Une énième séance de Ouija. Donnie n’avait pas perdu de temps ; deux jours après son retour de l’hôpital où il était soigné pour overdose, il avait rameuté la troupe de force.
Théa devait l’admettre, il se passait des trucs bizarres dans cette cave, sous l’égide de ce roi de pacotille. Cette fois-là, elle ne saurait dire comment ni pourquoi, avait été encore plus étrange que les autres. Mais une espèce d’amnésie l’empêchait de revenir à ses souvenirs immédiats de ce qu’il s’était passé…
Congédiée par un Donnie de mauvaise humeur, elle avait faussé compagnie aux autres et détalé vers sa chambre.
Elle n’avait pas fermé l’œil de la nuit. Au matin, la lumière du jour qui passait entre les stores lui essora l’estomac et lui donnait l’impression que des dizaines d’aiguilles s’enfonçaient dans son crâne. Une bouffée de chaleur lui prit la gorge.
Du coin de l’œil, elle aperçut une tache sombre au plafond, à un angle de la pièce.
Du sang.
Génial. Ça recommençait. Avec une sorte de joie sauvage, Théa se débarrassa de son drap et se mit debout. Aux grands maux, les grands moyens. Elle fila à la salle de bains.
☼
Sami, sa colocataire haut perchée, avait fait un tour vers neuf heures du matin pour lui proposer un croissant chipé à la cantine. Théa l’avait foutue dehors sans ménagement.
Son œuvre à présent terminée, elle reparut dans la chambre, sous les yeux nébuleux de Sami qui tricotait un scoubidou.
— C’est, commença-t-elle avec retenue.
— C’est quoi ?
Sami termina une boucle avant de poursuivre :
— C’est intéressant.
Intéressant. Ça lui convenait. Théa tritura un moment le trou dans le cartilage entre ses narines, d’ordinaire occupé par son piercing. Le jour où elle était arrivée, Brisebane avait fait les gros yeux et lui avait servi son discours moralisateur sur la perdition et la satanisation de la jeunesse, avant de confisquer l’anneau. Elle le soupçonnait de le vouloir pour lui tout seul.
Partie aux toilettes, Sami se plaignit vaguement de l’état du lavabo en revenant. Théa rétorqua que ça finirait bien par partir, avec tant de conviction que l’autre fille n’osa pas la contredire.
La jeune satanique ouvrit les paumes devant son visage. Elle y distinguait ses lignes de vie, qui ressortaient sur fond rouge pastel. Elle jeta un dernier regard satisfait à sa tête dans le miroir au-dessus du bureau. Ses cheveux rebiquaient de partout ; elle les avait coupés comme à la machette, avec une rage séculaire. Le rouge, lui aussi, était inégalement réparti. Quelle merde, cette teinture ! Ça ne l’étonnait pas de sa mère, à qui elle l’avait chipé peu de temps avant son entrée au Laurier-noble. Du fric, mais tant de mauvais goût qu’on aurait pu la croire pauvre.
En tout cas, voilà qui assouvirait son envie de faire chier les adultes, particulièrement les blouses blanches qui faisaient les mielleux mais qui, au fond, n’étaient guère plus que des gardiens de prison.
Elle aurait cru que la journée se déroulerait dans ce même élan d’euphorie provocatrice. Erreur : les heures passaient, et le sentiment d’être intouchable, ultimement géniale et supérieure, vira au moisi dans sa bouche. Même l’air crispé des infirmiers et les promesses de revanche lancées par un Brisebane gonflé de fureur ne lui faisaient plus rien.
Peu après neuf heures, on avait retrouvé Élias crevé dans les toilettes du rez-de-chaussée. Les bras savonnés, les yeux vides, un peu de vomi aux commissures des lèvres. Dans la foulée, tout était allé très vite : le rassemblement des pensionnaires dans le réfectoire, avec des livres, des BDs, des jeux de cartes pour passer le temps ; le ballet de la police scientifique et des ambulanciers, que tout le monde voyait passer dans le parc, jusqu’à ce que Ravel baisse les stores pour leur couper l’accès au spectacle ; l’attente dans une atmosphère confinée, sous la lumière artificielle, la lassitude et les premiers pleurs qui se déclenchaient enfin, ici et là, après l’effet anesthésiant propre aux gros chocs.
On ne les libéra pas avant le soir. Des agents en uniforme prêtaient main-forte aux infirmiers pour la surveillance ; les accès étaient restreints aux couloirs, à la salle de lecture, aux chambres et aux toilettes, minus ceux du rez-de-chaussée. Louis et Théa, désemparés, trouvèrent refuge entre deux rayonnages de livres, entre les historiques et les SF.
Les deux adolescents n’osaient pas se regarder dans le blanc des yeux. Ils savaient, et pourtant, ils ne savaient rien ; ils pressentaient le lien qui pouvait se tisser entre la mort d’Élias et les séances de Ouija imposées par Donnie, mais aucune preuve ne leur permettait de le clamer haut et fort. Peut-être, même que leur esprit malade avait tout inventé ? Du début à la fin…
Et puis, comme ça, sans raison, Théa se souvint. Elle se souvint de tout ce qui s’était passé la veille, dans la cave, autour du plateau griffé de lettres noires.
Les scènes se bousculaient dans sa tête, les images tourbillonnaient, se chassaient et se poursuivaient entre elles. Impossible…
Son cœur battait dans ses doigts, tout au bout. Elle avait vraiment très chaud. Sa vision se mélangeait, et elle dut se retenir au mur.
Elle ne se sentait plus en sécurité ici.
— Tu vas où ? s’inquiéta Louis, la voyant se lever.
Elle ne répondit pas. Trois secondes plus tard, ses pas empressés rejoignirent ceux de la jeune fille dans le couloir, puis sur les marches de l’escalier.
Théa sentait bouillir dans son esprit, comme dans un chaudron incandescent, de l’agitation et de la colère. Emboîtées, mêlées en une ardeur à la fois créatrice et désastreuse, elles grondaient sous sa peau, derrière ses lèvres, dans l’attente de se libérer. Et Théa ne demandait qu’à les laisser vagabonder à leur guise.
S’y abandonner, elle ne pouvait pas. Elle ne devait pas. Théa devait lutter pour garder ces souvenirs à l’intérieur, ne pas les laisser contaminer le réel, surtout pas…
Ils croisèrent deux femmes en uniforme, qui leur lancèrent des regards soupçonneux. L’air le plus normal possible, Théa poussa la porte de sa chambre. Le même angle, au plafond, était taché de sang. Certaines hallucinations avaient ce pouvoir-là ; elles s’installaient dans un coin, n’en bougeaient plus, et l’illusion de réalité devenait parfaite.
Sami se trouvait étendue sur son lit, occupée à tresser d’autres scoubidous. Elle eut un sourire entendu, annonciateur de révélations fracassantes. En prévention, Théa lui dit de fermer sa gueule – hors de question de supporter un énième discours sur la menace russe ou le complot mondial monté par les taupes, qui creusaient sous terre dans l’espoir de faire s’effondrer la terre sur elle-même, d’anéantir l’humanité et de prendre le pouvoir sur toutes les autres espèces. La fille parut déçue, mais n’opposa pas de résistance et se rabattit sur Louis. Bien sûr, il fit l’effort de lui répondre, trop poli pour l’envoyer chier, ce qui donna le loisir à Théa de se précipiter dans la salle de bains. Même ici, la chaleur était difficile à supporter. Elle plongea son regard dans son reflet, visage révolté et cheveux rouges.
Elle jura. Sous ses yeux, les stries de teinture dans le lavabo venaient de se changer en flammes, qui s’élevaient de leur nid blanc. Elle recula et heurta le mur. Le feu mirage frétillait. Une langue frémissante s’élança vers elle et lui lécha une épaule avant qu’elle ait le temps de se décaler. Pour se protéger d’une seconde flammèche, elle voulut se couvrir le visage des mains – et hurla.
D’autres flammes, rouges exactement comme sa teinture, qu’elles pompaient et faisaient grésiller, sortaient de ses paumes et cherchaient à lui attaquer les joues.
— C’est pas vrai ! explosa-t-elle. C’est pas vrai, rien de tout ça n’est vrai !
Louis et Sami venaient d’entrer dans la salle de bains ; ils la trouvèrent assise contre le mur, les bras tendus, en guerre avec ses propres mains. Depuis le couloir, quelqu’un frappa à la porte. Sûrement une des deux policières. Comme pour confirmer, une voix de femme lança :
— Tout va bien, là-dedans ?
— Oui, oui, répondit Louis sans conviction.
Il avait pris Théa par les épaules, l’empêchant de se frapper le crâne sur le carrelage.
— Ça va passer, murmurait-elle, ça va passer, ça va passer.
Plus elle parlait, plus l’hallucination se résorbait. Le feu retomba et pénétra sa peau, le lavabo retourna à la pénombre. Théa haletait et suait de partout. Sa propre odeur l’indisposait. Putain de cerveau.
Quand son souffle, enfin, reprit un rythme normal, la jeune fille eut une réaction déroutante : elle éclata de rire. Son rire se propageait par bonds agiles, il faisait sonner les verres à dent sur l’émail du lavabo et la glace dans son cadre de métal. Mais, de plaisante, l’hilarité devint vite angoissante ; elle échappait à son contrôle et filait comme de l’eau claire, qui se mettait à bouillonner. Une touffeur fourmillante remonta ses membres. Elle eut la sensation d’être à bord d’un bateau fragile, tanguant sur une mer nerveuse. En clignant des yeux, dans l’intervalle entre le noir et la lumière du jour, elle distinguait presque une surface vitreuse, inégale, à perte de vue, surmontée d’un soleil véhément, posé à même l’horizon. Il brillait tant qu’il en devenait sombre ; il irradiait de nuit scintillante et soulignait des serpents d’évaporation, montant de la mer, pour se perdre dans son brasier.
L’apparition la laissa épuisée. Plus envie de rire. Pour elle, ce n’était pas habituel : elle sentait, voyait et entendait d’autres choses à l’approche de l’exaltation, et gardait conscience que ce soleil et ces flammes annonçaient un événement autrement plus spectaculaire. Irréparable ?
Les grands yeux sombres et paniqués de Louis semblaient prêts à sortir de son crâne.
— Qu’est-ce qui s’est passé ? chuchota-t-il en portant les mains à sa bouche.
— Tu as bien pris tes médicaments, Théa ? demanda rêveusement Sami.
— Toi, va te faire foutre.
Louis laissa échapper une exclamation choquée, mais Sami, si elle avait entendu, n’en montra pas signe. Elle s’était passionnée pour une ombre au plafond et l’examinait avec le plus grand sérieux.
Théa éclata de rire. Ce n’était pourtant pas de joie ; c’était l’horreur et le mauvais présage, expulsés de sa bouche comme une pestilence, des insectes rampants avec trop de pattes et trop d’yeux luisants. Elle vomissait son excès de colère exaltée au pied des deux autres, qui reculèrent par instinct. Même Sami, cette fois, prêtait attention à ce qu’il se passait, avec un air étonné. Il allaient s’enfuir, sûr de sûr, pour sauver leur peau… et, quelque part, elle les comprenait. Toute sa vie, elle resterait tarée – dangereuse, pour elle comme pour les autres. Avant que sa mère décide de l’envoyer dans cette clinique, Théa avait bataillé contre l’idée saugrenue que tout le monde pouvait être sauvé. Son instinct le plus pur lui avait toujours enseigné que certaines personnes, dont elle-même, évidemment, étaient vouées au malheur et à l’échec. Et tant qu’à souffrir, autant souffrir dans sa propre chambre, dans des draps imprégnés d’odeur familière, entre quatre murs gribouillés et couverts de posters, de cartes, de tickets, témoins de toute une vie d’ado mal dans sa peau. Oui, elle aurait cent fois préféré crever loin de l’environnement stérile du laurier-noble. Mais sa mère n’avait rien voulu entendre, et avait fait de ce dernier élan de rébellion une raison supplémentaire de placer sa fille entre des mains professionnelles.
On ouvrit la porte. Les deux flics traversèrent la chambre et déboulèrent dans la salle de bains.
— Qu’est-ce qui se passe ?
— Rien, un, un malaise, je crois, couina Louis.
Les deux femmes échangèrent des paroles indistinctes entre elles, puis l’une d’elles s’approcha. Ses yeux inquisiteurs se posèrent sur Théa.
— Tu t’es fait mal ? Tu t’es cogné le crâne ? Une autre partie du corps ? énuméra-t-elle avec l’air de s’y connaître.
Théa secoua frénétiquement la tête.
— Parfois, elle voit des choses, expliqua Sami. Ce n’est pas facile à gérer, vous savez.
La policière fronça les sourcils, la bouche entrouverte en une expression d’inaptitude confuse.
— On ferait mieux d’appeler un doc, non ? suggéra l’autre.
— Euh, ouais. Vas-y, je reste là.
Une drôle de fièvre faisait osciller Théa entre chaud et froid. Sa peau était parcourue de piqûres imaginaires. Elle avait beau se gratter, ses ongles ne faisaient que laisser des traces rouges sur ses bras, sans la soulager. Ce n’était plus de la sueur qui soudait ses vêtements à ses membres, mais de l’eau croupie, et elle inspirait son parfum à s’en rendre malade. Derrière ses yeux le même soleil noir continuait de briller sereinement. Si elle fermait les paupières plus d’une seconde, une voix s’élevait des vapeurs d’eau et l’appelait par son nom. Elle lui murmurait des douceurs terribles, irrésistibles, et une force la tirait vers lui, vers son centre crépitant. Il la regardait… non, pas elle, mais ses pensées les plus secrètes, et il s’en délectait comme de miel frais. Sa fureur était pour lui une nourriture.
— Connard ! fulmina-t-elle. Dégage, fous-moi la paix !
— Hey ! Hey ! s’exclama la policière. Tout doux !
Les murs vibraient, sa vision virait au rouge. Le visage blême de Louis se détachait comme une blessure. Sami lui tapotait l’épaule pour le réconforter. Théa prit alors conscience de ses propres paroles et de la portée qu’elles avaient dû avoir :
— Non, pas toi, crachota-t-elle. Je parlais pas de toi, Louis. Bordel !
— De qui, alors ? Qu’est-ce qui se passe ?
— Je… je crois que…
Que quoi ? Comment savoir si ce qu’elle voyait et sentait, au fond, était réel ? Était-elle seulement perdue dans un autre de ses délires ? Théa tendit une main, vite cueillie par Louis qui glissa ses doigts entre les siens. La peau tendre qui reliait pouce à index, index à majeur frémit à ce contact, bien réel. Elle s’accrocha à lui pour se relever. Tout irait bien, à présent ; il lui suffisait de garder dans sa main celle du jeune garçon.
Louis la prit dans ses bras, la serra contre lui, et tout se calma d’un coup.
Je m’en veux, j’ai mis du temps à venir faire le commentaire, alors que j’ai consciencieusement lu « la Parole du roi » tous les matins. Tu as accompagné mes trajets en bus, et c’était très très agréable ♥
Ton texte est foisonnant, c’est le mot qui me vient à l’esprit. Il frémit au rythme des secrets, de l’esprit enfiévré de tes personnages, de la tension perpétuelle. J’ai particulièrement aimé la façon dont la chaleur a l’air de se faire de plus en plus suffocante, au fur et à mesure qu’on progresse dans l’intrigue. L’atmosphère empoisonne le lecteur, c’est très efficace.
Du coup je pense que je vais commencer par ton écriture. Je ne compte pas le nombre de fois où j’ai grogné de jalousie à la lecture d’une phrase, d’une comparaison, d’un paragraphe… Tu as des images souvent juste parfaites, tout en étant novatrices. Je dirais que le risque c’est de les noyer dans des descriptions parfois trop longues ou nébuleuses, et c’est dommage. Mais rien qu’une BL ne pourrait te pointer. Je pense que c’est juste une question d’écremage (et puis franchement, le plus compliqué est fait, avec ton écriture. Faudrait simplifier certaines actions, tout bêtement).
Et cette belle plume dessert des personnages très très intéressants ! On sent que tu as beaucoup à dire sur eux, on sent à quel point ils sont réfléchis et travaillés. J’ai adoré les passages d’introspection, où les « enfants » sont seuls face à leurs démons, leurs craintes, leurs TOC… C’est toujours très puissant et fascinant. Y a pleins d’émotions qui traversent le lecteur. Ces moments, pour moi, ont été de gros points forts.
Leroy est top, aussi. Je trouve qu’elle porte hyper bien le récit, de sa façon bourrue qui s’embourbe petit à petit. Je me suis demandée si elle n’avait pas été pensionnaire à une époque, du Laurier-Noble d’abord, puis de cet autre institut qu’elle visite.
Je dois avouer n’avoir pas totalement compris les raisons de sa mort, ou la façon dont ça s’est produit (mais l’histoire n’est pas fini, donc je me dis que ça peut encore s’éclairer). Je pense que c’est le défaut de cette histoire : c’est tellement complexe et ramifié, qu’on perd parfois le fil rouge et certains passages deviennent difficiles à comprendre. Quand ça arrive, c’est parfois dur de raccrocher les wagons.
Néanmoins, je pointe ce défaut (qui ne concerne peut-être que moi) mais j’insiste sur le fait que j’ai lu ton texte tous les jours. Ce n’était pas du « je ne comprends pas, je préfère arrêter » mais du « je ne comprends pas mais je veux savoir la fin » ; l’écriture, l’ambiance, les personnages : tout ça m’a accroché et je lirai jusqu’au bout !
Ce texte a un potentiel énorme, je pense. Je lui souhaite une formidable poursuite, et j’espère bientôt lire la fin ♥
Il n'y a aucun retard, merci à toi d'avoir lu et d'avoir pris le temps de commenter ♥ je suis contente si ça a pu accompagner agréablement tes trajets en bus !
C'est aussi vraiment chouette si l'atmosphère t'a convaincue, elle a pas mal de poids effectivement ^^ surtout la chaleur qui peut faire écho au malaise des personnages et à leur impression d'être oppressés et un peu pris au piège, en tout cas c'est comme ça que je souhaitais le rendre ^^
Ta remarque sur l'écriture me fait vraiment plaisir, c'est toujours hyper gratifiant de lire que ça a pu faire mouche ♥ même si, je comprends tout à fait l'aspect "trop" foisonnant que l'écriture et l'histoire elle-même peuvent avoir :/ notamment d'autres lecteurices ont eu du mal à situer si certains passages se situaient dans le passé ou dans le présent.
Je suis énormément soulagée si tu as apprécié les personnages aussi ♥ j'ai vraiment essayé de les soigner, parce qu'au final, le point de départ de l'histoire, c'est eux : des jeunes qui souffrent de maladies psychologiques ; et leurs maladies sont cruciales pour les comprendre, d'où la grande place que prend l'introspection (histoire que les maladies soient abordées de manière intérieure et "vécue", plutôt que par un angle explicatif ou pédagogique qui deviendrait vite lourd... enfin il a bien fallu en inclure aussi mais pas trop j'espère).
C'est totalement ça pour Leroy ^^ une bourrue qui s'embourbe petit à petit; Pour les circonstances de sa mort, mea culpa, vraiment ; sans la suite et fin c'est incompréhensible effectivement x"D et j'espère que ça l'est plus avec le texte entier. Du coup j'en ai profité et tout est posté, mais pardon pour la confusion ^^ mais pour l'impression de perdre le fil rouge et de s'enfoncer dans trop de ramifications, tu n'es pas la seule à avoir été perdue à des moments, va falloir que j'y fasse attention. Néanmoins, c'est cool de savoir que ça ne t'a pas dégoûtée de lire la suite ^^ si tu lis la fin j'espère qu'elle te donnera quelques éléments de réponse par rapport à des aspects qui restaient confus ^^
Merci beaucoup en tout cas pour ton retour, et tes encouragements qui font chaud au coeur ♥♥ see ya!