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Par Jamreo

La personne qui avait agressé Jules pouvait difficilement être Annabel : bien trop corpulente. Théa, bien qu’ayant les cheveux courts, était quant à elle trop grande pour jouer le rôle de l’assassin dans la nuit. Jade, quant à elle, avec sa crinière de cheveux bouclés, aurait difficilement pu passer pour un garçon. Restaient Donnie et Louis… ou quelqu’un d’autre, qui sait ? Leroy n’était pas forcément plus avancée en arrivant à la clinique cet après-midi-là. L’impression de ne pas aller assez vite, comme une angoisse sourde qui pulsait dans son sang et ne se réveillait que maintenant, menaça de la submerger. Elle vacilla sur le sentier, ferma les yeux, serra les poings et se remit en marche.

L’été n’avait jamais été si chaud et agressif qu’à présent. On était début juillet, et les météorologistes avaient révisé leurs prévisions pour s’aligner sur le même diapason : une canicule telle qu’on n’en avait pas eue depuis trente ans.

Leroy épongea son front d’un revers de manche… et eut, subitement, une impression bizarre. Elle s’arrêta pour détailler le bâtiment devant elle, mais il paraissait tout ce qu’il y a de plus normal. Alors pourquoi…

Un flash claqua non loin, accompagné d’un éclair bleuâtre qui imbiba pierres et fenêtres avant de s’effacer.

Pas encore cette foutue photographe.

À peine ces mots furent-ils formulés dans son esprit que la photographe en chair et en os apparut au coin de la bâtisse, son appareil autour du cou. Elle mâchait son éternel chewing-gum, l’air aimable comme un verrou de prison, et contourna l’inspectrice non sans la gratifier d’un coup d’épaule. Leroy fit un écart maladroit. Elle aurait bien aimé lui balancer quelque chose de cinglant, mais sa tête était vide et molle.

— Il faut l’excuser.

Le père Melon venait d’apparaître au coin de la clinique. La démarche nonchalante et l’allure lente, les mains dans les poches, on aurait dit qu’il s’appliquait à imiter les maudits romantiques du siècle passé. Il pencha la tête, révélant ce même doux sourire avec lequel il avait accueilli l’inspectrice pour la première fois. Quand il fut plus près, elle remarqua que ses traits étaient tirés et que des cernes soulignaient ses yeux. Il sortit les mains de ses poches et tira un mouchoir en tissu de sa poche de poitrine pour s’en tamponner le front.

— Nous sommes là depuis tôt le matin, à travailler… elle n’est pas du matin, vous savez. C’est pour cela qu’elle semble si désagréable à première vue. Mais bonne photographe, très bonne.

Il secoua son mouchoir – Leroy s’écarta pour ne pas recevoir de gouttes de sueur - et le rangea.

— Je ne sais pas ce que je ferais sans elle. Le Catholique actuel publie régulièrement des articles sur notre travail, vous savez.

— Ah, consentit Leroy. Maintenant excusez-moi, j’ai autre chose à faire...

— Ah, inspectrice, vous voilà féroce et professionnelle. C’est bien.

Elle se figea. Comment devait-on réagir quand un prêtre inconnu jugeait votre attitude professionnelle ?

— Vous êtes bien songeuse. Seriez-vous… tracassée par quelque chose ?

— Ça ne vous regarde pas, dit-elle, sentant la chaleur lui monter aux joues. Si vous voulez bien m’excuser maintenant, pendant que vous jouez au charlatan, j’ai du travail.

Elle le contourna rageusement et s’engageait sur les marches, quand il l’interpella d’une étrange manière :

— Vous aussi, vous le sentez ?

Elle s’arrêta mais ne se retourna pas.

— Vous sentez que quelque chose n’est pas normal, n’est-ce pas ?

Elle enfonça ses ongles dans la sangle de son sac et attendit, patiente – mais la suite ne vint pas. Prenant sur elle, Leroy choisit de faire à nouveau face au curé. Plus loin dans le parc, son barda déchargé sur un banc, la photographe avait les yeux fixés sur la scène. Impossible de lire son expression.

— Pas normal, répéta Leroy. Qu’est-ce que vous voulez dire ?

Jérémiah Melon laissa échapper un rire désabusé.

— Il y a une présence, ici, mademoiselle Leroy. Sournoise et malfaisante.

— Laissez-moi deviner : un esprit ? Une présence d’origine démoniaque ?

Son sourire s’agrandit. Factice, condescendant.

— Vous ne devriez pas vous moquer, mademoiselle.

— Loin de moi cette idée, rétorqua-t-elle. Cela dit, j’apprécierais que vous me laissiez mener mon enquête sas la polluer d’histoires de fantômes ou de démons. Bonne journée.

Elle s’était attendue à ce qu’il la retienne par d’autres mots provocateurs, mais, dans son dos, il n’y eut plus que le silence. Elle n’était pas fâchée d’échapper à ce duo révoltant. Et puis, sérieusement… le Catholique actuel ? Elle ne savait même pas qu’on avait le droit de prendre et de publier des photos d’exorcismes.

Arrivée à l’accueil, encore chamboulée par sa rencontre avec Melon, elle eut du mal à trouver ses mots et s’attira le regard dubitatif de la secrétaire. Quand enfin elle réussit à faire comprendre qu’elle souhaitait parler à Ravel Montout, on l’envoya dans l’aile de gauche, à droite, tout droit et la deuxième à gauche.

Des bacs chargés de lessive et de produits d’entretien étaient stationnés de chaque côté du couloir. Elle croisa plusieurs employés en charlotte, engagés dans leurs tâches ménagères. Leroy fit halte devant la porte et toqua.

— Bonjour, excusez-moi, je cherche M. Montout, dit-elle en présentant sa carte de police quand on lui eut ouvert.

— Il est occupé.

L’homme qui se trouvait dans l’encadrement se décala et elle vit Montout, plus loin, occupé à trier et répartir des médicaments. Il avait l’air incommodé.

— C’est urgent ?

— C’est la police, M. Montout.

De mauvaise grâce, il quitta son labeur et alla la rejoindre, fermant la porte derrière lui.

— M. Montout, je voudrais vous poser quelques questions au sujet de ces cinq patients.

Elle allait décrocher son sac à dos et l’ouvrir pour en sortir les dossiers, mais il leva une main pour l’arrêter.

— C’est bon, je sais de qui vous parlez. Votre collègue avait les mêmes en tête.

Elle l’observa un moment. Accoudé au mur, la mine orageuse, il ne correspondait pas à l’image sympathique et bienveillante que patients, collègues et supérieurs donnaient de lui quand on leur demandait de le décrire. Intéressant…

— Quelle est leur relation, au juste ? Ils sont… amis ?

— Je ne dirais pas ça, répondit-il avec un faible sourire. Enfin, après, je n’en sais rien. Je ne suis pas dans leur tête.

— Non, mais vous les suivez de près ?

Il réfléchit un instant.

— C’est moi qui leur donne leurs médicaments, oui.

— Leurs médicaments. Très bien. Et les cigarettes, et la méthamphétamine, c’est vous aussi ?

— Hé, ça ne va pas ? Jamais je ne ferais une chose pareille !

Leroy dégaina son calepin, sortit la mine de son stylo et commença à gribouiller des conneries. Si l’infirmier croyait qu’elle prenait des notes sur lui, il se débloquerait peut-être.

— D’accord, c’est bon, lâcha-t-il. Je suis au courant pour la drogue… et les cigarettes. Mais je n’y suis pour rien.

— Depuis combien de temps êtes-vous au courant ?

Les yeux fuyants, il se passa une main dans les cheveux.

— Ça va faire quelques mois… pour le tabac, notez ! La drogue, j’ai appris ça après… après vous savez quoi.

— Après la mort d’Élias Cordier.

Il frissonna.

— Vous pensez qu’un autre patient a pu la lui administrer, cette drogue ?

Théa ? Louis ? Annabel ? Donnie ? Jade ? Un autre ?

— C’est horrible de penser ça, chuchota-t-il les yeux écarquillés.

— Pas plus horrible que de penser à l’autre éventualité. C’était peut-être un adulte.

Elle se retint de l’accuser une deuxième fois. Elle s’en voulait déjà d’apprécier l’expression de déconfiture extrême de l’infirmier, et le sentiment de puissance que cela lui procurait. Cette impression de tout contrôler, de détenir le pouvoir, elle la connaissait bien ; c’était celle-là même, à l’époque, qui la poussait à endosser le rôle de la gentille à la poursuite des méchants dans la cour de récré. Le moment qu’elle préférait, c’était serrer ces saletés et les mener manu militari à la prison, derrière l’école, près des toilettes malodorantes. Elle nouait leurs bras autour d’un tronc et leur administrait des coups de fouet symboliques à l’aide de brins d’herbe.

Leroy soupira. L’infirmier, sans voix, avait les doigts qui tremblaient, mais elle ne se laisserait pas attendrir.

— On a reçu les analyses de sang, lança-t-elle. On n’a retrouvé aucune trace de méthamphétamine dans l’organisme des autres patients. Pas la moindre. Élias est le seul à avoir consommé la substance de manière régulière. Elle a sans doute été introduite spécifiquement pour lui, à croire que le meurtre était prévu de longue date.

— Ne dites pas ça, c’est affreux, protesta M. Montout.

— Pourtant, ça aurait du sens… on pourrait aussi supposer qu’Élias a ingéré la drogue de lui-même, mais j’ai de gros doutes. Et puis, il reste les adultes. On n’a pas encore testé le sang des adultes, mais ma demande devrait bientôt aboutir.

D’un geste incertain, l’employé hocha la tête, puis émit un son de gorge difficile à interpréter. Approbation, anxiété ?

— Bon, souffla-t-elle en accrochant son stylo à la couverture du calepin. J’espérais que vous pourriez m’aider un peu plus concernant la petite bande, mais ce n’est pas grave. Je vais simplement élargir la liste des suspects.

— Comment ça ? s’alarma-t-il.

— Malgré ce que vous dites, en tant que préparateur et distributeur de médicaments, vous avez un accès privilégié aux substances que ces enfants ingèrent quotidiennement.

Sans croiser le regard de l’infirmier, Leroy fit mine de remettre le carnet dans sa poche et de s’en retourner. Il l’arrêta d’un geste. Main tendue, doigts encore tremblants.

— Attendez.

La policière leva innocemment les yeux.

— Je n’aime pas ça, maugréa-t-il. On peut aller ailleurs, s’il vous plaît ?

— Je vous suis.

Il la prit par une épaule et lui fit traverser le couloir. Plusieurs personnes se retournaient sur leur passage, curieux. Ravel Montout se grattait nerveusement le nez, la tête rentrée dans les épaules comme s’il espérait disparaître.

Après quelques détours, ils atterrirent dans un salon, du genre que Brisebane avait légué à Leroy pour ses premiers interrogatoires. Sauf qu’ici, il y avait des livres, trois bibliothèques bien garnies. Comics, romans policiers, littérature classique, science-fiction… la parfaite collection de l’adolescent type - ou plutôt, de l’adolescent somme, celui qui les regroupait toutes et tous, différences et similitudes confondues.

— Bien, dit-elle en lui faisant face. Je vous écoute.

L’infirmier avait collé son poing à ses lèvres en un geste de réflexion intense. Enfin, il rejeta la tête en arrière et expira longtemps.

— L’autre inspecteur l’avait remarqué, et il avait raison, concéda-t-il. Ces cinq-là, six avec Élias… ça fait un moment que je le remarque.

— Vous remarquez quoi, exactement ?

Lèvres pincées, il secoua la tête.

— Toujours fourrés ensemble, murmura-t-il après un temps. La dernière fois, je les ai surpris dans la cave avec un… comment on appelle ça… une chose pour invoquer les morts ou je ne sais quoi… enfin bref, ils étaient là, à faire leurs magouilles, en pleine nuit !

— Vous êtes en train de me dire, récapitula Leroy, qu’ils s’adonnaient à des séances de spiritisme dans la cave ?

— Ça paraît fou, non ? lâcha-t-il dans un rire.

— Et qu’avez-vous fait ?

— Je les ai réprimandés, évidemment, et je leur ai confisqué le machin !

— Vous l’avez toujours ?

— Non, répondit-il, mal à l’aise. Je m’en suis débarrassé.

Leroy le regarda un long moment sans rien dire. Visiblement dérangé par l’attention qu’elle lui portait, il tentait de garder contenance, et échouait lamentablement.

— Autre chose ? demanda-t-elle.

— Pas grand-chose.

— Dites quand même, M. Montout.

Il croisa les bras. Les muscles de sa mâchoire roulaient sous la peau, au rythme de ses dents qui se serraient.

— Eh bien, j’ai remarqué que sur leur passage… oh, ce sont des incidents. Je n’ai jamais pu les prendre sur le fait, mais je sais… je sens que c’est eux.

— Quel genre d’incidents ?

Il lui jeta un rapide coup d’œil. Gêné, presque coupable.

— Vol de médicaments, matériel cassé… patients ou personnel blessés. Mais pas de blessures graves ! s’empressa-t-il de préciser. Simplement… des choses…

Sa voix se noya d’elle-même et il resta planté là, penaud. Il fallait être idiot pour ne pas voir qu’il regrettait ce qu’il venait d’avouer.

— Tout de même, ça ne paraît pas anodin. Vous en avez parlé à vos supérieurs, M. Montout ?

— Je ne voulais pas perdre la confiance des gosses. Il faut comprendre…

— Je comprends, coupa-t-elle froidement. Donc, vous étiez au courant mais vous les avez laissés faire.

— Non, j’ai essayé d’intervenir !

Il avait fait deux pas vers elle. La veine dans son cou battait dangereusement et une teinte rougeâtre se diffusait sur ses joues.

— J’ai fait ce que je pensais juste, inspectrice, dit-il plus calmement. J’ai de l’autorité sur eux, vous savez, et je leur ai fait promettre de se calmer.

— Donc, ils ont cessé ?

— Oui. Donnie m’a donné du fil à retordre, mais…

Il se tut dans un soupir. Une autre information qu’il aurait voulu ne jamais donner.

— Pourquoi Donnie en particulier ? l’encouragea-t-elle.

— Donnie, c’est le charmeur de la bande, dit-il d’un ton presque amusé. Il est malin, ce gosse. C’est un peu lui qui dirige.

— Je vois.

La curiosité piquée, Leroy reprit son calepin et traça :

Suspects -> spiritisme ?

Incidents.

Donnie : tire les ficelles

— D’accord, dit-elle quand elle eut fini. Merci de votre collaboration, M. Montout.

— C’est… c’est fini ?

— Pour le moment, oui.

En revenant à sa voiture, l’estomac bougon à cause de la faim qui commençait à s’installer – elle n’avait rien avalé depuis près de quinze heures – Leroy se sentait plus légère, plus confiante. Enfin, elle comprenait un peu mieux ce qui liait ces adolescents. Donnie était le coupable tout désigné de leurs divers méfaits, vol, casse ou blessures. Un petit charmeur, hein… mais il ne fallait pas s’emballer. Ce n’était pas parce que Donnie faisait un bon coupable qu’il fallait tout lui mettre sur le dos. Ce chemin-là était même dangereux, trompeur… et cet infirmier, disait-il forcément la vérité ? Non, bien sûr.

À mesure que ses ruminations venaient ternir sa confiance naissante, Leroy ralentissait l’allure, et ce fut ainsi qu’elle remarqua, devant elle, sur le sentier qui menait au portail, un objet.

Il brillait d’un violent éclat au soleil. Une lame ? En même temps, quelque chose, de la saleté peut-être, l’assombrissait.

Alors, le cœur de l’inspectrice de mit à battre. Trop vite. Elle courut presque jusqu’à l’apparition providentielle.

Un couteau. Et sur la lame, du sang séché.

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EryBlack
Posté le 11/04/2021
Coucou Jam ! Je reprends ma lecture après une loooongue pause. J'envisage de faire des commentaires groupés, car tes chapitres sont assez courts et que dans une enquête, je trouve ça pas mal d'avoir un peu de recul sur l'évolution des éléments. Mais je commence par ce chapitre parce que, comme MbuTseTsefly, j'ai trouvé qu'il détonnait un peu des précédents. (je ne dirais pas "moins réussi", je ne saurais pas dire, mais différent. Et je viens de relire les autres pour justement avoir un regard un peu global !)
C'est surtout sur Leroy elle-même que je suis un peu déstabilisée. Ça m'a étonnée qu'elle "attaque" si vite avec Ravel, en sous-entendant que c'est lui qui a donné la drogue aux enfants. Est-ce leur première rencontre ? Après ça a eu l'air de fonctionner, comme stratégie, puisqu'il a tout déballé. Mais peut-être aurait-elle pu y aller plus doucement au début, et ne forcer que si ça ne fonctionnait pas ? D'un côté, j'ai pensé que c'était peut-être voulu, car ça donne une certaine ambivalence au personnage : c'est la flic, donc a priori elle est censé inspirer confiance, mais là, entre ça et cette anecdote d'enfance que je trouve un peu inquiétante, je ne suis plus si sûre d'avoir une totale confiance en elle. Ce qui est intéressant et déstabilisant à la fois.
La réaction de l'infirmer vers la fin, quand il avance vers elle et que tu dis que sa veine palpite, m'a inquiétée aussi. Et puis "Donnie m'a donné du fil à retordre..." : euh, il leur a fait quoi, exactement... ?
En fait, étrangement, les personnages qui me font le moins flipper sont cet exorciste et sa photographe. Je trouve qu'ils forment un duo plutôt marrant, inattendu, et j'aurais plutôt imaginé que Leroy soit d'abord hébétée par leur présence, blasée, puis peut-être énervée au bout d'un moment, mais peut-être pas si vite. Je ne sais pas, en tout cas j'ai eu un peu de mal à la suivre.
Aussi, je suppose que c'est fait exprès (comme TOUT LE RESTE ! Ça me rend nerveuse de lire du policier, c'est toujours comme ça, je traque les trucs significatifs :'D), mais "le roi" et "Leroy", c'est troublant. Ce qui me laisse penser qu'il y a quelque chose là-dessous, c'est qu'elle ne s'est pas formulé la remarque à elle-même. Donc, je la trouve "louche", en tant que personnage. L'échange avec son collègue n'était pas rassurant non plus.
J'ai bien apprécié ma lecture en tout cas, et je trouve chouette de finir le chapitre là-dessus. Est-ce vraiment l'arme du crime ??

Ah oui, autre chose : je ne sais pas si tu fais partie des Plumes qui ont lu "La maison dans laquelle" dont il avait été question sur le forum ? Cette clinique commence à m'y faire penser : l'idée d'un lieu clos, plein d'enfants/ados, avec des codes propres au lieu et des choses étranges qui se produisent... J'ai adoré ce roman bizarroïde, donc je dois dire que c'est une association très positive de mon côté, même s'il ne faut pas que je me fasse trop influencer par cette référence. C'est pour ça que je voulais te demander ce que tu en pensais :)

À bientôt pour la suite !
Jamreo
Posté le 21/04/2021
Hello !

Concernant Leroy et son mini interrogatoire, alors du coup je me demande si ton impression d'étrangeté ne vient pas du fait que c'est une des premières fois qu'on la voit agir plus clairement qu'avant en tant que policière ? Ou bien peut-être que tu t'attendais à un interrogatoire plus poussé, au commissariat etc ? Peut-être que c'est un peu trop rapide ou rentre-dedans, même si au fond, Ravel n'a peut-être pas d'intérêt particulier à faire de la rétention d'infos ^^ mais tu es la deuxième personne à souligner ça donc va falloir que j'y réfléchisse ^^ après effectivement, c'est plutôt voulu que le personnage de Leroy n'inspire pas tant confiance que ça, malgré son rang.

Donnie, on va encore en entendre parler ! Même si Ravel ne rentre pas dans les détails de ce "fil à retordre" pour l'instant !

Tu n'as pas tort pour l'exorciste et la photographe qui, au vu du reste, tendent plus vers le comique que l'inquiétant. Leroy réagit assez vite à leur présence, oui, je me disais qu'en tant que flic, voir un exorciste se pointer dans le décor la mettrait plutôt en colère. Mais encore une fois j'ai essayé de me projeter dans son esprit et peut-être que je suis tombée à côté et que ça gagnerait à être plus progressif ^^

Bien sûr, "Leroy" et "le roi" bon, voilà, je plaide coupable pour l'embrouillage volontaire 8) en tout cas, ouais, la questions e pose pour ce couteau !

C'est rigolo que tu mentionnes "La maison dans laquelle" : quand j'écrivais "La parole du roi" je ne l'avais pas lu, mais il se trouve que je suis en pleine lecture du roman en ce moment. Et même si j'aurais pas fait le rapprochement seule il y a quelques similitudes c'est vrai ! Au moins dans les thèmes et le côté "chambres avec des ados malades".

Merci pour ton commentaire et à bientôt :)
Jamreo
Posté le 21/04/2021
ah au fait en passant, j'ai changé le nom de famille de Donnie et Annabel : ce n'est plus "Lynch" mais "Warwick", mais je n'ai probablement pas tout mis à jour ici et il y a un petit risque de cohabitation malencontreuse des deux noms. Just so you know!
Laure
Posté le 02/10/2020
Hello !

Je n'ai pas grand-chose à dire, si ce n'est que j'apprécie bien Leroy et que le curé est délicieusement désagréable, je déteste avoir à faire face à des gens comme lui, condescendants comme ça. C'est super bien rendu !

Et sinon deux détails :
« Théa, bien qu’ayant les cheveux courts, était quant à elle trop grande pour jouer le rôle de l’assassin dans la nuit. Jade, quant à elle, » : deux "quant à elle" peut-être un peu trop rapprochés
« mener mon enquête sas la polluer d’histoires » : sans
Jamreo
Posté le 08/10/2020
Hey,

Désagréable Melon hein ? Il ne le fait pas exprès mais ses manières sont irritantes ^^
ouh oui c'est pas beau ça, merci pour ces relevés !
Tac
Posté le 25/04/2020
Salut Jam !
Comme d’hab je trouve que c’est très fluide et superbement écrit.
Encore une fois dans ce chapitre je me demande si les souvenirs d’enfance de Leroy sont vraiment les siens ou s’ils sont une projection de l’enfance qu’aurait voulu avoir sa créatrice, qui aurait aimé avoir ce rôle de justicière, plus glorieux que la stigmatisation échue aux troubles mentaux, ou une traduction d’un complexe de super-héros.
C’est ultra malin d’entrelacer des histoires de spiritisme et d’exorcisme au milieu de tout ça. En connaissant le secret autour de Leroy, je ne peux m’empêcher d’y voir une forme de délire de persécution : la présence maléfique dont tout le monde parle fait écho à Leroy qui est techniquement un genre d’apparition, c’est comme si les séances de spiritisme l’avaient convoquée à la suite de la mort d’Elias. Sauf qu’elle n’est pas véritablement une apparition, alors c’est plutôt comme si les séances de spiritisme avaient renforcés certains mécanismes chez la créatrice de Leroy, lui permettant d’ancrer cette invention dans sa réalité.
J’ai une toute autre lecture, comme tu l’auras remarqué, mais j’avais déjà lu le début il y a au moins un an, donc je suis encore en « terrain connu » donc je peux me concentrer sur cet autre niveau de lecture auquel j’ai accès.
Plein de bisous !
Jamreo
Posté le 14/05/2020
Resalut,
Tu me rassures sur l'écriture, contente que ça continue de te plaire !
Encore une fois je suis impressionnée par ton analyse qui est hyper fine ^^ bien sûr, je ne peux pas dire grand-chose (excuse-moi d'ailleurs si je parais laconique) mais c'est très bien vu. D'ailleurs, un énorme merci à toi d'être repassée sur des chapitres que tu avais déjà lus, c'est précieux pour moi d'avoir ce deuxième éclairage !
Bisous !
Dédé
Posté le 25/03/2020
J'ai les neurones tellement en feu avec toutes ces hypothèses qui pleuvent que j'en viens à soupçonner la photographe. Peut-être donnait-elle la drogue pour modifier le comportement de certains patients et faire croire à un cas de possession ? Ainsi, ça ferait comme par hasard un bon article pour le magazine.

Ou alors… Quelque chose de terrible s'est passé dans l'hôpital il y a des années de ça. Quelqu'un en est mort et c'est sur ce quelqu'un que les ados sont tombés lors de leur séance de spiritisme. Ce quelqu'un a été réveillé et a voulu se venger de l'hôpital avec l'aide d'un.e complice encore en vie. Oui, bon, ça tient moyen, je l'avoue…

Malgré l'interrogatoire que j'attendais de pied ferme, je me méfie toujours autant de ce Ravel. Il savait des choses sur les ados qu'il a gardé pour lui. Et il en savait pas mal sur eux, le spiritisme dans la cave, le vol de médicaments. Cependant, il a l'air de les accuser sans preuves réelles pour les médicaments, juste une accusation basée sur une vague impression. Faisait-il/Fait-il un trafic de médicaments dans ou en-dehors de l'hôpital ?

Je suis en mode méfiance absolue. Même Leroy et ses jeux de cour de récré me rendent suspicieux. Elle aurait très bien pu s'en prendre à son collègue pour lui voler son affaire. Je n'ai confiance en personne. PERSONNE.

Sur ces belles paroles, je m'en vais découvrir la suite !
Jamreo
Posté le 05/04/2020
Haha mais au final, pourquoi ne pas soupçonner la photographe ? C'est pas parce qu'elle dit rien et mâche de chewing-gum qu'elle doit être exemptée :p
La piste de la chose terrible qui se serait passée à l'hôpital, c'est pas bête non plus. Il y a peut-être un lourd passif derrière cette mort.
L'interrogatoire n'a pas répondu à tout, il était pas très extensif ^^ ce sera pas le dernier :p mais clairement il sait des trucs, dont certains qu'il n'a pas envie de partager. POur le trafic de médicaments... bonne question ! ;)
Tu as totalement raison de te méfier de tout le monde. Même de Leroy, pourquoi pas ? Même de moi (si ça se trouve c'est moi qui l'ai buté le petit Elias... attends... mais techniquement, oui c'est moi xD)
Merci encore pour ta lecture !
Dédé
Posté le 05/04/2020
YOU DID IT !! A la fin, Jamreo apparaitra comme Deus ex Machina et avouera tout. On se sera tous creusés les méninges pour rien… héhé !
Jamreo
Posté le 05/04/2020
xDD ce serait tellement sadique
Alice_Lath
Posté le 31/01/2020
L'adolescent somme... Comme j'ai adoré cette expression haha ;) Petite coquille au niveau de "saNs la polluer" et j'ai relevé une chtite répétition de matin dans la phrase: "— Nous sommes là depuis tôt le matin, à travailler… elle n’est pas du matin, vous savez. C’est pour cela qu’elle semble si désagréable à première vue. Mais bonne photographe, très bonne."
Sinon, c'est toujours aussi oooouf, et ce couteau à la fin, et cette canicule, et ce prêtre complètement perché. Je suis si fan, vraiment, tu as réussi à instaurer une ambiance incroyable. J'ai pleins de questions qui bourdonnent dans ma tête mais je suis incapable de choisir une réponse avec certitude et ça, j'adore ça! C'est extra! Merci encore!
Jamreo
Posté le 24/02/2020
argh oui la coquille >< y en a plein c'est terrible, merci de l'avoir relevée. Y a une répétition dans les paroles de Melon, c'est vrai, mais d'un autre côté je voulais utiliser l'expression "être du matin" ^^ je vais réfléchir à formuler ça autrement, maybe.
C'est vraiment hyper gratifiant pour moi de lire que tu continues d'aimer ! Merci à toi pour ta lecture et tes commentaires trop gentils !
Olek
Posté le 25/08/2019
Mais personne n'est net ! Leroy avec ses étranges jeux de cours, Montout qui essaie de gérer dans son coin... Et cette photographe est vraiment bizarre.
Tu me tiens en haleine, je file lire la suite !
Jamreo
Posté le 26/08/2019
Non, pas grand monde en effet :p et je file te répondre ^^
Liné
Posté le 22/08/2019
Oh oui, du sang !

Encore un chapitre rondement bien mené. Le passage concernant la photographe m'a fait rire, surtout la comparaison avec un verrou de prison. Je partage les réticences de Leroy concernant les croyances et habitudes religieuses, et je trouve très intéressant, en termes d'intrigue et d'ambiance, d'y lier des questions d'exorcisme et de spiritisme.

Une chose m'a surprise concernant Leroy : ce passage qui décrit les jeux au cours desquels elle ligotait ses camarades pour les fouetter avec des brins imaginaires. J'ai un peu buggué sur le terme "prison", mais j'imagine qu'il s'agit des prisons fictives dans les jeux, genre au ballon prisonnier ou autre ? Mais surtout, et au-delà de l'aspect comique que ce genre de souvenirs peut avoir, cela révèle quelque chose d'assez transgressif, potentiellement malsain et en même temps d'humain, chez Leroy... bref, elle m'intéresse bien cette cocotte !

A très vite
Liné
Jamreo
Posté le 23/08/2019
Du sssang et de la violeeeence 8D

Tu vois, le mélange de l'enquête (et donc du côté scientifique, rigoureux) et des croyances religieuses/surnaturelles, j'étais pas sûre et ne suis encore pas sûre de l'avoir bien fait... cela dit ton commentaire me rassure un peu, au moins pour ce chapitre ! Par la suite, le côté surnaturel va prendre plus d'importance ^^

Oui, ce passage où Leroy se remémore des jeux d'école, "la prison" c'est un endroit imaginaire propre aux jeux ^^ bon dans sa tête c'était ptêt de vraies prisons, va savoir. C'est qu'elle a commencé jeune :p

Merci beaucoup pour ta lecture Liné <3
Isapass
Posté le 24/11/2018
On replonge dans l'enquête et surtout dans le contexte oppressant de la clinique. C'est toujours très bien mené, cinématographique, avec la chaleur, les dialogues hyper justes... Franchement, je bois ton texte comme du petit lait !
Le personnage du père Melon est vraiment excellent : sa bonhommie augmente encore le mystère et la bizarrerie de l'homme. De même que l'étrange paire qu'il forme avec la photographe muette, mais agressive. Excellente trouvaille ! Même le nom de l'exorciste est un peu tordu : Jeremiah, ça ne fait pas du tout catholique, ça fait même carrément protestant. Je ne sais pas si c'est voulu pour le scénario ou si c'est pour augmenter le décalage, mais je n'ai pas pu m'empêcher de me demander pourquoi ce prénom.
Quant à l'entretien avec Montout...  chaque petite avancée dans l'enquête est jouissive pour le lecteur, et tu as parfaitement campé le personnage fuyant et mal à l'aise, uniquement par les dialogues. On se demande si les infos qu'il lâche sont une concession à la justice, comme pour "faire son devoir" même si ça ne l'arrange pas (voire ça lui fait peur de dire tout ça) ou bien si c'est complètement calculé. Dans ce cas, le gars est très bon acteur !
Du spiritisme ! Génial ! Mais où est-ce que tu nous amènes avec ça et avec le couteau ?!
Je me rue sur le chapitre suivant !
Détail : 
"Théa, bien qu’ayant les cheveux courts, était quant à elle trop grande pour jouer le rôle de l’assassin dans la nuit. Jade, quant à elle, avec sa crinière de cheveux bouclés, aurait difficilement pu passer pour un garçon." : répétition de "quant à elle"
"Cela dit, j’apprécierais que vous me laissiez mener mon enquête sas la polluer d’histoires de fantômes ou de démons." : il manque un n à "sans"
"— Bonjour, excusez-moi, je cherche M. Montout," : il faudrait peut-être rappeler qui est Montout. C'est vrai que j'ai fait une pause dans ma lecture mais j'ai dû aller voir dans les chapitres précédents pour resituer.
"la parfaite collection de l’adolescent type - ou plutôt, de l’adolescent somme, celui qui les regroupait toutes et tous, différences et similitudes confondues." : excellent ! 
Jamreo
Posté le 24/11/2018
Aww je suis contente que ces chapitres sur la clinique te plaisent :3 <3 
Oui je voulais un duo de personnages un peu "hors-norme", où chacun aurait ses particularités : Melon qui fait le gars sympathique et débonnaire, la photographe qui ouvre pas la bouche, mastique son chewing-gum et a l'air de détester tout le monde ^^ en fait, il me semblait que le prénom Jérémiah était un prénom d'origine juive, présent dans l'Ancien Testament. Donc pas spécialement protestant de base ? Mais peut-être récupéré plus largement par les protestans par la suite. Enfin je me trompe peut-être ^^ dans tous les cas s'il y a un décalage entre le nom du perso et sa religion, c'était pas forcément voulu au départ mais... ben c'est plutôt bien quand même en fait xD
Oh oui Montout est embêté par cet interrogatoire xD et peut-être bien que ça lui fait peur aussi. Tant mieux en tout cas si le dialogue permet de bien voir son attitude/sa personnalité ! 
Eh oui, du spiritisme :p en vrai, j'espère vraiment ne pas me foirer dans la suite !
Merci beaucoup pour tes suggestions et remarques ça m'aide beaucoup ! Et encore une fois merci pour ta lecture <3 
Elia
Posté le 14/09/2018
Ouah !
Cette Leroy me paraît sacrément bizarre. Je peux comprendre ce que la sensation de pouvoir peut procurer, mais je sens que sa manière de s'y prendre risque d'y laisser des plumes ! Le souvenir de la cour de récré m'a mis mal à l'aise xD
M'est avis que y a pas que Donnie qui tire les ficelles. Et le coup du prêtre... Ça cache bien des choses tout ça mais impossible de déterminer pour moi si la part surnaturelle existe ou non pour le moment !
La suite ! 
Jamreo
Posté le 14/09/2018
Hello !
Tu as raison de trouver Leroy bizarre, elle l'est sans aucun doute ^^ et oui, la réminiscence d'école était faite pour mettre mal à l'aise dans l'ensemble ! Des fois, certains enfants sont déjà de petits sadiques en herbe :p 
Quant au surnaturel, tout ça va se préciser dans la suite normalement ;) suite qui te plaira, j'espère, si tu t'y lances !
En tout cas merci pour ta lecture ! 
GueuleDeLoup
Posté le 10/09/2018
Hello Jamou, me voilà sur le dernier chap posté de la "parole du roi" et j'attends la suite avec impatience.
Pour le moment, toujours pas de critique et j'aime beaucoup ce tournant que prend l'histoire où le coeur du lecteur balance entre envie d'ésothérisme et envie d'explication logique.
Bravo à toi et à bientôt sur ce texte vraiment cool <3
Loupette
Jamreo
Posté le 10/09/2018
Recoucou,
Super contente que tu continues d'apprécier cette histoire ♥ j'espère du coup que la suite ne te décevra pas !!
Merci à toi de t'être arrêtée ici et à bientôt j'espère ♥♥ 
Elka
Posté le 05/09/2018
Voilà je suis à jour ! ♥ Tes chapitres ont bercé mes trajets en bus du matin. C'était savoureux d'oublier où on se trouvait pour marcher dans les pas de Leroy.
C'est hyper intéressant d'ailleurs... Plus on avance plus elle a l'air de subir les mêmes tourments que ses jeunes suspects. Suspects que j'espère bientôt découvrir encore plus en détails parce que je les aime déjà d'amour ! Ta façon d'en parler, d'exposer leur fragilités, est d'une telle sensibilité qu'on ne peut que développer de l'empathie pour eux... Même si au milieu se cache peut-être un meurtrier.
Ou alors l'église a raison et y a quelque chose de maléfique derrière tout ça ? Un ouija, un exorcisme de prévu, des cauchemars étranges... Pour l'instant ça a l'air de se tourner par là uhuhu
Je tiens aussi à souligner à quel point ta façon de traiter le rythme, les personnages et l'écriture a évolué de façon exponentielle depuis "5 lions de cendre", tu peux être fière de toi !! C'est de plus en plus maitrisé et beau à lire !
Merci pour ce texte ♥ Je vais guetter la suite de pied ferme ! 
Jamreo
Posté le 05/09/2018
Heureuse d'avoir pu accompagner tes trajets en bus, et si ça a pu te changer les idées !
En effet, Leroy est pas forcément insensible à ce que les enfants vivent, et elle n'est pas non plus immunisée. Mais après, je ne dirai rien :p je suis vraiment contente si tu t'es accrochée aux ados en tout cas ♥ après, oui, ils cachent des secrets un peu moins sympas, ils ont leurs zones d'ombre et peut-être que l'un d'eux ou plusieurs a commis un meurtre.  
Héhé, pour la question du fantastique, je ne dirai rien pour l'instant :p
Merci à toi Claquette, ton commentaire fait vraiment plaisir, et je suis très contente si mon écrtiure a pu évoluer comme ça. Et si ça t'a plu en prime ♥ j'espère que la suite ne te décevra pas !! 
Zenodote
Posté le 03/09/2018
Hello Jamreo!
Un petit commentaire pour te dire que j'ai beaucoup aimé ces cinq premiers chapitres. L'idée d'écrire une enquête policière dans un asile psychiatrique pour gosses de riches avec une inspectrice pas hyper sympathique comme personnage principal est en soi très originale, et ta belle plume ne gâche rien. J'apprécie particulièrement le soin que tu as mis dans tes descriptions des odeurs, des lumières, des aspérités et des couleurs.
Deux pinaillages:
- Sans ton résumé, j'aurais eu un peu de mal à comprendre qu'Annabel était une des cinq ados (mais peut-être ai-je sauté une phrase explicative).
- Théa, bien qu’ayant les cheveux courts, était quant à elle trop grande pour jouer le rôle de l’assassin dans la nuit. Jade, quant à elle, avec sa crinière de cheveux bouclés, aurait difficilement pu passer pour un garçon: répétition de "quant à elle"
 
Sinon, je me demande si le prêtre et la journaliste ne sont pas des hallucinations de Leroy. Je trouve qu'elle a un petit côté Shutter Island, celle-là. Et j'ai remarqué à deux ou trois reprises que tu faisais mention des femmes de ménage (dans la clinique et chez la mère d'Elias), qui me semblent suspectes aussi, du coup.
Tu vas sans doute te marrer en lisant ces suspicions mais bon pas grave, ça t'informe sur mon ressenti de lectrice ;)
A quand la suite?
Zénodote
Jamreo
Posté le 03/09/2018
Salut Zénodote !
Heureuse que tu aies apprécié ce début, vraiment ! C'est vrai que le cadre est pas forcément "classique" ou plutôt cliché, en tout cas on n'est pas du tout dans un hôpital de misérieux qui file les chocottes. Ce que tu dis sur les descriptions me touche, vu que je suis une énorme adepte ! Parfois au détriment du reste et du rythme d'ailleurs. 
Oh ? Effectivement ce début ne se concentre pas sur Annabel, mais comme elle n'est pas la seule des cinq enfants à ne pas être trop mise en avant pour l'instant, je ne pensais pas que ce serait gênant. je vais revoir tout ça !
Bien vu pour la répétition, merci ^^ ta théorie sur le prêtre, la photographe et le personnel de ménage est intéressante en tout cas, merci de l'avoir partagée. Je ne dirai rien :p  
Merci pour ton passage ici Zéno, et à bientôt pour la suite ! 
Cliene
Posté le 02/09/2018
Décidemment cette Leroy est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît ! Sa façon de mener l'interrogatoire et son amour du "pouvoir" ne me semble pas très sain...
J'ai remarqué que pour la première fois, tu faisais apparaître ce qu'elle notait dans son calepin. Je ne sais si c'est faisable mais ne faudrait-il pas que cela se mette en place dès le début de ton histoire ? Le calepin pourrait être en quelque sorte un personnage à lui tout seul finalement :)
Mes petites remarques :
- "l'air aimable comme un verrou de prison" > alors chez moi on dit "comme une porte de prison" mais on peut toujours modifié l'expression comme tu l'as fait, après tout j'ai compris la référence !
- "depuis tôt le matin" > ce matin ?
- "mener mon enquête sas la polluer" > sans
Et voilà pour mes commentaires ! 
Je serais au rendez-vous pour la suite ! Bon courage pour l'écriture ;)
Cliène
Jamreo
Posté le 02/09/2018
Ah c'est super si Leroy apparaît un peu plus complexe qu'il n'y paraît, c'est déjà une petite victoire ^^ 
Pour le calepin, oui j'ai pensé aussi à ce que tu proposes, c'est à dire le faire apparaître plus tôt, et je pense ajouter deux trois notes dans les chapitres précédents pour que le lecteur s'habitue ! 
POur "un verrou de prison", oui tu as tout à fait raison, c'est juste une variation de cette expression. Merci pour tes autres remarques, décidément je suis aveugle ! Et merci pour ta lecture Cli ♥
Rachael
Posté le 16/03/2019
Ah, voilà le spiritisme qui entre en scène. C’est une chouette trouvaille : on balance entre un surnaturel qui s’invite et l’envie explication logique avec l’enquêtrice.   
J’adore le petit souvenir de Leroy de la cour de récré ! Sa vocation remonte à loin. ^^ Intéressant, ce côté un peu sadique.
Excellente la confrontation avec l’infirmier. J’en profite pour dire que je trouve que tous tes dialogues sonnent très justes. Il y a tous les petits détails physiques ou d’attitude qui donnent tellement de vraisemblance.
Concernant Montout, on se demande s’il est réellement gêné ou s’il avoue ces détails pour mettre l’inspectrice sur une fausse piste. (je penche quand même pour la première option).
J’ai oublié de parler du duo prêtre/photographe, assez improbable, mais très vraisemblable étant donné l’atmosphère du lieu…
Et le couteau à la fin ! Arggh, je ne vais pas pouvoir arrêter là !  
Jamreo
Posté le 16/03/2019
Ouip le spiritisme et le surnaturel s'invitent :) et c'est tout à fait ça en fait, Leroy a un côté sadique, un peu caché mais là quand même x)
Merci pour les dialogues ! C'est jamais évident ces bêtes-là du coup je suis contente si ça passe bien, surtout dans ce chapitre où il y en a un long entre l'nfirmier et Leroy. Pas bête pour Ravel, peut-être qu'il joue un rôle, ou peut-être qu'il est réellement sincère. 
Huhu oui ce duo, j'avoue je me suis fait un peu plaisir :p et le couteau, wink wink wink. 
Merci de la lecture Rach !! 
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