Tous les regard se tournèrent bien entendu, car Lazarus était maitre dans l’art de soigner ses entrées. Il se tenait sur le ponton de la porte d’entrée, une cape noire couvrant un costume bleu sombre, le regard étincelant bien que fatigué, un sourire coquins aux lèvres.
Je ne parvins pas à retenir un soupire de soulagement, et le regrettait immédiatement car il le remarqua, et son sourire prit un accent satisfait, voir goguenard.
« Monsieur Lazarus, j’ignorais, je » Aclépios perdit tous ses moyens.
Je n’irais pas mentir jusqu’à dire que ce n’était pas là une bien belle vision.
« Comme vous n’êtes pas sans l’ignorer, j’ai le bien-être des Regiris à coeur. » Il dit, d’un ton de velours, si piquant que j’en frissonnait presque. « Je me suis déplacé dès que possible. Comment va-t-il? »
« Bien, bien, éclat de shrapel dans le flanc-»
« Et il va bien. » Lazarus répéta, alors que son regard devint froid, bien que celui qu’il glissa à Scipio fut électrique.
« La situation est sous contrôle. » Ce dernier dit lentement « Mademoiselle a eu le sang froid nécessaire pour limiter la gêne, et Aclépios mérite sa réputation, n’est-ce pas? »
« Il y a là tout de même, bien des interrogations à relever. » Aclépios ne se laissa pas menacer (ou flâter) « Il est bon de préciser la… méthode employée par mademoiselle. »
« Je ne suis pas guérisseuse, je ne vois pas ce que vous attendiez d’autre de moi. » Je répliquai fermement et Lazarus me glissa un regard interrogateur « Monsieur Aclépios s’offusque de malheureux points de sutures. »
« Cela n’aurait pas du avoir lieu d’être. Pourquoi ne pas immédiatement me faire dépêcher-»
« Cher Asclépios, que de questions. » Lazarus coupa court au débat, et on aurait dit qu’il venait de jeter la disgrâce sur le guérisseur, à la manière dont le visage de ce dernier s’affaissa.
« Mademoiselle a agit au mieux, et vous avez été prévenu dès que possible. Entendons nous là-dessus et demeurons en là, voulez vous bien?» Lazarus renchérit tranquillement.
« Mais-» Asclépios bégaya, mais quoiqu’il comptait dire, Beria haussa les sourcils, lui jeta un regard appuyé, et enfin, enfin le masque du guérisseur acheva de se fissurer.
Il se ratatina davantage sur lui même.
« Bien sur, bien sur. » Il répéta rapidement.
« Je compte sur votre discrétion, cher Asclépios. » Lazarus renchérit, si doucement, si gentiment, et pour autant je goutais toute la menace de ces paroles.
L’intéressé non plus, ne s’y trompa pas, et considéra qu’il était l’heure de prendre congés. Il plongea dans un nombre conséquent de petites révérences, les unes plus ridicules que les autres, que Lazarus prétendit ne pas remarquer.
Pourtant, quand la porte claqua, je ne retins pas mon soupire de soulagement.
« Ma Cassini je crois que je préfère encore un face à face avec une ghoule. » Je m’entendis dire, et c’était pas possible, c’était le retour de la révolution des pensées ma parole!
« Mademoiselle! » Phobos s’écria de stupeur, avant de glisser un petit regard d’appréhension à Lazarus.
Ce dernier eut un petit rire.
« C’est le guérisseur le plus compétent de la capitale, être plus gluant qu’une sangsue est une de ses prérogatives. » Il sourit délicatement. Beaucoup trop délicatement pour mon équilibre mental.
Cela eut le mérite de détendre Scipio.
« Le connaissant, il n’en a pas fini. »
« J’espère sincèrement que vous avez tort mon cher, dans son intérêt. » Lazarus renchérit doucement « Bien que je dois avouer partager ses interrogations. »
Et sur ces mots, il ajouta un regard appuyé à l’ancien soldat, qui, je devais le reconnaitre, ne se laissa pas démonter. Ce fut à peine s’il battit un cil.
« Scetus a perdu le contrôle, et a laissé ces invocations envahir le quartier. J’ai jugé préférable de se faire discret, le temps de pouvoir diluer la narrative. » Phobos dit calmement, et je devais reconnaitre, il mentait admirablement bien. Pas une seule fausse note, ni même un tic. Il fallait noter que ce n’était très certainement pas faux, en soi.
Cela dissimulait cependant une bonne partie de la vérité, mais ça, ce n’était pas mon problème.
Lazarus ne trouva rien à y redire et hocha lentement la tête, avec toujours ce sourire aux lèvres.
« Plut-il au ciel que vous vous trouviez là, Scipio, le hasard fait si bien les choses. »
Ok, il savait que Scipio le baratinait. Ça, c’était aussi sur que la victoire des Lauriers des Landes face aux Bouquetins Alpins à la saison prochaine.
L’intéressé cependant, opta pour le déni et préféra se terrer dans un mutisme assourdissant, au point qu’un simple hochement de tête de Lazarus fut assez pour lui faire prendre congés.
« Mademoiselle Maceni, ce fut un honneur. » Il dit en me baisant la main et je souris en répondant les usages et en prétendant ne pas remarquer le petit froncement de sourcils qui surgit à ma gauche.
Scipio me sourit à son tour, avant de se tourner vers Lazarus.
« Encore merci, Capitaine. » Phobos lui dit en le saluant, que son interlocuteur lui rendit-
Pardon?
Je pris sur moi pour attendre que la porte ne se claque à nouveau.
« Le Capitaine, donc. » Je demandai, les bras croisés, les sourcils haussés.
« En effet, Maceni. » Il me répliqua d’un ton presque joueur et je me pris à sourire. La faute à son regard pétillant de malice-
Non, concentration.
« Vous auriez préféré que je me présente pour de vrai? »
« Loin de moi l’idée de te critiquer, je suis simplement curieux. D’ou ce nom vient-il exactement? »
« De l’orphelinat, on s’inventait des vie. » Je dis simplement, parce que c’était vrai. Il fallait se mettre à notre place, une bande de gamins sans personne ni rien à notre nom, pourquoi ne pas en changer?
« Cela sonne tout de même assez mage, je doute que vos encadrants séparatistes auraient appréciés, s’ils l’avaient appris. »
Il avait raison, j’imaginai la crise que Tante Lydia aurait fait si cela lui était remonté aux oreilles. Et si j’étais honnête je l’avais presque attendue.
« Oh, c’est en parti pour ça que j’avais choisi ce nom là. J’étais une petite rebelle. »
Je me souvenais la première fois que je l’avais sorti. Daniel avait éclaté de rire, et Bartholomé avait rugi d’effrois. Ça avait fait tombé Bella de son lit-
Lazarus me fixait d’un air ironique.
« … étais une rebelle? » Il répéta.
« Oh oui, je me suis sacrément calmée depuis. À l’époque vous n’auriez pas tenu deux minutes avant de m’envoyer promener. »
« Deux minutes, voilà qui n’est pas pour me flatter ma foi. » Il répliqua « Et qui était Maceni, exactement? »
« Atalie Octavia Maceni était une orpheline magique de Pral, à l’ascendance mystérieuse, en théorie rien à son nom, mais en vérité, elle avait encore de la famille en Elesium, qui finiraient par la retrouver l’emmener elle et son cousin loin de tout ça, dans un énorme château avec un lac, de la cannelle et une énorme bibliothèque, et des robes roses à perte de vue. » Je répondis, et même en énumérant la version la moins nianniant, ça m’apparut vraiment puérile « À ma décharge, j’avais huit ans. »
« Je n’ai absolument rien dit. »
« Vous riez dans votre tête, je peux presque l’entendre d’ici. »
« Tu présumes beaucoup. » Il me donna pour toute réponse « Il y avait donc un cousin dans ce cadre idyllique? »
« En théorie il y en aurait eu deux, mais Bartholomé refusait catégoriquement d’aller en Elesium. Dans sa version, il était le fils perdu de l’Empereur de l’Impérium et il finirait par le retrouver, le légitimer et Bartholomé lui succèderait sur le trone de fer. Il ne voulait pas compromettre son règne en faisant une halte en Elesium et insistait pour qu’on le suive le jour ou les Impéris le trouveraient. »
« Et l’autre? »
« Daniel voulait simplement rentrer chez lui, et qu’on vienne tous. Qu’on s’enfuit tous les trois loin de cette merde, construire un chalet, redonner vie à la montagne… il a toujours été le plus sage de nous trois. »
« Que leur est-il arrivé? » Il demanda alors « Tu ne me feras pas croire que tu n’y serais pas retourné dans le cas contraire. »
« Le lendemain de ses onze ans, Bartholomé- n’est jamais rentré. On est parti à sa recherche, mais… et ensuite ça a été au tour de Daniel. »
« Tu m’en vois désolé. »
« Ils ne sont pas mort, je le saurais- nos routes se croiseront à nouveau. » Je dis calmement, parce que c’était vrai. On ne pouvait pas m’arracher mon âme sans que je fus au courant, pas plus que cela ne pouvait être la fin de cette histoire.
Quand nous nous retrouverions, j’aurais appris de mes erreurs, cette fois-ci, j’écouterai Daniel, et je priais le ciel pour que Barthy en face de même.
« Et donc, vous étiez Capitaine de leur Légion. C’est vous qui avez recruté ce petit tapis.»
« J’ai d’abord refusé, mais j’avais à peine tourné le dos qu’il était allé voir d’autre unités moins… recommandables. » Il dit doucement « Quitte à ce qu’un garçon finisse dans la Légion, je préférais l’avoir à l’oeil. »
« Phobos m’a dit qu’il y avait une histoire de dettes? »
« Agamemnon Regiris était un homme peu fréquentable. Il a dilapidé la fortune de sa femme et quand ce fut chose faite, a bu une flasque entière de belladone, le tout en laissant la responsabilité du remboursement à son fils ainé. »
« Quand vous dites responsabilité… »
« C’était des dettes de jeux de milieux peu respectables. » Il renchérit « Aussi avant de condamner ma décision, ait en tête que faire partie de la Cohorte a protégé cette famille. Les créanciers étaient tout de suite moins disposés à user de violences en sachant que cela leur aurait valu des représailles de notre part. »
« Je n’ai rien dit. »
« Je n’ai pas besoin de lire tes pensées pour deviner ce que tu en penses. » Il nota, et je pouvais difficilement le nier. Il pouvait l’enrober comme il le souhaitait, la Cohorte me mettrait toujours mal à l’aise. J’en avais trop vu pour que cela ne fut pas le cas.
« C’est assez incongru pour moi d’imaginer la Cohorte comme une entité protectrice. » Je finis par admettre du bout des lèvres, et pour ma plus grande surprise, il hocha la tête.
« Comme je l’ai dit, il y a des unités plus respectables que d’autres. Je suis le premier à condamner la violence inutile. »
« Quel type de violence était-ce hier soir? »
« Qu’est-ce qui te fait croire que la Cohorte a débuté les hostilités exactement? »
"Monsieur Scipio avait l'air de le laisser entendre."
" La Cohorte trépignait de répliquer, et ne s'est pas gêné pour le faire, mais l'élément déclencheur n'a pas été fait par l'un des notres."
« Le Syndic s’est attaqué lui-même donc. »
« Il se trouve que oui, à la plus grande surprise générale, c’est une petite frappe de la Vox qui a posé la charge, en espérant nous faire porter le chapeau. »
« Et on lui a laissé écrire ses propres aveux, ou lui aussi on les lui avait déjà pré-rédigé? »
« Je ne suis pas responsable des agissements du commissaire Baladier. » Lazarus dit fermement « Au risque de me répéter, un témoin te plaçait, et te place toujours d’ailleurs, sur les lieux au moment des faits. »
« Mais c’est qui à la fin, ce type- je le connais? Je peux difficilement aller le crier sur tous les toits. Allez, crachez-le morceau. »
« Nous aborderons le sujet à notre prochain entretien, si tu veux bien. » Il renchérit, d’un ton sans appel. J’eus la fâcheuse impression d’être une enfant à qui on venait de refuser son gouter.
« Qu’est-ce qui vous retient? »
« Je t’apporterai une copie du dossier, je suppose que je te dois bien cela, et pour être franc, je ne suis pas certain que tu me crois sans cela. J’ai assez peu dormi ces derniers jours pour ne pas désirer supporter une dispute stérile. » Il dit, et c’était vraiment, vraiment dangereux, la manière dont il avait de tout rendre raisonnable.
Il semblait cependant, être d’assez bonne humeur et une petit voix me découragea de pousser davantage le bouchon. L’erreur, l’erreur-
Décidément, la potion de Babel m’en faisait voir, ou plutôt entendre, des voix.
Bon.
La prochaine fois.
Par contre, il n’avait pas intérêt à me baratiner ou ça allait barder.
«Mais pour répondre franchement à ta question, sans ton intervention, cette affaire aurait été une catastrophe, ni plus ni moins. » Il dit doucement « Je t’en suis extrêmement reconnaissant, au passage, même si, comme tu dois t’en douter, j’ai quelques petites questions à ce sujet. »
« N’avez vous pas posés vos questions à Monsieur Scipio? »
« Allons allons, est-ce bien sage de me faire cet affront, chère Sidonie, quand nous savons pertinemment tous les deux qu’il m’a menti de manière éhonté et que cela n’a pu m’échapper? »
« Puisque vous êtes si perspicace, pourquoi est-ce que je me retrouve toujours avec du mexo dans ma tasse? » Je demandais alors.
« C’est davantage pour te faire passer l’envie de me mentir que pour m’informer de tes intentions. » Il répondit alors, avec mordant, tant de mordant que j’en fus scandalisée.
« Et bien donnez lui donc du mexo pour lui aussi lui en faire passer l’envie. Je lui donne volontiers ma tasse.» Je dis, et moi aussi je me mis à sourire, car après tout si Monsieur jouait à l’imbécile, je peinais à voir pourquoi je n’en aurais pas le droit.
« Que c’est généreux de ta part. Je pourrais, et devrais probablement m’y résoudre, si tu n’avais pas, par chance, été présente. » Il murmura alors, et cette lueur avide dans son regard était de retour. Je n’allais pas y couper, ou tout du moins, difficilement.
Peut-être Scipio avait-il tort- non, je n’irais pas parier dessus. Vraiment pas.
« Scetus est votre frère d’arme, c’est pour cela que vous payez les soins de sa soeur, c’est ça? »
« Tu es décidément bien informé, mais je crains de ne pas voir le lien. » Il plissa légèrement les yeux.
« Si Scetus quittait la Cohorte, vous continueriez? »
Lazarus tiqua, comme si je venais de le gifler.
« Et qu’est-ce qui t’amène à avancer que Scetus quitterait la Cohorte?» Il demanda sèchement.
« Non, je n’ai pas dit ça, je demande, vous n’allez pas la laisser dépérir, n’est-ce pas? »
Lazarus m’observa un long moment, son sourire n’étant plus qu’un lointain souvenir dans ma mémoire.
« Tu as un bien piètre opinion de ma personne, si tu me penses capable de cela. » Il finit par dire, comme s’il espérait me donner honte.
Malheureusement pour lui, j’avais passé plus de quatre heures affuté d’un costume de marguerite dansante plus jeune. La honte et moi, on se saluait brièvement dans les couloirs mais jamais nous nous tutoyions.
« Ce qu’il se passe, c’est que j’écoute vos discours de temps à autres. » Je répliquai, et accessoirement, j’avais une bonne mémoire, des dernières semaines notamment.
« En quoi cela concerne-t-il Scetus? » Il demanda, et je compris alors pourquoi c’était moi qui était soumise à un interrogatoire poussé et pas Scipio.
« En fait vous me demandez à moi, et non pas à Monsieur Scipio, parce que quitte à choisir, vous préférez que ce soit moi qui est le mauvais rôle de la balance, n’est-ce pas? » Je dis.
Une lueur vive éclaira ses iris, pour disparaitre immédiatement. Donc j’avais raison.
« Scipio est le parrain de Scetus, s’immiscer entre eux serait assez peu charitable, ne penses tu pas?»
« Et moi, on s’en fiche, donc. »
« Qu’importe son courroux à ton égard, ne penses tu pas? Il n’est rien pour toi, tout comme tu n’es rien pour lui. » Il dit doucement, mais il y avait un léger accent, dur, et un petit plis au coin de l’oeil.
Ah.
« Et vous voulez vous en assurer. » Je terminai, puisqu’il n’était pas décidé à le dire.
Un éclair zébra ses iris.
« Contrairement à toi, dois-je en déduire? » Il souligna, la voix onctueuse, le regard positivement moqueur «Ton petit coeur battrait-il fébrilement pour notre cher Scetus? »
Mes joues rougirent d’elles même, absolument pas d’embarras comme il l’avait espérer mais de colère. Il n’y avait rien de petit en moi, il n’y trouverait rien de fébrile non plus. J’étais une bonne enclume, et je ne craignais pas les coups de marteaux.
Jamais.
Et je n’étais pas petite.
Mes lèvres se tordirent d’elles même en une grimace toute aussi moqueuse..
« Ah, vous avez frappé en plein dans le mille par parole! Scetus est exactement mon genre, surtout quand il me casse un genoux! » Je m’écriai « Comment lui résister après un tel coup d’éclat? »
Il ne perdit pas son sourire, mais il devint plus froid, moins prétentieux. Peu importe la colère dans son regard, le reste demeurait une victoire, et je la savourais comme il se devait.
« Alors qu’est-ce que c’est? »
« Vous savez quoi, je pense que vous allez devoir mettre du mexo dans la tasse de Scipio. » Je dis avec le sourire le plus charmant que j’Avais en stock, car il me prit l’envie folle de faire la peste, et je ne voyais aucune raison de ne pas le faire.
« Je crois me souvenir, que notre marché impliquait ta coopération totale. » Il dit en s’avançant, son visages à quelques pouces du miens. Son souffle caressait mes lèvres, et son parfum suivit de paire. Si l’onyx avait une odeur, cela serait celle-ci.
Il cherchait à me faire battre en retraite, et une petite voix au fin fond de mon esprit me hurla d’agir ainsi. De me dégager aussi vite que possible, voir mieux, de m’enfuir et de ne jamais me retourner. Malheureusement pour cette petite voix, je refusais de lui donner satisfaction. Je refusais de baisser la tête, et je ne le ferai pas.
Jamais.
À la place, je me hissais sur la pointe des pieds, et même s’il me dépassait toujours d’une tête, cela apporta un semblant d’équilibre, ou tout du moins, eut le mérite d’induire un raté dans son souffle.
« Et moi, je crois me souvenir, qu’il s’agissait de ma coopération totale, au sujet de Vous-Savez-Quoi. Que je sache, cela n’a aucun rapport, non? » Je murmurai doucement, à mon tour.
« Que de cachoteries, Mademoiselle Maceni. »
« Drèke, Mademoiselle Drèke. »
Il n’en sourit que davantage.
« Maceni me plait davantage. »
Je ne me retins pas de ricaner.
« Quelle surprise. »
Lazarus se pencha alors, et mon coeur s’affola sérieusement dans ma poitrine. Au dernier moment cependant, il se détourna légèrement.
« Cela n’a pas pu t’échapper, chère Atalie, que j’obtiens toujours ce que je souhaite non? » Il dit, son souffle chatouillant mon oreille.
« Il y a un début à tout. »
"Beaucoup trop délicatement pour mon équilibre mental." -> Mmh mmh. Je crois qu'elle le trouve charmant quand même, non?
"Lazarus me fixait d’un air ironique.
« … étais une rebelle? » Il répéta." -> ils commencent à s'apprécier au fond, je trouve. Et j'aime bien aussi la dynamique que ça crée !
Et puis finalement après, ils redeviennent plutôt désagréables l'un envers l'autre. C'est vrai que Beria est difficile à lire.
La potion de Babel... Quel dommage que Beria n'a pas lâché un petit truc en salemni qu'elle aurait pu choper au passage sans qu'il s'en rende compte xD
Ehehehe, en même temps c’est Beria, il sait devenir charmant quand l’envie le lui prend… et il est habitué à ce que les gens se plient en quatre pour lui, donc avoir quelqu’un qui n’a pas envie de le faire, c’est rafraîchissant, ça met un peu de défis…. Mais ça devient vite casse pieds aussi, surtout quand on commence à toucher à ses affaires.
Ahah j’ai failli le faire figure toi! Mais à chaque fois ça cassait le flot (j’pense revenir dessus pour la réécriture )!
Encore merci pour tes retours ça fait toujours hyper plaisir !
1) Ça serait grave cool que pour une fois Sidonie ait l'avantage sur lui.
2) Ça serait l'occasion qu'elle (et nous !) apprenne un petit truc croustillant à son sujet !
Avec plaisir ^^