Les bips de mon réveil me sortirent avec brutalité d'un sommeil profond. Comme à mon habitude, je commence la journée en râlant :
- Fichue sonnerie ! Y'a pas plus brutal pour me tirer d'un bon sommeil que ça ! Autant me verser de l'eau gelée sur la tête, ça fera le même effet !
D'un pas grincheux, je pose mes pieds sur le sol et j'enfile mes chaussons. Je m'apprête à attraper quelque chose à manger dans la glacière lorsque j'aperçois une épée posée devant mes pieds. Je me souviens de son apparition... J'avais dit que j'irais voir l' armurier mais j'ai pas le temps aujourd'hui... J'irais le voir demain... Cette histoire peut attendre... Et puis j'ai faim moi ! Je replonge mon nez dans la aciérie quand je reçois un coup dans la cheville. Je me relève. L'épée vole devant mes yeux ! Mais qu'est-ce que c'est que ça ?! L'arme me frappe de nouveau au même endroit :
- Aïeu ! Tu m'as fait mal ! Pourquoi t'as fait ça ?!
Me voilà à parler à une arme maintenant ! Mon cas ne s'arrange pas dis-donc... Deviendrais-je fou ? Ce serait pas étonnant dans ce village... L'épée commence à s'agiter. Elle fait les cents-pas - si on peut dire ça d'un objet - à travers la pièce du fauteuil jusqu'à la porte. Aller, retour. Aller, retour, aller, retour, aller, retour, aller... Mais qu'est-ce que je fiche ? Je tourna tête au rythme des allers et retours de cette épée. Normalement je devrais être terrorisé, je devrais ortie de cette baraque maudit et ne plus jamais y revenir ! Et pourtant... Pourtant je reste là, à regarder une épée fair son show. Puis à force de faire ses aller-retours, l'épée fait passer le message. Elle veut que je la suive :
- Mais je suis en pyjamas ! Et j'ai faim !
Pour toute réponse, elle se plante dans la porte et, résigné, je la suis.
Je sors. La matinée est fraîche, je frissonne sous mon t-shirt. Comme j'ai pas de fourreau, je tiens la lame à la main. Je dois passer pour un fou à me balader dehors en pantoufles et en pyjamas avec une épée à la main... Mais qu'est-ce qui me prouve que je ne le suis pas déjà ? Je me dirige vers la boutique de l'armurier. Dans ce village on a pas de restau, pas de ciné ni quoi que ce soit du genre, y a pas d'école non plus... Mais par contre on a une armurerie ! L'utilitée ? Difficile à dire mais si elle est là c'est des gens y vont de temps en temps. En tout cas, aujourd'hui, peut être pour la première fois elle va vraiment servir...
J'arrive devant la boutique. Un panneau annonce : Les fers croisés, armurerie familiale. Depuis 1840. Je rentre. À l'intérieur, les clients me regardent bizarrement, comme toujours. Je leur rends leur regard :
- Quoi ? Vous voulez ma photo ? je demande.
À ces mots, tout le monde part sauf le vendeur. Comme ça pas besoin de faire la queue. Je m'approche du guichet et je sonne la cloche. Le vendeur lève les yeux et me demande :
- Oui ? Vous voulez un conseil ?
- J'ai besoin d'être éclairé au sujet d'une arme...
- Quelle est-elle ?
Je pose l'épée sur le comptoir. Elle ne brille plus de son éclat bleuté mais c'est bien la même avec sa poigné argenté et sa pierre vert émeraude. Le vendeur la prend et l'examine puis il me fait son rapport :
- Vôtre arme est étonnamment légère ! Je me demande où vous l'avez trouvée... Je ne crois pas avoir déjà vu de telle arme... On la croirait magique...
- Et si je vous dit que d'habitude une lueur bleue émane d'elle et qu'elle est dotée d'une âme propre ?
Je pensais qu' allait rire mais enfait c'est tout le contraire. Il affiche une expression inquiète et il repose l'épée un peu brutalement :
- Je ne veux pas de ça chez moi jeune homme. Et vous feriez mieux de vous en débarrasser au plus vite. Mais si vous tenez vraiment à savoir, allez donc voir la doyenne. Maintenant sortez avant de m'attirer des ennuis ! J'aspire à une vie paisible moi !
Sans me laisser le temps de protester, l'armurier me pousse dehors et referme la porte derrière moi. Il retourne au comptoir et sort un papier d'un tiroir. Il semble écrire quelque chose d'important. Il revient et affiche le papier sur la porte. Je lis : Interdit aux armes magiques et aux personnes qui attirent les ennuis. Sérieux ? Je soupire et je pars. Je vais donc chercher des réponses chez la doyenne. Et j'espère de tout cœur en avoir...
La personnification est bien faites. on nous rappelle que c'est un objet, mais on utilise des expressions humaines.
Je me demande si elle est maudite, vu comment a réagi le vendeur.
Les gens dans ce village son bien étrange, je me demande ce qui se cache derrière tout ça.
Je sais que ce n'est pas le plus agréable, mais je conseille une petite relecture, car ce n'est pas spécialement de grosses fautes, mais juste des oublies de mots.
Pour aciérie, je pense que le vrai mot était en fait glacière, mais je crois bien que ton correcteur a inventé un nouveau mot !
Il se trouve que j'ai écrit ce chapitre sur le téléphone... Et mon correcteur est disons... Capricieux et obstiné. Je crois que je vais suivre ton conseil et faire une bonne relecture parce que ce n'est pas le seul chapitre sur téléphone.
A bientôt Elora !
-je replonge mon nez dans la aciérie. Quézaco?
-faire les cent pas, pas de -s à cent.
-je tourna tête et je devrais ortie.
-fair(e) son show.
-faire des allers-retours: On met -s aux deux.
-en pyjamas: pas de -s
Voilà j'en ai relevé deux trois pour t'aider. Au fil des chapitres je comprends mieux le caractère de Liam. C'est monsieur ronchon en fait :-D il me fait penser à un personnage de manga un peu. Les scènes sont parfois rigolotes du coup. C'est sympa. Ça change des aventures en maison hantée à l'ambiance pesante et inquiétante. C'est drôle, ton histoire je l'imagine plutôt dessinée, comme dans un album ou une BD. Je vais lire la suite.
Je pense que ce sont des fautes de frappe... Pour " je replonge mon nez dans la aciérie", je ne sais pas ce que ça veut dire... Je pense que j'ai écris ce chapitre sur mon téléphone et que le correcteur automatique a fait des siennes...
Je vais me relire. ( et pas à 22h cette fois)
Merci pour le commentaire.
J'aime bien le fait que l'épée est une âme, mais ça fait un peu cliché, comme dans Indiana Teller, où Excalibur parle, où Magnus Chase, où l'épée de l'été à une âme également (je cite ces livres que j'ai lus mais il y en a certainement d'autres)
Bien pensé le coup du vendeur-qui-nous-cache-des-choses ! Moi à la place de Liam je serai déjà revenu dans l'armurerie pour demander des explications.
Voilà, c'est un peu près tout, bonne continuation !
Plus ça va, plus je me rends compte que j'ai oublié des choses au fil de mon écriture... Je vais devoir faire une grande réécriture à la fin de mon histoire ... -_-'