2.4 - L'escapade

Par Seja

Ankha sentit du mouvement à côté d’elle. Mais la neige ne permettait pas de voir clairement. Dans le doute, elle fit glisser dans sa main le couteau qu’elle gardait bien au chaud dans sa manche. Ça ne l’empêcha pas de se prendre un coup dans les côtes. Les attaquants n’avaient pas l’air très portés sur la discussion.

Elle n’avait pas le temps de s’appesantir sur la question, Glev avait assez à faire de son côté avec un autre assaillant. Elle riposta d’un coup dans ce qui ressemblait à la mâchoire de son vis-à-vis. La neige avait forci entre temps et on n’y distinguait pas grand-chose. Un nouveau coup l’envoya par terre et elle sentit le choc se répercuter dans toute sa colonne vertébrale. Elle tenta de se relever, mais l’homme lui asséna un coup dans la mâchoire et le monde devint soudain beaucoup plus flou.

Sonnée, elle ne remarqua pas de suite que l’attaquant avait disparu de son champ de vision. Les bruits étaient assourdis, ses oreilles s’étaient bouchées au moment où elle avait percuté le sol.

Elle se releva et tenta de fixer son attention sur ce qui l’entourait. Tout tournait et il ne lui parvenait que quelques flashes sonores. Elle sentit qu’on l’attrapait par l’épaule. Par pur réflexe, elle envoya un coup de coude à celui qui se trouvait logiquement derrière.

Et soudain, son esprit sortir du brouillard.

Les deux attaquants gisaient par terre. Glev se tenait debout là, à quelques pas et un liquide sombre s’écoulait de ses doigts pour venir souiller la neige. Il y avait aussi celui à qui elle avait envoyé un coup dans le nez.

Il ne semblait pas sur le point de passer à l’attaque. Ankha le garda quand même à l’œil. Avec précaution, elle se rapprocha de Glev.

— C’est rien, grinça-t-il comme elle essayait de lui saisir le bras. Il m’a juste eu par surprise.

Il fit alors un pas vers l’autre homme. Et, au plus grand étonnement d’Ankha, il lui tendit la main pour l’aider à se relever.

— Je crois qu’elle m’a cassé le nez, commenta-t-il.

— Qu’est-ce que tu fais là ? demanda Glev comme si c’était la chose la plus normale au monde.

— À ton avis ?

Glev acquiesça et balaya rapidement la scène du regard, la mâchoire crispée.

— Les souterrains sont sûrs ?

— Hier, ils l’étaient, répondit l’inconnu.

— Parfait. On bouge.

 

×

 

Les souterrains, Ankha ne les avait jamais vus de ses propres yeux. Mais elle en avait beaucoup entendu parler. Ils couraient sous toute la ville basse et formaient un véritable labyrinthe. Ils servaient de refuge à tous ceux qui ne trouvaient pas leur place à la surface, quelle que soit la raison.

On y croisait de tout — des vendeurs au noir, des dealers, des mafias. Les rebelles venaient aussi s’y perdre ; c’était l’endroit rêvé pour se faire oublier. Ankha suivait Glev et l’inconnu. Ils semblaient savoir où ils allaient.

Elle, elle sentait l’adrénaline retomber et la fatigue revenir. Chacun de ses pas envoyait une décharge à la blessure qui avait du mal à cicatriser. Elle tentait d’inspirer pour chasser la nausée, mais l’air vicié n’aidait pas.

Plusieurs fois, elle surprit sur elle le regard de son frère et elle serra les dents. Elle ne supportait pas de se montrer aussi faible, elle ne supportait pas la pitié.

Ils finirent par s’arrêter devant une porte rouillée. L’inconnu frappa plusieurs coups et elle pivota sur ses gonds, sans un bruit. À l’intérieur de la planque, il y avait foule, mais personne ne leva les yeux quand ils entrèrent. Un bon rebelle était un rebelle discret. Ça permettait de survivre un peu plus.

Ils se dénichèrent un coin tranquille et Ankha se laissa glisser avec soulagement contre le mur. Elle vit Glev échanger quelques paroles avec l’inconnu et ce dernier s’éloigna.

— Qui c’est ? demanda Ankha comme son frère s’asseyait à côté d’elle.

— Meero. On bosse ensemble à Zebulis.

Elle en déduisit que cette information-là n’était pas classée.

— Et qu’est-ce qu’il fiche là ?

Cette question, Glev l’éluda d’un sourire. Ankha n’aimait pas ces secrets qui se glissaient entre eux, de plus en plus nombreux. Mais elle avait appris à vivre avec.

— On va rester ici cette nuit, dit Glev.

Ankha ne put retenir un grognement. Les planques, elle les avait côtoyées d’un peu trop près ce dernier temps. Mais Glev avait raison. Ressortir dans la tempête sans savoir qui étaient ces hommes qui leur étaient tombés dessus… Non, ce n’était pas l’idée du siècle.

— Tu comptes faire quoi ?

Ankha eut du mal à se dégager de ses pensées. Elle se sentait complètement apathique et se demandait si le coup reçu à la tête n’était pas plus violent que ce qu’elle avait imaginé au départ.

— Quoi ?

— Tu vas faire quoi à Muresid maintenant ? répéta Glev.

— Ah, ça.

Ankha se massa les tempes.

— Faut que je trouve du boulot. Je comptais passer à l’agence aujourd’hui. Et puis, t’es venu. Et voilà.

— Et au magasin ?

— J’ai pris trois jours, j’ai été absente un mois. Je pense pas qu’ils vont m’accueillir à bras ouverts si je me pointe là-bas.

— Tu sais où chercher ?

— Non. Mais je trouverai bien quelque chose. C’est pas comme si Muresid manquait de boulot.

Elle n’alla cependant pas au bout de sa réflexions. Se trouver un boulot, ça impliquait de faire une petite pause dans ses activités pour la rébellion. Glev semblait l’avoir compris.

Il poussa un soupir et passa un bras autour de ses épaules.

 

×

 

La planque était en mouvement constant. Des gens venaient et partaient. Il y avait des murmures, des éclats de voix, des rires aussi. Et Ankha se laissait bercer par ce fond sonore. Personne ne faisait mine de l’approcher et ça lui allait très bien. Du coin de l’œil, elle vit Glev parler avec un petit groupe. Leur discussion paraissait animée.

Soudain, son champ de vision fut troublé. Elle leva les yeux vers l’inconnu qui les avait aidés dehors. C’était quoi, son nom déjà ? Meero ? Il marqua une hésitation, mais s’assit quand même à côté d’elle. Il lui tendit une bouteille d’eau.

— J'ignorais qu’il avait une sœur, dit-il en guise d’introduction.

Ankha ne commenta pas. Ce n’était sûrement pas le genre d’infos qu’on filait à tout va.

— Vous bossez ensemble ?

Elle savait qu’elle n’avait pas à connaître ces détails, mais la curiosité la titillait. Et comme elle savait qu’elle ne ferait pas parler Glev, elle pouvait très bien tenter sa chance ici. Peine perdue, l’homme hocha juste la tête.

— Est-ce que… ? commença-t-elle, mais elle fut coupée dans son élan par Glev.

Son visage s’était assombri et la fatigue ne ressortait que davantage. Il s’accroupit en face d’Ankha et parla d’une voix à peine audible.

— Je dois repartir pour quelques jours. Il faut que je vérifie quelque chose et il vaut mieux que tu reviennes pas à l’appart immédiatement. Je sais pas qui c’était, notre comité d’accueil de tout à l’heure, mais ils pourraient très bien retrouver notre trace. Il faut que tu restes loin de l’appart pendant ce temps. Compris ?

Mais Ankha ne comptait pas lâcher l’affaire si facilement.

— Je peux venir avec toi. Parce que là, tu…

— Non, An’. Je passerai mieux inaperçu tout seul.

— Oui, mais…

— Et c’est pas discutable, coupa-t-il. Et puis, t’es pas encore remise de ton petit accident. Je t’ai observée hier, t’as surtout besoin de repos.

— Je t’assure que…

— Ankha, non.

Il se tourna vers Meero qui les fixait tranquillement depuis l’ombre.

— Tu peux t’occuper d’elle quand je serai pas là ?

— Je peux m’occuper de moi-même toute seule, merci bien, bougonna Ankha.

— J’en doute pas. Mais je sais pas ce qui se trame dehors. Tu pourrais ? demanda-t-il en se tournant vers Meero.

Celui-ci acquiesça.

— Merci, souffla Glev avant de revenir vers Ankha qui le fixait d’un regard noir.

— Tu sais très bien que je pourrais aider.

— An’, fais-moi confiance sur ce coup.

Il y avait quelque chose de si désespéré au fond de ses yeux qu’Ankha préféra ravaler la réplique qui lui brûlait les lèvres. Après tout, ce n’était qu’une question de quelques jours. Elle acquiesça, il avait l’air d’y tenir.

 

×

 

Sous terre, la notion de jour et de nuit était toute relative. À leur arrivée, c’était la soirée. Puis, Glev s’en était allé dans la nuit. À présent, en toute logique, c’était le matin.

Après son départ, la fatigue avait fini par rattraper Ankha et elle était tombée dans une somnolence peuplée d’images vagues. À chaque fois qu’elle sentait le sommeil la saisir, elle se faisait violence pour émerger. S’endormir, ça voulait dire sombrer dans les cauchemars et elle ne tenait pas à montrer de faiblesse avec tous ces gens autour.

Beaucoup avaient eu nettement moins d’hésitations et s’étaient laissés aller dans les bras de Morphée. C’était le cas de Meero, adossé à un mur un peu plus loin. Elle le fixa en fronçant les sourcils. Elle n’arrivait pas à le cerner et ça ne lui plaisait pas. Elle n’aimait pas dépendre d’un inconnu et la seule raison pour laquelle elle ne l’avait pas encore planté là était cette promesse faite à son frère. Glev lui faisait confiance.

Quelques jours, se dit-elle. Juste quelques jours à passer. Après ça, elle pourrait mettre tout ça derrière et souffler un peu. Et tout à ses plans, Ankha ne remarqua pas immédiatement ce qui clochait.

Les autres occupants du souterrain, eux, réagirent bien plus vite.

Parce que ce qu’on entendait derrière la porte, c’était des coups de feu. Ankha se releva et resta plantée là. Elle sentit soudain une présence à côté d’elle et n’eut pas besoin de tourner la tête pour percevoir Meero.

Un vent de panique parcourut la planque. Il y avait ici une bonne vingtaine de personnes et la porte rongée par la rouille n’allait pas faire long feu si les intrus choisissaient de la franchir. Ankha sentit alors Meero lui saisir le bras et l’entraîner à l’écart. Elle décida de remettre les questions à plus tard, il connaissait le coin mieux qu’elle.

La planque s’enfonçait en réalité plus profondément dans les tréfonds de la ville, une porte permettait l’accès aux égouts. Ce fut ce chemin qu’emprunta Meero. D’autres rebelles eurent la même idée, mais le groupe formé se dispersa une fois descendu. Il était plus compliqué de les repérer ainsi qu’agglutinés tous ensemble.

Meero fit un nombre incalculable de détours et Ankha en vint à espérer qu’il savait où il se dirigeait. Ça aurait été quand même très con de clamser juste parce qu’on se serait perdu dans les égouts. Enfin, il s’arrêta.

Ils étaient cachés par des tuyaux et avaient une vue assez dégagée sur tous les chemins qui pouvaient mener à eux. Il n’y avait à présent qu’à attendre.

Les yeux d’Ankha s’habituèrent rapidement à l’obscurité, mais elle repensa avec envie aux lentilles qui étaient toujours à l’appart. Surtout à leur vision nocturne. L’air était encore plus vicié que dans les souterrains et le clapotis incessant de l’eau obligeait à rester sur le qui-vive. Ankha serra les dents, ce n’était pas le moment de faiblir.

Elle percevait aussi la respiration de Meero, juste à côté d’elle. Il scrutait les ténèbres. Soudain, des bruits de pas se firent entendre. Ils se baissèrent d’un même mouvement. Ankha croisa son regard sombre qui semblait lui dire de ne plus faire un geste. Merci bien, ça, elle était assez grande pour le deviner toute seule.

Les pas approchèrent. À vue de nez, il y avait trois hommes. Ils échangèrent quelques paroles rapides en passant devant leur cachette. Ils ne semblaient pas bien pressés. Ankha jeta un regard à Meero et vit qu’il ne l’avait pas quittée des yeux. Très bien, il n’y avait plus qu’à attendre qu’ils s'en aillent.

 

×

 

Après une attente interminable, ils se décidèrent à bouger. Ceux qui avaient attaqué les souterrains semblaient repartis. Il aurait été judicieux d’en faire autant.

— Il y a une sortie pas loin, murmura Meero après avoir consulté ses lentilles.

Le « pas loin » était quand même tout relatif et parcourir les égouts n’était pas l’occupation favorite d’Ankha. Mais elle ne dit rien. Elle aurait tout le temps de l’ouvrir quand ils seraient en sécurité.

Enfin, ils arrivèrent devant une porte. Le seul souci, c’est qu’ils le firent en même temps que deux hommes armés. Qui plus est, les hommes en question leur barraient la sortie.

La fuite n’était plus une option. Non seulement ça allait prendre une blinde pour retrouver une autre sortie, mais en plus, maintenant, les militaires n’allaient pas les lâcher.

D’un même mouvement, ils se précipitèrent vers les soldats qui n’eurent pas le temps de faire sauter la sécurité de leurs flingues. Ça ne les empêcha pas de riposter. Ankha se reçut un coup dans la mâchoire, mais réussit à envoyer son vis-à-vis s’écraser par terre. Là, tout à coup, elle en vint à oublier et sa blessure et la faiblesse qu’elle se traînait depuis trop longtemps. C’était soudain beaucoup plus simple ; il suffisait de cogner pour ne pas se faire buter.

Comme l’homme l’envoyait à son tour rencontrer le sol, elle fit glisser son couteau dans la main. Elle roula sur le côté pour éviter d’autres coups et raffermit la prise sur le manche. Et quand l’homme tenta de l’achever, elle lui planta la lame dans la carotide. Elle le repoussa et il s'écroula, de l’incompréhension figée sur le visage.

Elle attrapa le flingue qui avait glissé par terre et se tourna vers Meero qui n’en avait toujours pas fini avec son soldat. Il semblait en bien mauvaise posture et Ankha le regarda se ramasser coup sur coup. Elle décida qu’il était temps d’intervenir.

Elle fit sauter la sécurité et pointa le pistolet sur la tête du militaire qui s’apprêtait à porter le coup de trop.

Il se figea et se tourna lentement vers elle. Ankha vit du coin de l’œil Meero se relever et un couteau briller dans sa main.

Elle, elle savait qu’elle aurait dû appuyer sur la gâchette, elle ne pouvait de toute façon pas le laisser partir. Mais elle n’y arrivait pas. Le soldat sembla le comprendre et se jeta sur elle. Elle riposta, mais sentit une lame lui entailler le mollet. Elle étouffa un cri, lui envoya un coup dans les côtes.

C’est ce moment que Meero choisit pour intervenir et l’homme tituba. Le rebelle récupéra son couteau poisseux de sang et se recula, laissant le corps s’effondrer.

Ankha se releva. Elle sentait le sang sur sa jambe, mais elle arrivait à s’appuyer dessus. Ce n’était pas grand-chose.

Ils restèrent silencieux quelques secondes, les yeux fixés sur les deux cadavres qui gisaient là. Puis, elle croisa son regard.

Meero se baissa pour ramasser le pistolet du soldat. Ankha resserra les doigts sur le flingue qu’elle avait récupéré elle aussi. Elle n’en était certainement pas à lui faire confiance, surtout en le sachant armé.

— Dépêche-toi, dit Meero en se relevant.

— Tu comptes aller où ? demanda Ankha.

— Tu verras.

— T’es gentil, mais je vais nulle part avec toi si tu m’expliques pas.

Il fit un mouvement dans sa direction, si bien qu’il ne fut plus qu’à deux pas d’elle. Par réflexe, elle se recula et raffermit la prise sur le pistolet.

— Il y a plein de planques dans la ville basse. On en trouvera bien une de libre.

— C’était si compliqué de répondre ?

Le regard de Meero s’assombrit soudain.

— Tu devrais essayer de faire un peu confiance.

Cette fois, ce fut Ankha qui fit un pas dans sa direction.

— Que les choses soient bien claires, siffla-t-elle. Glev te fait peut-être confiance, lui, mais c’est pas près d’arriver avec moi. Je sais pas qui tu es ni ce que tu cherches. D’ailleurs, je me débrouillais plutôt pas mal jusqu’à ce que t’entres en scène. Donc, viens pas me parler de confiance.

Il ne répondit pas à son éclat de colère, mais garda ses yeux braqués dans les siens. S’il croyait qu’elle allait baisser le regard, il attendrait ! Mais ce fut finalement lui qui capitula.

— Bien, dit-il avec légèreté et se tourna vers la sortie.

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ClementNobrad
Posté le 08/01/2023
Une vraie collectionneuse de blessures Ankha. De chapitre en chapitre, on comprend qu'elle ne sera en sécurité dans aucun endroit. En permanence traquée, on ressent avec elle la pression d'être prise. Après, étant l'héroïne de ce début d'histoire, quand elle tombe sur deux soldats devant une porte, je ne m'inquiète pas trop pour elle. C'est pas plus mal, j'en serai d'autant plus surpris le jour où ça tournera vraiment mal pour elle :)

Au plaisir de lire la suite
Cocochoup
Posté le 29/03/2020
Mais dit donc elle a son petit caractère la ankha ! Et elle pouvait pas mettre ses foutues lentilles qui lui auraient rendu grand service ??
Bien maintenant, ou est parti son frère, faire quoi, et qui est ce meero, un mec vraiment fiable ?
Alice_Lath
Posté le 05/02/2020
Eh ben, pas bien causant le bonhomme. Il faut qu'il apprenne à lâcher du lest un peu. Il a de la chance qu'Ankha soit aussi coulante hahaha, et puis c'est quoi ces soldats qui les retrouvent partout? Ça sent la poucave tout ça, j'apprécie pas beaucoup huhu. Et la scène d'action, le combat, c'était juste top! Super bien écrit! Je me demande ce que trafique Glev, c'est peut-être lui qui est derrière ce barouf. Pis, je me répète, mais faut qu'il descende un peu de ses grands chevaux Meero hahaha allez, gros, prends une pinte! C'est sur la maison! Comme ça, tu pourras tout raconter à Ankha et du coup, à nous aussi
Seja Administratrice
Posté le 10/02/2020
Ankha, coulante ? xDD C'est sûrement le perso le plus fermé que j'aie écrit :p Ca serait quand même ballot que Glev envoie des mecs tabasser sa soeur, non ? :p
Keina
Posté le 25/09/2019
Ah, oui, Meero, j'en ai entendu parler! :) On le rencontre donc ici. Pas très causant ni ouvert de prime abord, mais vu qu'on est du point de vue d'Ankha qui est méfiante comme pas deux, ça se justifie. En tout cas, le coupe fait des étincelles ! A voir ce que ça va donner par la suite.... ^^
Seja Administratrice
Posté le 29/09/2019
Haha, je crois qu'à force, tout le monde a entendu parler de lui xD Dans la suite, ils vont crever, c'te question :P
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