Depuis quelque temps, Amélie Chaptory dormait très mal.
Chaque jour, elle rentrait tôt, en s’assurant toujours d’être accompagnée par une amie. Une fois rentrée, elle verrouillait sa porte à double-tour, puis vérifiait méticuleusement qu’elle était bien seule dans son petit appartement situé au troisième étage. Lorsque la nuit tombait et la pénombre couvrait son petit quartier tranquille, Amélie allumait toutes les lumières et attendait, dans son lit, les yeux ouverts et l’esprit aux aguets. Tapie au milieu dans sa chambre, elle laissait toutes les portes ouvertes pour garder en vue tout son appartement. Elle trouvait en général le sommeil aux premières lueurs de l’aube, ressentant au fond d’elle-même un intense soulagement, pensant :
« C’est bon. J’ai survécu »
La femme forte Amélie Chaptory était dans cette état depuis sa visite chez les Simon quelques jours plus tôt.
Elle se haïssait pour ce qu’elle était devenu. Amélie refusait de l’admettre, et s’énervait si quelqu’un lui demandait ce qui n’allait pas. Je ne suis pas un enfant ! Elle l’avait beau se le répéter tous les jours, se sentir un peu mieux parfois, elle ressentait dans ses tripes, profondément, un frisson étrange. Comme un sentiment animal que quelque chose était là, tapi quelque part, la suivant sans cesse.
L’épiant le jour, se rapprochant la nuit.
La nuit dernière, elle avait rassemblé tout son courage pour regarder, accroupie, entre les rideaux, la rue extérieure. Malgré la pénombre et la lumière ténue du lampadaire, il n’y avait rien en vue. Tout semblait ordinaire.
« Tu es ridicule ! Tout ça c’est dans ta tête. Comporte-toi comme une adulte, tout va bien, et tout ira bien. Il n’y a rien à craindre, rien du tout, tu es forte… »
Convaincue, elle avait tout de même repété le même rituel paranoïaque, et se retrouvait à nouveau couchée, au milieu de la nuit, dans son lit, avec tout son appartement entièrement éclairé.
Jusqu’à ce que toutes les lumières s’éteignirent.
Amélie demeura silencieuse. Elle voulait se mouvoir, se barricader quelque part, peu importe où. Ses membres demeuraient immobiles, glacés, comme déjà morts. Elle parvint à tourner légèrement la tête pour regarder, depuis l’ouverture de sa chambre, son salon en désordre, sa kitchennette, et enfin le couloir qui menait directement à sa porte d’entrée.
Elle se demanda, malgré elle, si elle avait bien verrouillé cette porte.
Tout était plongé dans la pénombre. Le silence funéraire de son appartement n’était troublé que par le son de plus en plus sifflant de sa respiration. Sans cligner des yeux, Amélie fixait intensément la porte d’entrée. Qui demeurait immobile. Après un moment interminable, Amélie expira lentement, et se redressa tout doucement, faisant grincer les ressorts de son lit.
Elle entendit alors un son sourd, provenant de son salon.
Quelques secondes s’écoulèrent durant lesquelles Amélie ne respirait plus. Quelque chose était là, tapi, à quelques mètres d’elle, dans le noir. La sensation de danger qui n’avait pas quitté Amélie depuis quelques jours était à son paroxysme. Lentement, Amélie bouga avec précaution son bras, finissant par mettre sa main sur sa bouche et ses narines.
Elle se remit à respirer, priant de toutes ses forces qu’elle parviendrait à étouffer les sons de sa respiration sifflante. Inspire, expire, inspire, expire… Le son de sifflement semblait s’amoindrir lentement. À part ça, tout était silencieux. Avec toute l’attention d’une proie attentive, Amélie tendit l’oreille et se concentra.
Elle distingua un léger sifflement aigu.
Qui ne provenait pas d’elle, mais du salon.
Il fallait agir vite. Seulement deux mètres séparait Amélie de la porte ouverte de sa chambre. Elle en déduisit qu’il ne faudrait que deux secondes pour se lever, se ruer sur sa porte, la refermer et la verrouiller. Peut-être un peu moins. Est-ce que cela suffira-t-il ? Amélie réfléchit rapidement. D’après le sifflement aigu, la chose était proche, mais encore immobile. Elle se rappela du son sourd : le son d’un choc sourd, qui ne venait pas de l’intérieur mais de l’extérieur…
La fenêtre. Il est sur la fenêtre.
Le temps de réfléchir était terminé. Tout était en suspens. Ses yeux s’étant suffisament adaptés à l’obscurité, Amélie pouvait discerner les plus infimes détails, le contour cuivré de la poignée de sa porte, une ombre inhumaine qui s’étendait dans le salon, le sifflement strident.
D’un bond, Amélie quitta son lit dont les grincements des ressorts brisèrent le silence.
Un bruit de fracas de verre retentit, accompagné du celui du souffle du vent pénétrant dans le salon. Et les sons de quelque chose qui se déplacait à une vitesse inhumaine.
Qui se déplacait en direction de la porte de la chambre.
Amélie agrippa la poignée. Elle distingua une forme floue et noire, tordue dans une angle impossible, aux multiples membres inhumainement longilignes, qui se rapprochait d’elle.
Amélie claqua la porte de sa chambre. Par reflexe, elle agrippa fermement la poignée et se plaqua contre la porte, la bloquant de toutes ses forces. La chose percuta violemment la porte, la secouant elle et Amélie sous le choc, menaçant de l’arracher de ses gonds.
Mais Amélie tint bon. Elle était figée, tous ses sens aux aguets, ses muscles crispés, son esprit tourné vers une seule et unique idée : « Ne la laisse pas entrer. Ne la laisse pas entrer. Ne la laisse pas entrer. Ne la laisse pas entrer. Ne la laisse pas… »
Et rien ne se passa. La porte demeura intacte, fixée solidement sur ses gonds. Amélie ne desserra pas son emprise : elle entendait discernement le sifflement aigu, à quelques centimètres, de l’autre côté de la porte. Il lui semblait même plus fort, plus inhumain.
Toc Toc Toc. Je vais entrer.
Amélie entendit ces paroles comme si quelqu’un les lui avait chuchoté au creux de son oreille. C’était une voix douce et pleine de compassion, comme une mère qui parlait à son enfant. Amélie n’eut pas besoin de regarder autour d’elle pour savoir qu’elle était seule dans sa chambre. Elle raffermit de plus belle sa prise, ignorant le léger tremblement de ses genous.
Tac. Je commencerai par ta gorge, et tu ne pourras plus parler. Tac. Je m’occuperai de tes jambes, et tu ne pourras plus t’enfuir.
La voix semblait de plus en plus mielleuse, comme si elle consolait Amélie, dont le corps entier commencait à trembler. Elle ferma les yeux, retenant l’envie de se boucher les oreilles avec ses mains, de faire taire cette voix semblant résonner directement dans son crâne.
Tic. Je t’arracherai les oreilles, et tu ne pourras plus entendre. Tic. Je t’arracherai les bras, et tu ne pourras plus prier.
Un bruit de claquement saccadé. Amélie compris qu’il s’agissait de ses dents. Elle essayait de se calmer, de réfléchir, mais rien à y faire. Son corps entier échappait à son contrôle. Amélie avait envie de parler, de protester, d’implorer. Cependant, elle sentit que quelque chose changeait.
La poignée de la porte, fermement agrippée par ses deux mains, commencait lentement à tourner, comme sous une force inhumaine. Qui provenait de l’autre côté de la porte. De plus en plus en proie à la panique, Amélie tourna de toutes ses forces de l’autre côté, cherchant à stopper la rotation de la poignée qui déverouillait lentement mais sûrement la porte.
Toc. Je t’enleverai les paupières, et tu ne pourras que regarder ce qui t’arrive.
La poignée continuait de tourner, malgré les efforts désespérés d’Amélie. Celle-ci ne pensait plus qu’à une chose, une idée qui s’imposait de plus en plus dans sa tête, aussi inéluctable que la voix mielleuse : « Je vais mourir. » Elle ouvrit la bouche, cherchant à supplier la chose de la laisser tranquille, lui promettant qu’elle s’excusait pour ce qu’elle avait pu lui faire. Elle ne put qu’émettre un râle étouffé de panique et d’effroi.
TOC. TOC. TOC. ET SI TU N’OUVRES PAS LA PORTE MAINTENANT, JE TROUVERAI ET JE MASSACRERAI TOUS CEUX QUI TE SONT CHERS.
« Pitié ! » parvint à hurler Amélie, sentant la porte se déverrouiller complètement.
Alors, un fracas se fit entendre à nouveau, et au même moment, la pression sur la poignée disparut. La voix se tut.
Amélie entendit un bruit de chaos destructeur provenant du salon. Un maelström de sons explosifs de meubles qui se brisent, d’objets projetés dans toute la pièce, des parois qui se fissurent, d’un sifflement aigü strident. Et d’un grognement profond, souterrain, qui secoua Amélie plus encore que tous les autres bruits.
Une lutte se déroulait, dans son salon. Une lutte sans merci, violente, inhumaine. Malgré tout, Amélie ne relâcha pas sa prise sur la poignée de la porte.
Elle entendit un sifflement plus incisif et enragé. Un grognement encore plus orageux. Puis un son d’éclat de verres qui tombaient.
Et plus rien. Le silence. L’immobilité.
Les seuls bruits dans l’appartement provenait alors Amélie. Elle tremblait littéralement de la tête aux pieds. Sa respiration était si saccadée qu’on eut dit de l’hyperventilation. Ses dents et ses lèvres frissonnaient sans cesse, ses joues couvertes de larmes intarissables. Elle ne pouvait croire, dictée par son inctinct de bête terrorisée, que c’était fini.
Elle entendit des bruits de pas dans le salon.
« Non ! », pensa Amélie, se mordant la langue si fort qu’elle sentit du sang couler dans sa bouche. Les bruits de pas se rapprochèrent, prudemment, de la porte de sa chambre. « NON ! »
Et toutes les lumières se rallumèrent automatiquement.
« Tout va bien, vous êtes en sécurité maintenant. Elle est partie. » dit une voix chaleureuse de l’autre côté de la porte, et non au creux de l’oreille d’Amélie. Sous le choc et le soulagement, celle-ci tomba à genoux, sanglotant et reniflant bruyamment. J’ai survécu. Cette idée nouvelle envahit son esprit, recouvra tout son être. Elle n’y croyait pas, et souriait euphoriquement.
Mais Amélie n’ouvrait toujours pas la porte.
***
« C’est bon, j’ai appelé la police. Ils seront là d’un moment à l’autre, la consola la personne, toujours d’un ton chaleureux. Je m’appelle Sarah, et je suis là pour vous. Je… je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé. J’habite juste à côté, des bruits m’ont reveillé, je suis entré pour voir… Enfin, votre porte était ouverte, j’étais inquiète, alors je suis entrée… Mademoiselle ? Vous êtes toujours là ? »
Amélie était toujours là, exactement au même endroit. Ses mains étaient toujours fermement agrippées à la poignée, refusant d’ouvrir ou de laisser quiconque ouvrir la porte. Amélie pouvait parfaitement discerner les jointures blanchies de ses doigts qui semblaient étrangler la poignée. Même si elle l’avait voulu, Amélie aurait problablement eu du mal à défaire rapidement son emprise, comme si ses mains, voir tout son corps, ne l’écoutait plus.
Malgré la présence de la personne de l’autre côté de la porte, malgré le fait que les lumières soient allumées, malgré le fait que la sensation d’être observée l’avait quittée, Amélie ne voulait pas quitter sa chambre.
Amélie comprit alors que ce qu’elle venait de vivre de s’effacera pas rapidement. Elle parvint néanmoins à articuler :
« Je suis là. Je… Êtes-vous seule ? Il n’y a personne d’autre ?
— Non Mademoiselle, lui répondit Sarah. Je vous assure qu’il n’y a que moi et vous. Et… Puis-je vous demander, si cela ne vous dérange pas, qu’est ce qu’il s’est passé ici ?»
Je ne sais pas, pensa Amélie. Elle sentit sa respiration s’accélérer, rien qu’en s’imaginant ce que ça pouvait bien être, et surtout, comment elle serait si ça était parvenu à entrer dans la pièce.
Puis, soudainement, comme frappée par son instinct, Amélie eut l’idée précise et ferme qu’elle connaissait les personnes qui étaient liées à tout cela.
Les Simon.
« Excusez-moi Mademoiselle, j’aurais du commencer par cela, mais vous n’êtes pas blessée ?
— Non… non, je vais bien, répliqua Amélie en sachant que c’était un mensonge.
— Alors, vous ne savez pas qui est le responsable de tout cela ? Des… cambrioleurs peut-être, je ne sais pas ?
— Je ne sais pas, hésita Amélie alors qu’elle fermait les yeux. Je ne sais pas.
— Vous n’avez rien vu ? Rien entendu ? interrogea Sarah, inquiète.
Oui, Amélie se rappella les bruits de pas qui se rapprochait de sa chambre, ce sifflement aigu comme celui d’un serpent, cette voix mielleuse inéluctable qui lui susurait au creux de son oreille.
Oui, Amélie avait bien vu cette forme sombre, longue, semblant à la fois courir et ramper sur le sol, paraissant se tordre compulsivement à chaque mouvement, dotée de membres rachitiques et élancés. Pourtant, Amélie ne savait pas ce que c’était, doutant même si elle avait vraiment perçu tous ces détails ou si tout cela n’était que les délires de son esprit en panique.
Au fond, elle n’avait pas vraiment envie de savoir. Elle voulait juste mettre le plus de distance entre elle et cette chose. Partir très loin, au-delà du danger. Partir loin des Simon.
Elle s’apprêta à répondre à Sarah qu’elle ne voulait pas en parler quand elle entendit des bruits diffus, provenant de l’autre côté de l’appartement.
Quelqu’un toquait à la porte.
« Mademoiselle Chaptory ? appella un voix inquiète provenant de l’autre côté de la porte d’entrée. Vous allez bien ? Nous… nous avions entendu des bruits violents ! »
Amélie reconnut la voix de sa voisine de devant. Elle souffla de soulagement, rassurée de savoir que de plus en plus de gens venaient dans son appartement. Le plus nombreux ils étaient, le plus en sécurité elle sera. Puis Amélie se rappela de quelque chose, d’un petit détail anodin que lui avait donné Sarah.
« Enfin, votre porte était ouverte, alors je suis entrée. »
Alors pourquoi sa voisine toquait à la porte d’entrée ? Pourquoi parlait-elle de l’autre côté ? Pourquoi n’entrait-elle pas ?
Parce que la porte d’entrée est bien fermée et vérouillée.
« Mademoiselle ? » articula lentement Sarah de l’autre côté de la porte. Sa voix n’était plus chaleureuse. Elle était plus ténue, chuchotant presque. Amélie sentit bien, alors qu’elle raffermit sa prise sur la poignée et qu’elle se remit à trembler, que la voix était plus proche.
Comme si Sarah parlait juste en face du trou de la serrure.
« Mademoiselle, vous devez répondre à mes questions, et vite. Et je vous promets que vous n’aurez plus à vous inquiéter de rien. Mademoiselle, avez-vous une idée de ce qui vous a attaqué ? Vous sentiez-vous menacée depuis quelque temps, et si oui, l’avez-vous confié à quelqu’un ? Et enfin, qu’aviez vous dit aux Simon quand vous êtes allée les voir, le 20 Juin ? »
Encore une fois, Amélie entendit le bruit sifflant de sa respiration ; à nouveau, elle sentit que son corps tremblait entièrement ; ses dents recommencèrent à claquer.
Et elle commençait à entendre clairement le bruit d’un grognement sourd, de l’autre côté de la porte.
« Amélie, je vous en prie, répondez-moi, où je ne pourrai plus rien faire pour vous, énonca Sarah d’une voix qui paraissait sincère.
— Je… je ne sais pas ! Une chose… dans l’ombre. Pas humaine ! Et je n’ai rien fait au Simon, je vous le jure !
— Que leur avez-vous dit ?
— On… on a parlé d’Arthur ! Je leur ai demandé… je… enfin, elle m’a parlé de lui ! De… de la dernière fois qu’elle l’avait vu ! Et puis… c’est tout, je le jure ! Je suis partie tout de suite ! »
Le grognement semblait s’intensifier. Amélie entendait aussi sa voisine qui toquait de plus en plus fort sur la porte d’entrée, appelant son nom. Amélie savait bien qu’elle ne lui serait d’aucune aide.
Amélie commencait à avoir du mal à respirer tandis que Sarah continuait froidement : « Et que vous a-t-elle dit précisément ?
— Je… je ne me rappelle plus, parvint difficilement à articuler Amélie. S’il vous plait… je ne sais plus… laissez-moi tranquille… je suis…désolé… pour tout… ce que j’ai pu faire… »
Sa vue commencait à se brouiller. Tous ses sens semblaient alterés, comme si son corps s’évanouissait lentement. Les seules sensations qu’Amélie percevait encore étaient ses doigts qui s’accrochaient désespérement à la poignée de sa porte et le son vibrant de ce grognement sourd.
Et la voix de Sarah qui, perdue entre la froideur pure et une hésitation toute humaine, prononca lentement ces mots : « Je suis navrée, je ne peux plus rien faire pour vous. Ne vous inquiétez pas, vous ne sentirez rien. »
Et puis soudainement, la porte s’ouvrit violemment, comme arrachée de ses gonds.
Amélie n’eut ni le temps ni la force d’hurler.
J'aime bien Sarah, elle est ambigüe comme personnage. Il y a un petit relent de fantôme japonais, disons bonjour à The Ring et Ju-On.
Peut être un peu de Pokemon aussi =)
Je n'ai pas vraiment d'empathie pour Amélie, elle ne servait qu'à se prendre des baffes dans la tronche, à se répéter toute seule qu'elle est une femme forte. Par contre, je ne sais pas si c'était pour l'introduire comme une personne ridicule ou s'il y avait un manque de temps pour la développer.
Ensuite j'aime beaucoup Sarah. J'aime bien aussi le danger qu'elle représente, mais plus dans une forme miséricordieuse, avec le bon vieux plot twist de "tu crois t'en être sorti par un Deus ex Machina, mais en fait non..."
Bref, c'est cool comme histoire =)
Oui ! Amélie est bien un personnage ridicule, pathétique, qui n'avait selon moi pas vraiment d'aller plus loin que cela. Je voulais vraiment avoir un personnage plus stupide comme elle dans cette histoire, mais on dirait qu'ils ne sont pas fait pour survivre longtemps.
Sarah, les Simon, les poupées, le Détective... me voilà nostalgique. J'aimerais bien moi aussi aller au bout de leurs aventures. Mais étant en ce moment dans l'écriture d'autres histoires et autres concours à préparer, je dois avouer que l'avenir de cette histoire est aussi incertain que le sort d'Arthur Simon...
Mais très content que cela te plaise en tout cas !
Sarah me paraît très étrange, peut-être est-elle aussi sous l'emprise des démons.
La pauvre Amélie, elle est en PLS xD Mais qui ne le serait pas après avoir vécu ça ?
Bref, hâte de voir la suite :)
"s’éteignirent." -> "S'éteignent" plutôt, non?
Mais si ça t'a fait frissonner, alors je continue !