Elle voulait mourir. Jamais auparavant elle n’avait eu de telles pensées. L’idée l’avait effleurée quand elle avait appris que sa mère ne s’en sortirait pas. Finalement, elle avait continué à se battre, même après le dernier jour. Elle avait même quitté tout ce qu’elle connaissait pour rejoindre celui qui lui semblait être sa dernière raison de vivre. Et voilà où elle en était maintenant : sa mère était morte, sa ville natale plus loin que jamais, et son père…
Son père n’était tout compte fait qu’un inconnu qui avait préféré laisser derrière lui femme et enfant pour partir vivre à l’autre bout de la terre. Que leur avait-il offert en échange de sa présence ? Quelques pièces tous les mois. Peut-être qu’avec cet argent sa mère aurait dû s’acheter un autre mari, et un nouveau père à sa petite fille. Quelqu’un comme Enza, mais que Domy n’aurait pas eu à rencontrer dans un observatoire en ruines à l’autre bout du monde. Et qu’elle n’aurait pas eu à voir mourir sous ses yeux. Peut-être qu’elle était destinée à vivre en parfaite orpheline après tout.
Un filet de voix lui parvint de derrière la porte. Beherzt et Atkos s’étaient de nouveau lancés dans une de leurs conversations privées. Parfois ils parlaient fort pour qu’elle puisse les entendre à travers le bois épais qui la séparait d’eux. La plupart du temps, ils se contentaient d’échanger à mi-voix. Que pouvaient-ils bien se dire ? Ils essayaient peut-être encore d’évaluer la durée de leur emprisonnement malgré l’absence de fenêtres. Ou alors ils s’inquiétaient pour Fenore et Nesli. Ou bien ils cherchaient un moyen de s’enfuir.
Domy avait compris dès le début que c’était peine perdue. Elle s’était réveillée dans cette cellule suspendue par les poignets et attachée aux chevilles, et depuis rien n’avait changé. Les murs étaient si rapprochés que sans ses chaînes, elle aurait pu les toucher de chaque côté en étendant les bras. C’était une prison parfaite pour une Révélé comme elle. Le peu d’air qui lui arrivait passait sous le battant de la porte, et il était bien insuffisant pour être utilisé par son Don. De toute manière, elle n’en avait pas la force.
Impossible de savoir le nombre exact de jours qui s’étaient écoulés, mais une chose était sûre : on avait décidé de ne pas les nourrir, et Domy se sentait déjà dépérir.
Elle avait cru connaître la faim, quand, pendant leur voyage, ils avaient parfois un peu manqué de provisions. Mais elle n’avait pas compris avant ce jour à quel point mourir de faim était douloureux. Elle avait plus ou moins renoncé à vivre, et pourtant son esprit rêvait encore de nourriture. Quitte à mourir, elle aurait préféré un autre moyen. La faim la dévorait trop lentement, et de façon bien trop douloureuse.
Mais personne n’ouvrait la porte pour lui donner à manger. Ni pour lui donner à boire d’ailleurs. Sans Atkos, elle serait peut-être déjà morte. Bizarrement, elle ne lui en voulait pas. Chacune de ses visites lui était bien trop agréable pour ça. Le simple fait d’y penser lui assécha la gorge. Elle puisa dans ses forces pour appeler ses amis d’une voix rauque.
Peu de temps après, un filament translucide apparut sous la porte. Elle vit le serpent aqueux glisser sur ses chaînes puis le sentit onduler sur sa peau. La première fois, Atkos avait fait léviter son élément, mais cette manipulation lui demandait plus de concentration et d’énergie. En revanche, il arrivait sans trop de mal à faire grimper le filament jusqu’à son cou, et à lui faire enfin trouver sa bouche. Domyrade savoura le plus longtemps possible le contact de l’eau sur ses lèvres, puis avala le tout d’une gorgée.
Atkos ne pouvait pas se servir de son Don pour les sortir d’ici, mais il n’était pas tout à fait inutile pour autant. Heureusement que les geôliers apportaient au moins à boire pour ses amis. On ne les avait visités qu’une seule fois, cela dit. Partager leur ration d’eau avec elle ne devait pas en laisser beaucoup pour eux.
− Il n’en reste plus beaucoup, l’informa Atkos comme s’il avait lu ses pensées. J’espère qu’ils reviendront bientôt nous en donner…
− S’ils pouvaient nous apporter à manger en même temps, maugréa Beherzt.
Le silence revint. Elle rêvait déjà de boire encore. La remarque de Beherzt avait aussi réveillé sa faim. Toutes ces horribles sensations la rendaient bizarrement éveillée. Elle retrouva même un peu de sensibilité dans ses poignets endoloris. Cela faisait un désagrément de plus.
− Je pense qu’ils vont bientôt nous emmener voir la fille, finit par déclarer Beherzt.
Ah oui, cette fille dont le roi des bannis avait parlé avec le chef des gardes aux cheveux blancs. Apparemment, ils n’étaient encore en vie que pour lui servir de défouloir lors de ses entraînements. S’ils persistaient à ne pas les nourrir, elle n’aurait pas à bouger le petit doigt pour les voir tomber devant elle comme des mouches. Pour le moment, ils n’avaient toujours pas vu l’ombre ni d’une fille, ni d’un combat. Elle aurait aimé dire à Beherzt de ne pas se faire trop d’espoirs, mais l’état de sa gorge l’en décourageait.
− Ce sera notre meilleure occasion de s’échapper.
Une détermination ridicule faisait enfler la voix d’Atkos. Elle ne put retenir un ricanement de secouer sa poitrine.
− Ne rigole pas ! On va sortir d’ici. On va rentrer chez nous, tu m’entends ?
Elle l’entendait. Mais songer seulement à la distance qu’il leur faudrait parcourir pour rentrer chez eux la laissait complètement vide, comme un tronc creux, une souche pourrie, une brindille réduite en miettes.
− Laisse-la, Atkos, intervint Beherzt d’une voix fatiguée.
− Non, je ne la laisse pas. Elle n’a pas tenu trois jours pour abandonner maintenant. Tu dois rester forte, Domy ! Tu dois te tenir prête !
Alors comme ça ils étaient finalement arrivés à un chiffre à force de déductions. Trois jours. Cela semblait irréel. Est-ce que le temps s’écoulait encore seulement dans ce sombre cachot ? Et dehors, est-ce que vraiment la vie continuait ?
− Silence ! ordonna tout à coup Beherzt.
Domy ne put s’empêcher de tendre l’oreille. Elle entendit ce que Beherzt avait repéré le premier : des bruits de porte, de pas lourds et précipités, le cliquetis sonore d’un trousseau de clefs, et tout ce joyeux vacarme se rapprochait d’eux.
Un battant s’ouvrit et alla taper contre la paroi de pierre dans un bruit mat.
Le bruit de serrure fit sursauter son cœur dans sa poitrine. Pour la première fois depuis une éternité, on allait ouvrir sa porte. Aussi frénétique que le lui permettaient ses fers, Domy releva la tête. Réduits à l’état de tignasse sale et emmêlée, ses cheveux lui tombaient plus que jamais devant les yeux. Elle avait déjà passé le temps en regardant osciller les mèches fillasses à chacune de ses respirations. Mais là pour la première fois, il y avait quelque chose à voir. Alors elle appela son Don et réussit à lui faire chasser d’un souffle tous les cheveux qui obstruaient sa vue.
Elle vit le battant pivoter sur ses gonds et découvrit enfin le responsable de tout ce vacarme. C’était un humain. Il était vieux, moche et transpirait abondamment. Le flambeau qu’il brandissait faisait luire sur son front dégarni de grosses gouttes de sueur. Domyrade rassasiait sa vue négligée pendant trois jours, et même si le spectacle laissait à désirer, elle se sentait revivre.
L’homme s’avança vers elle L’une de ses manches avait brulé jusqu’au coude. C’était récent, le tissu dégageait encore une forte odeur de roussi. Ce vieux schnock s’était probablement enflammé avec sa torche pendant qu’il déverrouillait la porte de leur cachot. Il fallait être sacrément maladroit de nature, ou bien en proie à une terreur extrême, comme cela semblait être le cas ici.
Les mains de l’individu tremblaient si fort qu’il devait s’y prendre à plusieurs fois pour insérer une clef dans sa serrure. Sa respiration hachée sifflait étrangement. Il lui faisait de la peine. Enfin il lui ôta du poignet son dernier fer. Ses jambes la portèrent pendant une fraction de seconde avant de se dérobaient brusquement sous elle. Domy tomba à genoux sur le sol rocailleux et mouillé d’urine. Plutôt que d’essayer tout de suite de se relever, elle préféra redresser la tête pour chercher l’homme du regard. Il quittait déjà son étroite cellule sans lui prêter attention. Par la porte ouverte, elle le vit s’échiner sur la serrure d’Atkos. Debout derrière une rangée d’épais barreaux, le faune ailé guettait avidement sa délivrance.
Tout cela était bien étrange. Si on venait les chercher pour aller combattre la fille, pourquoi envoyait-on seulement ce vieux crouton ? C’était bien la peine de l’enfermer dans une prison presque dépourvue d’air pour leur offrir ensuite sur un plateau l’occasion de s’échapper.
Dès que son verrou fut ouvert, Atkos se précipita hors de sa cellule et vint s’accroupit près d’elle. Même repliées contre lui, ses ailes sales se retrouvaient pressées contre les murs et le plafond. Par bonheur, il ne s’embêta pas à lui demander comment elle allait. Son bras se glissa sans ambages sous le sien et il l’aida à se mettre debout. Ils sortirent dans le couloir et découvrirent Beherzt, délivré lui aussi, en train de tenir le vieil homme par le col.
− C’est bien ce que je pensais, marmonna-t-il avant de le relâcher.
− Tu nous expliques ? le pria Atkos.
− Regardez son cou.
Ils s’exécutèrent et découvrirent la présence d’un épais collier en métal qui enserrait le cou du vieillard. C’était donc ça qui l’empêchait de parler et lui donnait une respiration tellement sifflante.
− C’est Nesli qui nous l’envoie, conclut Beherzt. Suivons-le.
Ils ne se le firent pas dire deux fois. Sifflant et tremblant, l’homme les conduisit à travers un couloir de roche. Les quelques portes qu’ils rencontrèrent sur leur passage avaient déjà été ouvertes par le vieillard à l’aller. Leur guide s’arrêta finalement au bord d’une fosse profonde noyée dans les ténèbres.
− Ohé ! retentit la voix de Fenore.
Sans perdre un instant, Atkos bondit dans la fosse. Ses ailes déployées freinèrent sa chute jusqu’au fond du trou. Il remonta portant Fenore dans ses bras. Leur amie lâcha un gros soupir de soulagement en posant le pied au bord du trou.
− Tu es blessée, s’inquiéta aussitôt Beherzt.
Fenore baissa les yeux sur ses pieds ensanglantés. Ses mains aussi présentaient toutes sortes de griffure.
− Ce n’est rien, je me suis juste un peu écorchée de partout à force d’essayer de grimper hors de ce trou.
− Vous êtes là-dedans depuis longtemps ?
− Depuis le début. Ils savaient pour nos pouvoirs, alors ils nous ont mis là où il n’y avait pas de barreaux à brûler ou à déformer. Ce vieux nous jetait des sacs avec de l’eau et de la nourriture. Je sentais sa torche, mais impossible de la contrôler à cette distance.
Le ton de sa voix disait assez la frustration qui l’avait dévorée.
− Et puis Nesli a eu une idée brillante : elle lui a raconté une histoire sur ses cheveux qui seraient magiques. Elle n’aurait qu’à lui offrir une mèche et il retrouverait sa jeunesse. Cet idiot l’a cru et il s’est pointé avec un couteau. Même pas besoin qu’il nous le fasse descendre : Nesli a tout de suite réussi à contrôler le métal et en faire un joli collier. S’il ne se dépêchait pas revenir avec vous, le métal durci finirait par l’étouffer tout à fait.
Le retour d’Atkos mit fin à son récit.
− Toi, s’écria aussitôt Nesli en se jetant sur le vieillard qui sifflait dans son coin. Tu vas nous faire sortir de cet endroit. Ne pense même pas à nous piéger où tu ne t’en sortiras pas vivant ! Personne d’autre que moi ne pourra t’enlever ce collier, tu m’as bien comprise ?
L’étau métallique donna une certaine raideur à son hochement de tête.
− Je jure de te relâcher indemne dès que nous aurons mis le pied dehors. Allez, vite.
Le vieil homme se précipita hors de la salle, Beherzt et Fenore sur ses talons. Domy aurait aimé une pause un peu plus longue. Elle sentit la main de Nesli lui presser chaleureusement l’épaule, puis son amie s’engouffra à la suite des autres. Dans son dos, Atkos lui proposa de l’aider. Non, ça irait. Une certaine énergie prenait peu à peu possession de son corps. Sans être en pleine possession de ses moyens, elle se sentait tout de même capable de marcher sans s’appuyer sur Atkos.
Concentrée sur sa marche, elle se contenta de suivre les autres, qui eux même se laissaient guider par leur espèce d’otage transpirant. De toute manière, il n’y avait rien à voir dans les dédales de ce château. La plupart des boyaux étaient privés de fenêtres et seuls d’épais cierges ou de longues torches fournissaient un peu de lumière. Les yeux fixés sur les talons nus de Nesli qui la précédait, elle mobilisa toute son attention sur le mouvement précipité de ses propres pas.
Pied droit, pied gauche. Marches d’escaliers. Pied droit, pied gauche. Pendant un long moment, rien ne rompit cette monotonie redoutable. Soudain ses amis s’arrêtèrent tous. Au détour d’un couloir, une petite silhouette était apparue au-devant eux.
Les cheveux d’un noir de charbon, les yeux gris, la peau grise, cette fille semblait tout droit sortie d’une cheminée. Elle se tenait debout, mais cette position lui semblait étrange, comme si elle venait à peine d’apprendre à marcher. Elle avait pourtant l’air d’avoir une dizaine d’années. La lumière chiche accentuait les ombres d’un corps squelettique. Elle devait être convalescente ou quelque chose comme ça. Bizarre qu’une enfant malade se promène toute seule dans les couloirs.
Comme l’enfant de cendre continuait d’avancer vers eux, leur guide laissa échapper un gargouillis de terreur. Elle n’avait pourtant pas l’air particulièrement dangereuse ou agressive, plutôt méfiante. Beherzt fit quelques pas dans sa direction.
– Sois prudent, lui souffla Nesli.
Le regard gris de la fillette se figea soudain sur les pieds de leur ami. Alertée, elle riva les yeux tour à tour sur leurs pieds nus à tous, puis jeta au vieillard, seul chaussé, un regard furieux.
Tout se passa très vite. La gamine tomba en position accroupie et, avec une rapidité et une aisance stupéfiante, se précipita vers le vieillard. Elle dépassa Nesli en un éclair gris et se jeta sur l’autre, dague en avant. Sans que personne n’ait pu faire quoi que ce soit pour l’aider, le pauvre homme se retrouva égorgé sur le sol.
Nesli fut la première à réagir. Elle tendit ses grandes mains blanches vers l’enfant et sa victime. Aussitôt, en même temps que le collier métallique du vieil homme, la dague se mit à fondre. L’acier glissa d’entre les doigts de la petite fille, tomba sur le sol et vint, comme s’il était doué de vie, se reformer dans la main de la Révélée.
L’enfant grise ne resta pas longtemps surprise par la manifestation du Don. Sans quitter sa posture accroupie, elle se mit à galoper vers Nesli. Domyrade réussit à se jeter sur sa trajectoire. L’autre la percuta de plein fouet. Le choc lui coupa le souffle, elle réussit par miracle à rester sur ses pieds. Soudain les mains squelettiques de la gamine se serrèrent autour de sa gorge. Elle s’écrasa en arrière sur le sol La pierre contre son crâne fit sonner un son strident à ses oreilles. De l’air ! Impossible.
Elle se débattit fiévreusement, tentant de repousser la gamine. Elle essaya de griffer son horrible visage mais l’autre claquait des mâchoires vers ses doigts. Tout à coup la gamine eut un sursaut et la prise se relâcha. Domy inspira à grandes goulées tandis que le corps s’effondrait comme un squelette désarticulé.
Fenore apparut au-dessus d’elle et la hissa sur ses pieds. Domy avait encore l’impression de sentir la pression des doigts sur sa gorge.
– Je l’ai seulement assommée, dépêchons-nous.
Beherzt passa près d’elles et fourra quelque chose dans les bras de Fenore. Une paire de bottes. Atkos tenait pour sa part un trousseau de clefs. Ils avaient détroussé le corps du vieillard. Quant à Nesli, elle garda précieusement en main la dague de la folle. Ils se remirent vite à courir dans le dédale du château.
Après quelques virages, Domyrade avait enfin repris le contrôle de sa respiration. Mais ils étaient perdus, ils avançaient complètement au hasard, de couloirs en couloirs, d’escaliers en escaliers.
Une porte verrouillée les força à s’arrêter. Ils purent reprendre un peu leur souffle pendant qu’Atkos se démenait avec le trousseau de clefs. Domy ferma les yeux, porta ses mains aux tempes. Elle était assoiffée. Ses jambes ne la portaient plus et elle avait mal aux pieds. Ses bottes en cuir, épousant parfaitement la forme de son pied à force de marcher, lui manquaient terriblement. Mieux valait n’y point songer.
Un soupir satisfait lui indiqua qu’Atkos avait réussi à ouvrir la porte. Elle allait rouvrir les yeux quand un éclair bleu passa dans son champ de vision, ou plutôt, dans l’obscurité de ses paupières closes. Domy se concentra davantage et sa perception s’affina. Des d’ondulations d’un bleu pur se promenaient lentement autour d’elle, formant un long ruban qui s’estompait ou s’épaississait selon les couloirs. Elle vit tout de suite le chemin à suivre.
Un bref cri de joie passa ses lèvres. Dès qu’elle ouvrit les yeux, les couleurs de l’air disparurent. Mais elle les sentait encore. Elle avait l’impression de pouvoir caresser le ruban du bout des doigts aussi aisément que s’il eut été de velours. Immédiatement, et de peur que son Don se montre capricieux, elle suivit sans tarder le chemin que prenait l’air pur. Bientôt, ils trouvèrent un couloir avec des fenêtres. Une cour en contre-bas donnait accès aux remparts, lesquels étaient barrés à un endroit par une herse. Rien dont Nesli ne viendrait à bout.
Un peu plus tard, ils abandonnaient le sombre château derrière et s’élançaient dans la ville.
Mon dieu, mais tu me fais travailler mon cardio et mon apnée au fil de tes chapitres !!! 🤣🤣
Si jamais ça t'inquiète, je te rassure : niveau action et tension, tu es super douée ! 💪😆 Et au niveau des caractères des personnages aussi, on les a vus dans beaucoup de situations différentes, et ils restent eux-mêmes (parfois un peu stupides sous la pression ou autre, mais rien d'illogique ^^) ! 😄
J'ai eu peur qu'après Hacre, il y ait d'autres obstacles, mais pas pour l'instant ^^ J'ai hâte de voir ce qui va se passer, à mon avis ça ne va pas être tout rose... Surtout en voyant le groupe pieds nus qui a l'air d'être un signe de prisonniers.
J'ai beaucoup aimé l'idée du collier de métal, c'était vraiment bien trouvé, ainsi que celle des "rubans" d'air ! ^^
Et voilà, je retrouve petit à petit mes commentaires riquiqui... (ça rime 🤭🤣)
• "L’homme s’avança vers elle L’une de ses manches avait brulé jusqu’au coude" → il manque un point entre les deux phrases / "brûlé", je crois ^^
• "Ses jambes la portèrent pendant une fraction de seconde avant de se dérobaient brusquement sous elle" → dérober
• "Il remonta portant Fenore dans ses bras" → l'enchainement de "remonta" et "portant" me semble bizarre... J'aurais dit "en portant", ou rajouté quelque chose après le "remonta" et ajouté une virgule 😅
• "Ses mains aussi présentaient toutes sortes de griffure." → griffures
• "Vous êtes là-dedans depuis longtemps ?" → ils ne remontent pas Nesli ? 🤔
• "Le retour d’Atkos mit fin à son récit." → Ok, j'ai rien dit, c'est qu'il n'était pas précisé qu'il était redescendu ^^
• "Elle s’écrasa en arrière sur le sol La pierre contre son crâne" → il manque un point ^^
Huhu, ouais t'inquiète pas, c'est loin d'être terminé :smirk:
Ah, contente que la technique du collier t'ait plu, c'est une idée spéciale réécriture ^^ (et les rubans c'est plus vieux, mais je suis contente aussi que ça te plaise haha, j'ai bien fait de garder cette représentation de son Don ^^ )
Oh riquiqui, riquiqui, ils restent très honorables !
(surtout avec ces incroyables relevés de coquilles, encore merci, je sais que ça prend du temps, j'en tire profit promis !) (en vrai je suis trop fière de moi, je corrige direct au fur et à mesure, alors que d'habitude j'attend et puis j'oublie et je les corrige mille ans après XD)
Eh bien, la pauvre Domy ! Elle est donc plus à l'aise dans un endroit où l'air circule... en même temps, sauf à l'asphyxier, elle aurait été la plus difficile à priver de ses pouvoirs.
J'espère que Behertz finira par accepter le sien en désespoir de cause, à un moment... mais pas encore, a priori ^^
"Ils s’exécutèrent et découvrirent la présence d’un épais collier en métal qui enserrait le cou du vieillard. C’était donc ça qui l’empêchait de parler et lui donnait une respiration tellement sifflante." -> c'est à la fois très cruel et très bien vu. J'ai cru un instant qu'il était contrôlé à distance du coup... qu'est-ce qui l'aurait empêché d'aller trouver un Révélé du métal de son camp pour se libérer, en fait ? Il serait mort en punition d'avoir aidé les prisonniers ?
Et puis Hacre :) Bon, nous on sait, mais eux, non. Et elle leur donne du fil à retordre, quand même. Intéressant ^^
Leur évasion se passe pas trop mal pour le moment, mais je les vois mal réussir à regagner leurs Royaumes, étrangement.
J'ai beaucoup aimé la visualisation des mouvements de l'air :)
Du coup je me demande quel est le plan de Murn, avec eux. Car il va apprendre qu'ils se sont échappés, c'est une certitude.
Curieuse de voir où tu nous emmènes...
Oui, c'est un pouvoir sur l'air dont la forme la plus puissante est donc le vent, du coup plus l'espace est restreint, moins l'élément est facilement manipulable, et surtout, vu que Domy est affaiblie physiquement, elle n'a pas l'énergie de le manipuler.
Alors non, ce n'est pas tout à fait un contrôle à distance, Nesli a surtout joué sur la menace/ intimidation pour lui faire faire ce qu'elle voulait. Cela dit, son collier fonctionnait quand même à distance grâce au changement d'état du métal qui en s'éloignant de Nesli, se resserre peu à peu en durcissant. (d'où la phrase de Fenore : "S’il ne se dépêchait pas revenir avec vous, le métal durci finirait par l’étouffer tout à fait." ) Mais je comprends que ce ne soit pas très très clair haha, dans le rush de l'action j'ai décidé de pas m'attarder dessus, peut-être à tort ^^"
Héhé oui j'adore cette rencontre de courte durée mais fort intense avec Hacre ^^ C'est une péripétie qui date de la toute première version et j'étais très contente de pouvoir la garder (en la réécrivant un peu bien sûr)!
Merci merci pour tous tes commentaires, j'adore savoir ce qui passe par la tête de ceux-celles qui lisent <3
A la prochaine !! ^^
Encore une fois, je suis étonné de l'attitude de Nesli qui est un peu en mode menace, mais je suis aussi presque certain qu'elle aurait tenu sa promesse. Côté cohérence des personnages je suis ok. Pareil pour Behertz, il reste le nain "pro" que j'ai appris à connaître au travers de cette aventure.
Enfin, quand même, je suis étonné qu'il y ait si peu de gardes dans la forteresse de Murne. Je sais qu'il s'emploie de tout son coeur à conquérir le monde, mais quand même. S'il est intelligent, et qu'il sait que des Révélés, ça peut être casse-pied, pourquoi des mesures n'ont pas été prises ? Après, ça peut aussi servir d'argument pour justifier ce que je pensais de lui depuis le début : trop confiant dans ses plans, bien qu'il soit compétent. Affaire à suivre, donc.
Le truc qui m'a pas mal attendri/plu, c'est quand même Domy qui laisse passer son animosité envers Atkos. Peut-être qu'ils vont se rapprocher (amicalement) suite à cela. Cela donnerait une plus grande synergie au groupe, qui est déjà pas mal soudée. D'ailleurs, je salue le rappel que tu nous fais sur les parents de Domy. J'avais zappé qu'à la base, c'est quand même une orpheline.
Une merveilleuse continuation, tu gères :)
Aha, oui, cette évasion à laquelle personne ne s'attend parce qu'elle est si hautement improbable ^^"
Le fait qu'on ne les nourrisse pas c'était avant tout une façon de simplifier le côté "organisation" de ce séjour en prison, et puis après j'ai trouvé ça plutôt logique de les laisser s'affaiblir comme ça pour les rendre plus maîtrisables à la fois psychologiquement et physiquement.
Franchement, Murn ne considère pas leur statut de Révélés comme spécialement casse-pied, il en a juste rien à faire d'eux haha (il prend quand même la peine d'informer Halmalo sur leurs Dons respectifs pour que les petits potes soient placés dans des cellules appropriées) Et il ne va pas dire à certain.e.s de ses soldat.e.s de rester dans la forteresse plutôt que de participer à la conquête juste pour cinq gamins prisonniers XD Donc oui, le palais est bel et bien quasiment vide, parce que le peu de gens qui restent sont des personnes âgées et des enfants, qui doivent continuer à faire fonctionner la ville pour se nourrir, etc... Et Halmalo lui-même a un peu reporté l'entraînement de Hacre pour se concentrer sur des décisions plus urgentes après le départ du roi et de ses troupes.
Aaah merci, c'est un truc qui me stresse la cohérence des personnages T^T J'ai tout le temps peur de les rendre interchangeables ou de les faire agir "out of character" !
Aww, cool pour Domy, je suis contente que ce tournant te plaise ! Et c'est vrai que leur groupe termine de s'harmoniser à la fin de ce tome ^^ <3
J'ai l'impression de beaucoup me répéter, mais je vais le dire anyway : merci pour ce giga commentaire !