Au milieu de nulle-part
Par-delà les nuages
Mais en dessous du ciel
Se trouve la montagne
Vous voyez sa cime
Qui scinde en deux les cieux
Et sa couleur rime
Avec les plus beaux dieux
C’est un géant dressé
Une bête démesurée
Et qui entre les roches erre
Portant son lourd cœur de pierre
Oui la montagne ne pouvait pas aimer
Elle ne pouvait pas adorer
Elle ne pouvait que pleurer
Tout en étant bien seule dans la grande mêlée
Elle pointait le soleil,
Tentait de l’atteindre
Mais celui-ci lui dit
Qu’il fallait le peindre
Alors la montagne ne savait que faire
Et de sa grise roche sortirent des larmes
Ces larmes devinrent un lac
Et ce lac refléta le soleil
Celui-ci vit alors son portrait
Et fit à la montagne
La promesse la plus grande
Celle de pouvoir le rejoindre
Et de faire fondre son cœur.
Alors celui-ci est à la fois très beau, très joyeux et très triste, et on dirait un pamphlet piquant sur l'amour (qui fait un peu mal parfois). Me trompe-je?