D’un geste mécanique, Leroy pressa le bouton pause du magnétoscope et l’image se figea dans un carcan de lignes neigeuses et floues sur l’écran. L’homme venait de se lever de son siège, à peine gêné par ses liens, et s’apprêtait à renverser la table pour la vingt-septième fois de la soirée.
Leroy engouffrait distraitement des Treets et des chips par dizaines sans se soucier du mélange de goûts peu conventionnel, ni du poids gras sur son estomac. C’était histoire de couper la faim.
Et puis, sans savoir pourquoi, elle n’avait pas envie de rentrer. Elle aurait facilement pu embarquer la cassette et la visionner chez elle. Le commissariat s’était progressivement vidé, les pas fantômes et lumières s’étaient doucement éteints dans le rien du soir. Leroy regarda par la fenêtre, au travers des rideaux trop fins. Le crépuscule lui évoquait les couleurs d’un vomi plein de bile, et la chaleur du soir imitait plus que bien une méchante fièvre de gastro. Elle remua sur sa chaise, mal à l’aise.
La lycanthropie. Un mot aux sonorités anciennes, savantes, quasi-poussiéreuses. Elle l’avait déjà entendu, mais il faisait partie de ces mots auxquels on n’ose pas se frotter, qui se perdaient dans une brume d’imprécision prudente. La lycanthropie, ou le fait de se transformer en loup-garou. Avant d’entrer en école de police, elle aurait simplement ri et écarté cette notion inutile. À présent, sensibilisée par la force des choses aux désordres de l’âme, elle la repêchait et la tenait dans ses paumes, indécise, un peu penaude aussi.
Il fallait qu’elle comprenne la maladie au doux nom de lycanthropie. Pas seulement en surface, non. Il fallait qu’elle comprenne ce que ça faisait, réellement, de se prendre pour un animal. Sous son coude, parsemée de miettes de chips et d’éclats fugitifs de chocolat, la couverture du DSM – III lui envoyait ses lettres jaunes au visage, sur fond vert déplaisant. Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, troisième édition. La tranche était ridée et cassée en deux endroits différents, il manquait des pages et certaines étaient cornées : signe que l’exemplaire avait été souvent manipulé. Leroy en épousseta la couverture et le rouvrit à la bonne page. Elle parcourut rapidement des yeux la description clinique de la maladie, la liste de symptômes qui lui étaient associés. Dans le fond de ses yeux se dessinait l’empreinte des morsures sur la peau d’Élias. Des traces de dents bien humaines, comme avait révélé l’analyse légale ; qui plus est, des dents appartenant à la victime elle-même. Élias s’était mordu lui-même jusqu’au sang, à plusieurs reprises.
Pour oublier la vague de dégoût qui souleva son estomac plein de sel et de sucre, Leroy ouvrit son carnet qu’elle étala sur les pages du DSM.
Impression d'être un animal - souvent un loup. Morsure,s aboiements, griffures, écrivit-elle.
— C’est bien du délire...
La maladie conférait souvent un teint pâle et des yeux enfoncés. Tout pour accentuer l’aspect chétif et fragile du garçon. Dans la gorge de Leroy, un nœud se forma, qu’elle fit passer avec encore un peu de chocolat. Il ne servait à rien de s’attarder sur ce qui aurait pu être, sur ces réalités irréalisées qui se frayaient un passage dans l’esprit de tout policier confronté à la mort brutale d’un être pour lequel ils commençaient, contre tout sens commun, à ressentir de la tendresse. C’était presque de l’amour, dans toute sa splendeur imaginaire.
Revenir au présent. Arrêter de rêver. Le regard trouble, Leroy tenta de se concentrer sur ses notes et la description du DSM. Contrairement à ce qu’elle pensait, la lycanthropie n’incluait pas seulement les personnes persuadées d’être un loup. Elles pouvaient aussi se mettre dans la tête qu’elles appartenaient à une autre espèce – tout autre espèce, en fait, les loups ayant cependant une prédominance. Un gros truc, lui avait dit le frère d’Élias.
Il fallait qu’elle voie la chambre d’Élias. La police avait interdit au personnel de la clinique d’y toucher, de nettoyer ou de déplacer quoi que ce soit. Elle espérait fort que le satanique Melon et sa photographe sans nom n’avaient pas reçu l’autorisation de visiter l’endroit. Bien sûr que non, se morigéna-t-elle, le diocèse n’avait aucune autorité dans une affaire de meurtre.
Melon. Elle l’avait écarté de son esprit autant que possible, un dégoût viscéral quoi relevait presque du réflexe lui tordait l’estomac, quelque chose grésillait dans sa tête dès qu’elle le voyait, y pensait ou devait interagir avec lui. Pourtant, elle savait qu’un jour ou l’autre viendrait la nécessité d’aller elle-même le trouver, le tirer par la peau de ses petites fesses bénites s’il le fallait, et lui poser les bonnes questions. Qui vous a contacté. Pourquoi êtes-vous là. Qui torturez-vous.
Leroy en était à gribouiller distraitement ces réflexions lorsqu’on toqua à la porte de son bureau. Elle n’avait entendu personne arriver.
— Oui, dit-elle, désorientée, surprise de ne pas être seule.
La porte s’ouvrit sur un collègue en nage, de larges auréoles de sueur étendues sous les bras jusqu’à ses hanches. Stéphane.
— Je pensais bien que vous seriez encore là. J’ai vu la lumière, expliqua-t-il.
L’inspectrice soupira, l’agent abandonna sa tentative de sourire et afficha une mine déconfite. Ce n’était pas la faute de Stéphane, mais elle le trouvait souverainement creux. Mais bon, on ne pouvait pas lui enlever qu’il était l’un des rares, avec Jules, à ne pas y aller de sa petite remarque raciste et sexiste quand il la croisait dans les couloirs. Mine de rien, c’était appréciable. Il ne méritait peut-être pas tant de dédain.
— Alors ? lança-t-elle pour couper court au moment gênant.
— Alors, euh, je viens vous donner les résultats de l’analyse du sang sur le couteau.
Leroy cilla. À cette heure ? Encore un truc que les autres avaient oublié de porter à son attention plus tôt et dont Stéphane avait hérité.
— C’est bien le sang de l’inspecteur Krik sur la lame. Vous avez trouvé l’arme du crime.
— Super. On passe sur les bravos, si tu veux bien. Des empreintes ?
— Euh… non.
— Pas une seule ? demanda-t-elle mécaniquement, par acquit de conscience.
— Non. Enfin… les vôtres, mais c’est tout.
Bien sûr. Leroy se frotta les yeux, lasse. Qu’est-ce qui lui avait pris de foncer sur ce couteau ? Et surtout de le prendre dans ses mains, comme ça, sans aucune protection ? Non seulement elle aurait pu effacer des empreintes plus anciennes, celle de l’agresseur de Jules, mais elle s’était montrée sous un jour particulièrement amateur. Amatrice, elle ne l’était pas. Elle devait se reprendre.
Au moins, Stéphane avait insisté sur le fait qu’il n’y avait pas la moindre empreinte : le plus probable était qu’il n’y avait strictement rien sur ce manche, rien qu’elle ait pu endommager avec ses gros doigts et sa paume collante. La personne qui avait fait ça était prudente. Un de ces adolescents aurait-il été capable d’un tel recul ?
Ils sont malades, pas stupides, se raisonna-t-elle. Reste qu’ils étaient jeunes, inexpérimentés. L’établissement ne faisait état d’aucun autre « incident » comparable à la mort d’un pensionnaire ou une attaque à main armée. Celui, celle, ceux qui avaient fait ça étaient au début de leur carrière. Il s’agissait d’y mettre un terme.
— Bon, eh ben, bonne nuit chef, dit Stéphane, toujours dans l’encadrement de la porte.
— Bonne nuit.
Elle attendit d’entendre le claquement du chambranle pour porter une main à son ventre et se recroqueviller sur sa chaise. Le mélange chocolat-chips avait terminé d’assécher sa bouche et de mettre la pagaille dans ses boyaux, elle n’était plus que dégoût et regrets. Encore une mauvaise nuit en perspective… dans le coin de sa vision, éclairant la pièce de son éclat visqueux, la bande de neige sur l’écran coupait le corps de l’homme-loup en deux.
D’une pression de l’ongle sur le bouton, elle réenclencha le visionnage.
Le malade gargouillait de manière inquiétante, le visage crispé, les yeux jaunâtres et vitreux prêts à sortir de leurs orbites. Les deux hommes qui tentaient de le maîtriser tendaient les mains devant eux et lui criaient des injonctions ou des mots qui se voulaient rassurants, mais saturés de leur propre panique. Le lycanthrope avait attrapé la table et la secouait dangereusement, au rythme de ses grondements bestiaux. La main de Leroy demeurait suspendue au-dessus de la télécommande, son index prêt à enfoncer la touche pause et à se précipiter vers le fatidique rewind. Elle attendit qu’il renverse la table, tende la gorge, hurle vers le plafond ; ensuite, dépité, comme si une force invisible venait de saper toute son énergie, il demeura immobile au milieu de la pièce, les bras ballants. Il se couvrit le visage des mains, s’accroupit et se recroquevilla sur lui-même dans un gémissement canin qui respirait la détresse.
≈
Il y avait un enfant dans le brouillard. Leroy avait du mal à voir, ses membres étaient lourds et dans ses globes oculaires battait une douleur sourde, qui se propageait à ses os. Elle ne savait même pas pourquoi elle marchait là. Le sentier était bordé de feuilles mortes et, au-dessus d’elle, s’étirait un tunnel de feuillage brun, jaune et fauve. Un automne silencieux, la rosée du matin accrochée comme des diamants aux brins d’herbe, des nuages qui descendaient sur la terre… l’automne… alors pourquoi crevait-elle de chaud ? Le soleil demeurait invisible. Ce n’était pas la chaleur franche des étés mais celle, sournoise, pire encore, des arrière-saisons.
Leroy s’arrêta. L’enfant avait disparu, mais une présence diffuse imprégnait maintenant les sous-bois. C’était comme une vibration. Elle se lovait jusque dans ses veines et ses muscles qui pulsaient d’une énergie nouvelle, ancestrale. C’était lui ? Un seul enfant était-il capable d’habiter les chemins, les troncs, les feuilles de cette manière ?
Non. Elle faisait fausse route. Cette présence n’avait rien à voir avec l’enfant.
Elle voulait appeler dans le grand silence, avec l’espoir de recevoir une réponse ou même juste un indice, mais s’en trouvait bizarrement incapable. La forêt s’étirait de tous côtés, belle et mortellement calme. La forêt souriait, énigmatique.
Je suis là
Leroy sursauta. Une voix, enfin ! Elle se retourna, chercha de tous côtés. La fine silhouette se dessinait là, dans la brume, parmi les troncs.
Attends-moi, aurait-elle voulu répondre, mais il ne sortit d’elle que des craquements comparables à ceux du vieux bois. La silhouette tourbillonna sur elle-même et s’en fut. Leroy se mit à la suivre, lentement, désespérée de ne pouvoir mieux contrôler ses mouvements. Ici et là, le garçon réapparaissait, l’appelait et filait avant qu’elle ne puisse l’atteindre. Il fallut un moment à Leroy pour se rendre compte que le rengaine avait changé. C’est moi, disait-il.
C’est moi
C’est moi
Elle fit halte. Définitivement, cette fois. La course était pipée, jamais elle ne l’attraperait. Et cette chaleur qui tapait sans répit, qui coulait des nuages et de feuille en écorce, comme une mélasse. Elle ferma les yeux et inspira lentement.
Je suis là
C’est moi
Elle entrouvrit les paupières. Le garçon l’attendait. Elle tendit la main vers lui. C‘était le frère d’Élias.
C’est moi, lui dit-il encore. Tu ne me reconnais pas
Elle aurait voulu répondre que si. Il secoua la tête, l’air désemparé. Leroy s’engluait dans la sueur et se ratatinait, ses genoux glissèrent au sol. Elle enfouit ses paumes dans le tapis d’automne. En-dessous, une fournaise de terre en fusion dans laquelle elle s’enfonçait lentement.
C’est moi
Derrière toi
Leroy fit un effort désespéré pour croiser une dernière fois le regard du garçon. Ses yeux brûlaient d’un feu si intense qu’ils perçaient la brume. Elle suivit la lumière, qui lui indiquait la direction. Derrière elle, une seconde silhouette qui était demeurée dans le brouillard s’avança, juste assez pour que son visage s’esquisse. C’était une femme à la peau caramel. Son sourire était presque tendre, mais quelque chose n’allait pas. C’était au niveau de ses dents. Elles étaient trop longues, brillaient trop fort. En réalité, elles brillaient comme un soleil. Le sourire de l’entité s’élargissait, encore et encore, et de sa gorge montait un gargouillement :
Ssssseeeeekhhh
Pour la deuxième fois en quelques jours, Leroy fit l’expérience de ce qu’elle appelait communément un réveil-coup-de-poêle. Sa tête partit en arrière, revint brusquement vers l’avant, elle cogna le bois de son bureau et envoya valser un paquet de chips vide.
Après le sursaut général, un semblant de calme retomba sur elle et elle demeura quelques instants étalée sur le DSM ouvert, joue contre papier, la respiration lente. Le magnétoscope laissait échapper un grésillement. Elle leva difficilement les yeux et aperçut, entre ses mèches emmêlées, l’écran noirci de la télé. Elle avança une main et appuya sur le bouton off.
Écoutant sa soudaine envie de fumer, elle piocha une cigarette et son briquet dans sa poche. Vu la luminosité dehors, il était très tôt. Leroy avait mal au dos et aux fesses, et surtout, perdue dans les nuées de fumée bleue, elle repensait au rêve. Le frère d’Élias avait voulu lui dire quelque chose. C’est moi. C’est moi quoi ? Moi qui ai planté le couteau dans le poumon de ton collègue ?
Non, ça n’avait aucun sens. Elle écrasa sauvagement sa clope, en alluma une autre et laissa passer les autres réflexions de ce genre, jusqu’à les épuiser toutes.
J’ai peut-être raté un truc, mais pourquoi Leroy s’est tout de suite dirigée vers la lycanthropie ? Il me semble que je n’aurais jamais pensé à ça. Je ne savais même pas que c’était une vraie chose (j’ai vu en lisant rapidement certains commentaires). Elle a eu un déclic ? Enfin je ne sais pas j’aurais bien aimé avoir la genèse de cette idée. Mais j’ai peut-être simplement mal compris, ce qui arrive fréquemment et encore plus souvent quand je lis sur ordi ! (parfois je lis un paragraphe sans le lire par exemple, c'est très gênant)
Sinon comme d’habitude, j’adore ta plume et tes personnages, et je ne m’ennuie pas en lisant.
Détails :
« Morsure,s aboiements, griffures » : oui alors cette virgule
« un dégoût viscéral quoi relevait presque du réflexe lui tordait l’estomac » : qui relevait, non ?
Leroy s'est rapidement dirigée vers la lycanthropie parce que le frère d'Elias lui a confié que Elias se prenait pour un animal à la fin de sa vie. Je suppose qu'elle a fait quelques recherches après ça et qu'elle a opté pour cette voie. Mais c'est peut-être trop rapide ! Comme tu dis, ajouter des précisions sur ses réflexions avant d'arriver là ça peut être une bonne idée.
Heureuse que ça continue de te plaire malgré ça :D et merci pour les coquilles !
Ooooh le DSM numéro 3 ! ça m’émeut presque, le 4et le 5 n’étaient pas encore sortis !
Il y a une petite répétition : « il manquait des pages et certaines étaient cornées […] et le rouvrit à la bonne page. » : tu pourrais remplacer le premier « page » par feuillets.(tu écris si bien que ça m’a tout de suite interpellée)
« un dégoût viscéral quoi relevait presque du réflexe lui tordait l’estomac, quelque chose grésillait dans sa tête dès qu’elle le voyait, y pensait ou devait interagir avec lui » : outre le petit problème avec le quoi qui devrait être un qui, cette phrase fait écho à mes théories des coms précédents. (tu dois bien rire si mes interprétations sont fausses, mais je m’amuse bien à les faire)
Ce second rêve est excellemment bien fait, à la fois plein de pistes et brouilleur complet. Chaque pas que réalise Leroy dans sa compréhension de l’affaire est également un pas en arrière… J’ai déjà dit que tu gérais trop bien ?
Plein de bisous !
Et oui un vieux DSM ! Même qu'il était vert et jaune je crois (jolie le combo hein ?) merci pour la répet, je vais penser à changer ça.
"quoi" xD décidément je les enchaîne les coquilles !
C'est vrai que plus Leroy avance, plus elle recule en un sens... mais il va bien falloir avancer tout court au bout d'un moment ! Merci encore pour tes commentaires et des bisous !
Et sinon, la lycanthropie, je trouve la piste très intéressante. Au début, je le voyais sous le pan fantastique mais scientifiquement parlant, ça a sa place aussi. L'ambiguité ne fait que renforcer mon questionnement. Y a-t-il un loup-garou, un lycan dans l'hôpital ? Ravel, peut-être ? Le directeur ?
Et le frère d'Elias était assez bizarre mais alors là… ! J'ai l'impression que Leroy fait des rêves lucides et qu'il y a vraiment des vérités qui se cachent dans tout ça. J'en suis de plus en plus convaincu. Mais ne sachant pas quelles vérités je dois trouver, cela me fait une belle jambe… ! En tout cas, c'était hyper angoissant. Les gamins angoissants, je trouve que c'est quelque chose qui fonctionne bien. Avec le frère d'Elias, tu tiens quelque chose ! Un bon filon pour me faire flipper… Sache-le ! ;)
Je vais en rester là pour aujourd'hui et je te dis sans doute à demain ! :D
Oui, le truc cool avec la lycanthropie c'est son double statut de maladie et de phénomène fantastique, ça permet de brouiller les pistes. Je l'avoue ! Quant à sa place dans l'hôpital et dans l'histoire... hehehehehehehe *rire sadique*
Les rêves de Leroy sont zarbis hein ? Pour l'instant, c'est dur d'y voir quoi que ce soit de sûr, mais j'espère que dans la suite leur utilisé s'éclairera ! oui les gamins angoissants (et les poupées horrifiques) c'est un élément d'horreur à ne pas négliger xD je retiens en tout cas pour le frère d'Elias ;)
Merci encore pour ta lecture !
Oh non les commentaires qui s'effacent c'est terrible... et oui, la lycanthropie c'est une maladie psy en plus d'être un phénomène du fantastique ^^ je ne sais pas lequel a précédé l'autre en revanche ! Effectivement, y a un lien avec l'affaire, mais Leroy a pour l'instant du mal à en faire quelque chose de très concret.
Oui j'imagine qu'il y a beaucoup de pistes et que c'est dur d'en choisir une au final... ^^' en tout cas vraiment contente de voir que tu apprécies ta lecture, merci pour ton commentaire !
La lycanthropie, la vache ! (enfin non justement, ça parle d'autre chose que de vaches...). J'ai hâte de voir où tu nous emmènes avec ça ! En attendant, j'aime toujours cette ambiance réaliste et inquiétante, dans laquelle des bouts de bizarreries/croyances surnaturelles pointent le bout de leur nez...
Seule petite interrogation : les flics n'ont pas encore visité la chambre d'Elias ? Du tout du tout ? Ou j'ai loupé un truc ?
A bientôt !
Haha oui la lycnathropie, la vache ou plutôt pas la vache :p (quoique ? Peut-être qu'il y a des gens qui pensent être des vaches ?)
C'est exactement ça, ou en tout cas ce que je souhaitais, un cadre réaliste avec des petits trucs dedans qui commencent à clocher :p
Non, les policiers n'ont pas encore vu la chambre d'Elias, parce qu'en fait - mais ça je l'explique pas encore dans le texte - il avait été transféré dans une chambre spéciale après que ses symptômes avaient dégénéré.
Merci merci de ta lecture :D
La deuxième partie m'a glacée. Je suis seule dans mon nouveau chez moi et je suis plus tout à fait sereine ^^
Leroy commence à mélanger rêve et réalité, c'est très malaisant, effrayant et intrigant.
Au fait, j'arrive peut-être après la bataille, mais il y a un lien entre le roi et Leroy ? (d'ailleurs on connait pas son prénom non ?)
Ihih pardon pour la petite frousse j'espère que ça va mieux ^^ et bien vu pour Leroy, elle a du mal à garder les idées claires elle aussi.
Concernant Leroy - le roi., ah je ne dis rien ;) mais non en effet on connaît pas son prénom !
On plonge dans le mystère de plus en plus, avec ce parfait dosage des bons polars, quand le récit nous apporte suffisamment de nouvelles clés pour avoir l'impression d'avancer dans l'enquête, tout en apportant en même temps de nouveaux lots de mystères qui accentuent les questionnements, c'est trop bien !
Halala le frère d'Elias, mais oui, on sent qu'il a des choses à nous dire encore celui-là !
Et j'aime aussi beaucoup le fait de revenir régulièrement à du scientifique, comme l'évocation du DSM, pour maintenir l'équilibre et le doute entre fantastique et réalisme et continuer à nous faire naviguer entre deux eaux ; ça marche trop bien ! :)
Leroy est décidément un très bon personnage je trouve, j'aime son côté hyper humain, elle est bonne enquêtrice mais pas parfaite, avec ses peurs, ses doutes, ses mélanges chips-chocolat qui lui donnent des mots de ventre, tu arrives à ne pas du tout sacraliser le personnage, j'aime beaucoup.
Bref, bravo !
Je m'en vais lire la suite ! : D
Oui, le frère a des choses à dire mais ne sait pas forcément comment les dire :p et oui j'essaie de revenir à des choses plus scientifiques et "avérées" pour pas que Leroy soit trop paumée avec des à peu près et des trucs qui tirent sur le fantastique ^^
Je suis trop contente si tu aimes bien Leroy aussi <3 elle est clairement pas parfaite, mais qui est parfait en ce bas monde ? ehehe
Merci pour ta lecture itchane !
"le satanique Melon" xDDD tu m'as tuée ! Toute mention de fesses bénies mise à part, j'ai encore beaucoup aimé ce chapitre. Leroy est vraiment un personnage que j'apprécie beaucoup (j'ai adoré l'évocation super rapide des "non remarques racistes", je trouve que c'est une façon subtile et adroite de changer le regard du lecteur sur le physique d'un personnage) et je suis super intriguée par le tour que ça prend, avec ces rêves.
Celui-ci était encore très bien rendu, à la fois très clair, et en même temps absurde, assez oppressant. Toutes les références à la chaleur, ça rend une ambiance ultra poisseuse qui accentue l'atmosphère "animale" avec cette histoire de lycanthropie. C'est très malin d'aborder le thème de cette maladie réelle qui fait aussi directement référence à un élément fantastique... parce que j'oublie pas qu'il doit y avoir du fantastique quelque part !
Le frère d'Elias devient limite flippant et j'ai hâte de voir où tu nous entraînes avec tout ça ! J'espère que tu posteras vite la suite ♥
Ah je suis ravie de voir que tu as apprécié le traitement de Melon dans ce chapitre ! Et ça fait plaisir aussi que tu apprécies Leroy, elle qui ne semblait pas trop plaire à d'autres lecteurs, du moins au début. Et oui j'ai essayé de donner des petites précisions sur elle sans forcément que ça fasse de gros paragraphes descriptifs, mais voilà juste que ça lui donne plus de caractéristiques et, du coup, de réalité ^^
Les rêves sont pas mal importants oui. J'ai vraiment voulu insister sur cette chaleur, parce que les pauvres, ils sont en pleine canicule, et elle poursuit Leroy jusque dans ses rêves; J'aime beaucoup l'adjectif d' "animal" que tu emploies en tout cas ! Et oui carrément, la lycanthropie est à double tranchant, à la fois vraie maladie et phénomène fantastique. Du fantastique, il y en aura 8D
Haha pas faux pour le frère d'Elias. Merci beaucoup ma Danouch pour ta lecture !
J'avais un peu peur de ne plus trop comprendre parce que je n'avais pas lu depuis un moment, mais vraiment, je suis impressionnée, après un petit flottement au début, tout c'est revenu de manière très naturel, et pas parce que j'ai une bonne mémoire, mais vraiment parce que tu gères très bien les infos et les rappels mine de rien, je trouve ça vraiment très bien géré dans ton écriture !
Un exemple, je ne voyais plus trop pourquoi Leroy s'intéressait à la lycanthropie (J'étais même un peu en mode "Quoi, ya du fantastique et je m'en souviens plus ?!"), mais très rapidement, tu parles de marques de dents et des troubles, donc on comprend très vite. Idem pour le couteau, tu reparles de la bêtise de Leroy donc on resitue très bien. D'ailleurs, petite question. La victime était à l'hôpital pour de la lycanthropie ou pour autre chose et Leroy soupçonne qu'il y avait ça en plus ? Je ne me souviens plus trop ^^"
Sinon, le rêve était aussi ultra bien écrit, bien rendu. Je savais que c'était un rêve, mais je l'ai trouvé très réel et onirique à la foi, ça rendait bien, j'ai vraiment aimé cette scène, ainsi que le réveil, plus lent et plus comateux. De la même façon, j'ai adoré ta façon de décrire Leroy qui mange des trucs pas top et qui en subit les conséquences, je sais pas, j'ai trouvé ça vraiment bien géré ^^
Bref, je suis vraiment contente d'avoir lu la suite =D Et je vais guetter la suite plus efficacement maintenant ^^ Pluchouille zoubouille !
C'est vraiment cool si tu as réussi à t'y remettre sans trop de mal ni de flottement :D ouf !
Haha oui y aura du fantastique bientôt :p c'est drôle parce que la lycanthropie, c'est à la fois une maladie qui existe, mais qui est rare, et un phénomène qui a rien de naturel et qui appartient au fantastique, du coup c'était très pratique pour moi. Elias, à la base, était à la clinique pour dépression chronique. C'est après qu'il a développé la lycanthropie, et Leroy pense que c'est sûrement à cause de la drogue qu'il avait ingérée pendant plusieurs mois ^^
Je suis contente pour le rêve ! Mais oui, Leroy mange vraiment des cochonneries, c'est hallucinant. Elle peut pas être en forme avec ça :p
Merci beaucoup d'être revenue par ici Flam et vraiment, heureuse que la lecture te plaise ! Plusplus !
Le rêve, comme le précédent, est très bien fait : on a beau savoir que c'est un rêve, on y est ! On sent bien qu'il contient des éléments importants, mais comme justement ce n'est qu'un rêve, est-ce qu'il faut le prendre au sérieux ou simplement se poser des questions sur l'état d'esprit de Leroy. Je ne sais trop quoi en penser, si ce n'est que tu ne te donnerais probablement pas la peine de nous emmener dans ce rêve sans un but précis ;)
Depuis la rencontre avec le frère d'Elias, je suis en effet persuadé que le garçon est hyper important pour l'enquête. Je me demandais quand il réapparaitrait et pourquoi Leroy ne l'avait pas encore revu. Ceci dit, si je ne me trompe pas, peu de temps s'est écoulé depuis sa visite à la mère d'Elias, non ?
En tout cas, je suis toujours enthousiasmée par ton histoire, ses flous, son mystère, et surtout ta plume si délicate et audacieuse.
Détails :
"Il ne servait à rien de s’attarder sur ce qui aurait pu être, sur ces réalités irréalisées qui se frayaient un passage dans l’esprit de tout policier confronté à la mort brutale d’un être pour lequel ils commençaient, contre tout sens commun, à ressentir de la tendresse." : je pense que cette phrase, qui contient des notions forts intéressantes mais un chouia complexes, mériterait d'être découpée.
"un dégoût viscéral quoi relevait presque du réflexe" : qui relevait
"de sa petite remarque raciste et sexiste" : raciste ? Elle est noire ? Je ne m'en souvenais pas...
"pour se rendre compte que le rengaine avait changé. " : la rengaine
A bientôt !
Je suis contente si le rêve passe bien, vu que c'est le deuxième, il fallait pas non plus que ça lasse les lecteurs ^^ et puis oui, ils ont leur importance dans l'ensemble, que ce soit au niveau de l'intrigue ou de l'état de Leroy. Donc c'est âs un rêve "gratuit" mais je ne dirai rien de plus pour l'instant ! Mais oui, Leroy cogite pas mal à propos du frère d'Elias, et peu de temps s'est en fait passé depuis leur rencontre. Tant mieux si tu continues à bien accrocher, à l'ensemble, je suis ravie de le lire ♥ et cela dit, si certains aspects te bottent moins par la suite n'hésite pas à le souligner !
Merci pour tes remarques, la première phrase est en effet un peu longue ^^ concernant Leroy, je n'ai jamais encore précisé sa couleur de peau ou son origine donc toutes les hypothèses sont permises :) (mais je reviendrai dessus plus tard dans l'histoire)
Merci pour ta lecture et à bientôt Isa !
je plaisaaaante ! d'ailleurs avec une enquêtrice pareille j'ai du souci à me faire !
J'ai dévoré tous tes chapitres du coup ! C'est vraiment bien ! (purée je dis ça de tout ce que je lis sur FPA xD pas ma faut s'il y a autant de talent ici). L'ambiance est super, c'est parfaitement bien écrit (pas relevé une seule coquille ou tournure maladroite dans les 7 chapitres). Les persos sont nombreux mais pourtant il n'y a aucune confusion. Les gamins sont fascinants, le prêtre et ça copine m'intriguent beaucoup, les évocations d'exorcisme, de ouija etc me font bouillir d'impatience... je n'ai pas la plus petite idée de ce qui a pu se passer (juste... je peux pas croire que les enfants soient coupables, le crime est trop affreux :-( )
J'aime bien que la Lycanthropie soit abordée comme une maladie réelle. Rien a voir mais j'aime aussi beaucoup ton passage sur les maladies mentales "romantiques" dans le cinéma etc. (j'ai honte mais j'adore ça, lol, inutile de faire semblant)
Leroy est un perso vraiment super, elle a des fois un côté un peu mauvais, un peu des préjugés (sur la religion, son collègue qu'elle trouve plat...) ça la rend crédible, je trouve ça très bien (meme si du coup je l'approuve pas)
Les cauchemars... bon j'aime pas trop pas ça les moments "rêves" dans la fiction, mais ils participent a l'ambiance, et ils font peur x.x
Je pense qu'elle devrait enquêter du coté de la famille, la mère cache des trucs, la chambre c'est une bonne idée, et le frère a surement encore d'autres trucs à dire. Et je pense aussi qu'elle devrait séparer le prêtre de son pot de colle et voir ce qu'il aurait à dire sur l'exorcisme, surtout si les gamins ont fait du spiritisme.
Un truc qui m'a un peu embêtée quand meme, c'est l'arme qui a poignardée le policier. je suis pas sure de la temporalité, mais il doit bien se passer 2-3 jours minimum non ? ça me parait ultra bizarre quelle ait pas été trouvée plus tôt, surtout qu'elle est visible depuis le chemin normal. Après l'agression la zone a du être ratissée, tout le bâtiment non ? Du coup je trouve ça complètement absurde que Leroy se reproche son manque de professionalisme d'avoir touché l'arme a mains nues, alors que l'arme a été retrouvé dans le batiment ou a eu lieu l'agression, plusieurs jours après et par hasard ! (a moins que j'ai pas bien compris ?) c'est plutôt ses collègues les ratisseurs qui ont été super mauvais. Est-ce que tu mettrais pas, soit que l'arme était vraiment bien planquée, soit que Leroy au lieu de penser qu'elle est incompétente pense plutôt que ce sont ses collègues qui ont déconné ? ptêtre que c'est moi qui ait loupé une info, qu'il s'est pas passé tant de temps que ça ?
Je suis impatiente d'en savoir plus !
Je suis super contente que ces premiers chapitres aient pu te plaire ! Et particulièrement si ce n'est pas confus au niveau des personnages, particulièrement des gamins. Je veux pas qu'ils aient l'air interchangeables, des copies les uns des autres, dans ma tête ils sont hyper différents donc j'aimerais bien continuer à bien gérer ça ^^ si jamais ça devient pas clair d'ailleurs fouette-moi hein.
La lycanthropie du coup c'est aussi une vraie maladie, sauf que tu t'en doutes, les malades se changent pas vraiment en loups garous. Mais c'est vrai qu'on a tendance à traiter les maladies mentales comme un sujet dramatique/romantique, et ça conduit à des représentations biaisées qui font plus de mal que de bien quand on veut les appliquer à la réalité. Enfin, c'est mon avis, il faudrait juste qu'on soit conscient du côté hollywoodien/cinématographique/artistique de la chose :D
Ah ravie que Leroy te plaise ! Elle faisait pas l'unanimité en tant que perso ^^
Au niveau des rêves, il va y en avoir d'autres donc j'espère que ça ne va pas trop te déranger. Bon l'histoire ne va pas être faite de ça non plus hein ^^
Leroy est assez de ton avis a priori, la famille garde sans doute quelques secrets et la piste du spiritisme mérite d'être suivie ;)
Oui, il s'est passé quelques jours entre l'agression de Jules et l'affectation de Leroy sur l'affaire. Alors oui, si l'arme avait été là depuis le début, quelqu'un l'aurait trouvée de puis un bout de temps. Mais rien ne dit quel l'arme était là avant, elle a pu être placée là après aussi ^^ bon, dans l'idée c'était ça, mais je me rends compte que c'est resté implicite et ça mérite d'être expliqué pour gommer la confusion. Merci de l'avoir souligné ^^
Merci en tout cas de ton passage et d'avoir commenté, à bientôt j'espère !
D’où sort-elle cette idée de lycanthropie ? Ce sont les morsures sur Elias qui lui ont donné cette idée ? J’avoue que ça m’a un peu surprise.
Je ne sais pas très bien où tu veux nous emmener avec ce nouveau rêve… cette enquête la perturbe (à regarder des lycanthropes, pas étonnant…), ou alors son subconscient lui donne-t-il des indices ? Ce serait celui que le frère d’Elias est important ?
Tiens, j’ai relevé une petite incohérence (me semble-t-il) : tu dis à la fin du chap V qu’elle se retient de toucher le couteau, et on apprend dans le VII qu’elle a mis ses empreintes dessus.
Encore un bon chapitre, qui jette plus de doute qu’il n’en lève ! Je suis ton histoire avec grand plaisir, je trouve que tu as trouvé un équilibre qui fonctionne bien entre tous les éléments de ton histoire : enquête/clinique, inspectrice/enfant, mystères/indices. Et avec toujours ce très joli style qui est ta marque de fabrique !
A bientôt !
Concernant la lycanthropie, elle le tient d'abord du frère d'Elias mais je n'ai peut-être pas montré assez le cheminement qui l'a amenée sur cette piste, tu fais bien de relever le manque.
Et oui donc, un deuxième rêve, désolée xD mais j'espère faire en sorte qu'ils aient leur place et soient expliqués. En tout cas oui il y a des éléments importants dedans, mais je ne dirai pas lesquels :p
Alors oui, c'était carrément une grosse incohérence, mea culpa ! J'ai rechangé, à la base je lui faisais toucher le couteau, donc oui : elle a bien touché le couteau.
C'est super si tu as toruvé qu'il y avait pour l'instant un bon équilibre, j'espère que ça sera aussi le cas dans la suite ! Merci beaucoup pour ta lecture et à bientôt j'espère ^^