23- Réparation du G.T (grand tapis)

Fiston, son réveil, il fut aussi plaisant qu’un fer à repasser en pleine face.

La faute à la jolie petite poudre dorée qui ornait ses narines, trace implacable de ses écarts de la veille. Le melodon, cela avait beau être réputé pour faire voir la quatrième couleur élémentaire, cela l’était également pour ses contre-coups abominables.

Scetus passa une nuit nulle, pris en sandwich entre sa blessure et sa redescente. Il fut pris d’hallucinations si terrifiantes que ses cris me glacèrent le sang, et que des têtes spectrales commençaient à s’extraire du sol. Elles auraient achevées leur éveil d’ailleurs, si Scipio n’avait pas posé quelques cristaux de pétrification élémentaire.

Mafalda avait fini par rentrer aux environs de deux heures du matins, et à en juger par son expression, je sus qu’elle n’avait pas l’énergie mentale de faire face à ça. Ce fut à peine si elle réagit, quand Scipio lui barra la route de la chambre lui exposa le plus sobrement la situation dans le couloir -non sans omettre quelques détails- et en me pointant de temps à autre du doigt.

« Mais rien de bien méchant,  une simple déstabilisation ésotérique, la faute à ces chiens de Vox. » Il conclut, avec une étrange douceur. Je notais d’ailleurs que sa voix montait d’une octave en présence de Mafalda.

« Je… je vois. » Mafalda dit lentement, probablement car dans le cas contraire elle se serait mise à pleurer. Elle fit un vague geste, assez moue pour entrer dans la pièce et non. Non. Sa soirée non plus n’avait pas été joyeuse, à en juger par son regard caverneux, et nous avions déjà bien assez à nous occuper d’un crétin, inutile d’en rajouter un autre.

Je fis donc un geste pour me lever, mais une poigne de fer manqua de me faire tomber à la renverse. La main de Scetus serrait la mienne à manquait d’en chasser le sang, et il me jeta à la figure un regard aussi délirant que suppliant.

« On gère la situation. Vous avez l’air d’avoir eu une longue journée, allez vous coucher. » Je dis alors.

« Non, je suis sa mère, je dois veiller sur lui. »

« Justement, vous devez être en pleine forme demain pour lui tirer les oreilles, je veux dire, moi il ne m’écoutera pas, Monsieur Scipio n’aura pas l’âme à le faire, tous nos espoirs reposent sur vous Madame. » Je dis alors en me rasseyant.

« Je vais faire du thé. » Elle dit alors, et si ce n’était pas un renoncement, ce n’était pas un non pour autant.

« C’était bien essayé. » Monsieur Scipio dit quand elle eut descendu les escaliers « Mais je crains que ce soit peine perdue. »

« Alors allez la convaincre, parce que là ça va encore, mais rappelez vous de tout à l’heure. Les ghoules faisaient des bruits plus humains que lui, et je pense qu’elle a pris assez cher aujourd’hui. »

« Et toi, ma petite? »

« Moi je compense en lui donnant des petites claques de temps à autre. » Je répliquai avant de montrer mon poignet, fermement encerclé par de longs doigts blafards « De toute manière je pense que pour partir, il faudrait que je me coupe la main, et j’y tiens assez. »

« Je vais faire de mon mieux. »

« Et est-ce que vous pouvez en profiter pour aller voir Britannicus? Ça m’étonnerait qu’il dorme le petit. » Je murmurai.

C’était même certain. Il avait voulu resté, et au début j’étais assez soulagée de l’avoir à l’oeil, mais c’était jusqu’à ce que Scetus se mette à délirer. Il n’avait pas besoin de voir ce grand paltoquet se secouer dans tous les sens.

Le temps fila à nouveau, et Scipio avait visiblement réussi son entreprise car je me retrouvais seule en compagnie du grand idiot. La drogue quittait peu à peur son organisme et il s’immobilisait de concert. Il ne se tranquillisait pas cependant, la faute à cette constellation de plaies.

L’aube pointa enfin le bout de son nez quand Scetus s’endormit. Sa respiration devint plus lente, régulière. J’en aurais bien fait de même, mais ma main demeurait emprisonnée dans sa poigne, au point d’en devenir toute engourdi.

À nouveau, je demandais à ce que soit noté l’absurdité de toute cette affaire.

Les rayons du Meriel pénétrèrent peu à peur par les interstices des volets, et ceux, dans une moindre mesure, du Nerub. Une lumière bleuté et froide, assez aveuglante. Il faudrait bientôt positionner les protections nerubiques d’ailleurs. De toute manière je commençais à sérieusement me geler les miches dans ma chambre, et ne disais pas non à une protection supplémentaire-

Une délicat martèlement interrompit mes tribulations météorologiques. Mafalda apparut au niveau du cadre de la porte. Elle portait une longue robe bleu sombre, à corset bien entendu, atteignant le haut de son cou, et relevant la finesse de sa silhouette. Mafalda était une belle femme, il fallait dire, et cette robe, toute en dentelle, lui donnait une élégance scandaleuse.

Autre détail notable, elle tenait une tasse dans chaque main.

« Comment va-t-il? » Elle murmura et m’en tendant une.

« Il va mieux, je pense le plus gros est passé. »

Je pris une gorgée chaude, et immédiatement, mon être poussa un soupire d’aise. Ce n’était pas du thé, mais une infusion de cannelle, sucrée à souhait, crémeuse, bien entendu.

C’était bon, j’étais en paix avec moi même désormais.

« Comment ça s’est passé au Sanatorium? »

« Elle réagit aux enchantements. »

« C’est une super nouvelle ça! Non? »

« Oui, oui, bien sur, simplement… on dirait un spectre. Elle est allongée sur son lit, maigre comme pas possible, elle-» Mafalda prit une brève inspiration « Mais c’est une jeune fille caractérielle, elle tient bon, et elle réagit aux enchantements, ils ont, le chaman en chef était optimiste. Et elle a tant de courage, si brillante, si talentueuse, première de sa classe, curieuse, elle, si elle pouvait-»

« Elle réagit aux enchantements. »

« Elle a senti ma présence. C’est pour cela que je peinais, que j’ai mis du temps à revenir. À chaque fois que je tentais de quitter la pièce, elle… »

« C’est aussi une bonne nouvelle ça. Décidément, on ne vous arrête plus. »

« Je ne sais pas par ou commencer mes remerciements. » Elle dit, d’un air plus grave et je ne savais pas trop quoi répondre à ça. Les remerciements, ce n’était jamais mon truc, en particulier dans ce cas présent. Qu’est-ce que je pouvais dire dans le cas présent? Vous comprenez je ne pouvais pas laisser votre crétin de fils qui m’a cassé le genoux se vider de son sang sur la table.

« Bah, ne vous en faites pas. Par contre je veux bien être là quand vous lui remonterez les bretelles. » Je répliquai et elle eut un petit rire.

« Scipio est parti chercher un guérisseur, il ne saurait tarder. » Elle dit, avant de lever la couverture et d’observer le dos de son fils. « Il aura des questions. »

« On a fait au mieux franchement. »

« Je sais, mais… » Elle se mordit les lèvres « S’il amène celui que j’ai en tête, mieux vaut… tu ne parles pas le salemni, n’est-ce pas? »

« Pas très bien. »

« C’est une potion Babel. » Elle dit lentement « Je n’en ai pas des mille et des cent, comme tu peux l’imaginer, mais… dans l’intérêt général, il est préférable que tu puisses discuter en salemni. »

« Quand vous dites ‘’intérêt-général’’, vous entendez quel degrés de généralité exactement? » Je demandai calmement. La potion de Babel, c’était connu pour être aussi cher que problématique. Certes, on comprenais le monde pendant quelques heures… mais cela ne venait pas sans quelques effets secondaires désagréables. Mon maitre de danse en avait fait la triste expérience lors d’une représentation à Nordska et avait passé un bon douze heures à entendre des voix qui n’existaient pas dans le jardin d’hiver.

Et au-delà de ce charmant petit détail,  cette maison, au risque de le rappeler, était également peuplée de spectre et autres êtres ectoblastiques en tout genre, et je n’étais vraiment pas ravie à l’idée de pouvoir enfin comprendre ce que la russalka murmurait à ma porte, entre autre.

Le regard de Mafalda était cependant assez grave pour que je finisse par prendre la petite fiole.

Non sans grommeler -il ne fallait pas abuser quand même.

La potion était assez délicate, voir agréable -en faisant abstraction de la folie à venir. Elle avait un gout de printemps, du Meriel et du vent. Très vite, ma gorge se mit à me chatouiller de manière croissante, pour se stabiliser à un niveau presque désagréable.

« Ça va faire ça tout du long? » Je demandai en me raclant la gorge, et Mafalda poussa n soupire de soulagement.

« Ah. Ouf. »

Comment ça, ouf?

« Tu as l’accent rocami, je craignais un patois de Pral. » Elle dit, comme si ce n’était pas là hautement problématique.

« En quoi aurait-ce été un problème? » Je perdis mon amabilité

À ma décharge, on l’avait vraiment éprouvée.

« Asclépios-»

« Asclépios, comme dans Asclépios Pompos? » Je m’écriai, et ma voix montait d’un octave, non, sans, raison. Asclépias, c’était un nom qui me faisait positivement frissonner, non sans raison, et je serais loin d’être la seule, au passage. Pour donner la couleur, il avait dernièrement publié un essais chamanique, ‘De la classification des différentes races ésotériques humaines’.

C’était aussi joyeux que cela en avait l’air, et avait le fâcheux désavantage de, entre autre, m’attribuer  la capacité intellectuelle d’un pépin de pomme.

« C’est un très bon guérisseur. » Elle protesta t’un air quelconque, comme si je faisais un caprice pour pas grand chose.

Bien sur.

« Et vous pensez qu’il risque de me chercher des noises si je ne suis pas assez ésotérique à son gout. » Je dis alors, et cela la dérangea vraiment, que je le dise à voix haute. Elle grimaça, comme si une odeur assez désagréable venait de lui être glissée sous le nez.

« Il a de très bonnes manières, mais il sera curieux. Je doute que tu souhaites qu’il s’attarde bien longtemps sur toi. » Elle dit simplement, et je me mordis les lèvres pour m’empêcher de répliquer ce que j’avais en travers de la gorge -outre les chatouillis.

Ils avaient tous beaucoup de culot, et comptaient beaucoup sur ma patience. Malheureusement pour eux, je n’avais pas dormi, et quand bien même cela aurait été le cas, si ce sale type me cherchait, il finirait par me trouver.

Ma main dans la gueule, entre autre.

Et si ça ne plaisait pas à Lazarus, le bureau des réclamations serait ouvert demain entre une heure et une heure une.

C’était d’autant plus insupportable, tout cette histoire, que le guérisseur en question prit son temps pour arriver. Oui, j’étais de mauvaise humeur, d’autant plus que le gratouillement de mes cordes vocales ne démordit pas, et m’empêcha d’aller faire un petit somme -même si bon, Scetus ne m’avait toujours pas rendu ma main. Heureusement que Britannicus était là, au passage. Il fit tout pour me redonner le sourire, allant même jusqu’à me réciter parfaitement sa leçon de géographie.

Le guérisseur finit par pointer le bout de son nez en début d’après midi, et je devais avouer que lorsque la cloche sonna, mon coeur fit un petit raté. Mafalda descendit alors les escaliers, et nous entendîmes alors des murmures.

Britannicus alla se cacher derrière moi. Visiblement, il savait lui aussi qui était Aclépios.

Je ne m’étais pas attendue à grand chose, et je fus quand même déçu. Pour quelqu’un qui prenait la supériorité de la race magique, Aclépios m’apparut… boiteux.

Et, tout bien résumé, assez vilain.

Et oui, c’était assez facile de l’attaquer de la sorte, mais il fallait replacer les choses dans son contexte. Entre autre, s’il avait le droit de dire que je lui étais inférieur, j’Avais le droit de dire qu’il était laid.

Aclépios était un homme étrange, petit, le visage ovale et rond, les cheveux ras et éparses au niveau du front. Il portait une redingote peu flatteuse. Son tailleur avait, pour une raison inconnu, décidé de la cintrer au niveau de la taille, qui était malheureusement trop ronde pour rendre cela adéquat. En temps normale, la première chose que je me serait dit, c’était que  Madame Catherine n’aurait jamais fait cela. Elle aurait trouvé une manière assez habile de mettre en valeur cette silhouette-là, comme à son habitude. Quelque chose me disait cependant, aux vues des tissus employés ici, que le tailleur était compétent et n’en avait probablement pas pensé moins, mais qu’il s’agissait là de la volonté du client.

Je n’y pensais qu’après coup, car pour être franche, je ne vis ni cette redingote, ni cette démarche oscillante. Tout ce que je vis, ce fut ces petits yeux noirs intelligents, cernés par des sourcils à peine inexistants. Aclépios Pompos, c’était officiel, ne me dégoutait pas seulement intellectuellement, il me fit frémir physiquement.

Scipio me présenta comme une bonne amie de la famille, ce que Mafalda n’osa pas contredire. Du reste, Le guérisseur ne sembla de prime abord que peu s’intéresser à moi. Il fixa Scepticrétin, son regard effleura vaguement mon poignet, toujours emprisonné, avant de s’attarder en long, en large, et en travers sur ses blessures. Il nous demanda alors de quitter la pièce et deux autres bonnes heures filèrent. Nous bâtîmes donc tous en retraite dans le salon, et les effets secondaires de la potion de Babel commencèrent à se manifester. Je me mis à percevoir des murmures, à peine audible. Il fut question d’erreurs commises et de sources en tout genre et je fis de mon mieux pour prétendre de rien, mes doigts caressant la petite plante posée dans le salon. Une erreur, l’erreur enfin, la mer, la connaissance, comment pouvait-il connaitre la racine -

Ce ne fut que lorsque l’horloge frappa par cinq fois qu’enfin, Aclépios apparut au pieds des escaliers.

« Votre fils, est, ma parole, des plus chanceux Madame. » Il dit, non sans soupirer « Je ne compte pas les écart qui lui valurent son salut. Il s’est enfin réveillé, et, ma foi, il me semble sage d’aller lui tenir compagnie. » Il dit, et j’étais désolé, mais même sa voix était vaseuse. C’était là un cliché sans nom, mais pourtant cela n’en était pas moins la vérité.

Mafalda fila à travers la porte, rejoindre son fils, et à peine ce fut là une chose faite que des murmures étouffés retentirent dans la chambre.

Aussi absurde que ce fut, j’aurais vraiment aimé pouvoir la suivre, car sans malade, le guérisseur avait désormais tout le loisir de me fixer.

« La plaie était conséquente, et aurait pu mal tourner. » Il dit alors, davantage à l’intention de Scipio « Il était sage de me faire prévenir, quoique… je suis assez intrigué que vous ne l’ayez pas fait plus tôt. »

Nous y étions donc.

Splendide.

« Nous vous avons fait cherché dès que possible. » Je dis, et mes cordes vocales vibrèrent de manière assez chantante. C’était donc ça, de parler du salemni.

Je retins un frisson.

« Tout de même… et les points de suture, pour commence… » Asclépios renifla de dédain, avant de me jeter un regard de biais.

« Vous auriez peut-être préféré qu’elle le laisse se vider de son sang? » Phobos vint à mon secours, le ton sec, les commissures grimaçantes, le regard mauvais.

Moi je me serais ratatinée face à un tel regard, mais malheureusement ce ne fut pas le cas du guérisseur.

« Vous devez admettre Scipio, que Mademoiselle n’a pas exactement fait honneur à notre communauté. » Il renchérit avant de me fixer, moi et mes mains -grace au Ciel bandées. « Des points de sutures… pourquoi ne pas faire dépêcher un charcudoc pendant que vous y étiez. Pourquoi ne m’avez vous pas fait chercher de suite? »

« Nous avions nos raisons, restons en là. » Scipio maugréa, mais Asclépios n’en fut que plus contrarié.

« Non, vous ne pouvez pas me faire passer derrière un pareil travail et vous attendre à ce que je m’exécute sans broncher. J’en ai été réduit à défaire de vulgaires points de suture. C’est une atteinte à ma dignité et j’attends de vives explications pour cet affront de votre part. »

« Affront, rien que ça. » Je répliquai sèchement.

« Je doute que votre, ami, n’apprécie d’avoir été considéré comme un morceau de tissus. »

« Si Scetus a des reproches à me faire, laissez lui donc le soin de me les faire. »

« Et je me dépêcherais de lui souligner que cela serait assez ingrat de sa part. » Scipio renchérit furieusement.

« Je me suis déplacé par pur amitié, et j’aurais pu agir d’une toute autre manière, sans prendre la peine de faire preuve de la moindre discrétion. Il serait bon que vous ne l’oubliez pas. »

« Oh, c’Est bien le cas, mon cher Aclépios, votre silence, si précieux, est toujours plus qu’apprécié. » Une voix retentit, et de ma vie, je ne fus jamais aussi heureuse d’entendre quoique ce fut.

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Cléooo
Posté le 16/10/2024
Et re-coucou !

Mes retours sur ce chapitre :

- "et si ce n’était pas un renoncement, ce n’était pas un non pour autant." -> je n'ai pas bien compris ce que tu voulais dire avec cette phrase.
- "Mafalda était une belle femme" -> je trouve que c'est un peu tard pour faire la description de Mafalda. Je ne me souviens pas (ou je suis passée à côté) que tu l'aies vraiment décrite comme belle, et je m'étais fait une image assez définie d'elle (et je ne le l'imaginais pas belle ma foi xD)
- "tu ne parles pas le salemni, n’est-ce pas? »
« Pas très bien. »
« C’est une potion Babel. » Elle dit lentement..."
-> Ce passage m'a paru étrange. Elle en parle soudainement... Elle ne devrait pas plutôt dire, je vais te donner une potion de Babel? Parce que là ça fait un peu sorti de nul part. Par contre, j'aime beaucoup la référence à Babel !
Ensuite tu écris "Le regard de Mafalda était cependant assez grave pour que je finisse par prendre la petite fiole." -> donc idéalement une petite phrase entre "pas très bien" et "c'est une potion, du genre "elle sortit une fiole de sa poche" serait pas mal pour lier le tout.
- "Pour quelqu’un qui prenait la supériorité de la race magique" -> qui admettait la supériorité de la race magique ? Qui considérait la race magique comme supérieure ?

J'aime bien la fin du chapitre en cliffhanger aussi... Serait-ce ce bon vieux Lazarus ?
Héhé
À bientôt ! (enfin aussi vite que possible, mais je vais essayer de revenir plus régulièrement xD)
A Dramallama
Posté le 16/10/2024
re-salut!

Ah, oui, Mafalda, je suis passée un peu vite dessus. En fait, elle n'est pas 'magnifiquement belle' en soi, mais c'est juste que -c'est une conviction personnelle- quelqu'un devient beau ou belle quand iel trouve son 'ton' et se sait apprécié. Mafalda est passé par une phase noire frisant la dépression, elle ne prenait pas son d'elle, et là, elle recommence à le faire. Et comme c'est une ancienne socialite , elle a de l'expérience et sait comment se maquiller et s'habiller son avantage. Je pense ça ce sera plus progressif à la réécriture (qui arrive bientôt, trop heureuse!)

C'est noté pour la potion Babel (et oui, #references eheheh), je vais lisser l'affaire

encore merci pour ton retour ! 🙌
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