41. Atkos

Par Hinata

Toutes les rues qu’ils empruntèrent sans réfléchir se révélèrent par chance complètement désertes. Au bout d’un moment, Atkos comprit soudain pourquoi : les soldats de la deuxième vague de la conquête avaient finalement quitté Uh’ak, qui s’était donc considérablement vidée depuis la dernière fois qu’ils y avaient mis les pieds.

Cela leur évitait de faire des rencontres inopinées, mais ne rendait pas la ville moins immense et tortueuse.  Atkos envisagea de s’envoler pour repérer un trajet hors de la ville, mais y renonça aussitôt. Au lieu de les faire bêtement repérer, il continua de faire comme les autres : courir sans s’arrêter.

La forteresse était déjà loin derrière eux lorsqu’ils aperçurent une habitante assise devant sa maison. Ils ralentirent aussitôt l’allure, et la vieille dame les ignora superbement, les yeux baissés sur un espèce de panier d’osier qu’elle tentait de rafistoler.

Beherzt suggéra qu’ils lui demandent le chemin à prendre mais ils l’en découragèrent tous rapidement. Ils étaient en fuite, nom d’un chien ! Pas en promenade !

Finalement, quitter Uh’ak n’était plus qu’une question de temps, cette évasion sembla beaucoup trop simple au faune ailé. Ils avaient évité avec une facilité déconcertante les quelques regroupements de personnes aperçus dans les rues, et la majorité des lieux restaient absolument déserts. Quand bien même, il sentait bien que la ville des bannis ne les laisserait pas s’enfuir de sitôt. Cette cité était vraiment gigantesque, et à chaque croisement, succédaient d’autres intersections, avec toujours plus de rues, de ruelles, tantôt larges voies, tantôt dédales étriqués.

Comme pour narguer l’hybride qui rêvait de décoller, une figure ailée apparut alors dans les airs. Avant qu’Atkos ne puisse avertir les autres, un cri d’alerte retentit depuis le ciel. Ils se relevèrent précipitamment et se remirent à courir. Mais l’Ailé ennemi continuait de les suivre depuis le ciel et de faire des signes à d’autres bannis qui ne tarderaient pas à les prendre au piège quelque part.

− Autant les attendre de pied ferme, plaida Fenore en s’arrêtant tout à coup de courir.

Personne ne s’y opposa. En même temps que l’Ailé ennemi atterrissait à distance prudente, une petite troupe armée surgit en courant de derrière un angle. Atkos eut un mouvement de surprise. Leurs poursuivants n’étaient pas des soldats.

Ils tenaient des arcs et des lances, mais ce n’étaient que des personnes âgées, et qui s’étaient en plus visiblement épuisés par une course précipitée. Les deux seules exceptions ne payaient pas de mine : au milieu de ceux qui auraient tous pu être leurs grands-parents, se tenaient deux enfants, pas encore des adolescents, brandissant chacun dans leurs petites mains la forme singulière d’un lance-pierre.

C’était toujours plus d’armes qu’eux n’en possédaient. Ils n’avaient rien, hormis le métal volé au geôlier et à la gamine. D’une certaine façon, leurs deux groupes étaient à égalité. C’est ce que dut se dire aussi le camp adverse car sans plus attendre, les bannis se lancèrent à l’attaque.

Atkos choisit comme adversaire le premier qui se présentait à lui, et qui se trouva être un humain. Il se précipita sur sa cible, et d’une esquive, se glissa dans le dos de l’homme d’où ses ailes le soulevèrent. En quelques mouvements, Atkos se retrouva perché à califourchon sur les épaules de son adversaire.

Sans cesser de battre des ailes, il coinça ses pattes de bouc pour agripper tant bien que mal sa monture bipède. Bon, et maintenant ? Il devait trouver un moyen de le neutraliser et sans traîner. Pour peu que le bonhomme bascule sur le dos, Atkos risquait de se retrouver coincé.             

Malgré tout, il ne put s’empêcher de regarder comment s’en sortaient ses amis. Acier en main, Nesli tenait tête à quatre adversaires. Fenore, de son côté, luttait au corps-à-corps contre un faune.

L’humain sous Atkos tenta de le faire tomber et comme cela ne fonctionnait pas, il commença à tendre les bras vers lui, essayant d’agripper ses bras, ne parvenant qu’à griffer la peau de son dos et de son ventre. Par bonheur, cet imbécile avait lâché sa lance. Atkos aperçut d’ailleurs Beherzt la récupérer pour tenir à distance les nains ennemis qui tentaient de l’encercler.

Tous ses amis s’en sortaient plus ou moins bien. Tous ses amis, et même…Domyrade ? Pris d’un mauvais pressentiment, il la chercha des yeux. Nulle part. Disparue.

Brusquement, l’humain qu’il maîtrisait en partie empoigna vivement une de ses ailes avec un grand cri et lui arracha une poignée de plumes. Nom de nom ! Ça, c’était douloureux ! Un appel à l’aide retentit non loin, qui ne pouvait venir que de Domyrade.

Atkos abandonna toute pitié et étira ses ailes. Dès qu’il eut quitté les épaules de l’humain, il frappa l’arrière de son crâne d’un grand coup de sabot qui fit s’effondrer le vieil homme comme une poupée de chiffon. Les autres se battaient encore. Atkos entendit un nouveau cri qui lui indiqua mieux la localisation de Domyrade. Il fonça.

Elle se tenait tout au bout d’une rue adjacente, aux prises avec pas moins de trois bannis. Heureusement, ces gens n’avaient ni la technique ou les capacités physiques des humains qui avaient massacré son clan, ni celles des hybrides qui les avaient capturés. Cela dit, il ne pourrait pas briser la nuque de trois personnes tout en permettant à Domyrade de s’en tirer indemne. C’était tout simplement impossible.

Il continua pourtant de courir vers l’humaine et ses adversaires. Deux des bannis avaient leurs lances en main, le troisième essayait déjà de maîtriser la jeune fille à mains nues. Elle se débattait en criant autant que le lui permettait sa voix cassée. Que pouvait-elle bien faire avec ses bras maigres et ses petits poings, elle qui n’avait presque rien avalé ces trois derniers jours ?

Et lui, que pouvait-il faire ? S’envoler tout de suite et les attaquer d’en haut ? Perte de temps inutile. Désarmer les deux lanciers en priorité ? Préférable. Ces horribles piques étaient bien trop dangereuses pour ses ailes, hors de question de se retrouver littéralement cloué au sol. Aucun plan ne lui venait, il ne lui restait plus qu’à improviser.

Fenore passa tout à coup sous son aile gauche. Elle courait à une vitesse impressionnante. À peine arrivée au bout de la rue, elle balança à l’un des lanciers un violent coup de genou dans l’entre-jambe et en profita pour lui arracher son arme des mains. Comme ragaillardie par ce début de sauvetage, Domyrade assaillit de coups de pied le banni qui essayait encore de l’immobiliser.

Avant que le deuxième lancier ne décide d’aider son compatriote, Atkos courut au-devant de lui. Il saisit le bois de la hampe à deux mains et lutta pour la déloger des mains de son propriétaire. Le vieil Ailé ne se laissa pas faire. Une grimace vint déformer son visage rougi. C’était celui qui les avait repérés depuis le ciel. Atkos lui cracha à la figure, mais sa salive retomba sur le sable brun et l’autre esquissa un sourire narquois.

Atkos lâcha la hampe de l’arme et l’autre perdit aussitôt l’équilibre. Sans attendre qu’il le retrouve, Atkos lui décocha un violent coup de sabots dans le ventre. Pour faire bonne mesure, il écrasa l’ossature d’une de ses ailes, notamment au cas où cet Ailé aurait envie de les chercher à nouveau depuis le ciel. Le grand cri de douleur de l’homme à terre ne lui procura aucun plaisir, au contraire. Atkos se détourna.

Avec l’aide de Domyrade, Fenore avait déjà mis hors d’état de nuire les deux autres combattants. À en juger par les plaintes sourdes des ennemis qui n’esquissaient plus le moindre mouvement, l’elfe n’avait eu besoin d’en tuer aucun pour les neutraliser. Quoi qu’elle en dise, Fenore avait tout d’une véritable guerrière.

Ils s’empressèrent de retrouver Beherzt et Nesli et se remirent à fuir à en perdre haleine. Fenore gardait précieusement la lance qu’elle avait dérobée, sûrement parce qu’elle savait s’en servir. Au contraire, Beherzt ne tarda pas à se débarrasser de la sienne qui l’empêchait de courir. Atkos rattrapa son ami d’un coup d’ailes qui le propulsa à l’avant du groupe. Il avait l’impression que Beherzt ne les guidait pas en direction de la limite de la ville la plus proche. Seulement, il n’eut pas le temps de lui faire part de ses doutes. Déjà, une nouvelle escouade de bannis les interceptait, deux fois plus nombreuse que la précédente. Ils n’allaient jamais réussir à quitter cette ville.

Nesli continua d’avancer vers le groupe armé, déterminée à attaquer encore malgré les blessures qui zébraient de rouge ses bras blancs. De manière générale, ils étaient tous les cinq épuisés. Mais tous les cinq prêts à se battre encore un peu. Que faire d’autre ? Se rendre ? Non. Atkos voulait vivre, certes, mais vivre enfermé était au-dessus de ses forces. À choisir, il préférait mourir libre.

Sans hésiter plus longtemps, il suivit son amie, et Fenore leur emboîta le pas à tous les deux, essuyant d’un geste tremblant ses lèvres ensanglantées.

− Assez.

Atkos n’avait jamais entendu une telle fureur dans la voix de Beherzt. À ce stade, on n’appelait plus ça de la détermination, c’était bien au-delà. Il n’avait pas fait un geste, il ne les regardait même pas, mais son ton les avait fait s’arrêter tous les trois. Cependant Atkos ne comptait pas renoncer pour autant. Que quelqu’un ne veuille pas se battre était une chose. Obliger les autres à en faire autant en était une autre. Si Beherzt comptait les forcer à se rendre au nom de l’amitié, alors Atkos ne voulait plus de son amitié. Il ne retournerait pas en prison.

− On peut y arriver, Beherzt, l’interpela Nesli.

Il garda ses yeux rivés sur le sol comme s’il ne l’entendait même pas. Atkos se détourna de son ami et de Domyrade qui restait légèrement en retrait derrière lui. Ils n’avaient qu’à s’enfuir tous les deux dans l’autre sens s’ils voulaient. C’était l’occasion rêvée. Lui ne fuirait plus.

− Assez, répéta Beherzt d’une voix forte.

Son ton était plus implorant que la première fois. Comme son ami ne levait toujours pas les yeux, Atkos se demanda si c’était vraiment à eux qu’il parlait.  Peu importait, à vrai dire. Comme il se détournait encore, son regard croisa celui de Fenore et il vit qu’elle était de son avis. Les soldats approchaient prudemment. Dans peu de temps ils seraient sur eux. Si Atkos voulait au moins donner par son intervention un peu de temps aux autres, il devait attaquer maintenant. Sans plus tergiverser, il fonça.

Ces gens-là avaient des piques mais aussi des épées. C’était vraiment du suicide. Il allait enfin retrouver sa famille.

− J’arrive Maman et Papa, souffla-t-il. J’arrive Atkins…

Parler lui donnait du courage. Il laissa un cri sortir, de plus en plus fort, qui venait de loin au-dedans de lui. Sa voix s’éteignit brusquement quand la terre explosa devant lui. Atkos s’aplatit par terre pour éviter les énormes ronces qui jaillissaient du sol.

Instinctivement, il se tourna vers ses amis restés derrière lui. Beherzt était tombé à terre, le dos courbé et ses mains plaquées sur le sol. Son visage restait baissé, seuls ses cheveux flamboyants tranchaient sur le nuage de poussière.

Abasourdi, Atkos se tourna de nouveau vers les soldats. Les énormes ronces sorties de nulle part ne lambinaient pas. Les tiges fouettaient et ligotaient les bannis tandis que leurs épines, de la taille de ses bras, transperçaient tout ce qui passait à leur portée. Ces plantes sortaient bel et bien de terre, et de nouvelles branches continuèrent à fendre le sol dans des explosions de poussière.

Certaines émergeaient un peu trop près de lui à son goût. Il recula vers ses amis. En un temps record, les appendices tranchants du végétal eurent raison de tous les bannis présents. Alors, la poussière et les ronces retombèrent lentement sur le sol, comme alourdies par le sang versé. À ce moment seulement, Beherzt se redressa. Il était livide.

− C’était quoi ça ? explosa Atkos d’une voix hystérique qu’il ne se connaissait pas.

– Le Don, lui répondit Fenore d’une voix blanche. C’était le Don du végétal.

Atkos chercha le regard de Beherzt mais tout ce qu’il vit, ce furent les yeux de son ami rouler en arrière. L’instant d’après, Beherzt s’écroulait dans la poussière. Nesli se précipita vers lui.

− Qu’est-ce qu’il a ? s’alarma Domyrade.

− Il a l’air seulement évanoui...

− Qu’est-ce que…

– Plus tard, trancha Nesli en hissant Beherzt sur son dos. Il faut partir, et vite.

Tandis qu’ils passaient sur le côté, Atkos ne put détacher ses yeux de la scène. Il peinait à croire ce qu’il voyait. Un détail le frappa brutalement.  Parmi les corps étendus entre les ronces géantes, se trouvaient ceux des deux enfants armés de lance-pierres. Les gamins avaient dû fuir rapidement le premier combat pour aller chercher du renfort. Atkos n’eut aucun mal à détourner le regard cette fois-ci.

− Ils sont tous… morts ? demanda Fenore.

Personne ne lui répondit.  

– Mais… comment … comment il a…

– Plus tard, répéta Nesli. 

Elle se porta en tête d’un pas vif, le corps inconscient de Beherzt affalé sur son dos. Aucun d’eux ne fit de remarques supplémentaires. Leur amie avait raison. Ils n’avaient pas de temps à perdre. C’était un miracle qu’ils aient survécu. Si, grâce au Don, Beherzt les avait sauvés, alors tant mieux. Les explications viendraient bien tôt ou tard.

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_HP_
Posté le 06/12/2020
Hey !

Hiiiii j'en étais sûre ! Ce n'était qu'une question de temps !
Je trouve que tu as fait apparaitre ce don à un moment très bien choisi ! Même si du coup ça a tué pas mal de monde, et Beherzt serait le dernier à le faire de lui-même :/
J'ai l'impression que c'était totalement hors de contrôle, et que les "Assez" s'adressaient finalement à son Don. Ce qui voudrait dire qu'il savait qu'il l'avait, et qu'il leur a caché. Donc... Je suppose vraiment qu'il a dû faire quelque chose de "mal" plus tôt (ce qui expliquerait également les souvenirs qui lui étaient apparus au début de son dernier chapitre, avec le "vert, lumineux, violent" ^^) 🤔

Je me disais bien aussi que c'était trop facile, de pouvoir s'échapper comme ça... Heureusement pour eux que tous les soldats étaient déjà partis ! 😬😅
Encore un très très bon chapitre, j'ai vraiment hâte de voir comment tout ça va se dénouer <3
Hinata
Posté le 06/12/2020
(ouais sorry, j'ai renoncé à te saluer de manière répétée, mais j'accueille avec plaisir tes petits Hey tout sympathiques <3)

Pff, et je réalise que vu que je te réponds au fur et à mesure, au moment où tu lis ce que je te dis, t'as forcément déjà tout lu haha XD Quelle andouille...enfin tant pis, je vais essayer de prendre ça en compte à partir de maintenant ^^"

Aaaah je suis super contente que tu approuve le moment de cette apparition "tant attendue et en même temps personne est sûr que ça va vraiment finir par arriver" ! Et donc, maintenant tu dois en effet savoir ce qu'il en est du passé de Beherzt héhé, t'avais bien deviné !

Yep, c'est un sacré avantage pour eux, ils auraient pas fait long feu à cinq contre toute une ville sinon XD

Je suis vraiment heureuse que ça te plaise T^T
_HP_
Posté le 06/12/2020
Absolument pas, je regarde les notifs entre chaque chapitre xDD Et ne t'en fais pas, ça ne me dérange pas du tout si tu ne le "prends pas en compte" 🤗
Xendor
Posté le 10/11/2020
Salut Hina ! Désolé de mon retard :/

Je dois te dire que le chapitre est vraiment surprenant et que je suis aussi choqué et attristé qu'Atkos : Behertz a réveillé un pouvoir qui a tué sans pitié sans discrimination tout ce qui se trouvait sur son passage. La guerre, c'est moche. Et Behertz vient de le prouver. :/

Cependant, je ne suis pas sûr que cela colle avec son personnage de demander son chemin. J'aurai plutôt pensé à Nesli pour son côté gentil et un peu naïf. Seulement, maintenant qu'elle s'affirme plus qu'au début, je me demande si elle ferait cette bêtise à ce stade de l'histoire. Peut-être Domryade, à la limite.

D'ailleurs, en parlant d'elle, je suis étonné par Atkos ! Serait-ce un semblant d'attachement de sa part ? ;)

En tous cas, félicitations à Fenore. C'est une vraie machine de guerre, cette elfe. Je trouve que de ce côté-là, elle remplit bien son rôle de guerrière talentueuse solitaire rejetée par son village.

Je crois que c'est que maintenant que je mesure combien ils se complètent. Le pari d'emmener autant de personnages dans cette aventure s'est révélé être payant, j'adhère :)

Bon courage pour la suite !
Hinata
Posté le 11/11/2020
Coucou ! Il n'y a pas de quoi voyons !

Oui, autant on s'attend un peu à ce que Beherzt ait un Don, à ce stade, autant sa perte de contrôle est plus surprenante je suppose.... En tout cas je suis bien d'accord avec toi : c'est moche, mais c'est important je trouve de montrer que la guerre pousse souvent les "gentils" à commettre eux aussi leur lot d'atrocités.... Notre pauvre Beherzt va avoir son nouveau lot de traumatisme à guérir :/

Haha, oui l'idée de demander son chemin est absurde, mais je me dis que c'est le genre de pensées qui peuvent surgir dans la panique ^^"

Yep, Atkos s'attache enfin un peu plus aux autres ^^

Grave, Fenore a enfin l'occasion (et la motivation!) de montrer ce dont elle est capable, c'est assez satisfaisant :) (et ce n'est que le début de sa carrière de guerrière talentueuse solitaire haha XD)

Aww je suis contente que tu dise ça ! :)))

Merci pour ce commentaire !!
Notsil
Posté le 02/11/2020
Coucou !

Ohlalal quel chapitre !!!

J'aime beaucoup comment les pensées des personnages font écho aux miennes (tout le côté "hum c'est trop facile" ^^).

On a donc l'explication, seuls les vieux sont restés et tous les autres sont partis guerroyer.

Ça combat un peu du coup, et vrai qu'ils sont tous en sale état... et le "assez !" de Behertz, le 1er destiné à ses amis, le 2ème... j'ai eu un doute, confirmé par les sous-entendus qu'il ne s'adresse pas vraiment à ses amis...

Et enfin son Don ! Puissant celui-ci. Par contre, j'ai un peu l'impression qu'il échappe à son contrôle... Jusque-là ils ne tuaient pas obligatoirement leurs adversaires, là, c'est un massacre, enfants compris (même si tu n'appuies pas sur le côté horreur du truc). Pas étonnant du coup qu'il le refoule, j'imagine qu'il a dû faire une bêtise avec ou à sa découverte....

"Beherzt suggéra qu’il lui demande le chemin à prendre mais ils l’en découragèrent tous rapidement Ils étaient en fuite," -> juste parce qu'il manque un point ; et potentiellement "ils lui demandent" qui me parait plus logique mais ça reste tout à fait personnel ^^

"Pour faire bonne mesure, il écrasa l’ossature d’une de ses ailes, notamment au cas où cet Ailé aurait envie de les chercher à nouveau depuis le ciel." -> Atkos, sadique, qui sait où appuyer pour faire mal :p Bon, juste, j'aurais bien vu l'autre ailé hurler de douleur (ou alors il est inconscient, j'ai peut-être pas fait gaffe en effet ^^).

Allez, la liberté est toute proche, go go go ^^
Hinata
Posté le 02/11/2020
Salut salut !!
Ah oui hein, tu te doute comme j'avais hâte qu'il arrive ce chapitre haha ^^
Tes impressions sur le Don de Beherzt sont fort sagaces !

Ah, merci pour cette petite phrase à reprendre !
Et en effet, un petit cri de douleur serait très logique à ce moment, je vais rajouter ça ^^

Yes, go go go, plus que trois chapitres pour nos Révélé.e.s avant la fin de ce tome \o/
(Merci merci merci pour ce commentaire trop bien <3)
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