Le Nouvel An. Les bouteilles de champagne, les rires, les bonnes résolutions, les feux d’artifice. Pour Sélène, c’était aussi une vieille tradition. Comme chaque année, sa famille se rendit au fest-noz de la Saint-Sylvestre, dans la grande salle du village. Des guirlandes menaient à l’entrée principale, décorée de ballons or et argent. À l’intérieur, l’air surchauffé était électrique, la foule, insouciante.
– Hey ! Sissi l’impératrice ! Quelle belle robe !
Sélène se retourna, étonnée par ce surnom qu’elle avait presque oublié.
– Samuel ? Ça fait une éternité ! Comment tu m’as reconnue du premier coup ?
– Tes cheveux, et tes sœurs. C’était presque trop facile, rigola-t-il.
Sélène sourit. Elle était contente de revoir son cavalier d’un soir, même si elle savait que la joie ne durerait pas.
– Ça commence bientôt ? demanda-t-elle.
– Dix ou quinze minutes, je crois. Je t’offre un verre de jus de pommes en attendant ?
Il n’avait toujours pas changé, ce géant blond. Son regard pétillait comme le champagne sur les tables, son sourire était presque aussi éclatant que les projecteurs qui illuminaient la scène. Sélène balaya la foule du regard. Où étaient passés ses parents ? Et les Sherwood, étaient-ils là ? Elle frissonna en repérant Sylane, qui riait avec d’autres filles. Que faisait-elle là, au fest-noz ? Sélène ne connaissait aucune de ses amies. Mais mis à part les musiciens de Trisk, elle ne vit personne.
– Ouhou, Sélène ? Tout va bien ?
– T’inquiète pas… Je cherche juste… quelqu’un. D’accord pour le jus de pommes.
Elle emboîta le pas à Samuel, qui fendit facilement la foule jusqu’au bar. Il faisait la conversation pour deux, mais Sélène n’entendait pas la moitié de ses paroles. Elle cherchait Léo. Sans lui, c’était comme s’il lui manquait un morceau d’elle-même, malgré tout ce qu’il lui avait fait. Et puis de toute façon, ça n’avait pas vraiment d’importance. Même l’enthousiasme de Sam ne parvenait pas à lui rendre le sourire.
– À la nouvelle année !
Leurs verres s’entrechoquèrent. Elle aurait préféré que ce fût de l’alcool.
– Tu cherchais qui, au fait, tout à l’heure ?
– Oh, euh… Léo.
Elle ne pouvait plus dire son ami, mais que dire d’autre ?
– Il est comment ?
– Grand, des cheveux presque noirs, des yeux brun clair…
Elle aurait préféré l’oublier.
– Eh bah, l’impératrice, t’as l’air de bien le connaître !
Sélène secoua la tête, honteuse. Elle n’avait jamais parlé de ce détail, à personne, mais avec Samuel, sa langue se déliait toute seule… Elle avait l’impression qu’il ne la jugeait jamais.
– C’est le filleul de la harpiste, ajouta-t-elle en hurlant pour se faire entendre par-dessus le brouhaha.
– Il est peut-être allé lui dire bonjour, suggéra Samuel.
Elle laissa son regard couler vers la scène. Elle ne l’avait pas vu, la première fois, mais Léo était bien là. Assis au bord de l’estrade, ses jambes pendaient dans le vide. Il discutait avec sa marraine, Marine. Aucun ne souriait, mais Sélène ne s’attarda pas assez pour le remarquer. Elle ne vit pas non plus les coups d’œil qu’ils lui jetaient parfois.
– Viens, on va s’asseoir en attendant le début !
Le géant blond s’empara de sa main et l’emmena dans un coin de la salle. Il y avait un peu moins de monde qu’au bar, et ils purent s’asseoir à même le sol. Les pieds de la foule s’agitaient, certains en baskets, d’autres en talons. Certains étaient nus, prêts à danser. Sélène se rapprocha du garçon pour distinguer ses paroles. Leurs épaules se touchaient.
– Tu as pris des bonnes résolutions, toi ?
La question de Sam la laissa sans voix. Prendre des résolutions ? Ça n’avait plus d’importance. Comment l’expliquer à Samuel ? C’était difficile d’imaginer supporter le vide plus longtemps. Il l’avalait tout entière, et comment lutter ?
– Non. Je sais pas trop ce que je deviendrai, de toute façon…
Il lui lança un regard interrogateur, mais ne dit rien. C’était ce qu’elle aimait, chez Samuel. Il était simple, et elle était libre de lui raconter, ou pas.
– Et toi ? T’as des grands projets ?
Il ne réfléchit pas longtemps.
– Finir d’apprendre toutes les variantes de la gavotte[1], je crois ! rigola-t-il. Enfin, venir plus souvent en fest-noz de manière générale, je crois.
– En place ! retentirent les haut-parleurs. Début dans deux minutes !
– Allez, viens, l’Impératrice ! On va poser nos verres là où ils se feront pas piétiner.
Ils rejoignirent la table où la famille Gavillet avait posé ses affaires. Sélène reconnut aussi le pull bleu gris de Léo. La petite veste verte devait sûrement appartenir à Bruno. Quelques bouteilles de bière plus ou moins remplies s’alignaient déjà sur le bois patiné de la table.
À nouveau, Samuel prit la main de Sélène et la guida vers le centre de la piste, moitié valsant, moitié titubant. Avec lui, le feu se faisait discret, le vide était presque oublié. Ils étaient des ombres auxquelles Sélène essayait de ne plus prêter attention. Mais elle savait que ça ne durerait pas. Ça aurait été trop facile.
Soudain, elle laissa échapper un cri de surprise. Elle avait percuté de plein fouet un couple de danseurs. Sélène se retourna vivement, pour tomber nez à nez avec Léo… et Sylane. Elle était un peu en retrait, mais Sélène n’aurait pas pu passer à côté de leurs mains enlacées. Elle comprenait mieux pourquoi la petite amie de Léo était là.
– Sélène ! T’étais où ? J’ai vu tout le monde sauf toi…
Il fit une pause. Lorgna Samuel qui tenait toujours la main de Sélène.
– C’est qui ?
– Samuel. Et Sam, c’est… Léo.
– Vous vous connaissez depuis longtemps ? hurla Léo par-dessus le brouhaha. Enfin… On s’est déjà vus, non ?
Il avait les sourcils froncés.
– Je crois pas, mec… J’ai rencontré l’Impératrice il y a une année ou deux, je dirais.
– L’Impératrice ?
– Léo, laisse tomber, s’immisça Sylane. C’est pas important…
Sélène ne l’aimait pas vraiment, mais sur le coup, elle la remercia silencieusement pour son intrusion.
– Allez, Léo, viens. Il faut que tu m’apprennes à danser !
À contre-cœur, Léo s’éloigna pour aller apprendre le plinn[2] à Sylane. Était-il heureux avec elle ? Sélène l’espérait…
Léo
Sylane m’emmène à l’autre bout de la salle, loin de Sélène et Samuel. J’aimerais bien savoir ce qu’il y a, entre les deux. Je crois qu’il la fait sourire, mais… J’espère qu’il n’y a rien de plus. J’espère ? Je soupire. Je ne voulais pas dire ça. Elle mérite d’être heureuse… Je ne comprends plus rien, depuis que je l’ai embrassée.
Sylane me ramène sur terre, piaille d’impatience que je lui apprenne. Comment fait-elle pour garder sa dignité et rester hautaine tout en étant aussi excitée ? Je lui montre, d’abord Titi, puis Gros-minet. Ensuite, les bras. C’est facile, mais elle préfère qu’on se tienne seulement la main, parce que je transpire déjà, selon elle.
J’ai du mal à la comprendre, parfois. Elle est assez possessive, mais je n’ai qu’à me laisser porter. C’est facile. Elle voulait que je lui présente mes parents, et ma marraine. Elle m’emmène toute seule près de la scène. Quand je dis qu’elle sait ce qu’elle veut…
On attend que le morceau se termine, et j’appelle ma marraine.
– Marine ! Voici Sylane, ma… petite amie.
Chaque fois, ces mots m’arrachent la bouche. Je ne veux pas faire de peine à Sylane, mais parfois, je regrette un peu. Seulement un peu. Ça ne fait pas très longtemps, et déjà, je me demande ce qui m’est passé par la tête. Je peux être un très grand idiot, quand je veux. J’espérais qu’elle me distrairait, et c’est le cas, mais… Rah, tant pis, à la fin !
– Eh bien, ravie de te connaître !
Elles commencent à papoter, comme si elles se connaissaient depuis une éternité. Parfois, j’aimerais bien comprendre ma petite amie, moi aussi. Peut-être qu’on vit dans des mondes trop différents. Ou juste que je ne la connais pas assez.
Elle est belle, ce soir, dans sa robe saumon. Elle m’a dit que c’était une robe sirène, avant. Il m’a fallu un moment pour comprendre que ça fait référence à la forme et pas la couleur. Au fond, elle n’est pas méchante. Seulement directe et un peu froide. Un peu distante. Mais je finirai bien par la connaître.
<3
Bientôt, la salle eut un goût de sueur et d’alcool. C’était Nouvel An ! Sélène virevolta de nombreuses fois au bras de Samuel. Au moins, elle n’était pas seule face à Léo et Sylane. Mais peu à peu, son sourire se fit de plus en plus grimace. L’heure tournait, on surveillait dix heures et demie, onze heures…
Samuel la quitta tristement sur le coup de onze heures et demie. Il devait aller célébrer la nouvelle année avec sa famille, qui l’attendait pour le dessert.
– À la prochaine, Sissi l’Impératrice ! C’était cool de te revoir.
Toujours son sourire inébranlable, toujours son regard aussi pétillant que le champagne.
– Merci pour ce soir.
Lorsqu’il fut hors de vue, Sélène alla s’installer dans le même coin de salle. Elle n’en pouvait plus, de la foule en extase, elle n’en pouvait plus, des éclats de rire. Surtout, elle n’en pouvait plus, de Léo et Sylane, main dans la main, yeux dans les yeux. Parfois, elle nichait sa tête contre son épaule. Et Sélène regardait, impuissante, cet amour qu’on lui avait interdit… Cet amour qu’elle n’aurait jamais.
Sans vraiment réfléchir, elle se leva, et se fraya tant bien que mal un chemin jusqu’à la table où reposaient ses affaires.
– Mily ! Pas trop fatiguée ?
– Non, Sélène. J’attends que le vin il fasse boum ! et après je vais dormir, Maman elle a dit.
– D’accord ma chérie. Tu peux dire à Maman que je vais sortir me rafraîchir ? Je reviens bientôt.
– Oui Sélène ! À tout à l’heure !
Pendant sa conversation avec Mily, Sélène avait récupéré ses chaussures. Maëlys agita doucement la main pour lui dire au revoir, et sa grande sœur l’imita en s’éloignant à travers la foule. Elle était presque parvenue à la porte principale quand une voix retentit dans son dos.
– Tu vas où ?
Sélène se figea. Elle n’en pouvait plus, que Léo la surprît comme ça, chaque fois. Il ravivait le feu, et même si celui-ci chassait le vide, elle préférait la compagnie du gouffre qui l’avalait. Ça faisait moins mal.
– Je… Je sors, j’ai trop chaud.
Non seulement la salle était surchauffée, mais la présence de Léo et l’adrénaline dans ses veines n’aidaient pas.
– Je viens avec toi.
– Mais je…
– Attends-moi trente secondes, je vais juste chercher mon pull.
Il était pieds nus, comme elle avant.
– Attends, Léo ! réagit-elle enfin. Tu… tu veux pas rester avec Sylane ?
Mais il ne l’entendit pas. Impuissante, elle se posa sur une chaise libre en attendant son… ami ? Elle ne savait plus. Elle se rappelait trop bien ses lèvres sur les siennes, le goût de sel, le vacarme du vent. Elle se souvenait qu’elle était arrivée trempée, qu’elle avait pris une douche chaude pour essayer d’effacer la sueur et la culpabilité, qu’elle avait enfilé un tee-shirt de son papa et qu’après le petit-déjeuner en compagnie de ses sœurs, elle s’était blottie sous une couverture, dans sa chambre.
Elle avait pris un livre, mais avait surtout contemplé la pluie tomber, derrière la fenêtre. Elle avait repensé à cette idée, disparaître, qui lui tendait les bras. Ça semblait si réconfortant.
– C’est bon, on peut y aller.
Ah. Léo était revenu, avec son pull bleu gris et ses baskets. Elle acquiesça et se remit sur ses pieds. Il ouvrit la lourde porte, et une bouffée d’air frais vint caresser les joues de Sélène. C’était agréable, mais la proximité de Léo continuait de la brûler.
– Et Sylane ?
– T’inquiète, elle est restée au chaud.
Sélène se doutait qu’il n’avait rien dit à sa petite amie, mais de toute façon, il était trop tard. Ils marchèrent en silence dans la nuit fraîche. Là-haut, les étoiles brillaient faiblement, leur lumière atténuée par celles de la ville. Ils arpentèrent les rues vides jusqu’à la grande plage. Le vent marin lui fit du bien. Le clapotis de l’eau calma un peu les battements de son cœur. Un peu seulement.
[1] Voir lexique
[2] Voir lexiqu
Une fois encore, ça faisait un petit moment que je n'étais pas venue par ici... Et je profite donc de l'été pour remédier à cela ! :))
Tout d'abord, j'ai retrouvé - quelle surprise ! - des commentaires sur les chapitres 11 à 14 qu'il ne me semble pas t'avoir partagés ! (Ce qui démontre la qualité de l'organisation de mon ordinateur...) Je t'en fais donc part, puisqu'il serait dommage de les perdre, mais je ne peux pas garantir de savoir exactement tout ce que je souhaitais en dire, et je m'en excuse...
Voilà donc :
Chapitre 11
“les arbres ne semblaient même plus se préoccuper des feuilles qu’ils avaient perdues par dizaines durant l’automne”
→ J'aime beaucoup la formulation !^^
“Sélène réalisa que ce qu’elle devait écrire était une évidence. C’était tellement facile qu’elle n’y avait même pas pensé.”
→ Je trouve le passage un peu abrupt entre ce paragraphe et le précédent...
“À mes yeux, il était le plus attentionné, le plus beau, le plus protecteur, intelligent, galant, courageux, gentil de toutes les personnes que je connaissais.”
→ LA plus attentionnée ,LA plus belle […] de toutes les personnes
“Le nouvel an fut agréablement calme aussi. On célébra en famille la joie de la nouvelle année, devant un bon film et des popcorns, comme la tradition des Gavillet l’exigeait. Ils regardèrent quelques feux d’artifice illuminer la mer, et partirent se coucher peu après.”
→ Je ne comprends pas bien le passage de “on” à “ils” , puisqu'il s'agit, me semble-t-il, des mêmes personnes...
Chapitre 12
“Une petite boule d’excitation qui ressemblait étrangement à Maëlys se jeta dans le lit de l’adolescente.”
→ Hihi j’adooore :)) Et comme début de chapitre c’est juste parfait !^^
“Tout était blanc. Un blanc pur, étincelant au contact des rayons froids du soleil. C’était comme mille paillettes qui illuminaient les sourires des enfants.”
→ C’est magnifique, et l’enchaînement des phrases est très beau !
“les branches cristallines”
→ Waaa mais j’adore ces descriptions ! Tu aimes beaucoup la neige, hein ? Hihi :)
“Peut-être parce qu’elle n’est pas parfaite. Un peu comme moi. Même si ses défauts font d’elle une « sans cape », contrairement à moi.”
“Nos âmes sont de la même couleur.”
→ Ouiiii encore une lettre !^^ J’aime beaucoup cette façon d’introduire la pensée de Sélène dans le récit, et celle-ci est très poétique ! D’ailleurs, je trouve qu’on sent vraiment bien la personnalité de ton personnage à travers les mots qu’elle écrit…^^
Chapitre 13
“Cette Sélène-là me manque.”
→ Cette façon de jongler avec les points de vues permet bien, je trouve, de comprendre Léo. Finalement, lui aussi est attachant, et je suis triste pour lui… Parce qu’une amitié peut tant compter aux yeux d’un autre, mais qu’elle est si fragile… Ces mots sont vraiment touchants, et très mélancoliques.
Chapitre 14
“Soudain, tous ses doutes lui revinrent. Alors elle recula.
– Non, rien.”
→ Méheu ! Vas-y !!!
Et je passe donc à mon commentaire sur ce chapitre 25 :
“Grand, des cheveux presque noirs, un tourbillon de feuilles mortes dans les yeux…”
→ Peut-être qu'il faudrait décrire plus l'état émotionnel de Sélène avant qu'elle ne décrive Léo à Sam ? Parce que j'avoue que j'étais très surprise qu'elle lui parle ainsi, je n'avais pas vraiment compris qu'elle était à ce point égarée, troublée... Et, c'est lié, mais je dirais aussi que tu pourrais prendre plus de temps pour poser le personnage de Samuel ; j’ai eu du mal à comprendre comment en deux-trois répliques il a pu si facilement “délier sa langue”… Enfin c'est du détail, et je trouve tout de même Sam très attachant^^ Un très bon personnage !
“Aucun ne souriait, mais Sélène ne s’attarda pas assez pour le remarquer. Elle ne vit pas non plus les coups d’œil qu’ils lui jetaient parfois.”
→ hmmm… Très intriguant, je vais de ce pas lire la suite ! Hihi^^
“Certains étaient nus, près à danser.”
→ prêts ?
“La question de Sam la laissa sans voix. Que répondre ? C’était difficile d’imaginer supporter le vide plus longtemps. Il l’avalait tout entière, et comment lutter ?”
→ Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris le sens des deux dernières phrases...
“Sylane m’emmène à l’autre bout de la salle, loin de Sélène et Samuel. J’aimerais bien savoir ce qu’il y a, entre les deux. Je crois qu’il la fait sourire, mais… J’espère qu’il n’y a rien de plus. J’espère ? Je soupire. Je ne comprends plus rien, depuis que je l’ai embrassée.”
→ Je trouve étrange que Léo ne s’en veuille pas un peu plus… Je veux dire, c’est assez égoïste, ce qu’il pense, dans sa situation, c’est un peu souhaiter que Sélène soit malheureuse… Mais j’attends de voir la suite !
“J’ai du mal à la suivre, parfois. Elle est assez possessive, mais je n’ai qu’à me laisser porter. C’est facile.”
→ c’est pas un peu contradictoire, non ? Ou alors je ne comprends pas bien, mais il dit d'abord qu'elle est difficile à suivre, puis que c'est facile parce qu'il n'a qu'à se laisser porter...
“Elle m’a dit que c’était une robe sirène, avant. Il m’a fallu un moment pour comprendre que ça fait référence à la forme et pas la couleur.”
→ Hihi, je me reconnais beaucoup dans cette ignorance de la mode… J'aime bien :))
“Au fond, elle n’est pas méchante. Seulement directe et un peu froide. Un peu distante. Mais je finirai bien par la connaître.”
→ En tout cas, ce chapitre et ces explications développent assez bien le comportement de Sylane – et de Léo avec Sylane… Je sais que je l’avais commenté, et que je trouvais Sylane trop “méchante sans raison” ; là, je n’ai pas ce sentiment. D’ailleurs, j’avais lu les modifications que tu avais faites dans les chapitres précédents, et je pense que c’est une très bonne chose^^
“Bientôt, la salle eut un goût de sueur et d’alcool. C’était Nouvel An !”
→ Hihi, j’aime beaucoup^^ Même si mes Nouvel An ne ressemblent pas du tout à ça, l’atmosphère est très explicite
“– Attends, Léo ! réagit-elle enfin. Tu vas pas laisser Sylane comme ça !”
→ J’ai du mal à comprendre la remarque… Il a bien le droit de laisser sa copine cinq minutes, non ?
“Sélène se doutait que Léo lui eût dit qu’il était avec elle, mais de toute façon, Sylane n’avait plus son mot à dire.”
→ Je croyais qu’il lui obéissait au doigt et à l’œil… ?
J'ai relevé ici beaucoup de détails, mais dans l'ensemble, ton histoire continue toujours de me porter ! On a envie d'en savoir plus, et je dois admettre que tu es assez imprévisible dans ton scénario, je n'ai vraiment aucune idée de ce qui se passera par la suite...
Et puis j'ai toujours en tête le tout début de ton histoire, avec cette scène dramatique qui, je l'espère, ne prendra jamais vie – sans mauvais jeu de mot.
Pour prolonger la réflexion sur les personnages, c'est assez étrange, parce qu'entre Samuel et Léo, je commence à avoir une nette préférence pour le premier. Je ne sais pas si c'est voulu, mais en tout cas, l'inaction de Léo me déçoit un peu... De sa part, bien sûr ! Pas de la tienne ! Disons qu'il me semblait tout de même assez mature pour prendre conscience de la douleur de Sélène et du réconfort que pourrait lui apporter cette amitié avec Samuel. Mais je garde espoir, et je croise les doigts pour que cette fin de chapitre ainsi que le suivant soient une tentative de discussion de sa part ! :))
Voilààà, je ne vais pas m'attarder plus que ça^^' Il faut me dire si j'exagère en terme de longueur de commentaires, parce que là je crois que j'ai battu mes records haha :)) Mais bon, quand on a des choses à dire, ça va vite...
À tout vite !^^
Pardon pardon pardon !
Déjà, déjà, déjà : un merci si grand qu’il touche la lune ! Non, plus sérieusement, tes remarques me sont vraiment très précieuses, et toujours si clairement formulées ! Et puis tous ces compliments pour des formulations… Vraiment, merci, merci, merci !!!
Mais j’ai encore quelques questions…
Chapitre 10 (et pas le 11, en fait, tu as mélangé les deux je crois ;-) : je sais que ça remonte à loin, et si tu ne sais plus, il n’y a aucun soucis, mais par hasard : pour le paragraphe un peu abrupt par rapport à l’autre, j’ai fait comme ça pour montrer que c’est une idée qui vient de lui tomber dessus, en voyant la classe de Léo s’affairer dehors. Je ne vois pas bien comment changer la chose pour garder cet effet un peu « surprise », tout en rendant la chose un peu moins abrupte… Tu as une idée ? Qu’est-ce qui t’avais dérangée, peut-être ?
Chapitre 12 : oui j’adore la neige, haha ‘:D Mais il y en a souvent trop peu à mon goût. D’ailleurs, petit secret : ce paragraphe de la neige, je l’avais écrit pour tout autre chose, en souvenir d’une balade en forêt dans la neige avec ma classe… Comme quoi, rien n’est jamais perdu ! Et merci pour ta remarque sur la lettre, ça me fait trop plaisiiir <3
Et de manière générale, j’adore ta façon de réagir, ça montre que mes mots ne sont pas inutiles ! Et pour Léo, c’est vrai que c’est triste… Mais c’est un mal pour un bien =) Enfin… je crois ? En tout cas, merciiiiii.
Et pour le chapitre 25 :
Tu as mis le doigt sur un sacré nœud, là, avec Samuel ! Tu as raison, peut-être que je vais un tout petit peu plus insister sur le fait qu’elle se sente à l’aise avec Sam. Toutefois, au fond, elle ne lui dit pas grand-chose ! Comment es-tu arrivée à la conclusion qu’elle se sent égarée/troublée ? Parce qu’elle décrit Léo à Sam ? Oui, c’est vrai… Mais, après, est-ce que ce n’est pas aussi dans les chapitres précédents, que Sélène ne se sent pas bien sans Léo ? J’ai l’impression de me répéter sans cesse, mais peut-être pas assez… -->
« Elle emboîta le pas à Samuel, qui fendit facilement la foule jusqu’au bar. Il faisait la conversation pour deux, mais Sélène n’entendait pas la moitié de ses paroles. Elle cherchait Léo. Sans lui, c’était comme s’il lui manquait un morceau d’elle-même, malgré tout ce qu’il lui avait fait. Et puis de toute façon, ça n’avait pas vraiment d’importance. » -- > Est-ce que c’est plus clair, comme ça ?
Et aussi : je ne sais plus si c’est toi qui m’en parlais, que Sélène qualifie elle-même les yeux de Léo de tourbillon de feuilles mortes à l’oral, mais du coup, j’ai changé là aussi.
« – Tu as pris des bonnes résolutions, toi ? » --> ici, Sélène répond intérieurement qu’elle en a marre de vivre, de devoir supporter le vide plus longtemps… Ce n’est pas assez clair, du coup ?
Concernant ta remarque sur le fait que Léo ne s’en veuille pas un peu plus… est-ce que tu as vu la suite assez pour te faire une opinion là-dessus ? C’est vrai que d’un côté, il s’en veut, et de l’autre, eh bien… il est attiré par elle, quand même. Mais d’ailleurs : s’en vouloir de lui avoir dit non, ou de l’avoir embrassée ? Enfin, je suis un peu perdue, désolée ! Mais j’ai l’impression que tu as raison, tout en ne sachant pas trop par où « prendre le morceau » ‘:D
« J’ai du mal à la suivre, parfois. Elle est assez possessive, mais je n’ai qu’à me laisser porter. C’est facile. » --> j’ai relu trois fois la phrase pour comprendre ce que tu voulais dire, mais c’est bon ! C’est plus clair, de dire « J’ai du mal à la comprendre, parfois. » Non ? Redis-moi ;-)
Ahaha, moi aussi, la mode et moi, ça fait deux =) Mais j’ai une sœur qui apprécie bien ce genre de choses, ça peut être pratique !
Pour Sylane et son comportement : tu m’en vois ravie ! Une fois, quelqu’un m’a proposé d’écrire un dialogue entre moi et un personnage, pour débloquer une situation que j’avais du mal à cerner. Donc, je suis contente de voir que les six pages de dialogues avec Léo au sujet de Sylane n’ont pas été veines ! (Mais, honnêtement : c’était rigolo =)
“– Attends, Léo ! réagit-elle enfin. Tu vas pas laisser Sylane comme ça !” --> Vu que c’est Sélène qui parle, elle se sent déjà mal à l’idée d’avoir embrassé Léo, alors elle ne veut pas l’arracher à Sylane une fois de plus, vu ce qu’il s’est passé les dernières fois… C’est une explication qui te convainc ou il faut changer la tournure, peut-être ?
« mais de toute façon, Sylane n’avait plus son mot à dire. » --> « mais de toute façon, il était trop tard », c’est plus logique, non ? Tu as raison, Léo est plutôt obéissant…
En tout cas, un immense, immense, IMMENSE MERCI pour tous tes commentaires ! Je prends du temps parce que je veux faire ça bien, je suis sûre que tu me pardonneras. Ils sont toujours super utiles, et c’est vraiment précieux !
Pour la suite, bon, tu le sais déjà, la terrible scène n’est pas un rêve… mais chuuut !
Et enfin, pour Samuel et Léo, tu n’es pas la première à me dire ça… et ce n’est pas voulu. Toutefois, je me vois mal altérer le personnage de Sam pour le rendre moins attrayant, ce serait trop triste ! Mais, ne trouves-tu pas qu’il est trop parfait ? Il n’a aucun défaut ;-)
Enfin, je m’arrête, moi aussi, et file répondre à tes autres commentaires <3
Bien à toi
A.
Hihi, je suis ravie de pouvoir t’aider dans cette histoire !^^ Surtout que je m’y suis attachée, avec le temps… :)
Ah, certainement chapitre 10 alors, j’ai dû confondre^^’
Aaaah okok, je comprends mieux la transition du coup… Je n’avais pas fait le lien avec le fait qu’elle apercevait Léo. Mais c’est vrai que j’avais été étonnée, je crois, par la transition “concierge et échelle” à “j’ai une idée !” hihi. Du coup, je dirais peut-être rendre plus clair que l’idée lui vient du fait qu’elle voit Léo… Par exemple :
“Un brouhaha étouffé ramena Sélène à la réalité. Dehors, la classe de Léo était sortie pour elle ne savait trop quoi. « Peut-être aider le concierge, tiens » se dit-elle en voyant certains élèves transporter une échelle. Léo marchait derrière eux.
Léo…
Sélène réalisa que ce qu’elle devait écrire était une évidence. C’était tellement facile qu’elle n’y avait même pas pensé.
C’était lui.
C’était être à ses côtés pour l’éternité. C’était avoir une place dans le monde.”
Après, comme toujours, ce n’est qu’une suggestion, j’ai juste remanié quelques phrases… Mais je pense que ce serait plus clair, non ?
“D’ailleurs, petit secret : ce paragraphe de la neige, je l’avais écrit pour tout autre chose, en souvenir d’une balade en forêt dans la neige avec ma classe… Comme quoi, rien n’est jamais perdu !”
→ Hihi uiii, ça fait toujours plaisir d’insérer des petits textes qu’on aime bien dans des histoires, de leur donner plus de matière… :))
Pour l’égarement, de Sélène lorsqu’elle parle à Samuel, c’était surtout lié à la formulation qu’elle utilisait, ce “tourbillon de feuilles mortes”. En fait, j’avais l’impression que c’était un ressenti assez personnel et intime, qu’elle n’aurait pas partagé avec tout le monde, et qu’elle était elle-même surprise de partager à Sam. Mais comme tu as changé cette phrase, je trouve que ça rend la discussion tout à fait cohérente, en tout cas si Sélène n’était pas censée être troublée :)
Et j’aime beaucoup la version que tu proposes du paragraphe où ils se rendent vers le bar, c’est vrai que ça rend la scène plus “réaliste”, avec l’idée d’une discussion qui a déjà commencé… C’est très bien, je pense^^
Oui, c’était bien moi qui parlais du tourbillon de feuilles mortes hihi, et en effet je trouve cela plus naturel ainsi :)
“ici, Sélène répond intérieurement qu’elle en a marre de vivre, de devoir supporter le vide plus longtemps… Ce n’est pas assez clair, du coup ?”
→ Aaah je viens de comprendre ce que je ne saisissais pas… Oui, j’avais compris qu’elle répondait intérieurement, ça c’est très clair^^ C’est juste que je comprenais pas le lien entre le vide qui l’envahissait et la question de Sam… Mais en fait c’est l’idée qu’elle ne se voit pas vivre assez longtemps pour avoir à prendre des résolutions pour l’année, c’est ça ? Je pense que j’étais un peu fatiguée quand j’ai lu ça, parce que maintenant ça me semble assez logique… Mais peut-être ajouter juste une phrase pour lier les idées ?
Au sujet de Léo, je dirais que lorsqu’on se met à sa place, on comprend, mais avec un regard extérieur, ce que je vois, c’est qu’il refuse de sortir avec Sélène, puis il sort avec Sylane, et ensuite il espère que Sélène ne tombe pas amoureuse de quelqu’un d’autre… Alors que lui-même a refusé son amour. Du coup, ça m’a donné ce sentiment d’égoïsme, même si c’est vrai qu’on sent bien son attachement envers son amie… Peut-être que c’est simplement la façon d’écrire le paragraphe qui m’a induite en erreur ? En tout cas, c’est vrai qu’après réflexion, la culpabilité ne serait pas adéquate, mais peut-être qu’il faudrait juste accentuer un peu plus ses regrets et sa tristesse dans ce passage ?
“Mais d’ailleurs : s’en vouloir de lui avoir dit non, ou de l’avoir embrassée ? Enfin, je suis un peu perdue, désolée ! Mais j’ai l’impression que tu as raison, tout en ne sachant pas trop par où « prendre le morceau » ‘:D”
→ Oui, je comprends l’ambiguïté… Peut-être que, plus généralement, il s’en veut de n’avoir pas su réagir de façon à ce que Sélène soit heureuse ? Et c’est la tristesse de Sélène qui lui fait réaliser la force de son attachement pour elle, c’est sa souffrance qui éveille en lui ce qu’il n’avait pas su entendre avant ?
→ Mais nooon ne t’excuse pas de poser des questions ! Je comprends tout à fait ta volonté d’avoir des précisions, et ça ne me dérange pas du tout^^ C’est même très intéressant de pousser plus loin mes réflexions, et d’avoir ton avis sur la question…
“j’ai relu trois fois la phrase pour comprendre ce que tu voulais dire, mais c’est bon ! C’est plus clair, de dire « J’ai du mal à la comprendre, parfois. » Non ? Redis-moi ;-)”
→ Ooooh ! Oui, tout s’éclaire hihi^^ Parfait !
“Pour Sylane et son comportement : tu m’en vois ravie ! Une fois, quelqu’un m’a proposé d’écrire un dialogue entre moi et un personnage, pour débloquer une situation que j’avais du mal à cerner. Donc, je suis contente de voir que les six pages de dialogues avec Léo au sujet de Sylane n’ont pas été veines ! (Mais, honnêtement : c’était rigolo =)”
→ Méthode étonnante ! Ça me donne envie d’essayer hihi^^ Oui, ça doit être très amusant, en effet !
“Vu que c’est Sélène qui parle, elle se sent déjà mal à l’idée d’avoir embrassé Léo, alors elle ne veut pas l’arracher à Sylane une fois de plus, vu ce qu’il s’est passé les dernières fois… C’est une explication qui te convainc ou il faut changer la tournure, peut-être ?”
→ Aah okok, je comprends un peu mieux… Donc plus qu’une volonté qu’il reste avec Sylane, c’est la volonté qu’il ne vienne pas avec elle ? Oui, c’est cohérent, peut-être alors qu’il faudrait le formuler autrement ? Enfin je ne sais pas si c’est juste moi qui ai mal compris^^’
“« mais de toute façon, Sylane n’avait plus son mot à dire. » --> « mais de toute façon, il était trop tard », c’est plus logique, non ? Tu as raison, Léo est plutôt obéissant…”
→Uip, je comprends mieux en tout cas :)
“En tout cas, un immense, immense, IMMENSE MERCI pour tous tes commentaires ! Je prends du temps parce que je veux faire ça bien, je suis sûre que tu me pardonneras. Ils sont toujours super utiles, et c’est vraiment précieux !”
→ Hihi c’est trop chouu^^ Je suis super contente de pouvoir être utile, de pouvoir partager mes impressions, aussi… Et puis ce sont toujours des discussions très intéressantes, même pour moi ; donc merci à toi aussi hihi :) Et c’est tout pardonné pour le temps de réponse, je n’aurais de toute façon pas trop le droit de me plaindre, vu le temps qui passe entre mes lectures des différents chapitres… Ah, ce temps qui nous file entre les doigts !
Enfin, encore une fois, ma réponse prend des dimensions titanesques… Je m’en vais donc au prochain commentaire, en espérant avoir pu éclaircir mes impressions et préciser certaines remarques^^
À tout vite !
Je finis (presque !) ma tournée de tes commentaires ici. Il me restera juste à te répondre au chapitre 26, je crois, mais j'y arrive !
J'adore ta proposition pour le chapitre 10, ça me plaît beaucoup ! Je l'adopte =)
Parfait pour la discussion entre Samuel et Sélène, alors ;-)
Pour Sélène et ses résolutions, effectivement, elle ne voit pas l'intérêt. J'ai un tout petit peu modifié, comme ça :
"– Tu as pris des bonnes résolutions, toi ?
La question de Sam la laissa sans voix. Prendre des résolutions ? Ça n’avait plus d’importance. Comment l’expliquer à Samuel ? C’était difficile d’imaginer supporter le vide plus longtemps. Il l’avalait tout entière, et comment lutter ? "
Pour Léo… Eh bien, il ne faut pas oublier que peu à peu, il commence à développer des sentiments pour elle... Des sentiments qu'il refuse d'admettre pour le moment, bien sûr. C’est dur, de jongler entre tout ça ‘:D Mais qui dit sentiment, dit peut-être un peu jalousie... Tu parles d'un paragraphe précis, mais tu te souviens duquel ? ':D Je ne sais plus, j'ai trop traîné... Oups. Mais si tu te rappelles, ça me permettra d'accentuer sa tristesse et ses regrets, probablement ;-)
"Peut-être que, plus généralement, il s’en veut de n’avoir pas su réagir de façon à ce que Sélène soit heureuse ? Et c’est la tristesse de Sélène qui lui fait réaliser la force de son attachement pour elle, c’est sa souffrance qui éveille en lui ce qu’il n’avait pas su entendre avant ?" --> Ouiiii, c'est exactement ça ! Donc c'est ce qu'on comprend ? Et merci pour ta patience <3
Avec Sylane, je dirais plutôt que Sélène ne veut pas être la cause de la souffrance de Sylane, en "cassant" leur couple. Je ne sais pas si c'est compréhensible... Donc oui, d'une certaine manière, Sélène ne veut pas que Léo revienne vers elle. Et plus précisément, dans ce contexte-là, elle préférerait être seule, et que Léo ne se préoccupe pas d'elle, mais reste plutôt avec Sylane.
Et tu es toute pardonnée pour la lecture des chapitres <3 Je ne te remercierai jamais assez.
À tout vite =)
Wow, le temps que j'ai passé à faire défiler l'écran pour parvenir ici x) Promis, je ne serai pas trop longue sur mes réponses à tes réponses^^' Ça t'évitera une nouvelle tournée interminable hihi
"– Tu as pris des bonnes résolutions, toi ?
La question de Sam la laissa sans voix. Prendre des résolutions ? Ça n’avait plus d’importance. Comment l’expliquer à Samuel ? C’était difficile d’imaginer supporter le vide plus longtemps. Il l’avalait tout entière, et comment lutter ? "
>> Uip, c'est mieux je trouve, la phrase “Ça n’avait plus d’importance.” clarifie bien sa pensée^^
Au sujet de Léo, le paragraphe en question était :
“Sylane m’emmène à l’autre bout de la salle, loin de Sélène et Samuel. J’aimerais bien savoir ce qu’il y a, entre les deux. Je crois qu’il la fait sourire, mais… J’espère qu’il n’y a rien de plus. J’espère ? Je soupire. Je ne comprends plus rien, depuis que je l’ai embrassée.”
C'est vrai que l'ambiguïté de ses sentiments est déjà présente, surtout avec ce “J’espère ?” et la suite du paragraphe... Je dirais peut-être ajouter quelque chose juste après “Je soupire.”, pour expliciter que ce n'était pas vraiment ce qu'il voulait dire, et que ce qu'il souhaite est que Sélène soit heureuse, mais qu'en même temps, même s'il ne comprend pas pourquoi, il n'aime pas ce rapprochement avec Sam... C'était dans ce sens là que je parlais de culpabilité, dans l'idée qu'il s'en veut d'avoir “souhaité son malheur” alors qu'en réalité c'est tout le contraire qu'il aimerait. C'est un peu plus clair, j'espère^^'
Ah, Léo vit une situation relationnelle et psychologique bien complexe, je le plains un peu, quand même ! (Et puis bon, la communication, ça n'a en effet pas l'air d'être son fort^^')
“Ouiiii, c'est exactement ça ! Donc c'est ce qu'on comprend ? Et merci pour ta patience <3”
>> Hihi mais pas de problème^^ Oui, c'est comme ça que je le ressentais :)
Plus généralement par rapport à Léo, après réflexion je pense que tu n'as pas forcément besoin de beaucoup modifier ces chapitres (à part peut-être le paragraphe dont on parlait juste avant, avec Sam), tant que tu explicites la situation plus tard dans le récit... Enfin, nous en rediscuterons lorsque j'aurai avancé un peu :)
“Avec Sylane, je dirais plutôt que Sélène ne veut pas être la cause de la souffrance de Sylane, en "cassant" leur couple. Je ne sais pas si c'est compréhensible... Donc oui, d'une certaine manière, Sélène ne veut pas que Léo revienne vers elle. Et plus précisément, dans ce contexte-là, elle préférerait être seule, et que Léo ne se préoccupe pas d'elle, mais reste plutôt avec Sylane.”
>> Oui, je comprends mieux ! La volonté de Sélène est assez logique du coup, mais dans ce cas j'aurais formulé la réplique autrement... Plutôt que “tu ne vas pas laisser Sylane toute seule”, peut-être sous forme de question : “tu... tu ne veux pas rester avec Sylane ?” Avec donc l'idée de l'espoir qu'il ne vienne pas avec elle... Enfin, je ne sais pas à quel point c'est adaptable avec la suite du chapitre, je ne l'ai pas relue^^'
Voilà voilà, je file à ta réponse suivante :)
Oui, c'est dingue notre échange, mais ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre ;-) Je ne pourrai jamais te remercier assez <3
Aaah, pour Léo, c'est beaucoup plus clair ! C'est exactement ce que je voulais dire avec ce "je soupire", mais comme ça n'était visiblement pas très précis, j'ai changé un tout petit peu :
"Je soupire. Je ne voulais pas dire ça. Elle mérite d’être heureuse… Je ne comprends plus rien, depuis que je l’ai embrassée."
Mais bien sûr, je reparle avec toi de la situation de Léo quand tu veux !
J'adore ta proposition pour rester avec Sylane, elle va très bien, je l'adopte <3
Encore merci merci merci, et à la prochaine =)
Je me mettrai à la suite bientôt, promis :))
À tout vite^^