Tu sais pourquoi je suis dans la rébellion.
— Je sais surtout que d’autres que toi pourraient faire ce que tu fais. Vensen a ses deux parents vivants et il les voit pas. Tu trouves ça normal ?
— Ankha, tu veux vraiment qu’on parte sur le terrain de la vie privée ? On aurait des choses intéressantes à discuter, toi et moi.
Elle plissa les yeux, croisa les bras sur la poitrine.
— Tu me fais toujours surveiller, Glev ?
— Je m’assure qu’il ne t’arrive rien de fâcheux.
— Bien sûr.
— C’était quoi, son petit nom, au rebelle que t’as jeté quand t’as choisi de partir à Catinis ?
— Premièrement, j’ai jeté personne. On a décidé ça ensemble.
Elle n’arrivait pas à déchiffrer l’expression de Glev et ça lui mettait les nerfs en pelote.
— Et deuxièmement, détourne pas le sujet.
Il poussa un soupir, sembla hésiter.
— Je passerai à Rasinas, dit-il enfin. Trois mois, grand maximum. Quand j’en aurai fini avec cette mission.
Elle le regarda, longtemps. Puis, elle décida de le croire. Elle hocha la tête.
— J’ai besoin d’aller voir quelqu’un, dit finalement Glev. Ça te dérange si…
— Tu repars ?
— C’est délicat.
— Tu veux aller voir qui ?
— C’est un indic.
— Je viens avec toi.
— Tu sais comment sont les indics.
— T’inquiète, je peux rester discrète.
— Mais…
— Tu ressors pas tout seul dans cette tempête, coupa Ankha. Et puis, ça fait six mois que je t’ai pas vu, tu t’en tireras pas comme ça.
— Comme tu veux.
×
Les rafales de neige venaient brûler la peau et ne permettaient pas de garder les yeux ouverts bien longtemps. Ankha avait l’impression d’évoluer dans un monde informe et cotonneux. Mais au moins, ça allait peut-être lui changer les idées de ces cauchemars sur lesquels son esprit revenait inlassablement.
— C’est encore loin, ton machin ? suffoqua-t-elle à l’adresse de son frère comme ils faisaient une pause derrière un mur pour reprendre leur souffle.
— Non, on y est bientôt. Par contre, j’avais oublié à quel point le temps pouvait être pourri à Muresid.
— Ouais, enfin, les gens normaux restent chez eux par une tempête pareille.
— Et c’est pour ça que t’es venue.
— Parfaitement.
Elle sourit. Glev avait beau râler pour tout et n’importe quoi, elle ne réalisait que maintenant à quel point il lui avait manqué. Et puis, avec lui à ses côtés, son envie de quitter la rébellion lui paraissait idiote. Il ne lui en avait pas fallu beaucoup pour flancher.
— Allez, on bouge, trancha Glev avant de repartir à l’assaut des rafales de vent chargées de neige.
×
Comme ils approchaient, Ankha eut l’impression que le vent perdait un peu de sa force. Et puis, les flocons ne tombaient plus aussi serré. Peut-être que ça allait se calmer au moment où ils devraient rentrer.
— Il habite là, ton copain ? demanda Ankha en fronçant les sourcils.
Tant qu’ils étaient égarés dans la tempête de neige, elle ne s’était pas rendu compte de la direction qu’ils prenaient. Mais à présent, elle reconnaissait les contours de cette partie de la cité.
Le sud de Muresid était mal famé. Mais ce sud se décomposait en quantité de quartiers. Et celui dans lequel ils venaient de pénétrer, on l’appelait la ville basse. Ici, peu de soldats se risquaient à mettre le nez. Apparemment, ils tenaient trop à leur petite vie pour venir se frotter à diverses mafias qui y avaient établi leurs quartiers.
— En même temps, où tu voulais qu’il s’installe ?
— Je sais pas, mais il aurait pu faire un peu moins cliché. C’est trop prévisible — un indic dans un quartier pourri.
— T’as fini ?
— Je dis ça, je dis rien. Mais s’il s’était fixé ailleurs, ça aurait été plus simple et pour lui et pour nous.
— Et pour les soldats.
— Pas forcément. T’as plein de gens qui vivent toute leur vie sans être inquiétés.
— Des gens qui ont la conscience tranquille, peut-être.
— Pas que. Regarde, aucun soldat est jamais venu fouiller l’appart.
Glev jeta des coups d’œil alentour. Mais la tempête n’était pas suffisamment calmée pour qu’on puisse distinguer quoi que ce soit.
— Attends-moi là, dit-il finalement. Et attire pas l’attention sur toi. Je reviens vite.
Ankha acquiesça et Glev disparut derrière la porte d’un immeuble. De toute façon, il s’inquiétait pour pas grand-chose. Avec un temps pareil, personne d’autre qu’eux n’avait eu la bonne idée de mettre le nez dehors, personne ne risquait de la remarquer. Elle se dénicha une ruelle protégée des rafales et attendit. Ankha ne savait pas ce que Glev voulait à cet indic. Elle ne connaissait absolument rien de la mission qu’il effectuait pour la rébellion depuis quelque temps. Mais son frère s’en était toujours sorti. Alors, elle se rassurait en se disant qu’il n’y avait pas de raison pour que cette fois déroge à la règle.
Un mouvement à sa droite la fit sursauter.
Mais ce n’était que Glev qui revenait. Elle ouvrit la bouche pour demander si c’était bon quand elle vit à quel point il était pâle. Sans un mot, il l’attrapa par le poignet et l’entraîna à sa suite.
— Qu’est-ce qui se passe ? souffla-t-elle, mais il ne lui accorda aucune attention.
Le chemin qu’il empruntait était celui du retour. Il avait fait bien trop vite avec cet indic. Il y avait sûrement un truc qui clochait.
Soudain, il s’arrêta au milieu de la tempête. Ankha jeta des regards autour d’elle. Saleté de neige, on ne pouvait vraiment rien distinguer.
— On a de la compagnie, dit Glev.
J'aime bien le procédé de raconter le passé par petites touches, balancées de chapitre en chapitre (sur ce qui est arrivé dans leur ville d'enfance). Chaque petites révélations nous racontant ce qu'il s'est passé, comme un fil rouge qu'on prend plaisir à tirer au milieu du reste de l'intrigue. Après, je ne sais pas si tu vas continuer ce procédé dans les chapitres suivants, s'il y a beaucoup à apprendre sur cette journée qui a traumatisé "An'", mais le procédé et la justesse sont en tout cas impeccables.
Au plaisir de lire la suite.
Et la fin du chapitre donne vraiment un bon suspense.
(que je vais m'empresser de percer, en lisant le chapitre suivant)
Comment la rébellion les a tous absorbé... Ruinant les liens familiaux...
Ah marrant, ce que tu dis sur le parallèle avec la Russie, grenouille contente :p
Seule remarque négative : j'ai pas trop aimé le "faux" suspens que tu poses à la fin du dernier chapitre. Le coup du "il va peut-être se passer un truc grave" pour que finalement ce soit rien, ça a tendance à m'agacer dans toutes les oeuvres et quelque soit le support. Surtout que BP ne manque absolument pas de tension et de suspens, je pense que tu n'as pas besoin de mettre un cliffhanger à la fin de chaque chapitre, ça fait un peu forcé.
Brefouille, j'ai quand même beaucoup aimé ce chapitre, et je ne compte pas m'arrêter là dans la lecture, à bientôt !
Qui n'aime pas la neige, eh :p
Haha, okay, noté pour le cliff du chapitre dernier x)
Contente que t'aies survécu jusque là !
Maintenant je lis en papier mais j’essaierai de te faire des retours ici !
Brefouille, ça s'annonce mal, mais j'ai envie de suivre Ankha, Glev et Niven jusqu'au bout, quitte à m'en mordre les doigts par la suite... <3
Wep, le background est complètement plus développé qu'OR. OR, c'est censé être une histoire assez courte sur une actions bien précise. BP, c'est davantage des chroniques de vie(s) qui vont sur plusieurs décennies xD
Ya toujours de l'espoir, allons ! Et parfois, je suis même gentille. Je sais, c'est fou...
Et je suis très contente si t'as envie de les suivre <3 T'auras donc bobo quand ils vont y passer <3