Entre Orateurs et Écrivains, on raillait souvent l’aspect misérable du quartier général du troisième ordre. La réalité fut pire que tout ce que Viya avait pu imaginer. Elle était habituée à la demeure des Orateurs, tout en pierre blonde, ornée de linteaux sculptés et de gargouilles. Le 12, Dreamyard Alley n’était qu’une bâtisse sinistre et grise, coincée entre deux façades vétustes, qui se dressait sur une avenue étroite et mal éclairée. La rue avait été baptisée ainsi par les marins du Reinaume du Nord qui venaient jadis y passer du bon temps avant de reprendre la mer. C’était à une époque où l’espace qui s’étendait entre l’antique cité et les Docks n’étaient qu’un ensemble de constructions en bois. Par la suite, des immeubles en dur avaient remplacé les baraquements branlants. Même si les devantures mornes n’évoquaient plus le rêve et le délassement depuis longtemps, l’endroit avait gardé son nom.
Les marches du perron qui s’élevait jusqu’au numéro 12 craquelaient. De la mousse et des mauvaises herbes avaient élu domicile dans le moindre interstice disponible. Lorsque Fid poussa la lourde porte de bois, celle-ci grinça en pivotant sur ses gonds et révéla un couloir glacial dont la tapisserie aux motifs verts gondolait d’humidité.
– Ne fais pas de bruit. Il est tard, George doit dormir. C’est notre intendant.
En avisant un lustre qui menaçait dangereusement de se désolidariser du plafond sur lequel il était fixé, Viya ne put que se demander si ce George se souciait un tant soit peu du bâtiment dont il avait la charge.
– Tu as faim ?
Elle acquiesça.
Ils dépassèrent un escalier vermoulu qui montait à l’étage pour se rendre dans la cuisine. Contre toute attente, la pièce était agréable. Carrelée d’une mosaïque colorée, les meubles qui la composaient avaient été peints dans une teinte vert d’eau, très douce. Surtout, la pièce s’ouvrait sur un jardin d’hiver. Les plantes étaient rares dans Hydendark et Viya avait toujours ressenti pour les végétaux une certaine fascination, elle qui avait vécu dans les grands espaces arides des terres de la Sororité. Elle eut la surprise de découvrir un chat tigré lové sur un des fauteuils dans la véranda. Enfant, elle s’était occupée un temps d’un tel animal. Lorsqu’elle voulut le caresser, il eut un miaulement courroucé et quitta la pièce, mais un sourire ravi perdura sur les lèvres de la jeune fille.
– Je te présente Cheshire. Une bestiole pas très commode.
Ce fut là ces seuls moments de joie de la soirée. Les placards se révélèrent presque vides et elle dut se contenter d’un peu de pain et de fromage. Lorsqu’elle fut servie, Fid s’assit et resta perdu dans ses pensées. Il regrettait peut-être déjà son choix.
– Vous êtes nombreux à vivre ici ? demanda-t-elle pour tenter d’égayer l’atmosphère après avoir avalé deux bouchées dans un silence oppressant.
Il parut s’animer un peu.
– Non. George et moi. Il y a aussi Archibald, mais il vient peu.
– Seulement trois ?
Il eut un bref sourire amusé.
– Quatre avec toi.
– Oh, oui, c’est vrai.
Sa propre répartie tira à Viya une grimace. Elle avait presque oublié dans quoi elle venait de s’embarquer. Quelle ingrate elle devait faire !
– Les autres sont sur l’Archipel de la Confrérie des Légendiers ?
Elle savait que le plus clair des effectifs des Légendiers, qui n’avaient pas les moyens de s’acheter un second immeuble en ville, vivait sur une des multiples petites îles au large d’Hydendark. Ils se déplaçaient quotidiennement en ville par bateau. L’acquisition de l’Archipel par la Confrérie une dizaine d’années plus tôt avait beaucoup fait ricaner les Orateurs. Par pure provocation, ces derniers avaient acheté dans la foulée une immense bâtisse du centre-ville, pour une somme faramineuse. Le bâtiment abritait une bibliothèque, un théâtre et des salons privés, inoccupés la plupart du temps. La Guilde des Écrivains avait pour sa part offert tous les îlots restants en cadeaux à ses membres les plus émérites.
Fid semblait lui aussi se remémorer ces événements, car lorsqu’il acquiesça, son visage était sombre. La jeune fille regretta d’avoir posé la question.
– Il y a pourtant de la place ici, non ? tenta-t-elle face à son silence.
– Pas assez. Nous sommes plus tranquilles là-bas. Et puis, le 12 Dreamyard Alley n’est pas une demeure très chaleureuse. L’Archipel est plus confortable.
Il avait donc conscience de l’état de délabrement du lieu.
– Mais vous, vous n’appréciez ni la chaleur ni le confort, ironisa-t-elle.
– Si. En revanche, je n’aime guère prendre la mer.
Les yeux de Viya s’arrondirent de surprise.
– Vous avez peur de l’eau ?
Il pinça les lèvres, mécontent qu’elle mette ainsi au jour sa faiblesse, et elle songea qu’elle aurait dû se montrer moins franche.
– Il est plus commode que je demeure à Hydendark, éluda-t-il.
Consciente qu’elle l’avait offensée, elle préféra changer de sujet.
– Combien y a-t-il de Légendiers ?
– Dix-sept.
Elle tressaillit. Non seulement parce que ses efforts pour maintenir un semblant de discussion se retrouvaient à nouveau anéantis par le laconisme de Fid, mais aussi parce que sa réponse l’étonnait. Les Orateurs regroupaient deux cent trente-trois membres à l’heure actuelle.
– Si peu ?
– Les candidats ne se bousculent pas. Avec un peu de chances, nous monterons à dix-huit avec toi. Tu ne fais pas encore partie du lot.
La jeune fille tiqua une nouvelle fois, heurtée plus que de raison par cette phrase prononcée avec indifférence. Elle hésita à abandonner là toute tentative de communication, mais sa curiosité fut plus forte que son agacement.
– Pour combien d’apprentis ?
Il pianota sur le rebord de la table, ce qu’elle interpréta comme un signe d’ennui.
– Chez nous, la notion d’apprenti n’existe pas. Tu ne le savais pas ?
« Non, avant hier soir, je n’ai jamais envisagé d’intégrer une seule seconde les Légendiers, comment voulez-vous que je sois au courant ? », pensa-t-elle.
Elle demeura muette.
Fid se leva en grimaçant et marcha appuyé sur sa canne jusqu’à un placard, d’où il extirpa une bouteille de vin et deux verres.
– Je ne bois pas, l’arrêta Viya.
Il eut un grognement inintelligible, reposa le verre qu’il lui destinait et se rassit.
– Si la notion d’apprentis n’existe pas chez vous… alors moi je suis quoi ?
– Administrativement parlant, tu n’es rien du tout. Tu sais sans doute qu’on a peu d’égard pour les Légendiers et si on peut compliquer un peu leurs affaires, on le fait. Tu ne jouis pas du statut protecteur des Apprentis, tu n’as pas le droit de signer des contrats. En clair, tu es juste logée à titre gratuit au 12, Dreamyard Alley, jusqu’à ce que nous payions ton titre de Légendière et la protection qui y est rattachée auprès du Conseil.
– Que vous payiez mon titre ?
Elle était scandalisée. Les deux autres Corporations n’avaient pas à payer pour exercer leur métier. EIles étaient payées.
– Officiellement parce qu’une ancienne loi a établi que porter une parole en public était la prérogative des Orateurs et que celle d’écrire des histoires appartenait aux Écrivains. Nous payons donc un droit de marcher sur leurs plates-bandes. Officieusement, et comme je l’ai déjà mentionné : parce que si on peut compliquer nos affaires, on ne s’en prive pas. Contrairement aux Orateurs et à certains Écrivains, les Légendiers n’ont pas de mécènes, expliqua-t-il en se servant. Le plus souvent, nous contons dans la rue et laissons les gens nous donner ce qu’ils veulent. Parfois, nous passons quelques contrats, mais nos employeurs ne les honorent pas toujours.
Viya haussa les sourcils. Face à un tel manquement les Orateurs n’hésitaient pas à débourser des sommes astronomiques pour attenter un procès - et parfois pour soudoyer les juges, disaient les mauvaises langues.
– La majeure partie de nos fonds nous vient de ce que nous récoltons dans les rues. Certains d’entre nous ont décroché des postes dans des bibliothèques et des musées. On se débrouille comme ça.
Fid lui jeta un regard en biais et avisa sa mine déçue. Un sourire amer étira les lèvres de l’homme.
– En fait, tu n’as aucune idée de là où tu as mis les pieds, pas vrai ?
Son silence valait tous les aveux. Non, Viya ne savait pas. Elle voulait juste gagner le respect qu’on lui avait refusé toute sa vie, faire quelque chose de son existence, les Légendiers étaient pour l’instant sa seule alternative viable. Il eut un long soupir.
– Je vais faire simple, jeune fille. Les Légendiers sauvegardent et transmettent des légendes. Des histoires qui sinon, tomberaient dans l’oubli. Ces histoires ne sont pas celles que produisent les Écrivains d’aujourd’hui. Nous sauvegardons les légendes populaires d’Hydendark, nous protégeons le passé, parce que nous pensons qu’il a encore des choses à dire. Nous transmettons aussi des histoires qui viennent d’ailleurs. Des livres de l’Intermonde. Si tu viens de la Sororité, cela doit t’être familier.
Elle acquiesça. Ce qui, pour de nombreux apprentis Orateurs, n’était qu’une légende urbaine était parfaitement connu de Viya. La tâche principale de la communauté de femmes où elle avait grandi était de veiller sur une faille ouverte entre les mondes, qui recrachait par intermittence des objets venus d’ailleurs. Les Sœurs en revendaient une infime part, notamment les livres, qu’elles dédiaient aux Légendiers. Elles gardaient le reste dans une grande pièce, où chaque artefact était inventorié. Un musée de l’ailleurs dans lequel Viya n’avait jamais eu le droit de mettre les pieds.
Elle ne s’en plaignait pas. Elle haïssait la poussière, l’ancien et les mystères du Prieuré. C’était tout ce qu’elle avait cherché à fuir. Toute à sa détresse, elle n’avait pas songé un seul instant au lien qui existait entre les Légendiers et la Sororité. Un lien ténu, certes, mais bien présent.
– Tu as l’air déçue.
– Je pensais que j’en avais fini avec le passé, murmura-t-elle.
Fid la dévisagea attentivement et elle s’abîma dans la contemplation des nervures du bois de la table pour échapper à son regard.
– On n’en a jamais vraiment fini avec le passé, gamine. Mais on peut apprendre à en tirer les bonnes conclusions.
La jeune fille balaya la phrase d’un revers de main. Elle n’avait pas envie qu’on lui fasse la morale. Il s’en aperçut et changea de sujet :
– Concentrons-nous sur ton avenir, alors. Actuellement, tous les Légendiers sont des conteurs confirmés. Je vais me charger personnellement de t’apprendre toutes les petites subtilités du métier. Si tu es prometteuse, on réunira l’argent pour te payer ton titre et ton insigne officiel.
« Si tu es prometteuse. » La formulation déclencha en elle une vague de panique. Elle s’était imaginée à tort qu’elle avait trouvé une stabilité. Mais rien n’était joué.
– Et si… je ne suis pas prometteuse ?
Fid eut un sourire sardonique.
– Ma foi, il te restera les Écrivains. J’imagine que je pourrais appuyer un peu ta candidature, même si tu n’as plus l’âge requis.
À ces mots, elle sentit une main glaciale lui broyer l’estomac et des larmes lui montèrent aux yeux. « Ce n’est pas drôle ! » voulut-elle répartir. Mais elle se retrouva tétanisée par la peur d’échouer. Fid capta son expression de terreur et son visage s’assombrit.
– Je plaisante. Bon sang, qu’est-ce que tu as traversé pour avoir si peu confiance en toi ?
Viya ne répondit pas et ferma les yeux. Elle avait la gorge si serrée qu’elle n’arrivait pas à respirer. Si elle ne formulait ne serait-ce qu’un seul mot, elle allait s’effondrer en sanglots.
– La journée a été riche en émotion, commenta Fid, pour la première fois d’une voix bienveillante depuis qu’ils avaient passé la porte de l’hôtel particulier. Tu as besoin de repos. Tu as des qualités. Si tu travailles, il n’y a pas de raisons pour que la suite se passe mal. D’accord ?
Elle opina.
– Il y a une dernière chose sur laquelle j’aimerais m’entretenir avec toi, poursuivit-il. Cela concerne le trucage des Joutes, dont je t’ai déjà parlé. Tu as vécu cinq ans chez les Orateurs, alors je me demandais : as-tu entendu certaines choses qui pourraient laisser présager que l’Ordre est derrière cette manœuvre ?
– Non.
– Et d’une quelconque autre manigance dirigée contre les Légendiers ?
Elle s’octroya une réflexion plus longue. Les Légendiers étaient déconsidérés, il n’était pas rare que de petites phrases mesquines soient prononcées sur eux. Mais rien qui ne puisse laisser entrevoir une machination contre la Confrérie.
– Pas à ma connaissance.
– Très bien. Si quelque chose te revient, préviens-moi. Une chambre t’est réservée au premier étage, deuxième porte à gauche. Tu peux aller t’y installer. La salle de bain est juste en face.
– Merci, murmura-t-elle du bout des lèvres au risque sinon de se mettre à pleurer.
– Pense à enjamber la troisième marche de l’escalier, elle est pourrie et tu risques de passer au travers.
L’information tira à Viya un étrange sourire. Cette maison était aussi bancale qu’elle et elle en éprouvait un certain réconfort.
– Bonne nuit, Viya.
– Bonne nuit.
Ils se levèrent, elle pour s’engager dans le couloir où se trouvait l’escalier, lui pour prendre un livre et s’installer sous la véranda. Avec la fatigue de la journée, il s’appuyait fortement sur sa canne. Dans l’obscurité seulement trouée par la lumière de la lune, elle ne pouvait pas voir son visage et il avait l’air d’un vieillard esquinté par la vie.
« Qu’est-ce que tu as traversé pour avoir si peu confiance en toi ? »
Un jour, décida Viya, elle le lui révélerait. Fid et la maison lui inspiraient confiance. Dans cette demeure où tout était un peu cabossé, elle pourrait bien réussir à confier à cet homme mutilé ses propres morceaux d’ailes déchiquetés. Les choses brisées se comprenaient entre elles, elle en était certaine.
Je me demandais juste mais les légendaires c’est un peu des musiciens de rue, non ? À travailler comme ça sans réels contrats ils font profiter au peuple en étant payés avec des miséreuses sommes d’après ce que je comprends.
Je me demandais juste mais les légendaires c’est un peu des musiciens de rue, non ? À travailler comme ça sans réels contrats ils font profiter au peuple en étant payés avec des miséreuses sommes d’après ce que je comprends.
Toujours aussi bien écrit, soyeux, fluide. J'adore le ton que tu emploies, les tours et détours des dialogues et de ces personnages qui disent seulement une partie de ce qui les traverse, ce monde qui est parcouru de détails et machinations et spiritualités étranges. Je trouve cette héroïne touchante et j'ai terriblement envie de savoir comment elle va progresser tant dans son estime d'elle que dans l'art de raconter les histoires.
Au fil de la lecture :
→ "Ce fut là ces seuls moments de joie de la soirée." Ce furent là ?
→ "La journée a été riche en émotion, commenta Fid, pour la première fois d’une voix bienveillante depuis qu’ils avaient passé la porte de l’hôtel particulier." La syntaxe m'a chiffonnée ; je trouverais ça plus fluide dans le sens "commenta Fid d'une voix bienveillante, pour la première fois depuis qu'ils avaient passé la porte de l'hôtel particulier".
→ "L’information tira à Viya un étrange sourire. Cette maison était aussi bancale qu’elle et elle en éprouvait un certain réconfort." Je n'ai pas l'impression que tu aies besoin de "et elle en éprouvait un certain réconfort", parce que ça me semble être ce qu'on comprend en combinant dans notre tête les deux phrases.
→ "Un jour, décida Viya, elle le lui révélerait. Fid et la maison lui inspiraient confiance. Dans cette demeure où tout était un peu cabossé, elle pourrait bien réussir à confier à cet homme mutilé ses propres morceaux d’ailes déchiquetés." Idem, je crois que tu n'as pas besoin de la phrase "Fid et la maison lui inspiraient confiance".
Content de revenir par ici (=
Très bonne chute ! Elle peut laisser place à tout un tas d'hypothèses, c'est très intriguant et ça rend la narratrice encore plus intéressante. C'est bien de voir Fid tour à tour taquin et bienveillant, il ne sait pas toujours comment réagir, ça change des mentors sûrs de leurs idées qu'on retrouve en général, je le trouve plus humain, c'est sympa.
L'idée des deux mondes glissées comme un détail reviendra probablement. Je suis curieux de voir comment ça se passe exactement et si ce monde est le nôtre. Tu introduis très bien l'univers jusqu'à présent, sans qu'on ait l'impression de perdre du temps ou de lâcher l'histoire. C'est toujours très sympa à suivre.
Un plaisir,
A bientôt !
Merci pour ta lecture et ce beau commentaire !
Oui, ahah, Fid n'est pas très doué quand il faut communiquer ^^
J'ai beaucoup apprécié la description du 12, Dreamyard alley ! Le contraste avec les autres ordres est d'autant plus frappant et on sent qu'il y a quelque chose louche derrière tout ça... S'acharner autant sur un seul groupe, ça en dit bien plus sur les bourreaux que sur les victimes ! Hâte d'en savoir plus.
Aussi, l'histoire du Prieuré (ça me fait penser au Prieuré de l'oranger tiens <3) m'intrigue beaucoup ! J'ai hâte d'en apprendre plus sur cette faille, je sens que ça va prendre une place prépondérante dans la vie de Viya !
À bientôt pour la suite !
Idem pour le Prieuré ! Je crois que si j'ai lu le Prieuré de l'Oranger, c'était en partie parce que je me suis dit ; "Oh; dans cette histoire aussi, il y a un Prieuré !" xD
J'aime l'idée des monastères, des endroits clos envelooppés de mystères !
Je me suis personnellement surtout inspiré des Béguines, qui n'étaient pas des religieuses, mais une communauté de femmes laïques, qui vivaient une vie sous une règle monastique sans aucune interférence masculine (à l'exception du prêtre qui venait célébrer les offices religieuses). C'était souvent des veuves ou des femmes qui voulaient conserver un célibat.
Comme toujours, un merveilleux chapitre. J'aime l'ambiance bancale de la maison. Comme Viya, je m'y sens bien ! Et les quelques détails donnés par Fid à propos des Légendiers et de leur mode de fonctionnement, qui diffère par rapport aux Ecrivains et Orateurs sont bien ficelés. On en apprend plus sans être assaillis par toutes sortes d'informations inutiles et assommantes. De quoi nous donner envie de lire la suite ! ^^
Contente aussi de savoir que les informations te semblent bien dosées !
Merci pour ta lecture !
Et cette petite info, glissée comme ça : "ah au fait, la Sororité vit près d'une brèche entre les mondes, et..." C'est typiquement le genre de détail que j'aime bien quand je lis des mondes bien tissés : des détails qui semblent évidents.
Ce ne sera pas pour ce soir, mais j'ai hâte de lire la suite :) Merci de nous partager cette histoire !
J'aime telement l'atmosphère de ce lieu moi-même que je crois qu'il m'est très facile de le visualiser et de le transmettre au lecteur.
Oh, oui, Fid est un être très complexe, et je suis ravie que l'on puisse le déceler :-) Viya a vécu des choses compliquées, elle aussi ! Tu le découvriras dans les chapitres suivants !