Ce que je retiens, c’est surtout les concours où on devait écrire à plusieurs. Pour ça, je garderai toujours en tête un certain concours Saint Valentin et un certain concours Halloween. Je n’ai plus retrouvé les intitulés exacts dans mes archives ou dans celles du vieux Plume d’Argent.
Il me semble que le concours Saint Valentin devait s’écrire à deux sur une thématique du style «rencontre fortuite». Le tirage au sort m’avait mené jusqu’à Celinours et nous voici lancés dans une correspondance de créatures célibataires dans un club un peu… particulier. Une momie et un loup-garou. On avait fait exprès que j’interprète la momie et Celinours le loup-garou, pour se mettre dans la peau du sexe opposé. Pour le reste… que de l’impro ! Chacun rebondissait sur les propos de l’autre. Une expérience vraiment magique ! J’en garde de superbes souvenirs, aujourd’hui encore. Au-delà du fait que la nouvelle a été éditée par la suite (auprès d’une maison d’édition qui n’est plus), le fait d’écrire à deux en totale symbiose comme ce fut le cas ici, waouh ! Je crois que ça nous a marqué tous les deux. On a eu envie de refaire une correspondance avec d’autres créatures tout en conservant l’univers du Mortellement Vôtre (le nom du club et titre de la nouvelle épistolaire) mais on n’a jamais trouvé le temps de pleinement renouveler l’expérience. Ne jamais dire jamais…
Le concours d’Halloween que je retiens, c’est celui où on devait écrire à trois. Je crois que le genre théâtral était imposé, je ne suis plus si sûr. Dans tous les cas, avec Nana et Patbingsu, on avait fait du théâtre, à la sauce horreur/paranormal, le tout écrit en vers. Je me souviens qu’on avait pas mal débriefé et planifié sur un Drive, même. Pas la même façon de procéder que pour Mortellement Vôtre, mais ce fut tout aussi enrichissant. Les barres de rire que j’ai pu avoir avec certaines rimes ou rien qu’avec le personnage de Lady Gisèle. Je crois que pour ce coup-là, on écrivait chacun une scène, sans incarner un personnage en particulier. Je n’oublierai jamais Paranormales activités et aiguilles à tricoter.
Des concours sur Plume d’Argent, il y en a eu plein ! Celui sur les résolutions du nouvel an (Le bazar des résolutions) me restera en mémoire aussi. C’est l’un de mes textes préférés avec ceux cités plus haut et Danse avec les cadavres.
Des concours d’écriture, il y en a eu plein autour des saisons ou des fêtes. Ça aura été l’occasion de sortir la plume de sa zone de confort (et de résister… ou pas… à l’envie d’élargir l’univers de la nouvelle pour en faire un roman), de voir aussi comment chaque Plume pouvait s’approprier les thèmes à chaque fois. C’était si riche ! La plupart d’entre vous ont peut-être vécu ça avec le dernier concours «Pas de soleil». C’est une expérience inestimable et je m’estime chanceux d’avoir pu en profiter, tout reconnaissant que je suis, pendant onze ans.