34. Le long chemin du retour (1)

Par Romane
Notes de l’auteur : Je ressens une furieuse envie de réécrire ce chapitre pour le rendre plus dynamique, mais je n'ai pas encore trouvé comment faire... J'y réfléchis ^^

Allongée sur le dos, bercée par la lente oscillation de la barque, Viya écoutait la voix de Fid qui coulait partout autour. Ses yeux grands ouverts ne savaient plus exactement à quel monde appartenait le ciel nocturne au-dessus d’elle. C’était doux, apaisant. Les étoiles brillaient par dizaine ; la nuit n’était peut-être rien d’autre qu’une étoffe miteuse jetée sur un écran de lumière.

Sous ce ciel, il n’y avait plus de Prieuré, plus de menace, plus de mort. Il n’y avait qu’Ulysse, et son long chemin de retour.

Par instant, la jeune fille s’endormait, et elle rêvait de l’Odyssée. Le Légendier sommeillait lui aussi, puis reprenait son récit dès qu’elle rouvrait les yeux.

À l’aube, la voix de Fid se tarit et Viya émergea de sa torpeur. Ils avaient accosté sur les berges d’un petit village.

— Comment te sens-tu ? demanda son mentor alors qu’elle s’asseyait dans l’embarcation

— Très bien.

L’engourdissement des dernières heures se dissipaient déjà et elle se sentait emplie d’une énergie neuve, qui contrastait avec la fatigue qui marquait le visage de Fid. Il sourit néanmoins à sa réponse, soulagé.

Il descendit de la barque, aidé par Dan et Élisabeth.

Lorsqu’elle voulut l’imiter, Viya se fut à peine redressée que ses jambes se dérobèrent sous elle. Le choc diffusa une onde de douleur dans ses genoux et lui arracha un gémissement.

L’instant suivant, les bras de ses deux amis l’entourèrent et la portèrent hors de la barque. La jeune fille croisa le regard redevenu sombre de Fid. Quelque soit son pouvoir, elle s’affaiblissait, inexorablement.

Viya et Fid s’installèrent dans l’auberge du village, tandis qu’Élisabeth et Dan partaient à la recherche d’un véhicule susceptible de les convoyer jusqu’au Prieuré.

Viya aurait souhaité que Fid recommence à conter pour éloigner l’angoisse qui lui étreignait le coeur. Mais il lui commanda plutôt un repas. L’odeur de la nourriture tira une grimace à la jeune fille et elle repoussa son assiette. D’un geste ferme, le Légendier la fit à nouveau glisser sous son nez.

Elle prit une cuillerée de bouillon pour lui faire plaisir, puis une seconde face à son regard insistant. L’ustensile lui paraissait lourd dans ses doigts, et lorsqu’elle eut mangé, elle se sentit épuisée. Un frisson de fièvre la saisit.

– Combien de temps pour aller jusqu’au Prieuré ? articula-t-elle péniblement.

Elle avait évité la question le plus longtemps possible et la perspective de connaître la réponse la remplissait de terreur anticipée, mais l’incertitude avait fini par la ronger davantage.

– Un peu moins de dix jours, en partant d’ici.

Viya repoussa l’étau de peur qui l’étreignit. Si elle se fiait aux dires de sœur Helena, maintenant qu’elle peinait à marcher, c’était là un délai trop long. Mais elle tiendrait.

Fid la scrutait. Elle le savait assez observateur pour deviner la frayeur que ses mots lui inspiraient.

Il se racla la gorge, mais demeura silencieux un moment, avant de désigner son assiette d’un geste du menton.

– Encore un peu, finit-il par ordonner, avant d’ajouter avec un temps de retard : S’il te plaît.

Elle obtempéra. Le Légendier lui ne mangeait pas. Sa tête était abaissée et ses lèvres remuaient légèrement. On aurait pu penser qu’il priait. En réalité, il se remémorait des poèmes.

– Ta fièvre ? demanda-t-il abruptement.

– Je sens qu’elle remonte un peu. Rien d’alarmant.

            Ses doigts pianotèrent un à un sur la table, en comptant deux fois jusqu’à six. Ç’aurait été pour beaucoup une attitude bien mystérieuse. Mais, pris d’un besoin viscéral de s’occuper l’esprit, Fid dénombrait simplement chaque syllabe d’un vers en alexandrin, comme pour s’assurer que le poète avait bien fait son travail.

            Un quatrain entier subit son scrupuleux décompte avant qu’il ne dise :

– Ce n’était pas très malin de te laisser dans ce bateau par ce froid.

– Ce n’est rien.

La jeune fille devina qu’il passait à l’étude des rimes. Trois rimes riches, mais une rime pauvre. Le front de Fid s’en plissa de consternation. Il déployait dans sa vérification minutieuse la même énergie que celle qu’il mettait à ne pas croiser son regard.

– Fid ? demanda-t-elle d’une voix douce.

Il s’arracha à son exercice mental, mais n’osa pas lever les yeux.

– Ce n’est pas de ta faute, c’est la mienne.

Son regard heurta enfin le sien.

— Si je n’avais pas nourri ce stupide espoir que tu puisses m’arracher à mes souffrances, tu aurais trouvé refuge dans le Nord sitôt expulsée de l’Ordre.

— J’aurais erré dans Hydendark jusqu’à en mourir. Tu m’as offert un toit et un but. Les histoires ne me sauveront peut-être pas, mais…

– Bien sûr qu’elles te sauveront, l’arrêta-t-il. Elles m’ont sauvé, elles le feront pour toi.

Elle le voyait soudain soldat. Elle imaginait la façon dont les histoires avaient pu l’arracher à l’horreur. La lumière qu’elles avaient un jour allumée sur le côté de sa route et qui, depuis, n’avait cessé de briller. Viya n’était pas sûre d’avoir droit à un pareil miracle.

Dan et Élisabeth revinrent vers eux avant qu’elle ne se décide à livrer ses doutes au Légendier.

 – Alors ? s’enquit Fid.

– On t’expliquera, éluda le garçon. Aidons plutôt Viya à aller se coucher, elle semble épuisée.

La jeune fille fut prise d’un étrange pressentiment. Elle réalisa soudain avoir vu toutes les écuries de l’auberge parfaitement vides.

– Il n’y a pas de voiture, c’est ça ?

– Bien sûr que si, la contredit Dan, en lui prenant la main. Ne t’inquiète pas.

Elle le défia du regard.

– C’est l’hiver, expliqua Élisabeth. Personne ne veut s’engager sur la route. Un type est prêt à nous vendre une carriole et un cheval, dont le propriétaire vient de mourir.

– Très bien. Achetons-les. Tu sais mener un attelage, non ?

La fille tiqua.

– C’est que… nous n’avons pas les moyens. La somme qu’il réclame pour l’achat de la bête et du chariot est… prohibitive. Plus du double de ce que nous possédons en monnaie locale. Je lui ai proposé de compléter par des devises de chez nous, il a refusé. Les gens d’ici ne commercent pas avec Hydendark.

– Tu lui as fait comprendre que c’était une urgence absolue ?

– Honnêtement, Fid ? Il s’en fiche.

Le cœur de Viya battait à grands coups. C’était trop bête !

Ses amis captèrent son désarroi. Dan lui prit la main et Élisabeth posa une main sur son épaule.

— On est désolé, Viya…

Ils avaient fait tout ce qu’ils pouvaient, elle ne leur en voulait pas.

– Nous pouvons remonter le fleuve jusqu’à retomber sur un hameau et retenter notre chance, proposa Dan.

– Non l’arrêta Fid. C’est trop hasardeux et cela nous ferais perdre du temps.

Il jeta un regard rapide en direction de son élève.

– Un temps que nous ne possédons pas.

Viya eut un coup au cœur. Il avait donc compris ce qu’elle s’était évertuée à lui cacher.

— Alors qu’est-ce qu’on va faire ? se désespéra Élisabeth.

Fid cilla, comme si sa jeune condisciple avait posé une question particulièrement stupide.

– Mais ce que nous faisons de mieux, très chere ! Nous allons conter !

– Il nous est interdit de conter en dehors d’Hydendark.

– Honnêtement ? Je m’en fiche.

*

 

– Fid n’est plus en ville.

Igane leva enfin les yeux vers la silhouette encapuchonnée, restée jusque-là postée en silence dans un coin du salon de l’écrivain. Voilà plusieurs minutes qu'il feignait de ne pas la remarquer, ce qui agaçait prodigieusement Eugénia, assise en face de lui. Elle lui reconnaissait du génie et une détermination sans faille, mais détestait sa manie de tenter de se faire respecter en paraissant distant avec ses collaborateurs.

– Pardon ?

Malgré son ton glacial, leur informatrice ne baissa pas les yeux. Il avait toujours inspiré l’admiration, et la crainte chez ceux qui se refusaient à l’aduler, Eugénia l’avait constaté à maintes reprises depuis qu’elle le connaissait. Même Fid avait plié. Mais cette femme, elle, avait toujours résisté à tout.

– Fid n’est plus en ville, répéta celle-ci avec fermeté. Il n’est pas à Dreamyard Alley ni à aucun des lieux qu’il a l’habitude de fréquenter. Il est parti.

La jeune fille porta sa tasse à ses lèvres, dans un détachement feint.

– Et l’Archipel ? demanda-t-elle.

– Ne sois pas ridicule, ma chère, tança l’Écrivain. Rien au monde n’a le pouvoir de faire monter ce pleutre sur un bateau.

Igane se leva et arpenta le séjour, en un signe rare de nervosité qui contrastait avec la désinvolture de ses paroles. Eugénia, elle, conservait un masque impénétrable, mais elle se réjouissait. Fid avait pris son avertissement au sérieux. L’Intermonde serait sauvé.

Et Viya était en train de mourir.

– Où pensez-vous alors qu’il soit allé ? s’enquit-elle d’un ton candide. Vous le connaissez mieux que moi.

– Sans doute est-il parti se terrer, incapable d’assister à la débâcle de la Confrérie. Je suis un peu déçu, car j’aurais aimé le voir se battre dans l’arène, mais c’est aussi une aubaine. En fuyant, il signe sa culpabilité et me laisse le champ libre.

– Fid n’est pas un lâche, intervint leur visiteuse. Il faut peut-être envisager d’autres pistes.

Seule Eugénia détecta la spontanéité de la première phrase et le respect qu’elle exprimait, ainsi que le léger retard avec lequel elle avait glissé sa proposition finale. Elle coula vers la femme un regard mauvais. Elle était trop mièvre et timorée, sa loyauté pouvait basculer à tout moment.

– Comme c’est touchant, railla Igane. Tu pourras nous en faire un de ces poèmes dont tu as le secret, ma chère. La dernière odyssée de Fid le Brave.

Comme leur invitée, Eugénia se força à saluer d’un petit rire ce trait d’ironie pitoyable. Plus elle apprenait à connaître cet homme, plus l’admiration qu’elle avait eue pour lui s’effritait, comme le fait un verni posé sur un mur rongé d’humidité. Restait en elle une sorte de tendresse pour ce qu’il avait représenté un temps pour elle et la loyauté qu’on a pour son sauveur.

Leur informatrice s’inclina et prit congé. Pendant qu’Igane la regardait partir, Eugénia le fixait, lui.

Un rien d’inquiétude creusait une ombre sur son front. Pour que son plan fonctionne, il avait besoin que son vieil ennemi réponde à ses attaques. Il devait être l’animal sauvage et blessé qui ferait paraître la Confrérie désespérée et dangereuse aux yeux du Conseil. Une fois que ce dernier aurait engagé de son propre chef une procédure de dissolution contre les Légenders, Igane pourrait profiter du fait que les regards soient tournés vers les événements d’Hydendark pour s’éclipser discrètement et cheminer jusqu’à la Montagne afin de la détruire.

Mais Fid avait quitté l’arène. Il ne pouvait plus le surveiller et encore moins contrer une attaque de sa part.

Igane se redressa soudain et prit sa voix la plus assurée :

– Bien. Nous allons avancer le voyage et partir d’ici un ou deux jours. S’il manigance quelque chose, je ne veux pas lui donner le temps d’agir.

Elle se troubla. Ils avaient tout méticuleusement préparé, l’heure n’était pas à la précipitation ! Sans compter qu’il était capital que Fid et Viya les devancent, pour arrêter Igane avant qu’il ne mette l’ultime partie de son plan à exécution.

– La Confrérie a seulement entamé les tractations avec le Conseil sur la question de sa dissolution, elle est loin d’être à terre, même si le doute a commencé à s’installer dans les esprits. Votre absence sera remarquée, interrogée, peut-être.

Un rictus torve étira la bouche d’Igane.

– Dans ce cas, il suffit d’épaissir le rideau de fumée.

Eugénia n’était pas du genre à se laisser submerger par ses émotions, mais son ton doucereux la fit frissonner.

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Edouard PArle
Posté le 09/04/2024
Coucou Romane !
Intéressant de suivre la suite du voyage, qui s'annonce peu évident. C'est aussi très cool d'avoir une scène s'intéressant aux antagonistes du pdv d'Eugénia. Très cool de voir qu'elle se détache de plus en plus d'Igane tout en gardant un attachement fort envers lui. Ca permet de mettre un doute sur ses allégeances sans en dire trop.
Le personnage de l'informatrice m'a aussi beaucoup intrigué. Le fait que tu ne dises pas son nom et que tu la développes un petit peu assure qu'elle aura de l'importance par la suite. Elle résiste à Igane et a un lien avec Fid. Une légendière ? Curieux de voir la révélation que tu prépares sûrement à un moment ou à un autre ^^
Mes remarques :
"alors qu’elle s’asseyait dans l’embarcation" point après embarcation ?
"L’ustensile lui paraissait lourd dans ses doigts," couper le lui ?
Un plaisir,
A bientôt !
Contesse
Posté le 09/08/2021
Me revoilà après quelques temps d'absence, et je retrouve Viya (et Eugenia évidemment) avec bonheur :D

J'ai beaucoup aimé l'ironie de Fid lorsqu'il reprend la formulation d'Elizabeth "honnêtement ? Je m'en fiche." J'adore ce genre d'effet de répétitions, ça m'amuse beaucoup xD J'espère vraiment qu'ils pourront partir et vite...

J'étais aussi très contente d'avoir cette scène écrite du PDV des antagonistes ! Ça fait du bien d'être un peu dans la tête d'Igane, de voir de près ce qu'il prépare !
Et Eugenia, je le SAVAIS ! Elle ne va pas suivre Igane jusqu'au bout, je me doutais bien qu'elle jouait un double jeu et qu'à la fin elle ne détruirait pas le Prieuré. J'avais confiance en elle, je suis pas déçue :P Maintenant j'ai hâte de voir comment elle va gérer la préception d'Igane ! Celui-là est en train de faire des bêtises...
Et je pense qu'Eugenia à la fin rejoindra Viya, voilà, c'est peut-être fou, mais j'y crois :P

À très bientôt <3
Romane
Posté le 10/08/2021
Merci pour ta lecture !

Et merci de me partager tes théories :p
Louison-
Posté le 07/08/2021
Coucou Ciel !

Me revoilà :)

J'ai bien apprécié ce chapitre ! Concernant le dynamisme, puisque que tu en parles au début : effectivement la première partie peut paraître un peu "molle" (et encore!) mais c'est tout à fait normal, vu l'état de Viya... Et moi, ça ne me dérange pas. Ca donne un effet un peu contemplateur au passage, et c'est à mon sens même immanquable qu'on voyage jusqu'au Prieuré dans cette lancée-là. Un peu le calme avant la tempête, vois-tu :)

Et avoir le pdv d'Igane et d'Eugénia relance l'intérêt ! On l'avait jamais eu jusqu'à maintenant (je crois?) et c'est chouette d'avoir leur perspective, pour le coup notre intérêt est vraiment relancé, je trouve :) On découvre mieux Eugénia (ah, cet antagoniste si intéressant!) et surtout, avec cette informatrice secrète, ça relance pleins de questions. Je me demande trop trop qui elle est, j'ai peur que ce soit une traître :( Peut-être Véra? C'est la première personne à laquelle j'ai pensée mais ça me semble peu plausible... je sais pas trop. Dans tous les cas, ça interroge !

Juste petite remarque sur cette scène finale : comme on a deux personnages féminins, j'avais parfois de la peine à comprendre qui parle, comme les incises étaient souvent "dit-elle". Parfois je me demandais à qui le "elle" renvoyait, Eugénia ou l'informatrice? Ca m'a coupé un peu à la lecture, mais rien de bien méchant. Il faudrait juste préciser Eugénia ou l'informatrice par certains endroits je pense, c'est tout :)

Voilà, des bisous !
Romane
Posté le 10/08/2021
Coucou Louison !
Merci pour ton ressenti sur le dynamisme, ça me rassure !

En effet, c'est le premier pdv du côté des antagonistes ! Je n'en dis pas plus sur l'identité de ce personnage mystère ^^

Merci pour tes remarques de forme sur la fin du chapitre, je vais clarifier ce passage.
dodoreve
Posté le 13/07/2021
Si tu as l'impression que ce chapitre manque de dynamisme, n'est-ce pas parce que Viya elle-même est toute raplapla ? La lenteur des "Comment te sens-tu" et "Ne t'inquiète pas" correspond bien à ce qui se passe à cet instant, donc ça ne me semble pas choquant. Je suppose que c'est à plus grande échelle qu'il faut mesurer cette question de dynamisme, et ça tu le verras peut-être avec le recul, plus tard. Il faut dire que le passage sur Igane, Eugenia et cette mystérieuse informatrice joue très bien son rôle à ce propos, puisqu'il attise notre curiosité. Personnellement, j'aurais envie de croire que cette informatrice est Ariane, mais la remarque que fait Igane à propos du poème qu'elle pourrait écrire laisse à penser qu'il s'agit d'une Ecrivaine. J'envisage mal
Psappha trahir Fid... S'agirait-il d'un personnage que l'on ne connaît pas encore ? Je n'ai peut-être pas pensé à tout le monde. En tout cas ce personnage intrigue et relance suffisamment de questions pour diversifier ce passage :) !

"demanda son mentor alors qu’elle s’asseyait dans l’embarcation" Encore un petit point qui s'est sans doute envolé, et que je te signale au cas où c'est une phrase entière qui manque :)
"Mais il lui commanda plutôt un L’odeur de la nourriture tira une grimace à la jeune fille et elle repoussa son assiette." Là c'est bien un bout de phrase qui a été mangé !
"tu aurais trouvé refuge dans le Nord sitôt expulsé de l’Ordre" expulsée
Romane
Posté le 16/07/2021
Bonjour Dodo ! Désolée pour le délai de réponse !
Dans la dynamique globale du récit, je me dis en effet que ce coup de mou a sa cohérence et que si le reste est assez punchy, ça passe, mais à voir ^^
C'est sûr que vu son état, Viya est plutôt passive... En vrai, c'est assez difficile d'écrire un personnage qui est physiquement malade, parce qu'il est lui-même arrêté dans ses efforts pour faire avancer les choses. Mais là, je ne peux pas faire autrement.

Je te laisserai découvrir qui est ce mystérieux informateur...

Merci de m'avoir souligné les coquilles, je les corrige ! Un grand merci pour ta lecture !
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