5. Elijah Lockwood

Elijah priait tout ce qu’il pouvait pour que la soirée se déroule le mieux possible. Il ne connaissait pas l’opinion de Daniel à propos d’Éirinn ; Julius ne l’avait jamais vue, par conséquent, il n’avait pas d’idée sur elle. Il n’y avait que Shiloh qui était en mesure de tout gâcher. Comme d’habitude. Plus le temps passait, moins il appréciait la nouvelle venue dans le groupe et il avait de plus en plus de mal à s’en cacher. Leur dispute de la veille avait été la cerise sur le gâteau. Elijah espérait que Shiloh allait mettre ce différend de côté et laisser Éirinn tranquille.

Mais c’était sans compter sur l’esprit de contradiction de son meilleur ami et sa fâcheuse tendance à chercher la petite bête.

 

 

Tout était préparé sur la table pour l’apéritif. De la vodka pour Shiloh, des bières pour les autres. Éirinn n’avait jamais bu en leur présence alors il était difficile de savoir ce qu’elle aurait souhaité. Elijah avait sorti du Martini et gardait du vin dans le frigo, au cas où. Sans oublier des biscuits apéritifs et autres tapas au jambon et au fromage pour accompagner l’alcool.

Les quatre amis étaient installés au salon.

— Elle se fait désirer, la demoiselle, commenta Julius.

Elijah fut gêné. Il craignait qu’il se fasse une mauvaise opinion d’elle à cause de son retard. Daniel détendit l’atmosphère.

— C’est comme ça, les filles. Et puis ça va, dit-il en regardant sa montre, elle est pas si en retard que ça. Dix minutes, ça reste correct.

À peine eut-il terminé sa phrase que quelqu’un sonnait à la porte. Elijah se précipita au rez-de-chaussée sans s’en donner l’air. Il ouvrit à Éirinn. Il fut bouche bée face à sa beauté.

Elle avait lissé ses cheveux roux, ils lui arrivaient au niveau des hanches. Elle était vêtue d’un simple jean slim noir et d’un chemisier fluide rouge, elle était chaussée d’une paire de Dr Martens vernies rouge assortie à son haut. Elle irradiait littéralement. Soit son teint était naturellement beau, soit elle était très douée avec le maquillage.

Il avança maladroitement vers elle pour lui faire la bise. Elle lui fit comprendre qu’elle préférait dire bonjour de loin ; les contacts physiques, c’était pas sa tasse de thé.

Tout en s’écartant pour la laisser entrer, il souhaita de tout son cœur s’enterrer six pieds sous terre. Il ne savait vraiment pas y faire avec les filles.

Il l’encouragea d’un geste de la main à monter à l’étage. Lorsqu’elle arriva à son niveau, il se rendit compte à quel point elle était minuscule. Elle dû grimper deux marches pour être à sa hauteur et pourtant, il n’était pas spécialement grand.

Il se triturait les mains, anxieux, tandis qu’elle gravissait les marches dans le plus grand des calmes, avec une attitude nonchalante semblable à celle des clients de son bar.

Daniel et Shiloh ne cachèrent pas leur surprise lorsqu’ils la virent si petite.

— On a l’habitude de te voir perchée sur des talons, s’excusa le premier.

Le second demeura silencieux. Il se contenta d’un signe de tête.

Elijah apparut à son tour en haut des escaliers alors que Julius serrait la main d’Éirinn, persuadé d’avoir bien cernée la jeune femme. Celle-ci retira vivement sa main, comme si elle venait de se brûler. Julius ne sembla pas surpris. Il fut même… serait-ce de la satisfaction qu’Elijah perçut sur son visage ?

— Je n’aime pas les contacts physiques, se justifia-t-elle.

Elijah surenchérit en confirmant les dires. La première approche avec Julius ne s’était pas très bien passée. Il aurait peut-être dû prévenir qu’elle n’aimait pas être touchée. Même si la société ne voyait pas cela d’un bon œil, Éirinn avait ses raisons de vouloir garder ses distances et elles étaient respectables, quelles qu’elles soient.

Elijah invita ensuite tout ce petit monde à s’installer à table. Shiloh était déjà entrain de remplir son verre de vodka et Red Bull – acheté exprès pour lui. Elijah décapsula trois bières et en tendit une à Daniel et à Julius. Éirinn fut gênée lorsque son tour arriva.

— Je ne bois pas d’alcool, s’excusa-t-elle.

Les garçons retirent leur attention. Shiloh s’esclaffa.

— Attends, tu bosses dans un bar mais tu bois pas ?

— Tu travailles dans un restaurant et pourtant je suis sûre que ta cuisine est médiocre, répliqua-t-elle.

Elijah sourit. Se doutait-elle de la véracité de ses dires ?

Puis, la jeune femme se tourna vers son hôte.

— De l’eau sera très bien, je ne suis pas très soda non plus, expliqua-t-elle en souriant, désolée.

Pendant qu’il s’entretenait avec Éirinn, Elijah remarqua que Julius les observait du coin de l’œil et que de toute évidence, il n’était pas attentif à la conversation qu’il tenait avec Shiloh et Daniel.

Il revint de la cuisine avec un grand verre et une carafe, au cas où Éirinn voudrait se resservir. Elle le remercia.

Daniel donna un coup de main à Elijah pour sortir la nourriture. La soirée ressemblait plus à un apéritif dînatoire qu’à un repas complet. Elijah ne s’était pas embêté à cuisiner, il avait donc prévu toasts, crudités et club sandwiches.

 

 

La fête battait son plein. Elle devait trop bien se passer au goût de Shiloh qui balança :

— Dis-moi, Éirinn, t’en penses quoi de tous ces meurtres qu’il y a en ville en ce moment ?

Sa question tomba comme un cheveu sur la soupe. Tout le monde se tut.

— Shiloh…, soupira Elijah.

— Non mais j’aimerais juste connaître son opinion là-dessus ; tout le monde en parle.

Julius semblait attendre de la jeune femme un certain malaise, ce qui piqua la curiosité d’Elijah. Mais Éirinn resta stoïque.

— Je n’ai pas d’avis particulier, répondit-elle en haussant les épaules. C’est terrible, certes, mais je ne connaissais pas ces personnes donc je m’en fiche un peu, à vrai dire.

— Et tu te sens pas visée avec ces corps qu’on trouve à Piccadilly ? C’est bien là-bas que se trouve ton bar, non ?

Éirinn fut visiblement agacé par la fausse question de Shiloh. Elle ne se laissa pas démonter pour autant.

— Je n’ai à rien à me reprocher, rétorqua-t-elle. Si quelqu’un veut me causer du tort, je ne sais pas qui c’est. Toi, peut-être.

Elle trempa les lèvres dans son verre, plantant son regard dans celui de Shiloh. Il eut un rire nerveux. Son petit jeu se retournerait-il contre lui ?

— Tu me cherches des noises depuis un petit moment, reprit-elle, donc pourquoi pas ?

Shiloh demeura silencieux un instant avant de se justifier.

— Faut avouer que c’est bizarre, les meurtres ont commencé peu de temps avant l’ouverture de ton bar et les lieux s’en rapprochent de plus en plus.

— Tu vas un peu trop loin, là, intervint Daniel.

Elijah se mura dans un silence de détresse. La soirée tournait au vinaigre et il était impuissant face à ça. Il mourait d’envie de hurler, de faire sortir Shiloh de chez lui et de s’excuser auprès de la jeune femme mais il n’en fit rien.

Éirinn fit claquer sa langue contre son palais. Sa contrariété évidente n’était pas bon signe du tout. L’ambiance devint pesante et insupportable.

Les oreilles d’Elijah se mirent soudainement à bourdonner.

— En fait, le Sangtuaire existe depuis un petit moment et je l’avais fermé pour y faire des travaux. « L’ouverture » (elle mima les guillemets), comme tu dis, c’était la ouverture, en fait.

— Soit. Et comment ça se fait qu’on en ai jamais entendu parlé avant ?

— Arrête de toujours vouloir avoir le dernier mot, Shiloh, ronchonna Elijah.

Celui-ci était à deux doigts de lui demander de partir. Il mettait clairement Éirinn mal à l’aise avec ses sous-entendus et ses questions dignes d’un interrogatoire. Il gâchait la soirée.

— Parce que c’est un bar à thème, déclara-t-elle. Ça se fait beaucoup aux États-Unis. Les gens se retrouvent autour d’une passion commune. Et je vais répondre à la question que tu t’apprêtes à me poser. Si on ne voulait pas vous laisser entrer à la base, c’est parce que vous ne correspondez pas au type de clients que l’on exige, si je puis dire.

Shiloh ne dit rien, pris de court. Visiblement, Éirinn était tout aussi têtue que lui.

— Un bar à thème, c’est trop cool ! s’exclama Daniel, décidé à détendre l’atmosphère. C’est quoi ton thème, du coup ?

— Bah Barbie, répondit-elle le plus sérieusement du monde. Quoi ? Ça ne se voit pas assez ?

Elle marmonna un « zut » en donnant un petit coup de poing sur la table. Daniel secoua la tête en souriant.

Éirinn trempa à nouveau ses lèvres dans le verre. Elijah fronça les sourcils. L’eau du robinet ne conviendrait-elle pas ?

Julius avait été muet comme une tombe depuis le début de la soirée, ce qui ne présageait rien de bon.

— Quel genre de clients accueillez-vous ? demanda-t-il.

Elijah se tendit soudainement. Il en fut lui-même surpris. Il avait un mauvais pressentiment, il sentait que cette question n’avait rien d’anodin. Son ami avait une idée derrière la tête.

Elle marqua un temps de pause et prit un air gêné.

— Disons que les gens qui viennent dans mon établissement aiment des choses… spéciales. Non conventionnelles, si tu préfères.

Julius ne répondit rien. Il fixa son verre quelques secondes, leva les yeux vers elle avant de changer de sujet, du tout au tout.

— Excuse-moi si tu te sens offensée mais j’ai remarqué que tu n’avais rien mangé ou bu de la soirée. Ça va ?

Elijah avala de travers, manquant de s’étouffer. Un silence s’installa et le temps sembla se figer. Le bourdonnement dans ses oreilles s’intensifia. Le ton ironique de Julius aggrava la situation.

Il ne savait plus où se mettre et fut désagréablement surpris de la tournure que prenait la soirée. Contre toute attente, ce ne fut pas Shiloh le troubleur de fête. Elijah redouta d’autant plus la suite car il ne savait pas comment gérer Julius lorsqu’il dépassait les bornes puisque cela se s’était pour ainsi dire jamais produit auparavant.

— Si je me sens offensée ? articula Éirinn.

Elle déchiqueta littéralement les mots entre ses dents. Elle dévisagea Julius jusqu’à ce qu’il réponde.

— Tu pinces les lèvres quand tu portes ton verre à la bouche, comme si ça te dégoûtait, tu donnes l’impression de boire mais le niveau de l’eau n’a pas diminué depuis le début de la soirée. Et tu n’as pas touché à la nourriture non plus. Elijah s’est donné du mal, tu sais. Tu pourrais te montrer respectueuse et goûter au moins.

Les traits du visage de la jeune femme se durcirent.

Elijah grimaça ; le bourdonnement était devenu un sifflement très désagréable qui couvrait la conversation, il dut se concentrer pour comprendre ce qui se disait.

— Mais c’est que tu es observateur, Julius, siffla-t-elle. Cependant, je n’ai ni ordre ni leçon de morale à recevoir de personne.

Il n’en démordit pas.

— Si tu ne touches à rien, quel intérêt de venir dans ce cas ? Bois ton verre, au moins.

Il soutint son regard. Son ton sec jeta un froid. Elijah eut la sensation qu’il se passait quelque chose entre Julius et Éirinn, que ça datait d’avant cette soirée. Peut-être se connaissaient-ils déjà. Ça ne présageait rien de bon.

— Bon, ça suffit, conclut-elle en se levant. Entre lui (geste vers Shiloh) qui m’accuse sans s’en donner l’air de tuer des gens et lui (geste vers Julius) qui me donne des ordres, j’ai eu ma dose pour ce soir. Je rentre chez moi. Elijah, je te remercie tout de même de m’avoir invitée. J’espère que tu me pardonneras cette mascarade.

Elle était calme. L’ambiance devint glaciale tandis que la jeune femme bouillonnait intérieurement.

Elle siffla son verre, lança un sourire crispé à Julius et prit congés.

Elijah fusilla du regard les deux fautifs avant de la suivre jusque dans la rue.

— J’en étais sûr, que c’était une mauvaise idée, pesta-t-il en dévalant les marches de chez lui.

Il tourna la tête à droite. Personne. Puis, zieuta à gauche. Il la découvrit en train de se pencher derrière une poubelle.

Une odeur de pourri parvint jusqu’à ses narines. Il porta une main à son nez, grimaçant de dégoût. Il s’approcha lentement, en essayant de faire le moins de bruit possible. Il ne voulait pas la déranger, la surprendre ou encore lui faire peur.

Elle émettait un son affreux ; une espèce de raclement de gorge venu du tréfonds de son être. Il comprit alors qu’elle vomissait. Il tendit à contre cœur les mains pour lui tenir les cheveux. Elle le repoussa violemment, dans un grognement bestial. Il se figea ; ce grognement résonna dans ses oreilles, il ressemblait à celui qu’il avait entendu à Hyde Park quand il avait cherché Shiloh.

C’était une toute autre Éirinn qui se tenait face à lui. Recroquevillée, chaque vomissement pliait son corps en deux dans un craquement terrifiant. Ça n’en finissait pas.

Le teint cireux, les joues creuses, sa bouche était couverte d’une substance rouge foncé qui empestait. Un air fou déformait les traits tirés de son visage. Ses yeux, d’un bleu ciel métallique, étaient rivés sur lui, comme un animal pris au piège.

Il réprima un haut-le-cœur. Éirinn le bouscula en prenant la fuite et instinctivement, il baissa les yeux vers la poubelle. Il s’étalait derrière une flaque visqueuse et puante. Cela avait éclaboussé ses Converse blanches. Sans réfléchir, il se baissa pour toucher. Son index était couvert de quelque chose semblable à du sang.

 

 

Le lendemain, un cadavre fut découvert devant le Sangtuaire. Elijah pensa immédiatement à Éirinn mais fut vite soulagé de lire dans le journal qu’il s’agissait d’un homme.

Contrairement aux crimes précédents, la police révéla quelques détails. La victime était entièrement nue, décapitée, suspendue par les pieds à un crochet de boucher avec les mains liées derrière le dos.

Elijah exprima son dégoût par un « beurk ».

Le bar était fermé et un périmètre de sécurité avait été délimité, rendant ainsi la ruelle inaccessible. Éirinn ne donna aucune explication. En fait, elle faisait silence radio depuis l’incident de la veille. Elijah était impuissant face à la situation, il n’avait aucun moyen de prendre contact avec elle. Il ne connaissait ni son adresse ni son numéro de téléphone. Il avait songé à passer par Dimitri mais impossible de le contacter lui non plus pour les mêmes raisons.

Il se rendit au travail d’une humeur massacrante. Durant tout le trajet, il avait espéré ne pas tomber sur Shiloh car, bien sûr, ce dernier était au courant de l’inquiétude de son ami. Mais il ne le connaissait que trop bien et il le voyait venir de loin, avec ses gros sabots. « J’en étais sûr ! Je te l’avais dit qu’elle était louche ! ». Blablabla. Il soupira, agacé d’avance par les remarques que pourrait lui faire Shiloh.

Il arriva au restaurant et leva les yeux vers la devanture. Maison des fous. Il secoua la tête en souriant. Le restaurant portait son nom à merveille.

Il poussa la porte et se dirigea vers les vestiaires pour hommes sans même accorder un regard à son ami qui était déjà prêt. Il s’était auto-convaincu que s’il l’évitait, il n’aurait pas à lui adresser la parole.

En théorie, c’était vrai. En pratique…

La main à peine posée sur la clenche qu’il se fit interpellé par Shiloh.

— Tu dis pas bonjour ?

Elijah se retourna.

— Franchement, aujourd’hui j’ai envie de parler à personne, répliqua-t-il en entrant dans le vestiaire.

Shiloh marqua un petit silence avant de reprendre :

— Je suis désolé pour hier, s’excusa-t-il en entrant aussi. J’y suis allé un peu fort.

Un peu ? C’est rien de le dire.

— Si tu as du nouveau, tiens-moi au courant, hein ?

Elijah se tourna vers son meilleur ami.

— Et pourquoi je ferai ça ? Tu ne l’aimes pas.

Shiloh haussa des épaules.

— J’ai remarqué qu’elle te plaisait et je vois bien que ça te rend malade de ne pas avoir de ses nouvelles, surtout avec ce qu’il s’est passé cette nuit.

Inutile pour Shiloh d’en dire plus, Elijah sut immédiatement à quoi son ami faisait illusion.

Il boutonna sa chemise d’uniforme.

— J’espère juste qu’elle n’est pas tombée sur ce fou furieux en rentrant chez elle, souffla-t-il.

— Tu sais… elle est petite mais elle a pas l’air d’être du genre à se laisser faire. Y a qu’à penser à comment elle a répondu à Julius.

Elijah sourit.

— En parlant de lui, ajouta Shiloh, c’est bizarre ce qu’il a dit. ‘fin… il est toujours dans son coin à rien dire, et là…

— Ceci dit, il n’a tort, admit Elijah. J’ai remarqué la même chose que lui.

Il hésita à parler de ce qu’il avait vu par terre, derrière la poubelle. Et du bruit, de l’odeur. Et de l’apparence d’Éirinn avant de s’enfuir. Et de ce truc sur sa bouche. Il choisit finalement de ne rien révéler. Cela ne ferait que satisfaire Shiloh.

— De toute façon, on verra bien. On peut pas faire grand-chose à part attendre, déclara ce dernier.

C’était là tout le problème.

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Eldir
Posté le 23/09/2020
Bonjour, de nouveau quelques remarques de formes :

- "Elijah surenchérit en confirmant les dires." ==> je pense qu'ici une forme plus simple serait plus adaptée : Elijah confirma ses dires.

- "Les garçons retirent leur attention." ==> retinrent leur respiration plutôt ??

- "et les lieux s’en rapprochent de plus en plus." ==> formulation, là on a l'impression que les lieu ce rapproche ce qui serait un poil plus inquiétant que des meurtres à mon humble avis.

Et de fond :

- "Pendant qu’il s’entretenait avec Éirinn," ==> là (et c'est aussi valable pour les chapitre précédent) j'aimerais bien savoir ce qu'ils se disent. Pour l'instant je ne comprend pas pourquoi ils ont une relation si ce n'est la beauté d'Éirinn et le stalking sans limite d'Elijah. Je pense qu'il faudrait insister sur ce qu'ils ont en commun, une passion pour la musique de chambre ou n'importe quoi qui pourrait justifier le fait qu'elle accepte d'aller chez lui avec 4 bonhommes dont 1 qu'elle n'a jamais rencontré. Franchement ça sent le traquenard.

- "En fait, elle faisait silence radio depuis l’incident de la veille. Elijah était impuissant face à la situation, il n’avait aucun moyen de prendre contact avec elle. Il ne connaissait ni son adresse ni son numéro de téléphone." S'il n'a pas le numéro d'Éirinn comment est-ce qu'elle peut faire silence radio ? Je trouve que c'est une bonne chose cette absence de lien en dehors du bar, c'est un bon outil de tension, mais soit Éirinn n'a pas de téléphone et tout le monde aurais dû réagir à cette information. Soit Éirinn n'a pas voulut donné son numéro et ça rend encore plus bizarre le fait qu'elle ait accepté d'aller chez Elijah.

Je vais faire une pause avant le prochain chapitre, si vous trouvez mes commentaires déplacés ou inutiles, n'hésitez pas à me le faire savoir j'arrêterais sur le champ.

Bien à vous,
Eldir
Josephine Edward
Posté le 25/09/2020
Bonjour, je viens de lire tous vos commentaires. Je vous remercie d'avoir pris le temps de lire ces chapitres.

Certaines de vos remarques sont pertinentes (les fautes de frappe, les phrases pas claires qui demandent à être retravaillées). En revanche, parfois (et arrêtez-moi si je me trompe) j'ai l'impression que vous me proposez de remanier certaines phrases juste pour qu'elles soient à votre goût (ceci dit, vous avez le droit de trouver mon style plat, que je dois faire en sorte d'étoffer, ce qui est très certainement vrai).

Les questions que vous vous posez ont légitimes. Certains détails méritent réflexions, d'autres ne resteront que des détails (je pense notamment à la remarque que vous avez faite sur le moment où Elijah est perdu dans ses pensées -> je devrais mentionner un monument devant lequel il passe sauf que personnellement, j'estime que ce n'est pas vraiment nécessaire dans la mesure où, justement, il est perdu dans ses pensées donc il ne fait pas attention à l'environnement qui l'entoure).
Eldir
Posté le 27/09/2020
Bonjour, il n'était pas du tout dans mon intention d'insinuer que vous un style plat. Il est possible que certain (ou peut-être même tous) des remaniments proposés soit plus une question de gout qu'autre chose. Cependant j'avais fait ces propositions car il me semblait que ça pourrait améliorer la fluidité du texte et sa compréhension par le lecteur (tout du moins par un lecteur, moi).

Vous êtes seule juge de ce qui est pertinent à changer ou pas dans votre texte et si ce que j'ai dit était blessant je vous présente mes excuses.

Bonne continuation.
Vous lisez