— Patober ! Est-ce que Rizotto avait un chat ?
— C’est Kass, mon copain, qui me pose la question ou l’Agent ?
— Les deux.
— Dans tous les cas, je réponds : non. Rizotto n’avait pas de chat chez lui. Pourquoi ?
— Pour les besoins de notre enquête. Nous avons retrouvé quelque chose…
— Quoi ?
— Des poils de chat. Dans la cuisine de son appartement.
— Peut-être le chat d’un voisin.
— Ses voisins ont un chat ? Nous allons relancer une enquête de voisinage pour en avoir le cœur net.
— Ce chat serait important pour résoudre l’affaire ?
— Si le chat n’est pas à Rizotto, il peut appartenir au coupable.
— Ou, à l’un de ses amants… Canet-Lony, Ali Gaud ou un autre qui va sortir de nulle part…
— Tout est possible à ce stade.
— Le chat était-il noir, Kass ?
— Comment le saurais-je ?
— À la couleur des poils que vous avez retrouvés ?
— Ah ! Oui...
— Alors ?
— D’après le dossier, je crois que oui.
— Peut-être que le chat serait capable d’identifier l’empoisonneur ou l’empoisonneuse ?
— Sauf que les chats ne parlent pas.
— Il n’y aurait personne pour traduire les miaulements ?
— Il faudrait vraiment être sûrs et certains que le chat était présent lors de l’empoisonnement. D’ailleurs… on ignore si le risotto a été cuisiné par la victime ou si notre meurtrier a offert le plat à sa victime…
— Si le chat a été témoin de la scène, il nous dira tout.
— Tu crois vraiment, Patober ?
— Les chats noirs, ils observent tout. C’est pour ça qu’on dit qu’ils portent malheur. On ne peut rien leur cacher. La vérité est sacrée pour eux…
— Et, on a besoin de connaître la vérité sur cette affaire.
— Oui ! Il serait temps !
— Il n’y aurait personne pour traduire les miaulements ?
Serait-ce de l'humour de la part de Patober ?