Je m'étire en sortant du carosse. Le voyage entre le district un et le district 2 m'a courbaturé. Mais même si j'étais à moitié écrasé contre la vitre par l'impératrice, je n'étais pas le plus à plaindre. D'ailleurs, voilà que cette personne sort du carosse, ses articulations craquant au rythme de ses douleureux étirements. Jhon s'était caché sous la banquette tout le long du voyage pour ne pas se faire remarquer. Et vu sa grande taille et l'étroitesse du compartiment, il a dû avoir du mal à trouver une position convenable. Il vient me rejoindre et me chuchotte à l'oreille :
- Je pense que je suis devenu plus fort que le meilleur contorsioniste sur terre.
Je hausse les épaules et je me mets en route vers l'auberge. Avant d'arriver, j'ai prévenu Ann'Berem que j'avais quelque chose à faire. L'impératrice va m'attendre sur le lieu de rendez-vous avec le clan du passé. Je ferme les yeux et je profite. Depuis mon arrivée au palais, je n'en suis plus ressorti. La nuit, bien que sombre, es éclairée par une multitude d'étoiles. Une brise fraiche me caresse les joues, secouant mes mèches châtains. Qu'est-ce que çcela peut faire du bien ! Nous arrivons devant l'auberge. Avant de rentrer, Jhon active la tablette de camouflage. Nous poussons la porte de l'auberge branlante. L'accueil est assuré par un Duhéëra à l'air endormi. Tout en long, il se tient voûté et balance ses quatre bras d'avant en arrière. Sa peau a une teinte violacée. Je prends une inspiration avant de m'adresser à lui dans mon Duhéëra le plus convainquant, même si mon accent reste déplorable :
- Bonjour, nous voulons une chambre s'il vous plaît. Au premier étage s'il vous plaît.
- Impossible. Mais au deuxième étage oui.
- Ça fera l'affaire.
Le Duhéëra nous tend une clef tordue à la quelle est accrochée une plaquette marquée d'une spirale. Je m'en saisis et j'entraine mon frère vers les escaliers. Au therme d'une ascensiion pour le moins épuisante, nous parvenons au premier étage. L'nedroit ne respire pas la joie : Un long couloir perticulièrement étroit bordé de part et d'autres de portes dépareillées. Certaines sont minuscules tandis que d'autres sont immenses. Au bout de ce corridor, une fenêtre à guilliotine. J'arpente l'allée tout en cherchant la bonne chambre. C'est Jhon qui la trouve. Il n'a pas bougé, il a juste mieux regardé que moi. Je reviens sur mes pas pour découvrir une porte de taille moyenne à la sortie des escaliers. Elle est bel et bien marquée d'un croissant de lune comme l'avait indiqué Grand-ma. Je tente de l'ouvrir mais elle est verouillée. Je tourne la tête et j'aperçoit une fenêtre juste à côté de la porte. Je me penche pour coller mon oeil dans la fente de la serrure. La fenêtre de la chambre du patron est ouverte. Une idée me vient. Une très mauvaise idée.
Je fais signe à mon grand frère de me suivre avant d'ouvrir la fenêtre et de sortir pour aller m'accrocher au mur en pierre. Jhon me rejoint quelques minutes plus tard en gromelant :
- Ten as de bonnes toi ! Faire un peu d'escalade ! Il va falloir arrêter de faire n'importe quoi petit frère ! T'es blessé à la jambe en plus !
Je ne l'écoute pas et je continue ma lente progression. Nous arrivons à un mètre de la fenètre de la chambre au croissant de lune lorsque ma jambe infirme me fait défaut. Epuisée par tant d'efforts, elle glisse de la prise. Surpris par ce mouvement imprévu, je me sens topber. Je vois avec horreur le sol qui s rapproche quand une poigne de fer arrête ma chute, m'arrachant presque l'épaule et provoquant un élancement douleureux. Comme mon frère ne peut pas me tirer sans risquer de tomber à son tour, je me balance au bout de son bras une fois, deux fois, je cale ma main droite dans l'interstice entre deux pierres. Je fais de même avec mes jambes et je grimpe laborieusement le mètre qui me sépare de la fenêtre.
Je me dépêche d'entrer dans la chambre. Jhon m'y attend et m'aide à me relever.
- Tu penses qu'une de ses plumes traine quelque part ?
- Non. Je crois qu'on va devoir lui emprunter une de celles qui se trouvent sur son corps. dis-je en m'approchant du lit à balaquin.
Je fige d'émerveillement. Dans ces draps dort une créature d'une beauté étrange. Petit, trapu à la peau écaillée, à première vue, ce Duhéëra n'est certainement pas le plus joli à observer. Mais dans son dos, de magnifiques ailes aux immenses plumes d'or se déploient donnant toute sa magnificence à cette créature. Jhon vient me sortir de ma contemplation en me rappelant quelle est notre mission. J'entoure une des plumes de mes mains et je dis à mon frère ainé :
- A trois je l'arrache. Un. Deux... Trois !
Je tire et... Rien. La plume ne se détache pas, elle n'a pas bougé d'un poil. Le patron de l'auberge pousse un ronflement à faire trembler l'Everest. Je réitère mon essai une fois, deux fois, dix fois. Mais l'échec se répète lui aussi. Alors Jhon vient m'aider. Nous tirons un bon coup et, cette fois-ci, la plume se décroche brusquement. Plongés dans notre élan, Jhon et moi sommes propulsés contre l'armoire du fond de la pièce, une immense plume entre nos mains. Le Duhéëra pousse un grognement et ses yeux s'ouvrent. Nous nous empressons de sauter dans l'armoire pour nous cacher. Le patron se lève et fait le tour de la pièce, fouillant chaque cachette. Je comprend alors qu'il n'y a aucun espoir. Soudain, les portes de la penderie s'ouvrent, laissant apparaître un visage aux traits grossier. Le Duhéëra pousse un cri guttural tout en jurant :
- Vauriens ! Voleurs ! Que faites-vous dans ma chambre ?! Comment êtes-vous entrés ?!
Il tente de m'attraper mais je me faufile entre ses doigts :
- Jhon ! Suatons ! je m'écrie.
Mon frère me rejoint le plus vite possible, manquant de justesse de se faire attraper. Quand il arrive à mon niveau, je ne prends pas la peine de réfléchir : Je saute par la fenêtre, saisissant au passage le poignet de mon grand-frère. Nous atterissont lourdement sur le sol, grognant de douleur. Nous nous regardons puis nous rions tandis que, depuis le premier étage, le patron nous apostrophe :
- Maudits soyez-vous ! Que je ne vous y reprenne plus ! Vous avez de la chance que je sois trop petit pour passer par cette fenêtre !
Nous nous le vons et nous nous empressons de détaler avant que la créature ne se décide à descendre les escaliers pour venir nous poursuivre.
Nous arrivons sur la grand-place où m'attends l'impératrice :
- Que fait-il ici ? demande-t-elle en désignant Jhon.
Mais avant que je puisse répondre, trois silhouettes se découpent dans la nuit, s'avançant vers nous.
Ça faisait longtemps que que n'était pas allée sur Plume d'argent, et je me suis dit que rien de tel qu'une bonne lecture pour se remettre dans le bain !
Du suspense à la fin...J'aime ça ! De plus, on avance de plus en plus dans l'intrigue. Je me demande comment va évoluer la relation Liam/Hiju.
Autre chose, tu parles de "districts" et de "manifestations". T'es tu inspirée de Hunger Games ? Cela ne me pose pas de problèmes en tant que fan de cette saga. ^^
Juste une petite chose : À mon gout, il y a un manque de combat. Je ne sais pas trop comment l'expliquer, mais je trouve que Liam et ses amis survolent un tout petit peu trop les problèmes...si tu vois ce que je veux dire...
J'apprécie beaucoup ce que tu écris, alors n'hésite pas, continue !
Pour les districts, effectivement, je me suis inspirée de Hunger games. J'avais besoin de diviser mon système de pouvoir pour qu'il ne repose pas uniquement sur l'impératrice et que tout ne s'effondre pas en cas de danger au palais. Sinon, je trouve moi aussi que mon livre, et mes livres en général manquant de scènes de combat. Je trouve que je n'ai pas encore assez de vocabulaire pour décrire de telles actions. J'ai essayé mais je ne suis jamais contente de ce que j'ai fait. Je vais donc essayer d'enrichir mon vocabulaire afin de pouvoir en décrire dans mes prochaines histoires voire dans celle-ci ^^
Merci pour ce commentaire !
A bientôt Voltage !
Pour les districts, effectivement, je me suis inspirée de Hunger games. J'avais besoin de diviser mon système de pouvoir pour qu'il ne repose pas uniquement sur l'impératrice et que tout ne s'effondre pas en cas de danger au palais. Sinon, je trouve moi aussi que mon livre, et mes livres en général manquant de scènes de combat. Je trouve que je n'ai pas encore assez de vocabulaire pour décrire de telles actions. J'ai essayé mais je ne suis jamais contente de ce que j'ai fait. Je vais donc essayer d'enrichir mon vocabulaire afin de pouvoir en décrire dans mes prochaines histoires voire dans celle-ci ^^
Merci pour ce commentaire !
A bientôt Voltage !
Ne t'en fais pas pour le manque de vocabulaire pour les scènes de combat, c'est déjà très bien ce que tu fais !