20. Mourir (encore)

« Agathe, il neige et j’ai trop froid !

Viens, on rentre et on prend un verre !

— D’accord mais c’est vraiment dommage

On commençait à discerner

 

Les jolis traits de ton visage. »

Dans le creux d’une pierre où l’eau avait gelé

Agathe avait gravé le portrait de sa mère

A la pointe du pic qui tenait son chignon

« Si on meurt d’une pneumonie,

 

Je veux que mon portrait de glace

Soit déposé devant ma tombe.

— Mourir ? Encore ? Je suis déjà

 

Le spectre blanc de ce village.

— Écoute, arrête ces bêtises.

Ton père est sorti, c’est ainsi.

Il restera sordide et seul

 

Et nous, nous referons nos vies.

— La refaire est trop ambitieux

Et pour la faire il est trop tard.

Elle palpite à peine

 

Sous un masque de glace,

 

De silence et de déraison,

Forteresse aux murs de silence. »

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
MarieZM
Posté le 22/04/2025
Re,
Pas totalement sûre d'avoir suivi l'enchaînement ? C'est pas un peu rapide ? Ou "trop facile" ? Je ne saurais pas forcément expliquer pourquoi ça ne "colle" pas pour moi, mais la mère retourne un peu vite sa veste, c'est volontaire ?
Paul Genêt
Posté le 22/04/2025
Alors ça doit être obscur parce qu'au début la conversation n'a rien de sérieux. Mais la mère finit par trouver l'humour noir d'Agathe un peu trop noir et réagit à ce moment-là. Pourquoi dis-tu qu'elle retourne sa veste ? Qu'est-ce qui te semble rapide ou trop facile ? Ça m'intéresse pour améliorer le texte mais je n'arrive pas à voir ce qui ne colle pas.
Vous lisez