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Des yeux jaunes
Depuis qu’Ismael et lui étaient devenus amis — depuis leur échange de secrets, plus précisément — les parents de Lysander se montraient plus insistant pour qu’il maintienne un lien social et ne s’enferme pas chez lui. Ils adoraient Ismael, sa bonne humeur et la facilité avec laquelle il avait adopté la réalité de la lycanthropie.
Lysander savait que ce dernier point était utopique. En fin de compte, Ismael ne savait pas grand-chose. Il mentirait s’il disait qu’il n’avait pas aimé lui prouver à quel point son ouïe et son odorat étaient développés, ou sa capacité à voir dans le noir, ou encore sa force qu’il savait bien supérieure à la sienne. Mais il y avait plus, plus gênant, moins amusant.
Ses parents se voilaient peut-être encore la face, mais Lysander le supportait de moins en moins. Ismael méritait plus de vérité. Surprendre cette lycan dans sa rue n’avait fait que le conforter dans cette idée ; il s’était réveillé avec un poids sur la poitrine. La fille se tenait-elle à nouveau derrière le muret de la maison voisine ?
Quand il vit que non, Lysander se sentit déçu.
Il cacha cette information à ses parents, quand il descendit déjeuner. Il se prépara des œufs brouillés pour s’occuper les mains, ne pouvant s’empêcher de jeter un œil par la fenêtre de la cuisine. Personne devant chez eux, naturellement.
— Quoi de prévu aujourd’hui, Lyz ? demanda son père.
Il feignit un temps de réflexion en se servant. Sa mère lui avait préparé un mug de café et il s’assit en humant le mélange d’odeurs qu’il associait au matin. Ses parents étaient détendus — une chose rare — le soleil matinal colorait la cuisine et l’autre se tenait tranquille. Durant une poignée de secondes, Lysander oublia la fille et ses idées noires.
— Pas grand-chose, répondit-il finalement. J’ai une dissertation d’anglais à commencer.
— Tu ne vois pas Ismael ?
— Non m’man, il a une vie en dehors de moi, tu sais ?
Il tenta de récupérer la sécheresse de son ton par un sourire mais, si sa mère l’accepta, son père fronça les sourcils.
— Désolé, dit Lysander. Non, on n’a pas prévu de se voir. Je crois qu’il va au cinéma avec ses amis, d’ailleurs.
Voilà, la sérénité du matin venait de voler en éclats. La culpabilité d’avoir laissé sa colère s’échapper aurait pu lui couper l’appétit, mais ce n’était pas son genre. Il mangea sans aucun plaisir, tâchant d’ignorer l’échange de regard entre ses parents.
— Tu devrais essayer de te joindre à eux, un jour.
— Charles, reprocha Margaret, tu sais que c’est particulièrement difficile pour lui.
— On avait acheté un casque anti-bruit, non ? Il ne serait pas le seul à trouver le son au cinéma trop fort et…
— Je vais plutôt voir si Ismael est disponible avant, coupa Lysander. Je crois qu’il n’a pas vu ses amis seuls depuis un moment, je ne veux pas m’imposer. Mais je vais lui envoyer un message, c’est vrai que ça me ferait du bien de sortir, profiter du soleil.
Il posa son assiette dans l’évier, prit son mug et quitta la cuisine. Il ne s’arrêta qu’une fois dans sa chambre, dos au mur, le cœur battant à tout rompre, une boule difficile à avaler en travers de la gorge.
Il avait espéré trouver un terrain d’entente – il aimait bien être seul mais voir Ismael lui faisait quand même plaisir – mais en bas, ses parents se disputaient à voix basse.
Il y avait nombre d’aspects de sa vie qu’il cachait à Ismael, mais les disputes de ses parents n’en faisaient pas partie. Amir Hassan Tarek et Catharine Jones s’étaient séparés quand Ismael avait dix ans, il se montrait de fait particulièrement compréhensif avec la situation de Lysander. Il proposa qu’ils se retrouvent avant sa séance ciné, au Sally’s Diner du centre commercial.
« Désolé » ajouta Ismael dans le texto suivant « je sais que t’aimes pas, mais c’est plus pratique pour moi. Et on aura plus de temps »
Ce fut ce message qui fit accepter Lysander sans que cela l’agace. Ismael pouvait se montrer maladroit, mais il le connaissait bien.
C’était vrai, cependant : il détestait se rendre au centre commercial. En tant que l’un des points névralgique pour la jeunesse de Lymington — en partie grâce au cinéma — l’espace était toujours bondé et bruyant. Pourtant, mieux valait là-bas que chez lui, ou chacun modéra ses gestes et paroles jusqu’à ce que Margaret parte travailler, emmenant Lysander par la même occasion.
Elle lui souhaita une excellente après midi, il lui répondit par un « bon courage », et la fausseté de leurs sourires lui épingla le cœur. C’était toujours pareil. Ses parents se disputaient plus ou moins discrètement, puis tout le monde faisait preuve d’une sympathie exagérée jusqu’à ce que sa passe et recommence.
Lysander n’était plus dupe, ses parents ne restaient ensemble que pour lui et tous ses efforts et ses bonnes notes n’y changeraient rien.
Il entra dans le centre commercial les yeux plantés sur le bout de ses chaussures ; le bruit lui sauta à la gorge en premier, réverbéré par la coupole vitrée, puis les parfums de friture et de sueur qui dominaient l’ensemble, telle une cerise trop confite sur un gâteau trop crémeux. Ecoeurant. Petit, il rabattait sa capuche comme si ça pouvait le protéger ; désormais, par soucis de discrétion, il se contentait de serrer les poings au fond de ses poches.
Il prit l’escalator, subissant à regret les conversations intimes de certains ; il y avait des lieux plus propices que d’autres à ça et son ouïe se laissait déborder. Dans la foule, on devait se croire à l’abri des oreilles indiscrètes, quand on était normal du moins.
De plus, la fille devant lui avait de longs cheveux bouclés, comme Susan. Il n’avait pas besoin de penser à elle aujourd’hui. Il marcha d’un pas sec vers le Diner et ouvrit la porte d’un mouvement brusque, se reprenant au dernier moment.
Le battant se referma sur le grondement de la cohue, et Lysander respira un peu mieux. À l’écart, Ismael lui fit signe. Il avait commandé pour deux.
— Latte ou cappuccino ? l’accueillit son ami en tendant deux grands gobelets.
— Latte.
Il y avait le prénom « Bowie » griffonné dessus. Ismael lui fit un sourire innocent, c’était son petit jeu quand on lui demandait son nom, depuis qu’un serveur avait noté « Israel » sur son café.
— Ta séance est dans combien de temps ?
— Une heure, répondit Ismael. Je les retrouve en bas, directement.
— Alejo sera là ?
— Oui.
Son ami passa une main nerveuse dans ses cheveux aile de corbeau et, en dépit de sa peau métissée, Lysander aurait juré le voir rougir. Il saisit avec soulagement cette opportunité de penser à autre chose qu’à lui.
— Tu envisages de lui parler, un jour ? demanda-t-il.
— On parle souvent, bougonna Ismael, on est potes je te rappelle.
Lysander roula des yeux.
— Tu as parfaitement compris ce que je voulais dire.
Ismael acquiesça, gêné ou en colère. Lysander n’insista pas ; il avait déjà essayé d’en parler et son ami s’était braqué, ce qui avait entraîné une dispute entre eux. Depuis, il abordait occasionnellement le sujet, mais ça n’allait jamais plus loin.
Ils savaient tous deux que les choses ne seraient pas les mêmes si Alejo avait été une fille. Après quelques sorties à deux, Ismael aurait avoué ce qu’il ressentait et elle aurait accepté ou non, fin de l’histoire. Mais là, Ismael voyait d’autres enjeux : le bouche à oreille. Il avait peur que l’école sache, que l’école le juge ; peur que ses amis ne le voient plus de la même façon.
Ces inquiétudes, Lysander les comprenait bien.
— Ça finira bien par passer, finit par souffler Ismael après une gorgée de cappuccino.
Lysander ne répondit rien.
— Tu me trouves complètement stupide ?
Ismael avait lâché ça du bout des lèvres, le poing sur sa joue et les sourcils froncés. Sa frange lui balayait le front en assombrissant son regard. Il parut se recroqueviller dans une ombre, en dépit de ses vêtements et bracelets colorés ou de la boucle d’oreille lapis lazuli en force de scarabée qui pendait à son lobe gauche.
— Non. Je ne penserai jamais ça.
Ismael eut un sourire absent et les yeux un peu trop brillants sous la lumière du Diner. Il s’excusa et s’échappa aux toilettes, laissant Lysander mal à l’aise. Lui qui ne pleurait jamais comprenait difficilement quelqu’un qui, comme Ismael, se laissait aisément avoir par les larmes.
Il se retrouva donc seul devant son latte, dans un Diner bondé, au milieu d’une galerie commerçante ; une situation bien stressante pour lui. Il s’efforça de respirer longuement et se concentra sur les odeurs alentour pour ne pas se perdre dans des pensées parasites.
Le malaise de la veille, à la bibliothèque. Ses parents qui se disputaient à cause de lui. La lycan dans la rue.
L’autre tournait en rond dans son esprit, sa respiration rapide calquée sur le rythme cardiaque de Lysander.
— Ça va, Lyz ? demanda Ismael en revenant.
— Oui. Je vais me rafraîchir, je reviens.
Il disparut à son tour et savoura l’intimité des WC à défaut de leur parfum. Il se passa de l’eau sur le visage, s’enferma dans une cabine quelques instants, et retourna affronter le monde réel.
Quelque chose le dérangea quand il s’installa, et l’autre s’agitait drôlement. Ignorant Ismael qui parlait d’un sujet anodin, Lysander se retourna pour étudier les clients. Il croisa immédiatement son regard jaune à l’autre bout du Diner.
Elle était assise en face d’un garçon, aux tempes rasées et portant une veste militaire, menaçant une tartelette aux fraises de sa cuillère. Même s’il ne l’avait pas bien vue la veille, cachée derrière un muret et l’obscurité bleutée, il était certain que c’était elle.
— Lyz ?
Le garçon en face d’elle se retourna ; il avait des traits creusés, un nez légèrement tordu, des filaments blancs dans ses cheveux bruns et deux yeux jaunes. Un lycan aussi. Plus âgé que la fille, qui devait avoir l’âge de Lysander, mais pas autant que son physique fatigué pouvait laisser croire.
— C’est qui, eux ?
Lysander refit face à Ismael, le cœur battant à tout rompre et l’autre gémissant au fond de son crâne.
— On devrait y aller, murmura-t-il si bas qu’Ismael dut se pencher sur la table et lui demander de répéter.
D’une main fébrile, Lysander préféra prendre un stylo au fond de sa poche pour noter sur une serviette en papier : « Ils sont comme moi. Partons. »
Les yeux d’Ismael s’agrandirent et il fixa à nouveau les deux lycans. Lysander aurait aimé lui dire que ce n’était vraiment pas discret mais ne put s’empêcher de l’imiter. La fille le regardait en mangeant son gâteau, l’expression provocante. Elle était si fine, de corps et de visage, que n’importe qui aurait pu s’imaginer la casser en deux ; pourtant, il s’échappait de son allure négligée, de ses cheveux courts mal coupés et de sa tenue, une telle force que Lysander oublia un instant où il se trouvait.
Elle passa la langue sur ses lèvres pour y récupérer des miettes, et Lysander se leva d’un bond.
— Allons-y, s’il te plaît.
— Ouais, d’accord, dit Ismael en fourrant la serviette griffonnées dans sa poche et en saisissant son manteau.
Quand ils quittèrent le Sally’s Diner, il se plaça entre Lysander et les autres lycans, comme pour le protéger.
Ses parents sont séparés mais vivent toujours ensemble ? C'est plutôt rare comme situation.
Décidément, ils sont bien inquiétants ces deux lycans...
Et sur la dernière phrase, tu dis qu'Ismael se met entre les lycan et Lysander ? Il n'y a pas erreur ? S'il n'y a pas d'erreur, j'en suis limite à me demander si ce n'est pas Lysander sont Ismael serait un chouille amoureux et pas son autre copain ;)
Tout d'abord, un immense merci pour cette flopée de commentaires !! J'ai tout lu au fil de la semaine, c'était surprenant mais agréable ahaha
Surprenant parce que cette me parait terminée depuis des siècles et que je n'en attendais plus de retours xD (d'autant plus que je compte entièrement la reprendre un jour (l'histoire de ma vie...))
J'espère donc que tu ne m'en voudras pas si je te fais une grosse réponse de commentaire ici. En tout cas, tes retours me sont utiles pour voir ce à quoi il faudra faire attention en reprenant.
Clairement, tu n'étais pas la seule à ne pas remarquer que le chapitre 2 était un flash-back. Il faudra certainement que je le tourne autrement (je crois que j'avais déjà repris et mentionné des différences comme la météo et les vêtements, mais ça n'est pas assez. Je trouverai autre chose !)
Les parents de Lyz vivent effectivement toujours ensemble, pour soutenir leur fils, mais ne sont plus un couple. Je ne le voyais pas comme juste une situation rare, mais comme la preuve que leur famille devient disfonctionnelle et ça contribue au mal-être grandissant de Lysander.
Quant aux sentiments d'Ismael... Non, il n'est pas amoureux :p mais là aussi je sais qu'il y a de quoi le croire (j'ai juste fini par l'écrire clairement à un moment du récit)
Merci de tous tes retours. Désolée de ne jamais avoir posté la fin sur PA (c'est très long et je n'en suis plus satisfaite, alors je ne crois pas le faire un jour ç_ç Si tu veux t'arrêter là, je comprendrais parfaitement)
Possible que j'arrête ma lecture plus tôt que prévu du coup en effet... (on verra, peut-être que je lirais tout de même tout ce que tu as mis maintenant que je suis lancée 🤣)
En tous les cas, j'aime bien les persos et elle est chouette, donc n'hésite pas à la reprendre et la remettre sur PA un jour. 💜 (et je relirais parce que j'aurais tout oublié 🤣)
Dès le début de ce chapitre, je me suis dit que j'étais curieuse de découvrir dans les flash-back la manière dont les parents de Lysander ont pris la chose après sa morsure, et tu nous donnes déjà un peu une idée avec son regard sur leur relation. Clairement, les soirées passées à rire sur le porche appartiennent au passé, et c'est quand même très triste que Lyz pense en être responsable...
Heureusement qu'il a cette belle amitié avec Ismael pour s'échapper des drames familiaux ! Ils sont un peu maladroits, un peu timides, mais ils forment une bonne équipe et on sent qu'ils tiennent beaucoup l'un à l'autre, ils sont mimis XD
Et j'ai bien aimé la petite remarque sur la sensibilité d'Ismael qui tranche fortement avec Lysander qui ne pleure jamais ! D'ailleurs, en quel honneur ?? C'est un truc de loup ?
La mystérieuse inconnue fait plutôt peur dans ce chapitre, surtout avec son pote qui assassine une tartelette aux fraises... Que de mystère !
Et qui est Susan ???
Un petit plat de pâtes dans ce chapitre, mais rien de bien méchant :
- « … les parents de Lysander se montraient plus insistant pour qu’il maintienne un lien social… » -> insistants
- « Il mangea sans aucun plaisir, tâchant d’ignorer l’échange de regard entre ses parents. » -> de regards (puisque c’est un échange, il y en a au moins deux)
- « Je crois qu’il n’a pas vu ses amis seuls depuis un moment, je ne veux pas m’imposer. » -> seul ? (c’est Ismael qui est seul avec ses amis. Ou même carrément l’enlever ?)
- « En tant que l’un des points névralgique pour la jeunesse de Lymington… » -> névralgiques
- « … puis tout le monde faisait preuve d’une sympathie exagérée jusqu’à ce que sa passe et recommence. » -> que ça passe (elle m’a fait mal aux yeux, celle-là !)
- « … désormais, par soucis de discrétion, il se contentait de serrer les poings au fond de ses poches. » -> par souci
- « On parle souvent, bougonna Ismael, on est potes je te rappelle. » -> virgule après « potes »
- « … en dépit de ses vêtements et bracelets colorés ou de la boucle d’oreille lapis lazuli en force de scarabée qui pendait à son lobe gauche. » -> en forme de scarabée
- « Ouais, d’accord, dit Ismael en fourrant la serviette griffonnées dans sa poche et en saisissant son manteau. » -> griffonnée
C'est l'heure de faire une pause et d'aller travailler, mais je reviens bientôt ; )
Oui, les soirées romantiques et plaisanteries des parents ne sont plus à l'ordre du jour :/
Pour le fait qu'il ne pleure pas, non c'est un truc de lui ahaha Techniquement il pleure, si , mais plus vraiment de chagrin. Il a le sentiment d'être au-delà de ça. Ca ne veut pas dire que ça n'arrivera jamais, mais je sais que certaines personnes ne pleurent pas facilement. Ca me permettait un contraste avec Ismael, qui fait partie de l'autre catégorie de gens.
Susan est... un prénom féminin ? 8D ♥
Le duo Ismael/Lyz est vraiment efficace. C'est une des forces de cette histoire, il n'y a pas à dire. On voit leur complicité, la connaissance qu'ils ont de l'autre, leur volonté de s'adapter à l'autre.
Sinon, Lyz est légèrement stalké j'ai l'impression. Comme je disais plus haut, ça ajoute du danger et de la tension dans ces scènes pour l'instant "de la vie quotidienne".
A bientôt pour la suite !
Je pense que si leur duo ne marchait pas, il faudrait que je le reprenne à la racine. Ils font l'histoire, totalement encore à ce stade (et puis, c'est ce que je voulais raconter alors faut un peu de plaisir à les voir xD)
♥
Petite remarque sur cette phrase : "Il prit l’escalator, subissant à regret la conversation de deux filles pérorant sur les couleurs de soutien-gorge et de copains évoquant leur vie sentimentale compliquée.", je l'ai trouvée très cliché parce que très sexiste... Je comprends que c'est pour faire ressortir l'agacement du personnage, mais est-ce que c'est vraiment nécessaire que les discussions des jeunes filles tournent forcément autour des sous-vêtements et des garçons ? J'ose espérer qu'elles ont d'autres aspirations dans la vie !
Jusqu'à présent je passe en tout cas un très bon moment, et j'aime beaucoup ta plume (claire, efficace, concise mais avec du style et une très bonne maîtrise du rythme).
Ohlala oui, je dois enlever/changer cette phrase xD Je crois que je l'avais mise parce que j'avais vraiment entendu ça sur un escalator et que ça m'avait fait rire d'imaginer Lyz pouvoir saisir jusqu'à ce genre de discussions un peu privée qui le mettrait mal à l'aise.
Je viens aussi d'une famille où on c'est un réel sujet de conversation (auquel je n'arrive pas à adhérer au grand dam de mes soeurs)
Mais du coup, tu as entièrement raison, ça sonne juste bêtement cliché et sexiste alors que je n'ai jamais voulu ça.
Hop, je note de l'enlever, merci !
Voici mes impressions sur ce chapitre.
La relation entre Ismael et Lys semble très importante pour la suite de l'histoire car tu t'apesantis sur leur lien.
Il y a toujours la question concernant la fille, pour l'instant on n'en sait pas plus, on a seulement un aperçu de son caractère.
Il y a un passage que je n'ai pas compris :
"Il y avait nombre d’aspects de sa vie qu’il cachait à Ismael, mais les disputes de ses parents n’en faisaient pas partie. Amir Hassan Tarek et Catharine Jones s’étaient séparés quand Ismael avait dix ans, il se montrait de fait particulièrement prévenant avec la situation de Lysander."
Au début tu parles de Lys puis tu enchaîne sur Ismael j'ai perdu le fils.
J'ai trouvé que ce chapitre était peut-être un peu moins rythmé que les autres, mais cest sûrement délibéré.
Je me suis dis aussi que les disputes entre les deux parents pouvaient être plus direct qu'avec des jeu de regard ou des chuchotements, ça apporterait un peu de force à la scène du petit dej. Mais cest simplement mon avis :)
A+ !
Oh, oui, elle est très importante. Dans la construction de Lyz, la présence d'Ismael est énorme. Avant de réfléchir à l'histoire, j'avais ces deux personnages. Leur amitié, c'était la première chose que je voulais raconter.
Merci pour ce passage ! Je vais bien trouver un moyen de reformuler ça. N'hésite pas à me les pointer ; à force de relire, j'ai perdu du recul.
Qu'entends-tu par moins rythmé ? Plus de conversations et moins d'action ?
Je préfère te prévenir : malgré mes tentatives pour me soigner, je suis plus axée discussion et psychologique que scènes épiques :(
Les parents se disputeront régulièrement, j'essaye de pas en faire des caisses en permanence. Mais je peux parfaitement ajouter un jeu de regard, si les mots ne suffisaient pas !
Merci pour tes remarques <3
Encore un chapitre sympa qui se lit tout seul. Le suspence monte tranquillement. L'amitié Lyz Ismael est bien équilibrée. Du coup je ne sais plus si j'ai envie qu'ils finissent ensemble. J'ai envie de voir Ismael évoluer avec ses autres potes. Les lycans du diner n'ont pas l'air bien sympa ou alors ils assument plus leur nature de loups-garous que Lyz tout simplement. J'espère qu'Ismael ne va se faire mordre par un autre loup.
jusqu’à ce que sa passe et recommence.*ça
passe
Des bisous étoilés
Ca me fait bizarre que tu parles de "suspens" (tu découvriras bien vite que ce n'est pas ma qualité littéraire première xD)
Je suis contente que tu aies envie de voir Ismael évoluer avec ses autres amis et non pas se renfermer avec Lyz ! C'est pas facile de leur maintenir une vie et une existence, à ces trois-là, sans leur laisser non plus trop de place sur le récit. On dirait que pour l'instant, ils ne restent pas de côté dans ton esprit, et ça me rassure !
Owi une morsure, ce serait enquiquinant =D
Mais on peut toujours trouver plus enquiquinant =D
<3
Je trouve ça bien que Lyz s'intéresse un peu a la vie sentimentale et aux problèmes de son ami, que leur amitié aille dans les deux sens. J'espère qu'on en saura plus sur sa sortie entre potes, j'aimerais bien voir Ismael et Alejo ensemble, comment Ismael se conduit avec ce pote dont il est amoureux.
La fille, je pensais qu'elle serait une alliée, mais maintenant je n'en suis plus sure du tout. Elle et l'autre foutent la trouille. Qu'est-ce qu'ils veulent a Lyzander ?
Lyz n'est pas du tout insensible aux problèmes d'Ismael, mais il lui faut un peu de temps pour oser s'en mêler.
Je retiens que tu aimerais voir comment ça se passe avec Alejo. J'ai tendance à le raconter après tout, je verrai si j'ai moyen de faire une scène sans qu'elle devienne inutile (parce que de toute façon racontée après coup)
J'accepte le défi !
Promis, tu finiras par savoir ce qu'elle veut :p
Merci de ta lecture attentive (et régulière !!) Sorryf, ça me touche <3
J'aime aussi beaucoup Ismaël et sa sensibilité. J'espère qu'il
Bref, juste pour dire que j'espère qu'il avouera un jour son amour, et que ce sera réciproque. :) À moins qu'il ne se rapproche de Lyz entre temps ? ^^
En tout cas ce qui est sûr c'est que s'il reste juste sensible ça ne le fera pas avancer ! Il faudra qu'il prenne une décision un jour
Merci pour ta lecture Keina <3