4. La montagne

Au milieu de nulle-part

Par-delà les nuages

Mais en dessous du ciel

Se trouve la montagne

 

Vous voyez sa cime

Qui scinde en deux les cieux

Et sa couleur rime

Avec les plus beaux dieux

 

C’est un géant dressé

Une bête démesurée

Et qui entre les roches erre

Portant son lourd cœur de pierre

 

Oui la montagne ne pouvait pas aimer

Elle ne pouvait pas adorer

Elle ne pouvait que pleurer

Tout en étant bien seule dans la grande mêlée

 

Elle pointait le soleil,

Tentait de l’atteindre

Mais celui-ci lui dit

Qu’il fallait le peindre

 

Alors la montagne ne savait que faire

Et de sa grise roche sortirent des larmes

Ces larmes devinrent un lac

Et ce lac refléta le soleil

 

Celui-ci vit alors son portrait

Et fit à la montagne

La promesse la plus grande

Celle de pouvoir le rejoindre

 

Et de faire fondre son cœur.

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Laurence Acerbe
Posté le 10/05/2021
Ah que bonjour!
Alors celui-ci est à la fois très beau, très joyeux et très triste, et on dirait un pamphlet piquant sur l'amour (qui fait un peu mal parfois). Me trompe-je?
TheEternal
Posté le 11/05/2021
Oui, c'est vrai que je cherchais à faire ressortir tous les sentiments d'une montagne si elle était vivante. Elle est seule, pointe le soleil, etc...
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