Le logo de la discothèque surnageait au-dessus des têtes et des corps pressés les uns contre les autres, dans la chaleur lascive du soir. Les températures folles de cet été ne dissuadaient pas les habitués d’aller se défouler dans les salles noires, pleines de lumières et de musique à la mode ; beaucoup étaient aussi attirés par les effluves d’alcool fort et la perspective de rencontres sans lendemain.
Leroy se situait au carrefour de tout ça. Alcool, musique, sueur. Sueur, musique, alcool. Regards fuyants, regards appuyés. Sueur.
La parole du roi. Il ne fallait pas suivre la parole du roi. Musique. Sueur. Regards appuyés, regards fuyants. Théa. Annabel. Alcool, regards. Le nom de Donnie souligné deux fois.
La discothèque avait la particularité de diffuser uniquement de l’électropop. Leroy attendait impatiemment Talk Talk, elle n’avait jamais si bien dansé et oublié que sur leurs chansons rêveuses et éthérées. Les yeux mi-clos, elle se balançait entre un gars torse nu et une fille concentrée sur la danse comme si sa vie en dépendait.
Méthamphétamine. Sueur. Musique. Élias, mort par arrêt cardiaque à cause de la méthamphétamine.
Il n’y avait pas de place. Il n’y avait pas d’air. La touffeur enivrante, l’odeur lourde de transpiration, de fatigue et de désir poussèrent Leroy vers le bar où tout était à la fois tentant et trop cher. Elle se laissa tomber sur un tabouret et fit signe au serveur. Les basses et les synthés résonnaient dans son bassin et sa cage thoracique, déjà secouée par sa respiration. Elle serra les doigts autour du verre de whisky glace qu’on venait de lui servir. La substance lui brûla la langue, juste comme il fallait. Elle laissa traîner son regard sur la chair fraîche empesée de moiteur, évaluant la perfection des formes, leurs défauts, s’attardant sur les beaux visages et les épaules nues. Mais la bête dans son ventre s’était un peu calmée. Maintenant qu’elle était assise, que son esprit reprenait ses droits sur l’inconscience, l’image du corps meurtri d’Élias sur le sol des toilettes refusait de la quitter. Elle détourna les yeux ; ils tombèrent sur un homme assis au bar non loin, penché, occupé à presser son nez sur le dos de sa main. Il redressa la nuque, menton tendu vers le plafond, pour inspirer brutalement.
Leroy n’avait plus du tout envie d’être là. Sa soif d’alcool aussi s’était tue. Dégoûtée, elle plaqua un billet de vingt francs sur le comptoir, se leva et joua violemment des coudes pour écarter la marée indigne et insensible qui la séparait de la sortie.
≈
La pièce – une chambre ? - était plongée dans le noir quasi-total, seule la glace d’un miroir brillait encore. Leroy était roulée en boule entre les draps. Ses cils dessinaient dans le mince interstice de sa vision des formes emmêlées, en pattes d’araignées. Le silence était total, assourdissant. C’était comme avoir du coton dans les oreilles. Du vent dans la tête, en suspension. Quand elle bougeait contre les draps, pour voir, elle n’entendait rien, et une angoisse froide la prenait. Si elle ne produisait plus de son, c’était qu’elle n’existait pas vraiment. Plus la panique avançait, plus le sommeil battait en retraite et se planquait dans ses retranchements. Elle se redressa, le dos sur les coussins, les mains autour des genoux. Le miroir était juste devant elle. C’était un beau miroir encastré dans une vieille armoire en bois massif, dont les nœuds et les circonvolutions se précisaient dans la pénombre.
Concentrée sur le bois, elle ne vit pas la forme qui se précisait de l’autre côté du miroir.
Elle ne vit pas, mais elle entendit : un bruit fuyant, effacé, semblable à un souffle de vent. Il s’enroulait et se déliait au gré de lettres doucement prononcées, se faisait vide ou plein, passionné ou absent. Prière, incantation ? Lentement, Leroy posa à nouveau les yeux sur la glace.
Un homme se tenait près du lit. Son visage était dans le noir, mais le blanc sous ses paupières trahissait un regard intense. Il leva une main. Sa peau ressemblait à du plâtre marbré de veines dans la nuit. Il avait une feuille accrochée aux doigts. Une odeur forte, de sous-bois mouillé, emplit la pièce. Leroy mit du temps à la reconnaître : un mélange de laurier et de basilic.
Elle était pétrifiée. Pourquoi cet homme lui brandissait des herbes aromatiques ? Elle dut prendre sur elle pour pivoter la nuque et vérifier que, à côté d'elle, il n’y avait en fait personne. L’homme n’existait que dans le reflet. Soudain, il brandit son autre main. Un livre à la couverture en cuir, sur laquelle était gravé un crucifix. La voix se modifia, ses mots devinrent plus clairs et intelligibles. C’était du latin, ponctué de français, dans des tons toujours plus forts et aigus. Leroy se boucha les oreilles mais c’était comme si la voix venait de l’intérieur…
Il se mit alors à faire très chaud. Leroy avait aussi fermé les yeux, mais une lumière entre le jaune et le blanc lui coulait sur les paupières et illuminait sans pitié le fond de son crâne.
Elle risqua un regard dans la chambre.
Par la fenêtre passait maintenant un jour immaculé. Le miroir, par contraste, était devenu noir de contre-jour. L’homme avait disparu. Leroy se leva. Sans un bruit. Le parquet sous ses orteils n’était ni froid, ni rêche, il n’avait pas de consistance, il n’existait pas. Elle avançait en faisant glisser ses pieds sur du rien, des grains de saleté se soulevaient au ralenti, en nuages si fins que l’air quasi-immobile les détruisait. Leroy tendit les mains devant elle. Des mains comme celles de l’homme disparu, blanches, pierreuses, d’une pureté tachetée.
Elle était devant l'armoire. Un noir profond s’y reflétait, traversé par les particules de poussière et l’étincelle dans les prunelles de Leroy. Le soleil tapait fort dans son dos et une sorte de sifflement l’accompagnait, comme remonté des profondeurs, de sous le plancher immatériel. Elle posa une paume sur le miroir. Il n’était pas là, lui non plus ; entre elle et l’obscurité, il n’y avait rien, et pourtant, elle ne pouvait pas franchir le vide.
Avec un cri, elle retira sa main et fit un bond en arrière. Une forme était apparue à la surface. Une silhouette qui ne bougeait pas et ne montrait pas son visage. Il se dégageait d’elle une telle présence, une telle force que les poils se dressèrent sur les avant-bras et sur la nuque de l’inspectrice. Elle recula encore, mais le soleil était trop brûlant et la poussait en avant ; alors, l’individu dans le miroir lui faisait peur et l’incitait à repartir en sens inverse.
Le sifflement avait forci, avait monté dans l’air vide, et se transformait peu à peu en murmures :
Seeeeeeeerrrrrrr
Hhhhhhhhaaaaaaaa
Seeeeekkkkkkkkk
Le soleil était bouillant contre sa peau et lui faisait ployer l’échine. Elle ferma les yeux. La silhouette, patiente, se découpait dans le fond de sa rétine, et la chaleur embrasait son corps.
Sseeeeeeeeekkkkk
Leroy s’éveilla en sursaut : tout son être se souleva d’un centimètre et s’aplatit sur les draps défaits, humides de transpiration. Saleté de cauchemar. Fenêtre ouverte, volets fermés, il régnait dans sa chambre une atmosphère de matin estival, de ceux qui précèdent les journées étouffantes. Le passereau d’en face y allait de sa chansonnette guillerette. Leroy avait mal à la tête. Pourtant, elle ne pensait pas avoir bu tant que ça la veille. Non, elle se souvenait maintenant : elle était rentrée tôt.
Elle alla à la cuisine, se roula une cigarette, l’alluma d’un coup de briquet et la fuma tranquillement, appuyée contre le mur près de la fenêtre. Une glace bien réelle, celle-ci, et sale. Les soleils qu'elle avait tracés dans la poussière la veille étaient toujours là.
De retour dans sa chambre, elle attendit une heure décente pour téléphoner à l’hôpital. Elle fixait le plafond et y envoyait des ronds ratés de fumée, qui moutonnaient sur la peinture.
Enfin, quand huit heures sonnèrent, elle décrocha le combiné et composa le numéro de l’hôpital.
≈
Jules était resté dans le coma deux jours après son agression, et Leroy n’avait pu lui parler qu’une fois après son réveil. Les médecins avaient un peu présumé de ses forces et l’avaient laissé entrer dans sa chambre. Il avait eu l’air heureux de la voir et lui avait même tendu une main, qu’elle avait prise par réflexe, sans se soucier de gêne, parce que c’était ce qu’on faisait dans les hôpitaux : on prenait la main des convalescents et on s’asseyait près d’eux. Son chef lui avait déjà transmis le dossier compulsé par Jules, mais lui parler était tout aussi vital que de lire ses notes. Cependant, il avait à peine eu le temps de lui recommander la douceur dans ses relations avec les adolescents que son teint avait viré au blanc de cadavre et sa respiration sifflante masqué sa voix. On avait fait sortir Leroy de force et, depuis, elle n’avait fait que ronger son frein, se détestant secrètement de n’attendre la guérison de son collègue que pour pouvoir lui poser plus de questions. Jules était quelqu’un de sympa, il méritait mieux. Seulement, Élias aussi méritait mieux, et puis elle se mentait à elle-même : il y avait d’autres raisons, cachées, pour lesquelles elle voulait revoir son collègue. Sans doute pas les bonnes.
Le standardiste qu’elle avait eu au bout du fil ne lui avait pas paru particulièrement hostile, et c’est d’un pas quasi bondissant que Leroy franchit l’entrée et regagna l’accueil.
— Bonjour. Inspectrice Leroy. Je suis ici pour voir mon collègue, Jules Krik. Il a été admis il y a un peu moins d’une semaine. Blessure au poumon. Il est toujours au deuxième étage ?
L’infirmière plongea le nez dans une liasse de feuilles.
— Oui, c’est exact. Chambre 211.
Leroy n’attendit pas la confirmation pour s’engager dans l’escalier et grimper jusqu’au deuxième étage.
Jules regardait par la fenêtre, occupé à mastiquer quelque chose, la main perdue dans une boîte de chocolats. Visiblement, il allait beaucoup mieux. En l’entendant, il tourna la tête et le même sourire se fit sur ses lèvres.
— Hé, salut la petite.
Sa voix était effacée, fatiguée, mais son expression respirait le contentement. Elle se sentit rougir et regretta d’être en été. L’hiver lui aurait permis de cacher ses joues derrière une grosse écharpe. Elle avança en se faisant l’impression de glisser à vide sur le parquet de son rêve, prit le poignet de l’homme et s’assit sur la chaise des visiteurs. Caché sous sa respiration, un sifflement rauque grondait.
— T’en veux ?
Il lui présenta les chocolats. Ils avaient tous l’air dégueulasse.
— Non merci. Comment tu vas ?
— Mieux. Plus trop mal quand je respire. Mais je reprends pas le travail tout de suite.
Elle hocha la tête. Ses doigts suaient contre ceux de Jules, mais elle n’osait pas briser le contact, de peur de paraître malpolie.
— T’as avancé ?
Leroy fit la moue. Avait-elle avancé ? Au mieux, elle avait pris la température à la clinique et commencé à cerner les adolescents suspects. Elle avait aussi appris que le clergé avait été mis sur l’affaire par le diocèse, et donc que quelqu’un, quelque part, avait fait une demande. Pour quel enfant ? S’il devait y en avoir un qui était possédé - si tant est qu’on croie à ces choses-là - qui pouvait-ce être et dans quelle mesure pouvait-on dire que son comportement déviait plus, ou d’une manière différente, que celui des autres patients ? Curieusement, elle hésitait à communiquer ses pensées à Jules. Elle était devenue jalouse de son enquête, la première qu’on lui confiait en titre.
— Je ne sais pas, éluda-t-elle. C’est encore assez flou, même si on entend des bruits courir ici et là.
Jules fronça les sourcils et se redressa sur ses coussins en grognant. Il toussa, fit signe à Leroy d’aller fermer la porte.
— Entendu parler du roi ? dit-il quand elle fut revenue.
Leroy cilla.
— Qui est-ce, ce roi ? demanda-t-elle.
— Pas eu le temps d’y penser. Mais à mon avis, quelqu’un de la clinique. Ou plusieurs personnes.
— Comme une sorte… d’organisation ?
Jules haussa les épaules. La jeune inspectrice prit son courage à deux mains :
— Je me disais… j’avais pensé… peut-être que ce personnage, ce roi, est simplement né de l’imagination d’un de ces gamins. Enfin… imagination, hallucination, délire, je ne sais pas comment appeler ça.
Jules secoua la tête. Comme s’il n’avait pas entendu, il passa un distrait coup de langue sur ses dents, faisant ressortir sa lèvre supérieure, puis il ferma la boîte de chocolats et la posa sur la table de chevet. Il s’abîma dans la contemplation du ciel sans nuages.
— Je sais pas, avoua-t-il finalement. Ces gamins sont timbrés… enfin, pas bien dans leur tête.
L’impression d’avoir dit une bêtise, d’avoir trahi ce qu’il pensait vraiment des patients de la clinique, l’avait fait jeter des regards alarmés autour de lui. Mais il n’y avait personne, et la porte demeurait close. Jules se pencha vers Leroy et, suivant son instinct, elle inclina la tête. Leurs fronts se touchaient presque et le souffle de l’inspecteur tombait sur sa gorge ; mais, cette fois, les joues de la jeune femme restèrent blanches.
— Il n’empêche que j’ai… j’ai senti quelque chose. Quand j’étais là-bas. Une présence…
— Bien sûr. Il y a des tas de patients, des infirmiers, des docteurs…
— Non, c’est pas ça. C’était comme si quelqu’un ou quelque chose m’observait.
Sceptique, Leroy recula, appuya son dos sur le dossier de la chaise. Jules était-il dans son état normal ? Quelques secondes plus tôt, il affirmait croire que « le roi » était quelqu’un de la clinique. Il faisait peut-être de la fièvre, la blessure sous la gaze qui entourait son torse était peut-être inflammée.
— Tu veux que j’appelle les infirmiers ? fut tout ce qu’elle trouva à dire.
Il croisa les bras, la mine boudeuse, et retomba sur ses oreillers.
— Non, reprit-il plus calmement. J’avais pas les idées claires vers la fin. C’est un endroit bizarre, cette clinique.
— Comme beaucoup de cliniques, j’imagine.
Il acquiesça.
— Bref, soit « le roi » désigne quelque chose d’irréel, mais qui a tout de même une influence sur l’attitude d’un, voire de plusieurs enfants… soit il se cache vraiment quelqu’un derrière ce nom, proposa Leroy.
Ils demeurèrent silencieux un instant. Leroy se rendit compte que la chambre était chaude, malgré les stores baissés et une aération qui hurlait au plafond.
— Une idée ? lança-t-il au bout d’un temps.
— C’est trop tôt, murmura-t-elle. Je ne les connais pas assez. Et toi… je voulais te demander… pourquoi ces cinq enfants ? J’ai lu les dossiers et tes notes plusieurs fois, il y a des choses que tu expliques, mais ça…
Elle haussa les épaules pour signifier son incompréhension. Il ne répondit pas tout de suite, et le sifflement dans sa respiration parut gagner en puissance.
— Parle à Ravel Montout, l’infirmier. M’a mis sur la piste. Élias et ces gosses, très liés. Pour quelque chose.
— C’est peut-être même l’un d’eux qui a donné la drogue à Élias, réfléchit Leroy.
— Possible.
— Et pour que la drogue entre dans la clinique, il a fallu tromper la vigilance des employés…
— … ou soudoyer quelqu’un.
Leroy revoyait Annabel assise à la fenêtre et la cigarette qui brûlait dans le noir. Aucun doute, des substance généralement non autorisées circulaient à la clinique. Cela dit, elle se rendait bien compte qu’il y avait une énorme différence entre un peu de tabac et de la méthamphétamine.
Ils ont l'air drôlement proches elle et Jules, dis. Je ne sais pas si ça a déjà été dit et que je l'ai loupé/oublié, mais en tout cas j'étais étonnée. Je n'approcherais pas mon front comme ça de celui d'un collègue et je ne prendrais pas son poignet. Par contre moi aussi quand je suis gênée je suis contente d'avoir quelque chose pour me couvrir le visage (par exemple un masque, très utile ces jours-ci). Ils étaient bien mignons dans leur petit moment en tout cas !
Je continue de te lire avec plaisir !
Disons que Jules est un collègue avec qui elle a développé une amitié proche ? Je me dis que ce sont des choses qui arrivent quand on bosse ensemble tous les jours mais bon je sais pas ^^ ah, ça fait trois avec Leroy, toi et moi : quelque chose pour couvrir le visage c'est précieux parfois x)
Merci pour ta lecture :D
Il y a une part de mon esprit qui se demande comment ce genre de chapitre peut avoir lieu, en soit, étant donné ce que je sais sur le personnage de Leroy. D’un autre côté c’est intéressant car tout au long du chapitre Leroy est confrontée à sa peur d’être immatérielle (« Si elle ne produisait plus de son, c’était qu’elle n’existait pas vraiment. »), d’ailleurs le premier lieu où elle est c’est une boîte de nuit : typiquement l’endroit où on est anonyme, on n’a plus vraiment d’identité, on n’est plus qu’un corps qui remue… c’est un peu un non-lieu, alors c’est ultra intéressant. L’exorcisme ça peut faire écho a des choses qu’a vécu ou aux peurs de la « créatrice » de Leroy ; la frontière entre les deux personnages se brouille. Le seul moment où elle retrouve de la consistance, c’est quand elle enquête. Les pensées intimes qu’elle a, je trouve que ça fonctionne bien en soit dans le sens où ça montre qu’elle est un personnage à part entière malgré tout, qu’elle se doit d’être un minimum consistante pour exister de façon crédible aux yeux de sa créatrice. Ou bien on pourrait supposer aussi que sa créatrice projette des choses sur elle qu’elle ne pourrait pas vivre à cause de son âge, qu’elle est suspecte dans une enquête policière et tout simplement parce qu’elle est enfermée dans une clinique (je pense notamment au crush sur Jules).
Bref, c’est passionnant !
D’ailleurs on dit à Leroy de ne pas écouter la parole du roi or elle s’appelle Leroy, à une lettre près c’est Leroi (d’ailleurs en ancien français le roi s’écrivait peut être roy, ça serait marrant à vérifier) c’est un peu comme si on lui disait de ne pas croire sa propre parole, finalement (qu’elle soit le roi ou non !).
Je décortique ton chapitre parce que je n’ai rien à dire de plus dessus, je le trouve très bien !
Plein de bisous
C'est vrai qu'avec l'éclairage que tu as tu dois avoir une lecture particulière ^^ tous les éléments que tu relèves sont hyper pertinents d'ailleurs, c'est super bien vu. J'espère en tout cas qu'au final, le tout sera logique et se tiendra bien ^^ dans le cas contraire, il faut mordre xD
Oui, "roi" s'écrivait" roy" avant ! C'est d'ailleurs de là que vient le nom "Leroy". très subtil, j'en conviens xD
Super contente que ce chapitre t'ait plu, merci et bisous !
Cette interrogation sur le roi, je suis pareil ! Il est trop tôt pour avancer là-dessus mais le brainstorming est en marche. Et c'est sympa de voir Leroy interagir avec Jules. Ravel est encore mentionné. Pour moi, c'est la piste beaucoup trop évidente mais j'ai hâte qu'il soit interrogé. Il pourrait être le roi qui influence les adolescents. Ou bien, le roi, ce serait le surnom que lui donnent les ados. Ou bien, le roi, c'est un truc carrément surnaturel. Car on a quelques pistes qui semblent se diriger vers un truc surnaturel : la présence dont parle Jules, par exemple.
Tellement de questions… ! J'adore !! :D
A bientôt pour la suite !
Oh trop cool si tu commences à réfléchir au roi ! En plus tes hypothèses sont super intéressantes, même si je vais pas répondre of course *mode sadique enclenché*
Oui, c'est vrai que Ravel est dans le collimateur depuis le début. A tort ou à raison ? L'avenir nous le dira muhahahaha.
C'est vraiment chouette si tu apprécies toujours ta lecture <3 hésite pas à dire si les questions, ça fait trop au bout d'un moment !
A vite !
J'ai beaucoup aimé la visite chez la famille d'Elias, c'est tellement mystérieux!! L'histoire d'enfant drogué, qui se prend pour "un gros truc", et puis la mention de "la parole du roi", aaah j'étais folle x)
J'aime beaucoup le contraste, justement, entre le moment d'enquête plutôt ordinaire (même si la famille est pas ordinaire) du chapitre précédent, et le début de celui-là, avec Leroy hors de son costume d'inspectrice (mais on voit bien que c'est pas si facile de se défaire de son enquête, même pour quelques heures de relâche en boîte de nuit ). Et puis la visite à Jules pour clore le tout : encore du mystère ! (et pas beaucoup de réponses, contrairement à ce qu'on aurait pu attendre de cette visite, mais c'est bieen)
Je commence à vraiment m'attacher à Leroy, j'ai hâte de la revoir en "confrontation" avec les enfants ^^
Tu as tout à fait raison concernant Leroy, elle a du mal à se défaire de son rôle, même si elle essaie d'être totalement quelqu'un d'autre notamment dans ce club de nuit. Clairement, la visite à Jules n'a pas apporté de réponses sorry x'D
C'est super si tu aimes bien Leroy, je sais qu'elle laissait quelques lecteurs un peu de marbre ^^ à vite et merci pour ta lecture !
Le cauchemar de Leroy m'a fait penser un instant qu'elle était pas nette dans sa tête elle aussi.
Je suis vraiment intriguée par ce roi... Et cette grosse bête.
C'est génial, on pourrait soupçonner tout le monde !
Peut-être que Leroy elle-même a des petits soucis, comme tu dis, en tout cas c'est pas à exclure.
Ouais à ce stade c'est vrai qu'uon pourrait soupçonner tout le monde, en tout cas je suis contente si c'est le cas (ça veut dire que je brouille bien les pistes... eheheheheh)
J'ai été agréablement étonnée qu'un chapitre entier soit consacré à l'enquêtrice, et qu'on apprenne à la connaitre d'un point de vue un peu plus intime (et pas seulement dans le cadre de ses fonctions). Ça casse un peu l'image neutre que j'avais d'elle jusqu'à présent, et ça la rend aussi humaine que les personnages de la clinique. Et puis elle boit du whiskey, donc elle m'est forcément sympathique <3
Je ne m'attendais pas non plus à ce que l'histoire soit particulièrement située dans le temps (la référence à Talk Talk) mais ce très léger éloignement temporel ajoute un petit quelque chose de proche et de nostalgique à la fois !
Côté intrigue, je me demande en quoi le cauchemar est en lien avec la fameuse parole du roi... est-ce que les onomatopées inquiétantes sont le début de cette "parole"... ? Un avant goût ? Et puis, autre chose, la menace d'un exorcisme sur les pensionnaires ne me dit rien qui vaille...
Seul petite remarque, peut-être : j'ai sans doute zappé, mais ne devrait on pas en savoir plus sur le moment de l'agression de Jules ? Que Leroy lui demande ce dont il se souvient, s'il a remarqué quoi que ce soit d'étrange ? Ceci dit tu as peut-être semé des indices, et comme j'ai une lecture en dents de scie, je les ai loupées...
A très vite !
Liné
Oui Leroy a un petit penchant pour le whisky et d'autres choses qui cassent un peu avec son image professionnelle, c'est vrai. je suis contente si c'est bien passé ! Je crois me souvenir que pour certains lecteurs.ices le décalage passait moins bien. Mais voilà, Leroy est pas si sage que ça ^^
Oui, j'ai voulu placer l'histoire dans les années 80 (1985 très précisément :p). Il y a pas vraiment de raison, c'était une petite envie comme ça ! A base de musique électro à fond les ballons et de découvertes de substances et euh hem chut on n'en dit pas plus.
Intéressant ce que tu dis sur ces onomatopées ^^ qui en tout cas ont une signification, encore pas très évidente (voire pas du tout x'D). Leroy est assez sujette aux cauchemars et elle a tendance à les "écouter", pour le meilleur et pour le pire.
Concernant Jules, il me semble que ce qu'il a vu/sait est résumé plus tôt quelque part, mais même avec ça ça ferait pas de mal de le rappeler, ça manque un peu donc merci de l'avoir souligné ! En fait, oui voilà, c'est résumé dans la deuxième partie du chapitre 2 ^^ mais je note de plus insister dessus par la suite.
Merci encore Liné ♥
Puis le cauchemar donne encore une autre dimension. Il rend Leroy plus vulnérable, et lui attribue des nevroses. De quelle profondeur ? Ca reste à voir.
Du coup, après ce tournant, on aborde la suite avec cette nouvelle image de Leroy : moins monolythique et plus ambiguë. C'est très intéressant.
Ma pause entre les trois premiers chapitres et celui-ci a été un peu longue, mais il me semblait que la seule fois où Leroy a entendu parlé de la parole du roi, c'est par le frère d'Elias. Je me trompe ? Du coup je m'attendais à ce qu'elle soit surprise que Jules en parle aussi. Mais le fait qu'elle embraye tout de suite sur des hypothèses montre qu'elle a pris très au sérieux la déclaration du frère, et qu'elle a déjà dû y réfléchir.
Je reviens très vite découvrir la suite !
Détails :
"Il lui présenta les chocolats. Ils avaient tous l’air dégueulasse." : j'adore ces deux phrases parce qu'elles font reprendre pied dans la réalité.
"Il faisait peut-être de la fièvre," : je dirais que cette syntaxe est familière. Je pense qu'on dit plutôt "Il avait peut-être de la fièvre"
A+
Oui je voulais qu'on ait aussi une entrée dans le monde personnel de Leroy, qu'elle ne se limite pas à une "simple" enquêtrice sans vie derrière. Et oui, le cauchemar était là pour montrer qu'elle aussi, finalement, elle a ses soucis. Comme la majorité des gens en fait ! Je sais pas si une santé mentale sans tache aucune ça existe. En tout cas je suis contente si l'effet est de la rendre moins lisse ou moins simple !
Oui, c'est le frère d'Elias qui lui a parlé de la parole du roi en premier. Mais oui tu as raison, le fait qu'elle soit pas surprise d'entendre Jules lui en parler est un peu bizarre ^^ en tout cas, oui, elle a fait gaffe à ce que le frère d'Elias a raconté, elle essaie de prendre en compte tous les indices possibles.
Huhu pour la phrase avec les chocolats :p c'est vrai que ça représente un ancrage dans la réalité ^^ pour la fièvre, oui c'est probable que la première utilisation soit familère mais j'aurais eu envie de la garder justement pour ça. Je sais pas si c'est toujours très habile mais j'aime bien jouer sur les registres ^^
Merci beaucoup pour ta lecture Isa !
D'autant plus que tu sèmes le doute avec ce cauchemar. J'ai cru au début qu'il était uniquement lié à la clinique du Laurier-noble et puis le fait que tu mentionnes " encore ces cauchemars" m'a emmené sur un autre chemin. Du coup, Leroy est également un mystère !
Une seule petite coquille repérée :
- "des substance..." > substances
A tout de suite !
Cliène
Bon, par contre, le mystère autour d'elle et notamment de son/ses cauchemar(s) est voulu ! Est-ce qu'elle en a l'habitude ou est-ce lié à quelque chose de particulier ?
Merci pour ta lecture comme toujours ♥
Et j'aime toujours beaucoup <3 J'avoue que j'ai une grosse préférence pour les enfants (par rapport à Leroy), mais je trouve que tu les réussis tellement bien en quelques lignes que voilà, c'est de ta faute. La description de Donnie m'a juste complètement envoûtée, et j'aime autant les descriptions physiques que toutes les traces que tu laisses pour qu'on devnie la psychée <3 Niveau description, j'ai aussi beaucoup aimé celle du jardin. Je me sens toute nulle à côté de toi ='D
Bon, la mère d'Elias... Est une personne charmante. J'aimerai dire que Elias était du coup mieux à la clinique, mais vu qu'il est mort... C'est moyen quoi. En tout cas, je plains fortement le frère qui reste, i vit vraiment dans une situation pas drôle du tout.
Sinon pour Leroy, j'avoue que je ne sais toujours pas quoi penser de son rêve. Est-ce que c'était juste à cause de la soirée et l'alcool ou c'est autre chose ? J'ai l'impression qu'elle avait l'habitude de ça. Est-ce qu'elle est plus proche des enfants de la clinique que ce qu'elle veut laisser paraitre ? Quelque chose me dit qu'elle ne va pas sortir intacte de tout ça ><" Et sinon, je l'ai trouvé très touchante dans sa relation avec son collègue, mais en même temps son instinct de "Je protège mon enquête".
Bref, j'aime toujours, et je suis très curieuse d'en apprendre plus <3
Pluchouille zoubouille !
Je suis vachement contente si ça continue de te plaire ♥ oui, tu n'es pas la seule à avoir une préférence pour les enfants. Bon, j'imagine que c'est positif que tu sois attachée aux enfants ! Uhu merci pour Donnie ♥ et pour le jardin ! mais non tu n'es pas nulle, c'est quoi cette idée, sors-la de ta tête tout de suite.
C'est vrai qu'Elias était pas forcément mieux lotti chez sa mère qu'à la clinique. Vu ce qu'il lui est arrivé, certes, on peut pas dire que la clinique était l'endroit rêvé... mais oui, le frère aimerait bien ne pas être là aussi.
Uhu, tes théories sur Leroy sont intéressantes mais bien sûr je ne dirai rien. C'est du coup une petite victoire si tu as pu la trouver touchante dans sa relation ave son collègue ^^
Merci encore beaucoup pour ton passage et à bientôt !
Je voulais justement que ça oscille un peu entre solution "réelle", autrement dit quelqu'un se cache derrière "le roi", et solution plus surnaturelle. Pour le passage où Leroy est à la discothèque, en fait, elle n'y est pas pour enquêter mais son enquête la travaille, donc elle continue d'y penser, et ça se superpose en quelque sorte à sa situation présente... je sais pas si c'est plus clair comme ça ? Je suis un peu embêtée que Leroy te laisse indifférente, mais j'imagine que oui, elle a pas énormément de relief. J'espère lui en donner plus par la suite ^^
Merci beaucoup pour l'atmosphère, ça fait plaisir à lire :D et merci de ton commentaire, à bientôt !
Tour d'abord, je m'incline, tu as réussi à me faire rentrer dans le truc très très vite, et je trépigne d'impatience d'avoir la suite. J'adore la manière dont tu commences l'histoire, avec le point de vue de Louis, duquel on glisse ensuite vers celui de Leroy. C'est vraiment chouette de pouvoir appréhender cet environnement de plusieurs manières ! (j'ai totalement adoré le point de vue de Donnie XD)<br /><br />Tu m'as bien donné envie de baffer la mère d'Elias XD Le passage de la boîte de nuit est palpitant - on sent presque la moiteur et la foule. Pour ce qui est du cauchemar, aaaaah bordel. C'était à la fois horrible et en même temps j'ai envie de le relire encore et encore parce que ça prend aux tripes.
J'ai vraiment hâte d'en apprendre plus, bravo pour ce très chouette début <3
Contente de te retrouver ici ^^ et surtout, contente que ce début t'ait permis de rentrer vite dans l'histoire ! (uhu, ne le répète pas, mais question point de vue, Donnie risque de devenir mon chouchou xD)
Oui, je pense qu'avoir envie de baffer la mère d'Elias, c'est raisonnable, pas super sympa la dame. C'est super si le passage dans la boîte de nuit t'ait plu, j'avais un peu peur que ça détonne dans l'ensemble ^^ quant au cauchemar, je suis contente que tu l'aies apprécié aussi. Important celui-là ;D
Merci beaucoup pour ta lecture Quine !
Je ne suis pas d’habitude trop fan des rêves dans les textes, mais le tien m’a plu ! Il file les jetons ! Suffisamment bizarre pour être un rêve et réaliste pour faire peur.
L’inspecteur qui a été poignardé, finalement, il n’en sait pas beaucoup plus que Leroy. Enfin c’est ce qui semble ressortir de leur conversation. Elle est bien leur discussion, mais j’ai quand même été un peu surprise qu’il lui parle d’emblée du roi, alors qu’elle n’a encore rien dit. J’ai bien aimé ces sentiments contradictoires de Leroy, qui cherche de l’aide mais en même temps est un peu jalouse de « son » enquête.
J’ai adoré aussi tous les détails sur la chaleur, tout le long du chapitre.
La fin du chapitre m’a un peu surprise par son côté abrupt. Mais détails mis à part, j’accroche toujours bien à ton histoire, elle me tient toujours autant en haleine.
Détails
dans les salles noires, pleines de lumières : ça peut paraître un peu contradictoire. Ce sont les murs qui sont noirs ?
sur la chair fraîche empesée de moiteur : empesé, c’est plutôt « raide » non ? Du coup, cette association me laisse dubitative
un billet de vingt francs : ah, j’avais pas du tout capté que ça se passait pas dans notre présent. S’il y avait des indices avant, je les ai ratés.
Ah les rêves dans les textes c'est spécial, oui. Il va y en avoir un ou deux ici ^^ je suis contente si ce premier t'a plu quand même !
Non, Jules est pas beaucoup plus avancé. C'est vrai qu'il mentionne très vite le roi et en plus de ça Leroy est pas choquée ou surprise, peut-être que je vais retoucher un peu ça quand même. Et oui tu as bien cerné Leroy, elle est un peu jalouse de son enquête même si elle a besoin d'aide ^^
Ah la chaleur, c'est un élément important donc tant mieux ! Tu as trouvé la fin abrupte ? Je vais essayer de revoir ça :)
Merci pour les détails relevés ! Et non il n'y avait pas d'indices avant que ça se passait avant notre ère. C'était juste une envie d'auteur disons :p merci beaucoup pour ta lecture !