Une fois son bureau verrouillé, Lily se dirigea vers les escaliers qui conduisaient hors du complexe de l’antenne ouest de la Consultation d’enfants prédisposés. Elle attendit quelques secondes sur la plateforme qui desservait son bâtiment afin de vérifier avoir bien tout emporté avec elle. Puis, avec une grande inspiration, elle sauta sur la marche qui passait alors devant elle. L’escalier était moderne et donc débrayable, mais Lily ne pouvait refréner la légère appréhension que lui provoquait l’usage des locomoteurs. La distance entre son bureau et la halte d’aéroplanes la plus proche était toutefois trop grande pour qu’elle s’y rende à pied. Elle aurait été en retard pour son prochain rendez-vous. Et cela n’était pas envisageable. Le locomoteur restait un moyen de transport bien commode, à défaut d’être entièrement rassurant.
Depuis que les Très Hautes Autorités avaient complètement repensé la gestion de l’énergie, l’utilisation des locomoteurs était devenue incontournable. Les vieilles et toxiques technologies avaient été définitivement proscrites au profit de l’usage exclusif des énergies propres à partir du moment où des individus avaient démontré des compétences dans le maniement du vent, de l’eau et de la chaleur. Leur exploitation fut le premier cheval de bataille de la Grande Réforme. Sans les cours d’histoire ancienne dispensés durant leurs premières années d’école obligatoire, les contemporains de Lily n’auraient même pas eu connaissance de l’existence des « voitures », « bus » ou « avions » qui fonctionnaient autrefois à l’aide de « carburant ».
Depuis des générations, les plaines dites « sèches » étaient desservies par des aéroplanes. Ces appareils se déplaçaient dans les airs grâce à une collaboration étroite entre un pilote et son officier mécanicien navigant. Ce dernier, en bon souffleur, était spécialisé dans la manipulation de l’air et donc de l’énergie aéromotrice. Grâce à une maîtrise avancée de ses phénomènes, il décidait de la force et de la direction des vents pour faire naviguer tout engin volant. Ces compétences étaient essentielles au bon fonctionnement des transports aériens. Toutefois, l’officier mécanicien navigant, comme tout souffleur, se montrait aussi distrait, lunaire, voire étourdi. Il pouvait se révéler également impulsif. Dans tous les cas, il s’avérait presque toujours désorganisé. Il ne pouvait donc porter seul la responsabilité de la conduite des aéroplanes. D’où la présence obligatoire d’un pilote aphénome – autrement dit sans prédisposition particulière – à ses côtés. Ce dernier avait comme mission principale d’organiser le plan de vol et de veiller à la stabilité de l’attention de son collègue souffleur dans sa tâche. Des milliers d’aéroplanes se partageaient le ciel afin de relier les différents districts des plaines. La précision et la concentration étaient donc de mise.
Les régions montagneuses, elles, étaient raccordées par des locomoteurs à crémaillère. L’instabilité des vents ne permettait pas une maîtrise et une fiabilité aéronautiques suffisantes. Pour animer les locomoteurs à crémaillère, les gares étaient toutes composées, en plus du hall et du guichet d’accueil, d’une pièce dissimulée au sein de laquelle s’affairaient les injecteurs. Ces employés œuvraient sur les moteurs thermiques grâce à leur capacité à influencer le feu et les sources de chaleur. Les locomoteurs à crémaillère étaient les moyens de transport les plus risqués. Ils empruntaient généralement des itinéraires accidentés et dépendaient de professionnels au tempérament tempétueux. Quoi de plus instable ?! Les injecteurs trop colériques officiaient même depuis des cachots où ils étaient enfermés durant leur temps de travail. Il était dit que cette condition assurait leur propre sécurité ainsi que celle des usagers. Lily ne comprenait pas qu’on puisse travailler dans de telles conditions. Mais les injecteurs étaient relâchés dès la fin de la journée et totalement libres de revenir le matin suivant. Il fallait se rendre à l’évidence ; cette situation leur convenait…
À plus petite échelle, l’énergie produite par les injecteurs foisonnait au sein des villes et agglomérations, en plaine comme en montagne. L’escalier qu’empruntait Lily, par exemple, était constitué de marches reliées entre elles par un câble souterrain. Un injecteur alimentait ce système afin que les marches défilent le long d’un lacis complexe et desservent chaque bâtiment. Cette astucieuse invention, largement répandue dans les cités, facilitait ainsi l’accès aux différents bâtiments d’un agglomérat trop grand pour être parcouru à pied. Comme celui au sein duquel travaillait Lily. Les usagers n’étaient toutefois jamais à l’abri de désagréables surprises : les locomoteurs pouvaient se montrer aussi capricieux et bourrus que les injecteurs qui les mettaient en mouvement.
Durant son trajet, Lily ne subit pas plus d’encombre qu’une accélération inattendue à proximité de la réception. Elle ne put néanmoins réprimer un soupir de soulagement en sautant sur la terre ferme. Se dirigeant rapidement vers la station d’aéroplane, elle salua les quelques collègues qu’elle croisa sur son chemin. Elle s’étonna brièvement d’en croiser si peu mais elle devait se dépêcher si elle ne voulait pas rater sa correspondance. La fréquence de passage des aéroplanes était modeste.
Le moyen de transport qu’elle affectionnait finalement le plus régissait les territoires fluviaux, lacustres et maritimes. Ces régions étaient prioritairement couvertes par des flotteurs. Ces bateaux variaient en style et en dimension selon leurs usages et propriétaires. Une fois, Lily avait aperçu un énorme vaisseau qui lui avait rappelé les légendes des pirates contées par son grand frère pour l’endormir quand elle était enfant. Pour la plupart néanmoins, ils s’agissaient de modestes embarcations, toutes à fond plat. Généralement, une grande cabine vitrée était à disposition des passagers et des bancs sur le pont extérieur permettaient aux estomacs sensibles de voyager à l’air libre.
Quels que soient ces flotteurs, ils suivaient le courant d’eau que leur insufflait les bateliers. Lily les adorait ! Ils étaient, en tant qu’intimement reliés à l’eau dans tous ses états, tous des eautistes et donc les personnes les plus disciplinées et ponctuelles qu’elle connût. Hormis le fait que ces qualités étaient devenues indispensables à la survie dans son quotidien très dense et toujours itinérant, Lily était très friande de leur manière d’appréhender le monde. Les eautistes lui rappelaient sans cesse de remettre du doute dans certaines idées reçues.
Cela étant, Lily devait se résoudre, pour l’heure, à prendre un aéroplane. Aucun cours d’eau ne menait à l’Académie et c’était sa destination.
Comme elle s’était hâtée par peur de ne pas arriver à temps à la station, elle n’était plus sûre d’avoir tout emporté avec elle. Lily fourra le nez dans son sac, vérifia son contenu et en ressorti son déjeuner. Comme elle était finalement en avance – sa gestion du temps n’était pas vraiment son fort – elle en profita pour le grignoter distraitement. Elle repensait à ses séances de la semaine, triant mentalement celles qui profiteraient d’un regard extérieur et avisé. Lily raffolait de ses séances à l’Académie. Elle vouait une admiration infinie pour son superviseur. À peine plus âgé qu’elle, il l’impressionnait plus que de raison. Rien n’égalait la fraîcheur de ses commentaires et le sentiment de validation qu’il lui procurait. Pour Lily, c’était plus qu’un superviseur ; il était sa boussole.
Il fallait bien ça pour contre-carrer les désavantages de se rendre là-bas. Non seulement, il y avait peu d’aéroplanes dans la journée mais leur déplacement était terriblement lent. En plus, comme les passagers devaient grimper à bord successivement à l’aide d’une échelle pour permettre à l’aéroplane de stationner dans les airs, l’embarquement lui-même pouvait prendre une éternité. Et, du temps, elle n’en avait jamais suffisamment.
Toujours perdue dans ses pensées, Lily ne prit pas conscience que l’aéroplane était arrivé. Elle grimpa machinalement l’échelle avant d’enjamber le portillon pour s’asseoir sur un siège moelleux situé à proximité d’un hublot. La manœuvre ne prit pas long ce jour-là. Une chance…
- Bien le bonjour, Mam’selle la gazelle, lança un chef de cabine aux allures de polichinelle. Ravi de vous transplaner par ce beau temps. Désirez-vous un rafraîchissement ? Chaud ou pétillant ?
Lily ne put cacher sa surprise. Alors que les chefs de cabine étaient réputés pour leur discrétion, celui-ci avait tout l’air d’un clown. Et qui ne semblait pas comprendre le sens de ses mots, de surcroît ! Après avoir décliné l’offre simultanée de thé glacé, café et champagne, Lily essaya de se concentrer à nouveau sur son travail. En vain. Le chef de cabine s’était installé sur le strapontin qui lui faisait face et la sollicitait sans retenue. Depuis son arrivée, rien n’avait l’air de le passionner d’avantage que de la questionner sur tout et, surtout, n’importe quoi, sans écouter une seule de ses réponses. En parcourant du regard les environs, Lily s’étonna avec une pointe de désespoir d’être la seule passagère dans la partie publique de l’aéroplane. « Tiens, d’ailleurs, personne ? » Lily se rappela avoir croisé également peu de monde à la Consultation d’enfants prédisposés. L’étonnement prenant le dessus sur l’agacement, elle vérifia l’heure sur l’affichage de l’aéroplane. Puis elle se retourna vers le joyeux drille qui avait arrêté de l’interroger pour passer à un monologue concernant sa tenue à carreaux multicolores.
- Où sont les pendulaires ? glissa-t-elle au moment où il reprenait sa respiration.
- Tous déjà arrivés ! lança-t-il avec un sourire époustouflant.
Lily marqua une hésitation. Qu’avait-elle oublié ? Elle avait bien de défauts mais les trous de mémoire n’en faisaient certainement pas partie. Pourtant, l’aéroplane désert lui indiquait que quelque chose lui échappait. Son interlocuteur la fixait, visiblement alléché. Il brûlait d’impatience à l’idée qu’elle lui en demande plus. Lily le savait. C’était si évident. Même sans ses petites voix, elle l’aurait remarqué. Là elle l’entendait presque crier « Demandez-moi où ! Demandez-moi où ! » Elle le combla de la question tant attendue.
- Mais, arrivés où ?
- Eh bien, ma gazelle, à l’Académie, voyons !
- Oui, bien sûr, c’est là où je me rends, mais je ne pensais pas y retrouver toute la cité, à vrai dire…
Le chef de cabine éclata d’un rire gras, complètement démesuré au regard de la modeste blague de Lily. Les traits d’humour n’avaient jamais été son fort. Il ne bouda néanmoins pas son plaisir et tapa l’épaule de son interlocutrice avec sa main d’ours, manquant de justesse de la catapulter hors de son siège. Ce qu’il ne remarqua même pas. Sans reprendre son souffle, il s’exclama :
- Vous êtes une sacrée marrante, vous !
Comme Lily restait interdite, il arrêta de rire aussi soudainement qu’il avait commencé. Il marqua un silence théâtral avant de poursuivre sur un ton condescendant, les yeux au plafond et les joues rouges d’excitation.
- Pour le 450e anniversaire de la Grande Réforme ! Vous avez oublié ? Moi, je ne risquais pas, continua-t-il, une fois de plus sans se préoccuper de la réponse de Lily. J’ai passé ma matinée à transporter le dessus du gratin depuis toutes les régions de plaines jusqu’à l’Académie, quel travail ! J’en suis sens dedans dehors, finit-il dans un soupir tragique.
En s’imaginant les délégués des Très Hautes Autorités en présence de ce drôle de personnage, Lily sourit. Elle commençait à le trouver plutôt sympathique. Il portait sur lui une telle joie de vivre que c’en devenait contagieux. Résignée à abandonner ses réflexions, elle laissa la place à sa curiosité.
- Vous avez conduit le donateur Pi ?
- En personne ! clama-t-il fièrement.
Fronçant ses épais sourcils cuivrés, il fit signe à Lily de se rapprocher de lui, bien que la cabine fût totalement vide hormis eux. Il ajouta sur le ton de la confidence :
- Pas très loquace, le bonhomme, cela dit… Il n’a même pas daigné signer mon carnet de souvenirs !
- Votre carnet de souvenirs ?
En guise de réponse, il se mit à se tortiller dans tous les sens pour sortir de la poche arrière de son pantalon bariolé un livre tout corné qu’il brandit sous le nez de Lily. Puis il se recula dans son siège et la toisa de toute sa hauteur. Répondant à l’invitation silencieuse, Lily ouvrit le précieux recueil et découvrit des dizaines de pages remplies de photographies de célébrités. Certainement prélevées dans la Gazette du Matin, elles étaient collées anarchiquement, parfois en quinconce. Sous elles, on pouvait déchiffrer, de-ci de-là, la signature de leur propriétaire. En observant plus attentivement, Lily découvrit avec amusement plusieurs membres de l’Académie ainsi que le chef de sa consultation. Sans grande surprise, elle ne s’y trouva pas malgré son statut.
Conséquemment à l’exercice plus qu’acceptable de sa profession, le comité de direction de la Consultation d’enfants prédisposés avait insisté à plusieurs reprises auprès de Lily : il l’imaginait à merveille donner des conférences publiques et communiqués de presse. Quelle idée ! Les quelques tentatives s’étaient soldées par de consternants fiascos. De manière totalement irrationnelle, les interventions de Lily étaient notables par leur absence. Les journaleux se retrouvaient à écrire seuls leur reportage face à une invitée momentanément aphasique. Les modérateurs comblaient les blancs en donnant la parole aux autres conférenciers. Quant aux photauteurs, ils ne comprenaient pas comment leurs clichés se révélaient curieusement flous ou mal cadrés. C’est que Lily n’était vraiment pas à l’aise sous la lumière des projecteurs. Aux antipodes du burlesque chef de cabine, elle préférait rester discrète et ne manifestait aucun talent pour occuper le devant de la scène. Elle fut donc soulagée de constater que ses effigies ratées n’agrémentaient pas le fameux carnet de souvenirs qu’elle tenait entre ses mains.
Plus elle feuilletait le recueil, plus Lily ressentait des élans d’affection pour son propriétaire. À sa manière, ce dernier semblait prendre un soin considérable à cultiver sa passion : une incroyable collection de photos et signatures de personnalités en tout genre. Sur certaines pages, dans les marges froissées par l’usage, des commentaires à l’orthographe discutable étaient griffonnés avec méticulosité. Lily s’amusa de lire « pète-sec et pas bavare pour un sou » à côté du portrait du donateur Pi. Elle fut impressionnée du bon sens de la remarque qui accompagnait le cliché de son chef : « paroles voles ». Sa surprise atteignit son apogée lorsqu’elle découvrit une photographie de sa propre mère sous laquelle elle reconnut sa signature. À sa grande déception, aucun commentaire n’accompagnait le portrait de sa sévère génitrice.
Lily était intriguée par l’impression qu’avait provoquée sa mère chez ce chef de cabine qui passait pour un charlot, dissimulant ainsi une sagacité insoupçonnée.
Comme bien souvent, le cliché que Lily avait sous les yeux dépeignait un visage gracieux et avenant. De petites rides entouraient les commissures des fines lèvres souriantes de sa mère. Elles soulignaient leur habitude à faire des risettes. Sous elles, des dents impeccables semblaient rayonner, allant de pair avec une peau lisse et laiteuse. Derrière de grandes lunettes rondes, de beaux yeux bleu délavé semblaient l’interroger.
Lily, pourquoi refuses-tu de me parler ? Il t’est arrivé quelque chose ? Pourquoi t’obstines-tu à garder le silence… Ne t’ai-je pas appris qu’il n’y a pas de problème sans solution ? On dirait que tu ne veux pas que les choses s’améliorent…
Voulant couper court à ce souvenir désagréable, Lily tourna brusquement la page. Elle grimaça. Elle avait manqué de justesse de la déchirer ! Fébrile, elle vérifia si elle avait abîmé le précieux livret. Heureusement, il était intact. Omettant de questionner le chef de cabine sur son opinion concernant sa mère, elle tourna les pages suivantes.
Après avoir parcouru plus sereinement les derniers feuillets de cet album improbable, Lily le ferma délicatement. La reliure ne tenait littéralement plus qu’à un fil. Puis elle félicita son créateur. Il reçut le compliment en bombant le torse, écartant par la même occasion les boutons de sa chemise colorée dont s’échappèrent d’épaisses touffes de poils roux.
- Et vous, quel est votre nom ? s’enquit Lily avec intérêt.
Après un imperceptible tressaillement de surprise, le chef de cabine se redressa, gonfla encore plus le buste s’il était possible et trompeta un magnifique « Auguste » qui fût presque recouvert par un bruit de détonation. Un bouton de sa chemise avait sauté et fusé à travers la cabine pour rebondir contre les parois gonflées d’air de l’aéroplane. Sans montrer la moindre gêne, il se leva et claironna chaleureusement :
- Je crois que la gazelle est arrivée à destination.
Puis, il continua en récitant, le regard rivé au-dessus de la tête de Lily :
- Nous vous remercions d’avoir utilisé la somptueuse Compagnie des aéroplanes pour votre voyage et nous réjouissons de vous revoir à notre bord.
À peine eut-il fini son allocution qu’il tourna le dos à Lily et, dans un claquement de talons, se dirigea vers la porte de l’aéroplane pour dérouler l’échelle et accueillir d’éventuels nouveaux passagers. Le sourire aux lèvres, Lily emprunta l’échelle de sortie puis s’enfila dans le chapelet d’individus qui patientaient pour emprunter le locomoteur. Devant elle, au bout d’un long cortège hétéroclite, se trouvait la fameuse Académie avancée des sciences humaines et élémentales.
J'attendais justement de voir comment fonctionne ton monde. Toute cette technologie et ces phénomènes liés sont intéressants. Néanmoins, je trouve que les phrases sont un peu trop longues, ce qui a tendance à manquer un peu de fluidité. C'est surtout sur la première moitié du chapitre. La suite est beaucoup plus agréable à lire.
J'ai encore du mal à cerner Lily : Je n'arrive pas à voir quels sont ses traits de caractère. On sent néanmoins qu'elle est très professionnelle et pleine de patience, qualités que j'aime bien généralement chez les héroïnes/héros. Je ne demande qu'à la connaître davantage !
A bientôt !
Merci aussi pour ce commentaire. Je suis d’accord que ce chapitre est plus dense et les longues phrases n’aident pas… J’ai essayé d’améliorer un peu cet aspect de mon écriture!
J’espère que tu as continué à lire mon histoire pendant mon petit congé de PA et qu’elle t’a plue… et que le personnage de Lily a continué à t’intéresser!
Je ne m’attends pas à un feed-back après tout ce temps même si ça serait avec plaisir ;-)
Oula ! Ça fait un bail que je ne suis plus venue ! Mais je suis heureuse que ça t'ait aidée :)
Je devrais reprendre mes lectures bientôt :3
Petits passages techniques dans ce chapitre-là quand même, avec quelques noms en majuscules. Je ne suis pas certaine d'avoir tout compris, ni vraiment qui a quelle fonction (à part les eautistes, eux, j'ai bien compris. J'aime beaucoup le jeu de mots d'ailleurs) !
On avance tout doucement, mais c'est pas plus mal. Je me demande si Auguste va revêtir plus d'importance par la suite, ça pourrait vraiment être intéressant.
J'ai hâte de savoir ce qu'elle a manqué et ce qui se déroule à l'AACHE. Le suspens est toujours là, même s'il est distillé avec parcimonie.
J'ai été étonnée par la formulation "sens dessus dehors", (et j'ai appris que ça ne s'écrivait donc pas avant "sans" parce qu'à l'origine, cette formule signifie que ce qui doit être dessus est dessous. L'expression aurait donc peut-être plus de sens si elle disait "sens dedans dehors", mais peut-être est-ce fait exprès !
Le chapitre m'a vraiment bien plus !
A tantôt !
Ce chapitre pose un peu plus le décor. En le relisant, j'avais peur que ce soit trop technique et, de ce fait, ennuyeux à lire... Du coup, j'ai beaucoup réduit le chapitre et je me suis alors demandée si c'était encore compréhensible pour le lecteur qui n'est pas dans ma tête... Plus on avance, plus c'est sensé le devenir, j'espère bien doser les choses. Je suis contente de lire que le chapitre t'ait plu et me réjouis de tes prochains commentaires...
Concernant la formulation "sens dessus dehors", elle volontairement incorrecte mais j'aime beaucoup ta proposition que j'adopte si tu es d'accord?! Et puis pour Auguste, je l'aime beaucoup... Il va revenir!
Hâte de le revoir et de te lire encore !