NOVA.
Perdue dans mes pensées, je ne me rends pas tout de suite compte de maman-Rosa qui m’appelle, déjà en bas. Secouant ma tête, je me réveille. Décide d’oublier tout ça, enfouir mes inquiétudes, les mises en garde de maman-Rosa. Je descends. C’est la cage d’escaliers du hall principal. Ma main glisse sur l’imposante barrière en bois, mes pieds frottent ce tapis si vieux, si mauve, qui tousse la poussière. Vioup vioup je valsotte sur les marches, pouffante, puis je lève la tête et me donne des airs de mirliflore, glissante avec solennité et lenteur malgré le regard excédé de maman-Rosa. C’est juste que, voilà : je me prends souvent pour une dandy à me mouvoir dans cet ancien manoir où les murs ornés de tableaux sont en noyer, où les vases et les statues babiolent sur les commodes, où les divans en velours et les hauts vitraux fardent les couloirs. Et là, avec la verrière au plafond qui jette la lumière du soleil au milieu du carré d’escaliers, l’impression d’appartenir à une autre époque est rendue d’autant plus saisissante. Alors, comment ne pas jouer le jeu jusqu’au bout ?
Ce domaine, un peu excentré de la Ville Ordurière, a été acheté par deux femmes : Rosalia et Angéline. Mes deux mamans adoptives. Deux femmes qui, avec l’aide de quelques amis, ont passé des années à retaper les murs de ce qui sera plus tard ce pensionnat. Elles l’ont voulu chaleureux, accueillant, et si la pancarte dit que n’importe quel enfant peut y être admis, sous réserve de place, je les soupçonne assez d’avoir voulu créer, et ce depuis le départ, un endroit où il n’y aurait que des gamins voyant des idéelles, ces sortes d’émanations spectrales qui apparaissent dans le champ visuel de quelques rares personnes.
Oy-oy, nous les Pensifs, clairs qu’on ne se fera pas avoir ! Ce sont souvent des enfants, aka tous ceux qui n’ont pas encore eu le temps de se faire chaparder la tête par la Ville et tout ce qu’elle interdit la prolifération des idéelles. Ici, notre résolution est claire, la même que partout ailleurs : oui, chers parents inquiets du bien-être de vos enfants, nous faisons notre possible pour guérir vos angelots de cette maladie-là. Au fil des ans, l’école a même établi sa propre méthode pédagogique, alors n’ayez crainte ! Vos enfants ressortiront d’ici tout à fait sains d’esprit, ramenés vers le chemin de la raison. La vérité, voilà : c’est plutôt que, dans l’ombre, nous encourageons nos pensionnaires à nourrir leur Vision. Grâce à notre tête, on projette nos idées dans la réalité, nos sensas’, nos rêves, c’est l’extraordissas’ ! On croit en eux et tant qu’on croit en eux, ils ne disparaîtront pas. Et ce ne sont pas des Grisœils, fichus agents à la solde de l’O.V.E.A., qui vont se mettre à contrôler nos têtes sous la menace de leur matraque ! On en a vu beaucoup de ces gens qui ont vidé leur esprit après les avoir rencontrés, mais nous, vlop ! Non que non ! Ces êtres fantomatiques n’ont rien de pernicieux. Ils sont même ce qui donne de la vie à cette réalité terne et austère, vous ne trouvez pas ? Quand bien même les Grisœils cherchent à éradiquer ce qu’ils jugent être des anomalies, il nous faut protéger cette magie-là. Ces idéelles sont merveilles et ceux qui cherchent à détruire toute forme de féerie sont peut-être les plus fous d’entre tous. Mais pas l’inverse. Pas l’inverse…
Songeuse, j’arrive en bas. Je rejoins maman-Rosa.
— L’armoire, elle y était pas avant ? remarqué-je.
— Arthur et Vanessa ont surpris une idéelle ici, l’autre jour. Il fallait bien la cacher d’une certaine façon.
— C’était quoi ?
— Un entassement de jouets, je crois.
— Et… ils n’ont pas trop protesté ?
— Si, mais comme c’est uniquement pour l’inspection…
Je hoche la tête, les Grisœils ayant l’inexplicable faculté de voir des idéelles qui ne sont pas les leurs. Curieuse, je m’approche du meuble massif, à côté duquel une carte du ciel est suspendue. J’ai ouvert les portes. Yeux qui clignent. Courbement des épaules.
— Alors ? me demande maman-Rosa.
— Rien. Et… toi ?
— Tu sais bien qu’il y a longtemps déjà que je ne vois plus rien.
— Oui mais… bon. Voilà.
— Que veux-tu que je te dise, soupire-t-elle, je vis dans un monde désenchanté.
— Ce n’est peut-être pas rédhibitoire ! Un jour, toi aussi tu reverras une idéelle.
— Nova…
Mes doigts se crispent autour de la poignée. Maman-Rosa pose une main sur mon bras tendu.
— Je sais que tu as peur, me souffle-t-elle.
— C’est chic des jouets. Il faudra que Vanessa et Arthur nous les décrivent. Peut-être qu’alors, on les verra nous aussi ?
— Je sais que, lorsque la dernière des idéelles que nous voyons disparaît finalement, c’est comme un fil qui se coupe. Et personne n’aura plus jamais rien vu après une telle rupture. Mais ton fil n’est pas coupé, Nova. Et il ne se coupera pas. Là. Pas tant que l’enfant-idéelle que tu aperçois, tu continues de l’entretenir par tes pensées. Tu comprends ? N’est-ce pas ? Et… tu le vois encore cet enfant, dis-moi ?
Je déglutis. Observe par-dessus mon épaule.
— Il est assis sur les marches de l’escalier, dis-je.
— Voilà. Regarde-le bien. Mémorise chacun de ses traits, sa façon de se tenir et de se déplacer. Tant que tu veilles sur lui, il ne se sentira pas délaissé et alors, il ne partira pas.
Un instant, je me suis perdue dans la contemplation de l’enfant-idéelle. J’ai plissé mes yeux. Comme d’habitude, il y avait des filaments d’eau qui coulaient sur son visage. C’est une particularité, d’ailleurs, que je ne me suis jamais expliquée chez lui. Si j’en ai déjà parlé à maman-Rosa, elle m’a répondu que c’est étrange certes, toutefois ça n’a rien d’étonnant : les idéelles peuvent prendre n’importe quelle apparence, même les plus farfelues. Allons bon… Ça reste une question que je continue de me poser, une parmi toutes mes autres questions. Pourquoi des ruisseaux sur sa peau ? Que signifient-ils ? Qui est cet enfant ? Et vraiment, pourquoi ai-je l’impression qu’il veut absolument me faire passer un message ?
Oui, voilà : c’est une chose dont je suis convaincue. Quand bien même les autres idéelles se contentent de passer à côté de nous, indifférentes à notre présence, l’enfant veut me dire quelque chose. Et j’ai peur oui, non seulement qu’il disparaisse, mais qu’il le fasse avant que j’ai eu le temps de comprendre ses intentions. J’ai peur que le fil se coupe, pour reprendre les termes de maman-Rosa, et qu’alors l’O.V.E.A. ait finalement eu raison de moi. La plupart des gens ne percevant jamais rien, je ne veux pas être comme eux. Eux vous tous. Bien au contraire. Toute ma vie, j’aimerais rester Pensif et en voir des choses spectaculaires. Maîtriser ma tête et ce que je pense. Mais à bientôt dix-sept ans, que me reste-t-il ? Cet unique enfant qui, du dehors du moins, me ressemble tellement ? Rien de plus, vraiment ? Alors que mon enfance entière s’est gorgée d’idéelles extraordinaires ? D’aussi loin que je me souvienne, chaque matin je me suis levée avec un animal marin volant au-dessus de ma tête. Que s’est-il passé pour que je me ternisse ainsi ? Est-ce que, pareillement au monde, j’évolue de plus en plus limitée dans mon esprit, incapable de voir le féerique là où il y en a ? Et que malgré toute ma volonté de garder l’âme d’enfant, refusant absolument de grandir et de devenir un adulte asséché, figé dans une conception de la vie toute fanée, je n’y parviens pas ?
— Nova ?
— Oui quoi ?
Maman-Rosa réarrange sa chevelure dans son foulard cuivré. La lumière resplendit dans ses boucles d’oreilles dorées.
— Tu avais encore la tête ailleurs, sourit-elle.
— Oh. Pardon. Tu… ?
— T’as reçu du courrier ce matin.
— Ah !
Aussitôt, mon ventre se creuse, mais je lance un franc sourire à maman-Rosa. Je lui dis quelque chose comme il était temps ! Ainsi, nous nous rendons dans la cuisine, déambulant dans les couloirs antiques, et alors que l’appréhension monte, maman-Rosa me dit :
— Tu sais, je te l’ai déjà dit, n’est-ce pas ? Le Ciel ne cesse de me le répéter : il y a un grand chemin qui se trace devant toi. C’est un grand avenir qui t’attend. Tu le sais n’est-ce pas ? Tu le sais ?
— Un avenir dans le théâtre ?
— Un grand avenir.
— Je vois. Un grand avenir dans le théâtre, où les gens m’acclameront partout où je passe. Où toutes les scènes demanderont Nova et son acting absolument incomparable. On admirera ma beauté, mon sourire clinquant, ma grâce, mon élégance, et bien évidemment ma faculté à me fondre dans n’importe quel rôle. Et les enfants auront des posters de moi collés aux murs de leur chambre.
Maman-Rosa a soupiré. J’ai marché d’un pas plus assuré, les mains dans les poches, pour une allure la plus décontractée possible. Et puis je sifflotais, et puis je lançais des clins d’oeil malicieux aux enfants que nous croisions. Enfin, nous atteignons la cuisine où une odeur dorée, faite de croustilles, nous fouette le nez. Ma deuxième maman, Angéline, s’activait derrière les fourneaux. Du pain cuisait déjà au four, maman-Angie préparait une nouvelle fournée. Elle nous a vues, elle a hoché sa tête. Elle a souri. Lèvres dessinées en noir. Elle a monté son poignet pour dégager cette mèche brune qui lui tombait sur l’oeil droit. L’autre côté de la tête est rasé. Elle a continué à pétrir sa pâte. Imperturbable. Semblant à peine souffrir de la chaleur ambiante de la pièce, comme s’il lui suffisait de sécher les gouttelettes à ses tempes pour que l’air se refroidisse. Manches retroussées, elle masse et malaxe, ses avants-bras tatoués remuant avec puissance, vigueur. Et la voir aussi assidue et ferme, cela me rappelle à quel point maman-Angie n’est pas considérée comme la grande matronne pour rien. Rosalia étant souvent à l’Observatoire, c’est Angéline qui, d’une main de fer, dirige véritablement le Pensionnat. Qu’on ne se méprenne donc pas : peu bavarde, maman-Angie cache sous ses airs de grande discrète un grand entêtement, du coriace, beaucoup de coriace, et comme une habileté naturelle à régenter.
Avec maman-Rosa, on s’est assises à table, où un tas de lettres trainaient. Fouillant dedans, je trouve la mienne. Mon ventre est comme un fossé. Je déchire l’enveloppe. Je déplie la lettre. Je lis. Derrière, maman-Angie a arrêté ses mouvements, attendant le verdict. À côté, maman-Rosa me presse : alors, alors ? Je relis. Je joue avec ma boucle d’oreille. Je souris. Je lève la tête. Maman-Rosa et maman-Angie s’égaient mais moi je dis :
— C’est pas grave.
Et je me lève, un petit peu trop brusquement peut-être, tandis que leur visage se décompose. Elles comprennent que mon air béat, le rayonnant dans les yeux, c’est pour garder contenance avant tout. Maman-Angie ouvre la bouche sans trouver les mots adéquats et maman-Rosa se veut apaisante lorsqu’elle me dit :
— Oh. Je suis déso–
— C’est pas grave, insisté-je. De toute façon, je m’y attendais.
Et je colle et recolle cet éternel sourire aux lèvres, réajustant mes lunettes, bombant la poitrine, comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes possibles. Et je me détourne d’une vive pirouette, sortant de la pièce la démarche gambillante. Sifflotante, j’ignore maman-Rosa qui me rappelle et marche avec entrain sous la lumière des vitraux. Ce n’est pas grave ! Bien sûr que ce n’est pas grave. Rien n’est perdu : mon école de théâtre, je retenterai les concours l’année prochaine. N’est-ce pas ? N’est-ce pas ! Mon temps n’est simplement pas encore venu. Voilà tout ! Et d’ici là, d’ici là… je ne sais ? D’ici là, je continue tout ce que j’ai toujours fait jusqu’à présent, à savoir aider maman-Rosa et maman-Angie au Pensionnat. Je passerai dans les classes et je donnerai des cours de math, de langues, de géographie, d’histoire, de biologie, de littérature, de théâtre, de philosophie. Surtout de philosophie, en fait. C’est cela : nous philosopherons, nous poserons les questions du monde sans toutefois y répondre, nous dirons tout est à refaire mais rien n’est perdu, nous dirons l’avenir est beau, forcément meilleur, nous dirons c’est pas grave, pas grave, nous sourirons, nous jouerons nos rôles d’enfants heureux, nous rirons, nous vivrons la comédie et nous serons le théâtre de la vie à crier, avec noblesse sur tous les toits : le succès arrive un jour et c’est la joie sous le feu-folie des projecteurs.
Je pense que le changement de temps dans le passage aux cuisines n'est pas forcément nécessaire; après ce n'est pas dérangeant non plus, mais voilà un peu comment je ressens ces changements de temps (attention analysa sur les 2-3 chapitres que j'ai lu donc c'est peut-être complètement à côté) : j'avais l'impression qu'on changeait de temps ou de pronom un peu comme une fluctuation quand le personnage est bien ancré dans le présent ou se sent détaché du monde, comme flottant au dessus de cette réalité ; alors si ce n'est pas du tout comme ça que tu le voyais faut peut-être pas prendre ce commentaire en compte ^^mais j'avais l'impression que Nova était bien ancrée quand elle regardait Angie cuisiner ? Alors que le moment où elle se dirige vers sa lettre je peux imaginer qu'elle est un peu comme dans une rêverie à l'imparfait
Précision que j'ai vu sous un commentaire que tu faisais ces temps verbaux au feeling et vu comme ça donne bien, je pense que c'est une super approche malgré mon questionnement :D
Merci pour ce chapitre et à bientôt !
Merci pour ta lecture et d'avoir pris le temps de m'apporter ton regard sur ces temps verbaux, ça m'est vraiment extrêmement utile <3
Bisouille, à pluche ! ^^
A pluuus !
Concernant ce chapitre, il nous explique beaucoup de choses, mais ça reste très vivant, avec l’enjeu sur le personnage de Nova, et des enjeux qu’on devine concernant le monde dans lequel elle vit. On sent que c’ets un peu le foutoir, ce monde, avec un système politique pas top top.
J’aime bien les personnages à qu on dit qu’ils ont un destin, et qui font tout pour conserver leur liberté de faire ce qu’ils veulent. Cela me semble le cas de Nova, et elle me lait déjà pour ça.
Détails : dans le paragraphe qui commence par « Maman-Rosa a soupiré. », ‘ai été un peu désarçonnée par les changements de temps entre passé et présent. Il y a des passés qui ne me semblent pas forcément utiles, et je me suis demandé pourquoi tu avais utilisé l’imparfait. Par exemple là : nous atteignons la cuisine où une odeur dorée, faite de croustilles, nous fouette le nez. Ma deuxième maman, Angéline, s’activait derrière les fourneaux.
Merci beaucoup pour ton passage ici, ça me fait très plaisir que tu reviennes <3 (désolée du délai de réponse, je cours un peu partout avec ces vacances haha).
Je suis contente si ça te paraît plus fluide, j'ai effectivement apporté des corrections et je suis en train de laborieusement mettre à jour sur PA, raison pour laquelle la numérotation des chapitres n'est plus dans l'ordre, passé un certain point :')
Pour ce chapitre, je suis contente aussi si on perçoit quelques enjeux avec un système politique pas idéal ^^
Ah c'est marrant que tu aimes bien les personnages à qui on dit qu'ils ont un destin, pour ma part c'est un peu une chose qui me fait douter vis-à-vis de Nova, comme c'est un trope qui a déjà été fait et refait des milliards de fois ! Mais je suppose que tout dépend de comment c'est fait :) Quoiqu'il en soit, tant mieux si ça te plaît, c'est bien la preuve qu'on a plein de goûts différents <3
Pour le changement de temps que tu relèves dans le paragraphe : ah oui merci de me noter que tu as été désarçonnée, honnêtement je fais souvent ça au feeling et je ne m'explique moi-même pas pourquoi je change de temps, si bien que parfois c'est effectivement pas utile ! Alors merci, j'en prends bien note ^^
Voilooou, merci encore ! Et à tout bientôt, j'essaie de passer par chez toi hihi, je suis curieuse de découvrir tes textes <3 Bisou !
Je profite du bingo pour revenir sur ton récit que j'avais mis de côté depuis les histoires d'or. C'est un vrai plaisir de replonger dans ce pensionnat et de découvrir les idéelles. Ta plume est élégante, virevoltante, avec des touches de poésie et des moments de folie où tu tartines des phrases longues comme le bras mais qui se savourent comme une douceur sucrée.
J'aime beaucoup ce concept d'idéelles qui n'apparaissent qu'aux enfants, encore rêveurs et ouverts à l'imagination. Quand on grandit, quand on devient adulte, on plonge irrémédiablement dans un monde où notre regard se fait plus pragmatique, plus rationnel aussi, et on se ferme à la magie du quotidien. Qu'il est beau et attachant ce personnage de Nova qui cherche à tout prix à conserver cette âme d'enfant !
La fin de chapitre est bien amenée, très juste dans ses émotions. Pour moi c'est un sans-faute, j'aime ton imaginaire et j'ai hâte de revenir m'immerger dedans.
À tout bientôt,
Ori'
Merciii pour ton passage ici, c'est super sympa de ta part ! Et merci pour tes compliments sur le style ou le concept des idéelles, ça me fait plaisir que tu apprécies ! Et oui tu as bien capté, le fait de grandir implique une forme de désenchantement :)
A bientôot, je vais aussi profiter du bingo pour repasser chez toi ! Suis sûre qu'une de mes cases veut coller à ton histoire héhé ;D
Top, top, top fin de chapitre ! Tu décris avec beaucoup de justesse le mélange de dégoût et de "c'est pas grave" qu'on ressent après un refus. Mon passage coup de cœur de la journée. En plus elle aime le théâtre ! Décidément, le personnage de Nova m'est de plus en plus sympathique ^^
J'aime beaucoup aussi l'idée de ces deux mamans qui tiennent un pensionnat pour développer les idéelles. Le concept est très sympa. J'ai bien apprécié le passage où Nova parle des créatures qui l'accompagnaient tous les jours lors de son enfance, quand elle regrette ce temps.
Bref, le pari est réussi, j'accroche carrément aux persos et à l'univers. Curieux / Pressé de voir la suite !
Mes remarques :
"Vioup vioup je valsotte sur les marches, pouffante," virgules après les vioup ?
(en tout cas je l'aurais lu à l'oral avec des mini-pauses)
"toutefois ça n’a rien étonnant :" -> d'étonnant
"ternissant aux alentours de seize ans, je ne veux pas être comme eux." point après seize ans ? (c'est une nouvelle idée)
Un plaisir,
A bientôt !
Merci infiniment pour ton retour ici, ça me fait vraiment plaisir <3 D'autant plus que t'es adorable dans tout ce que tu dis donc oui, merci !
Contente si t'as perçu ce mélange entre dégoût et "c'est pas grave" que Nova ressent et si son personnage t'est de plus en plus sympathique <3
Chouette ensuite si ce début te parle avec les idéelles, le Pensionnat et l'univers de manière générale <3
Merci aussi pour tes petites remarques, j'en prends note !
Voilouille, merci encore et à vite ! <3
Très chouette, cette idée de Rosalia et Angéline, qui déguisent un pensionnat rigoureux - au service de la Raison - en refuge pour ceux qui voient les idéelles et one besoin de cultiver cette personnalité, pas d'être écrasés. Tout cela est plein de poésie et de métaphores, tout comme d'ailleurs la présence de l'institut aux abords de la "Ville Ordurière".
Il me semble aussi comprendre un peu mieux ce que sont les Grisœils - pas spécialement des menaces comme je l'ai cru dans le chapitre précédent. ^^
Moooooh et cette fin... c'est triste quand même. On sent que Nova fait bonne figure mais quand même, on lui souhaite de le réussir, ce concours de théâtre !
Toujours aussi charmée par ton univers.
Je vais passer lire un peu les autres histoires des HO, mais sois sûre que je reviendrai très vite par ici <3
Des bisous ! Bonne soirée
Chouette si t'as compris pas mal d'éléments ! Tout ce qui est abordé ici est approfondi plus tard mais ça donne déjà une idée générale donc cool si tu vois un peu la vibe :)
Contente aussi que l'idée du Pensionnat te plaise ! Tu as tout compris ce que je voulais faire passer dans ce chapitre, merci pour tes retours à ce sujets <3
"Il me semble aussi comprendre un peu mieux ce que sont les Grisœils - pas spécialement des menaces comme je l'ai cru dans le chapitre précédent. ^^" >> Hahaha oui en fait ça dépend pas mal du point de vue ! Nova est assez du genre à prendre à la légère plein de trucs, mais bon de toute façon on va en rencontrer plus tard des Grisoeils donc le lecteur aura tout le loisir de se faire son avis à leur sujet !
Sinon, woui pauvre Nova et ses concours de théâtre <3
Voilou, bisoooou, et encore une fois : merciiii. Bonne lecture pour les autres histoires des HO :D Je te vois souvent dans les coms que tu laisses dans les histoires que je vais lire hihi, tu me précèdes à chaque fois dingue x) Et tout ce que tu dis est à chaque fois ultra pertinent et joliment tourné voilà, ton implication est folle <3
A pluuuuche, ici ou chez toi ou ailleurs, quand je te stalke dans les coms héhé ! Bonne soirée et belles futures découvertes <3
Pour le coup, tout est clair : les idéelles, les Pensifs, le pensionnat. Reste à donner une forme matérielle aux Grisoeils, mais ce n'est pas pressant, et puis j'ai vu qu'ils faisaient l'objet des prochains chapitres.
Je trouve ça aussi magique qu'intelligent, de nous plonger dans l'ambiance, dans les personnages, avant de nous expliquer concrètement le cadre et l'univers. Ça m'a donné l'impression de m'immerger dans la tête de Jules puis de Nova, avec ce que ça a de poétique, d'urgent, de vaporeux - puis de retoucher Terre.
Je m'en vais lire les autres textes proposés aux Histoires d'or, mais je compte bien revenir rôder par ici !
Autre oubli de ma part : j'ai pas voulu en faire une montagne parce qu'à un moment, toutes ces identités doivent être normalisées au même titre que d'autres, mais chapeau bas pour avoir un personnage au genre pas particulièrement défini d'après les codes classiques, ou encore deux mamans adoptives.
Je m'arrête là, à bientôt !
Les choses s'éclairent effectivement un peu dans cette 2ème partie de chapitre, j'espère toutefois que c'était pas "trop" explicatif parce que j'ai eu un retour qui me disait que cette 2ème partie perdait un peu de sa magie, avec des envolées stylistiques un peu moins présentes, donc je sais pas trop comment gérer ça ? En même temps, je sais bien que j'ai besoin de moments plus "classiques" qui clarifient les enjeux sinon bon, on est paumé sur tout le livre c'est pas le but aha :') Ca a toutefois pas eu l'air de te gêner donc merci pour tes ressentis sur ça, mais hésite pas à me dire si jamais tu trouvais que les mini explications étaient trop frontales ou quoi :) ^.^
(woui les Grisoeils vont débarquer tout soudain ;))
Pour l'anglicisme : aaah oui je sais pas quoi en faire ! Tu n'es pas la première plume à me dire que ça la gêne, comme j'en mets d'autres dans la suite. Je me suis tjrs pas décidée si je les enlève ou pas. D'un côté, je comprends archi le sentiment de "pas-adapté-au-texte", et d'un autre, tout le style est extra oral et on utilise des anglicismes dans la vie de tous les jours donc ça fait sens pour moi que j'en inclue dans le texte, même s'il se situe pas dans le même espace spatio-temporel que le nôtre ?
(owi aussi merci pour ta remarque sur l'identité de genre de Nova et ses deux mamans adoptives, effectivement on devrait pas en faire une montagne mais malheureusement c'est pas assez représenté ces choses donc chouette de voir que tu es sensible à ça :))
Bonnnnne lectuuuuuure dans les autres HO, on va peut-être se croiser dans des commentaires par chez les autres ;) C'est très enivrant hihi de lire tout ce monde, donc profite ! PA regorge de pépites, hâte de toutes ces belles découvertes qu'on va faire ces prochains jours *-*
Zoubiiii, à bientôt ! <3 (Et merci, encore. Vraiment <3)
La dernière phrase a complètement chamboulé mon petit coeur, vraiment une masterclass.
Petit chipotage sur un détail : au moment où tu parles des idéelles, tu donnes une définition qui pour moi semble pas forcément nécessaire (dans la mesure où t'en parles pas mal dans les deux parties précédentes, et où tu les décris à nouveau juste après). J'ai trouvé que ça cassait un peu la mise en place spontanée et fluide des éléments fantastiques, qui prévaut dans le reste du texte et est super agréable ^^
Mais en tous cas, toujours admiration maximale et impatience de découvrir la suite !
Et maintenaaant, pour répondre au reste ! Yes yes, ravie la aussi si t'as perçu la petite fêlure de Nova entre ce qu'elle montre et ce qu'elle ressent vraiment ;) Cette histoire de rôle social et d'apparence va être plus abordé dans d'autres chapitres :)
Pour le fait que je donne une définition des idéelles que je pourrais enlever : yep d'acc je prends note ! c'est sûrement un poil redondant et on arrive effectivement à comprendre sans, surtout que la suite va plus approfondir le sujet, donc bon... Ca enlève de sa magie, un lecteur m'avait aussi noté ça ! Bref, merci je vais voir pour enlever !
Merci sinon pour le reste de tes compliments, c'est adorable de ta part <3
J'aime beaucoup ce pensionnat, cette bulle de tranquilité qu'il semble être, la douceur qui émane de ce lieu qu'on connaît pourtant peu, et le contraste produit avec la menace des Grisoeils.
J'aime toujours autant Nova, ses rêves et ses désillusions, vite remplacées pour ces dernières par de l'espoir. Ça en fait un personnage vraiment attendrissant <3
Et ce passage : "C’est cela : nous philosopherons, nous poserons les questions du monde sans toutefois y répondre, nous dirons tout est à refaire mais rien n’est perdu, nous dirons l’avenir est beau, forcément meilleur, nous dirons c’est pas grave, pas grave, nous sourirons, nous jouerons nos rôles d’enfants heureux, nous rirons, nous vivrons la comédie et nous serons le théâtre de la vie à crier, avec noblesse sur tous les toits : le succès arrive un jour et c’est la joie sous le feu-folie des projecteurs." <3 <3 <3
Un très beau chapitre, en somme <3
Et re-mercimerci, ravie d'apprendre que ce qui émane des idéelles te plaît, que le Pensionnat fait bulle de tranquillité et que l'énergie de Nova te parle. Je sais pas quoi dire d'autre sinon merci, encore <3
Alors ce soir j'ai enfin le temps, jme lance aussi sec !
"Et là, avec la verrière au plafond qui jette la lumière du soleil au milieu du carré d’escaliers, l’impression d’appartenir à une autre époque est rendue d’autant plus saisissante. Alors, comment ne pas jouer le jeu jusqu’au bout ?"
>> J'ai eu un peu de mal à me représenter le pensionnat pour l'instant, mais j'imagine que c'est l'effet recherché !!
(+ le jeu d'acteur de Nova incroyable)
"je les soupçonne assez d’avoir vouloir créer"
Petite coquille ici
"Elles l’ont voulu chaleureux, accueillant, et si la pancarte dit que n’importe quel enfant peut y être admis, sous réserve de place, je les soupçonne assez d’avoir vouloir créer, et ce depuis le départ, un endroit où il n’y aurait que des gamins voyant des idéelles, ces sortes d’émanations spectrales qui apparaissent dans le champ visuel de quelques rares personnes."
>> Au-delà de la coquille, le passage est très intrigant. On sent que maman-Rosa a déjà un rôle assez important, de par la prestance que tu lui donnes et aussi par l'aspect prophétique de ses derniers mots au chapitre précédent, mais là ça nous donne de nouvelles clés de compréhension !! Donc maman-Rosa (j'ai cru comprendre qu'il s'agissait de la Rosalia que tu évoques) a CONSTRUIT un pensionnat !! Quelle classe. Et surtout, quelle énigme, parce qu'elle l'aurait construit spécialement pour les enfants qui voient des idéelles ? C'est vrai que tu la décrivais comme une scientifique au chapitre précédent... MYSTERE
"Et si maman-Rosa et maman-Angie, que je présume savoir plus de choses qu’elles ne veuillent bien l’admettre"
>> JE LE PRESUME EGALEMENT FHOZHIGVLOJPFSOJZ CACHOTIERES
"Ils sont même ce qui donnent de la vie à cette réalité terne et austère, vous ne trouvez pas ?" Plutôt "ceux qui donnent" ou "ce qui donne" ici !
"Ces idéelles sont merveilles et ceux qui cherchent à détruire toute forme de féerie sont peut-être les plus fous d’entre tous. Mais pas l’inverse. Pas l’inverse…"
>> Hmmm mystère ici aussi
Je me demande aussi à quoi va servir cette idée que quand on les oublie, les idéelles disparaissent. Et d'après ce que je comprends, il est donc possible d'en voir plusieurs ? C'est un peu un truc des "yeux d'enfants", qui disparaîtrait avec l'âge du coup ? Et Nova aurait atteint un point où sa perception des idéelles se fait plus difficile ? Est-ce que je spécule beaucoup ? woui :)
"Comme d’habitude, il y avait des filaments d’eau qui coulaient sur son visage. C’est une particularité, d’ailleurs, que je ne me suis jamais expliquée chez lui. Si j’en ai déjà parlé à maman-Rosa, elle m’a répondu que c’est étrange certes, toutefois ça n’a rien étonnant : les idéelles peuvent prendre n’importe quelle apparence, même les plus farfelues. Allons bon… Ça reste une question que je continue de me poser, une parmi toutes mes autres questions. Pourquoi des ruisseaux sur sa peau ? Que signifient-ils ? Qui est cet enfant ? Et vraiment, pourquoi ai-je l’impression qu’il veut absolument me faire passer un message ?"
>> Très Spectrette ça ! Au début je pensais qu'ils avaient tous des ruisseaux sur le corps, mais j'ai vite compris que c'était une particularité de leurs idéelles à elles. Et visiblement, Jules et Nova se rejoignent aussi pour dire que les idéelles semblent vouloir leur faire passer un message ou comprendre quelque chose...
"J’ai peur que le fil se coupe, pour reprendre les termes de maman-Rosa, et qu’alors je devienne tout à fait adulte."
>> Wéé ça rejoint ce que je disais sur les enfants tout à l'heure, et aussi sur le fait que Nova avait l'air très enfantine par instants. Tout s'explique !!
"D’aussi loin que je me souvienne, chaque matin je me suis levée avec un animal marin volant au-dessus de ma tête"
>> Waaaah j'avais pas compris qu'on pouvait voir tout un tas d'idéelles sous tout un tas de formes différentes, je croyais que c'étaient forcément des humains, ou disons des humanoïdes. Du coup ça ouvre un champ des possibles tellement plus cool !!!
On comprend d'autant mieux l'étrange tristesse de Nova quand au passage à l'âge "adulte" et à la disparition de la féérie
Okay nouvelle problématique dans cette apparition d'une lettre visiblement
"— C’est pas grave."
>> aw :c
Marrant comme j'ai pensé directement à un refus d'une école ou quelque chose comme ça ! Je suis tombé juste, donc. Le dernier paragraphe était suuuper chouette, j'ai trouvé, on sent tellement de choses !! Y a le désespoir avec l'accumulation des questions, puis un semblant de solution mais la tristesse qui reste quand même, et puis une sorte de déni/délire vers la fin où elle repart sur le théâtre comme si finalement elle y était déjà. Très touchant, très compréhensible, TOP !!!
Alors je vais être FRANC parce que je sais que c'est terriblement nul de pas l'être, et puis un retour pas franc ça sert à rien (en plus ça te montre à quel point mes retours précédents étaient sincères!!) :
Cette deuxième moitié de chapitre m'a moins emballé. Rien de dramatique hein, d'autant que la fin m'a de nouveau transporté, mais dans le début-milieu y a quelque chose de bizarre qui m'a un peu empêché de rentrer dedans. Peut-être ce truc des descriptions et définitions dont on parlait dans ton chapitre précédent, justement ! J'aimais bien ce côté "ooooouuuhh MYSTERE" et là BAM plein d'explications qui se juxtaposent et qui rompent un peu le charme de l'écriture, parce que du coup forcément tes mots doivent être plus simples et compréhensibles. J'ai moins voyagé que d'habitude, quoi. Mais je dis pas du tout ça pour t'enfoncer hein, surtoupa, c'était quand même superchouette et surtout ça continue de dessiner une trame et des mystères que j'ai hyper envie d'explorer, j'ai quand même TURBO HÂTE de lire la suite, qu'on s'entende !!!!
Voilà, jte fais juste part de mon pti ressenti comme ça !! Pour les conseils que j'envisage (c'est loin d'être idéal, désolé, j'ai pas eu d'éclair de génie) : peut-être réduire un peu les explications et danser un peu plus avec les mots ? En fait y avait plusieurs phrases que j'ai trouvé inhabituellement "banales", dans la construction ou dans les mots employés, et je trouve ça dommage de perdre de la magie de ta plume pour des explications dont on peut peut-être se passer ? Après c'est toi la cheffe OF COURSE donc si tu penses que les explications sont requises bahhhh c'est évidemment qu'elles le sont !!!
Voilouille, j'espère que ce que je te dis ne t'ennuie pas trop, et jte dis à très vite pour la suite <3
ENFIN JE TE REPONDS.
Et comme d’habitude, merciiiii pour ton commentaire. Ca fait trop giiiiga plaisir <3 <3
« J'ai eu un peu de mal à me représenter le pensionnat pour l'instant, mais j'imagine que c'est l'effet recherché ! » >> Question pour toi ! C’est vrai je me suis pas attardée sur une méga description, mais je voulais quand même créer un peu une ambiance de vieux manoir néo-gothique / ère victorienne, est-ce que t’as pu t’imaginer un truc du genre ou pas du tout ? (réponds fraaanchement, comme ça je sais si je dois rebosser sur la description hihi ^^)
Oui Rosalia = maman-Rosa ! Et re-oui, une scientifique qui s’amuse à construire des pensionnats, si ça c’est pas la classe héhé ;)
Pour les idéelles : Oui vraiment t’as vu tout juste :) On peut effectivement voir plusieurs idéelles en même temps et c’est assez un truc d’ « yeux d’enfants » ^^ Et yes, ça peut prendre n’importe quelle forme ! Pas seulement une forme humaine :)
Pour les ruisseaux d’eau : yes, très Spectrette ;)) avec un message que les idéelles veulent leur faire passer à Jules et Nova, wouiiii.
Pour le refus dans la lettre : aw merci pour tes compliments sur le dernier paragraphe. Trop mimi de ta part <3
Merci pour les coquilles sinon ! ^^
Et enfin, pour ta remarque plus « négative » : MERCI CELIAN DE LA FAIRE ! Sache que je prends hypra bien la critique, je suis même toujours hypra heureuse quand on me dit : gnia, ça c’est naze c’est nul j’ai rien compris ??? Parce que ça m’aiguille beaucoup beaucoup et mieux vaut ça qu’être hypocrite jusqu’au bout des doigts. Alors vraiment, n’hésite jamais jamais jamais à dire des choses sur lesquelles tu butes ou qui t’ennuient ou qui te paraissent incohérentes ou quoi ! (haha j’ai l’impression on se suit dans nos commentaires. Chez toi je viens aussi avec tous mes désolés et toi tu me réponds : mais nan arrête c’est cool. Et toi tu viens chez moi avec tous tes désolés, et moi je te réponds : mais nan arrête c’est hypra cool. Et bon, je trouve ça rigolo (• ε •))
DONC, pour rebondir sur ta remarque : oui tu as totalement raison, cette deuxième partie de chapitre est nettement plus simple et moins yolo-les-guys-j’joue-avec-les-mots. Et c’est volontaire, et c’est un truc que je cherche à corriger vis-à-vis de mon premier jet. Parce que trop souvent, je me suis laissée emportée par la féerie des mots dans ce premier jet, seulement parfois, (et c’est un peu ce qui est sorti des commentaires à plusieurs reprises), on m’a conseillé de simplifier certains bouts « importants » pour que le lecteur ingère bien certaines informations essentielles. Donc, j’essaie d’apprendre à délimiter clairement les parties où mes persos peuvent tourner les phrases dans des sens pas croyables, et d’autres où ça doit être plus concis et clair. Et je crois que là, ça me paraît mieux si le style est plus simple.
Voilou :) Pour dire : y'aura de nombreux passages où c'est plus banal stylistiquement, vs d'autres où c'est wtf, en espérant que les passages wtf ne manqueront pas trop <3Donc ça c’était pour le côté plus « banal » du chapitre. Deuxio, pour le dosage des explications : rahlalala, si tu savais le gros foutoir que c'est à expliquer cet immense bordel qu'est les Portiers, jpp. Je pleure :') En fait, je suis vraiment super heureuse que tu lises ma réécriture sans que tu aies lu le plus gros du premier jet !! Parce que du coup, tu pourras trop me dire avec ton regard quasi neuf comment je gère le flot d’informations, qui était alors très catastrophique, mahahhaha.
Et pour le passage en question : oui, je juge qu’ici, les explications que donnent Nova sont nécessaires, because… argh, y’en a tellement un sacré paquet à donner que vraiment, faut que je profite de glisser plusieurs nouvelles notions au fil de mes chapitres, sinon c’est l’enfer. Le hic, c’est que pour poser les enjeux et donner une « ligne d’action » à mes personnages, faut expliquer une grande partie du worldbuilding avant. Et comme il est complexe assez (je dis ça sans me lancer des fleurs hein, c’est pas forcément positif dans mon cas parce que je pense qu’il est TROP complexe), je peux pas rester trop trop dans le mystère trop longtemps (justement, dans mon premier jet, j’étais mille fois trop dans le mystère au début, et après, pour tout rattraper, j’avais des immenses chapitres explicatifs et c’était indigeste ??? Comment les lecteurices ont réussi à tout lire ? Je ne sais pas (╯°o°) Paix à l'âme de Dodo qui a remporté le défi haut la main)
BREF, tout ça pour dire : je serais super heureuse si tu me disais quand tu comprends plus rien, quand t’es paumé, quand t’es ennuyé. Du mystère je suppose que y’en aura toujours pas mal, mais j’essaie de répondre un peu aux différentes questions tout au long de l'histoire, pas seulement sur la fin, sinon ça fait trop "blocs" d'information et voilou <3 <3 <3
Sur cette immeeeeense réponse, (oh wow trop désolée, tu n’es pas obligé de répondre, surtout pas à tout !!) je te fais mille poutoooux <3 <3 Et merciiii encore infiniment pour ton regard, ton commentaire, tes mots si doux. Ça me fait tout chaud au cœur ◕‿↼
>> Alors je C’est vrai je me suis pas attardée sur une méga description, mais je voulais quand même créer un peu une ambiance de vieux manoir néo-gothique / ère victorienne, est-ce que t’as pu t’imaginer un truc du genre ou pas du tout ? (réponds fraaanchement, comme ça je sais si je dois rebosser sur la description hihi ^^)"
>> Alors je VOIS que c'est ton intention dans tes lignes mais je me le représente assez peu. Après je crois que j'ai du mal à me représenter les choses visuellement de toute façon, mais ça me dérange pas plus que ça. Du coup à mon sens tu pourrais un peu approfondir la description, mais si tu le fais pas ça marche aussi je pense ? Faut attendre de voir les autres retours !! Ou celui de Dodo :D
"Et enfin, pour ta remarque plus « négative » : MERCI CELIAN DE LA FAIRE ! Sache que je prends hypra bien la critique, je suis même toujours hypra heureuse quand on me dit : gnia, ça c’est naze c’est nul j’ai rien compris ??? Parce que ça m’aiguille beaucoup beaucoup et mieux vaut ça qu’être hypocrite jusqu’au bout des doigts. Alors vraiment, n’hésite jamais jamais jamais à dire des choses sur lesquelles tu butes ou qui t’ennuient ou qui te paraissent incohérentes ou quoi !"
>> Hahaha je m'en doutais, oui je suis 100% d'accord avec toi. Pas de souci, jte dirai si y a d'autres trucs qui me parlent moins à l'avenir, en toute bienveillance évidemment :D
Pour ton explication : oui je comprends aussi. Parfois c'est difficile d'avoir un univers "trop" dense. Mais je doute pas une seconde que tu sauras détailler tout ça avec beaucoup d'intelligence !
<3
Et coooool si on peut bien se dire les choses franchement sans avoir peur de vexer l'autre ᶘ ◕ᴥ◕ᶅ