21. A pierre fendre

Le jour où Agathe était morte il faisait froid.

 

Le matin, elle avait constaté que la pierre

Où elle avait gravé le portrait de sa mère

S’était fendue en deux frappée d’un éclair muet

L’eau s’était infiltrée assez profondément

 

Dans un espace enfin propice au vieux chaos

Et sous l’effet du gel elle avait éclaté

 

Par l’étrange magie du changement d’état

Le tondo aquatique où les yeux de sa mère

Avaient guetté la nuit s’était brisé au sol

 

La partie du dessin qui subsistait ainsi

Ressemblait désormais davantage à Agathe

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
MarieZM
Posté le 22/04/2025
Re,
Bon, je comprends mieux l'idée du chapitre précédent mais (sans tenir compte de l'ordre et du rythme des items du patober) pour moi il manque vraiment un truc entre le jugement et le portrait de la mère sur une pierre tombale. C'est purement subjectif mais je ne vois pas la suite d'un élan très évident. Sinon ce chapitre est encore d'une gravité magnifique, et c'est rare que je dise ça en général je dis plutôt que c'est lourd pour rien, là c'est lourd "pour quelque chose" à mes yeux ! (mais ouais le chapitre précédent n'a pas la cohérence des autres selon moi il est peut-être trop artificiellement proche du patober et moins de l'histoire elle-même ?)
Paul Genêt
Posté le 22/04/2025
Ah ça y est j'ai compris ce que tu disais dans le précédent commentaire ! C'est seulement une plaisanterie quand la mère parle de son portrait de glace sur sa tombe. Une manière de rappeler à sa fille qu'elle a froid et qu'elle veut rentrer. Ou alors il y a autre chose ?
Vous lisez