- 6 -

Par Jamreo

Annabel observait les traces laissées par ses doigts dans la pâte. Des mini-cratères sur une terre en guerre, peut-être Dunkerque. Elle avait amorcé des sillons avec ses ongles pour mieux stimuler son imagination. Bientôt, l’image mentale d’un paysage dévasté et la sensation quasi-réelle d’une odeur de putréfaction supplantèrent le brouhaha et le nuage ambiant de sucre et de beurre. De la boue, des éclairs. Des hommes qui marchaient en bandes, telles des fourmis trop loin de chez elles. Un ronronnement d’avion passant près des toits, dans l’azur torturé d’un jour trop chaud, chaud et humide, qui invoquait d’affreuses maladies depuis les bois et marais. De l’inconfort et de l’urgence, la saleté de la guerre, la sueur, la promiscuité et une espèce d’empathie pour tous ces malheureux inconnus, ces clones imparfaits.

Annabel caressait, à travers la manche de son polo, son poignet lézardé de cicatrices. Quand son voisin lui donna un coup d’épaule, elle sortit de sa rêverie comme d’un envoûtement visqueux.

— Oups, pardon, dit Maurice dans un rire.

Il était heureux de cuisiner. Comme les autres, il avait jeté des boulettes de pâte collante à ses camarades, léché le beurre sur ses doigts, dérapé dans l’extrait de vanille et l’huile tombés par terre. Comme les autres, il avait retroussé ses manches pour ne pas tacher ses habits. Enfin, les autres… Annabel n’était pas la seule à détonner. Ce qui relevait de l’exception alarmante hors de la clinique revêtait en ses murs un terrible air de banalité. C’en était triste à pleurer.

— Bon, c’est très bien, lança l’infirmier Simon qui s’occupait de l’atelier. Mélangez les ingrédients liquides à la pâte et on pourra mettre tout ça au four. Et maintenant, quartier libre ! Rendez-vous dans deux heures pour goûter les gâteaux. N’oubliez pas de vous laver les mains et de raccrocher les tabliers en partant.

Le couloir baignait dans la lumière riche et chaleureuse du jour. Annabel plissa les yeux, une main devant le visage. Tandis que d’autres en profitaient pour recharger leurs batteries, elle se sentait agressée par l’été. C’était sans doute le sang irlandais dans ses veines qui faisait d’elle une créature de fraîcheur et d’ombre. Maurice et ses amis, bras dessus, bras dessous, se dirigèrent vers le parc, un ballon ricochait déjà contre les murs du couloir.

— Hé, Anna, tu viens ?

La jeune fille ne vit pas qui l’avait appelée, mais son cœur fit un bond dans sa poitrine, douloureux de gratitude, qui manqua de déranger son expression boudeuse savamment calculée. Elle n’était pas dans un bon jour. D’ordinaire, son enthousiasme mal léché l’aurait poussée à participer aux réjouissances malgré la chaleur. Seulement, depuis le meurtre d’Élias, rien n’était plus pareil.

— Nan, merci, marmonna-t-elle.

Elle prit le chemin de l’escalier. Se croyant enfin seule, elle se mit à chanter tout bas le refrain de sa dernière composition, une chanson sur la guerre. La musique avait toujours été efficace. Toujours, les notes réduisaient le nœud de chagrin dans son estomac et apaisaient les tremblements dans sa poitrine.

Absorbée dans ses paroles, Annabel ne vit pas tout de suite la fille assise sur la première marche de l’escalier et faillit lui filer un coup de pied. Elle laissa échapper un cri et se retint à la rampe, pendant que Jade se mettait debout.

— Sorry, dit Annabel, je t’avais pas vue.

Jade serrait contre elle son livre poussiéreux, d’où dépassaient des pages volantes recouvertes d’une écriture serrée, mécanique. Lentement, elle rangea une mèche de cheveux bouclés derrière son oreille. Son expression vide troublait Annabel, qui se sentait aussi très gênée. Jade et elle avaient été proches avant la mort d’Élias. Depuis, elles faisaient leur possible pour s’éviter.

— Tu viens d’où comme ça ? demanda l’Irlandaise pour dissiper le malaise.

— De l’atelier d’écriture, répondit Jade d’une voix monocorde.

— Ah, ouais… j’aurais dû m’en douter.

Silence. Les yeux de Jade demeuraient fixés sur elle comme si elle cherchait à découvrir ses secrets les plus enfouis, ses peurs, ses hontes, pour les étaler à la lumière impitoyable du soleil. Qu’est-ce qu’il faisait chaud… Annabel ferma brièvement les yeux et le motif sur le livre de Jade se découpa en brûlure dans le noir.

— Bon, je vais y aller. Euh… à plus.

Quand Jade détourna les yeux, seulement, Annabel s’autorisa à grimper quatre à quatre les escaliers jusqu’à sa chambre.

Il n’y avait pas de verrou ni de clef à tourner pour s’assurer une intimité parfaite. Trop dangereux, car les suicidaires ne demandaient qu’à se retrouver isolés. Mais Annabel se contentait du panneau de bois et de plastique qui la séparait du couloir.

Seule avec le miroir de Mégane. Pas le sien, elle haïssait trop les miroirs pour ça. Elle les haïssait tout comme elle désirait, de manière presque physique, leur honnêteté infaillible. Alors qu’elle y posait ses yeux blessés de lumière, son cœur s’accéléra. D’angoisse, d’envie, de honte. Le corps grotesquement tordu d’Élias sur le carrelage des toilettes dansait dans son esprit et un tsunami d’émotions s’amorçait dans son estomac. Elle ne serait pas assez forte. À moins de se mettre à nu, encore une fois, face à ses pulsions auto-destructrices.

L’adolescente alla se planter devant le miroir.

Des taches de rousseur sur ses joues rebondies, un regard gris-bleu sans profondeur et des cheveux roux délavé. Une copie ratée de son frère. Les mêmes taches, la même teinte de regard et de mèches – tout en plus fade.

Annabel pencha la tête. Non, pas une copie, elle était venue avant lui. Un brouillon.

Elle alla à la salle de bains et alluma la lumière. Là, encerclée de glaces réfléchissantes, elle enleva son polo. L’ampoule soulignait crûment les excès de son corps, ses épaules moelleuses qui lui valaient des moqueries, ses hanches et son ventre qu’aucune ceinture ne domptait. Et les marques, qui se croisaient et s’enroulaient sur ses poignets jusqu’au creux des bras. Certaines blanches et presque disparues, d’autres en rouge furieux, violet triste. Les dernières dataient de trois jours. On lui avait confisqué tout objet coupant, mais elle se débrouillait aussi bien avec des dents, une mine de stylo ou un bout de bâton tranchant.

Le sentiment d’injustice, d’abandon, de faute, se calma un peu à la vue de ce qu’il lui avait déjà infligé. Ça suffit. Tu t’es assez punie comme ça.

Annabel s’autorisa à respirer.

Sans vraiment le vouloir, elle se tourna d’un quart et vit, là, sur son flanc, les premières traces des coups les plus durs. Elles ne partiront jamais.

Prise d’un frisson, Annabel croisa les bras sur sa poitrine. Ça y était. Les émotions revenaient plaquer un sac sur sa bouche pour la faire suffoquer.

— Qu’est-ce que j’ai fait, murmura-t-elle. Qu’est-ce que j’ai fait ?

 

 

— Ça fait deux semaines que je n’ai rien fait, disait-il en exhibant son poignet griffé de coupures pâles. C’est bien, non ?

— C’est très bien, Donnie.

Le médecin lui adressa un sourire indulgent. La bonne humeur du garçon était communicative.

— Et au niveau de l’humeur, dis-moi, comment vas-tu ? Plutôt bien, d’après ce que j’observe.

— Ça va. Je pensais que ça serait plus difficile, vous voyez, mais… en fait… ça va.

— Difficile… par rapport à Élias ?

Donnie fit oui de la tête. Le chapeau de cow-boy était posé sur ses genoux et il en pétrissait la frange, indécis.

— Vous croyez que ça fait de moi une mauvaise personne si je ne suis pas triste ? Enfin, je suis triste, mais j’ai l’impression de ne pas l’être assez et c’est dérangeant, et…

L’homme leva une main pour calmer l’enfant qui, peu à peu, se tut.

— Tu sais, chacun gère les choses comme il peut. Le deuil est une lourde épreuve. Peut-être que ton inconscient essaie de te protéger d’émotions trop négatives. Ce n’est pas de la froideur, c’est… un mécanisme de défense. Il n’empêche pas que tu appréciais Élias à sa juste valeur et que sa disparition te peine, comme nous tous. Tu comprends ?

Les sourcils joints, Donnie fit mine de pondérer cette déclaration.

— Oui, je crois.

— Te voilà rassuré, j’espère.

Pour toute réponse, Donnie percha le chapeau sur son crâne.

— Tu ne vas pas avoir trop chaud, avec ça ? s’étonna le docteur.

— Non, ne vous inquiétez pas, pépia-t-il. J’ai l’habitude. Je peux y aller ?

— Voyons voir… oui, c’est bientôt la fin. Tu as l’air de bien te porter, Donnie. Tu fais de gros progrès. Prends soin de toi, et je te dis à bientôt.

L’adolescent fit un signe de la main par-dessus son épaule et regagna le couloir où il effectua une pirouette sur lui-même, ses talons glissant souplement sur le lino. Les cabinets médicaux se trouvaient dans l’aile ouest du bâtiment, au rez-de-chaussée ; il n’était pas loin d’une porte secrète qui menait vers le parc.

Il n’avait pas prévu de tomber sur Leroy. Voilà qui contrariait tous ses plans. Son sourire vacilla à peine alors qu’il la dépassait, l’air le plus détaché possible. Encore là, celle-là ? Donnie n’aimait pas ça, il avait l’impression qu’on violait son territoire. Il ne voulait pas lui parler. D’une démarche assurée, en bon prince qu’il était, il s’éloigna.

Arrivé près de l’escalier qui menait au premier étage, il s’arrêta, indécis. Une partie de lui, toujours la même, voulait sortir et retrouver les autres, au soleil, échapper aux colonies de petits points furieux tombés des stores de l’hôpital pour entrer dans la vraie lumière estivale. D’un autre côté, il avait un étrange pressentiment. Quelque part, là-haut, l’attendait une aventure autrement plus complexe et intéressante. Il prit le temps de la réflexion, se mordant la lèvre, les pouces passés dans sa ceinture, et décida finalement de monter.

Les portes fermées de chaque côté étaient comme autant de gardiens silencieux, sapés de blanc, dépositaires d’un secret bien gardé. Qui pour témoigner des pleurs et de la tristesse, pour compter les accès de rage ou surprendre le tourbillon collant de la psychose et de la paranoïa - qui pour rendre compte du poids sidéral des symptômes qu’elles avaient abrités et assourdis au fil des années ?

Il se souvenait bien du numéro de sa sœur. La porte, comme les autres, étaient closes. Quand il y posa doucement son oreille, il ne perçut rien. Mais il connaissait sa sœur. Doucement, il leva une main et gratta le bois.

Pas de réponse. Donnie jeta un coup d’œil de chaque côté du couloir : personne, quartier libre. Il entrebâilla la porte. Sans comprendre comment, il savait qu’Annabel se trouvait là. La chambre elle-même était vide, un lit défait et l’autre soigneusement arrangé. Les fenêtres ne donnaient pas au sud, il régnait ici une pénombre revigorante. Donnie s’avança à pas légers et silencieux, une main sur son chapeau, prêt à l’enlever. Dans les situations graves et sérieuses, on enlevait son chapeau.

Un rai de lumière débordait de la salle de bains, d’où venaient aussi des sanglots étouffés. Oui, il était temps d’enlever son chapeau. Donnie le déposa sur le lit défait, tache sombre sur les draps lactés. Il se dirigea à petits pas vers la salle de bains, pris d’un mélange d’appréhension et d’impatience qui fourmillait dans son cerveau, jusque sous sa peau, sous ses doigts.

Donnie était juste derrière la porte. La main sur le chambranle, la tête posée sur le panneau comme sur un oreiller, il écoutait. Sa sœur pleurait et, dans ses sanglots, se cachaient des paroles à demi-mâchées, noyées de larmes. Écoutant son cœur, qui battait de plus en plus vite, le garçon poussa la porte.

La vision qui se présenta à lui fit naître une vague d’adrénaline dans ses veines, qui se propagea par salves dans tout son corps. Il y avait de la joie dans cette chaude sensation, de la joie mêlée à un soupçon de culpabilité.

Annabel était à moitié nue, ses coupures et blessures rouges, violettes, bleuies contre la peau claire de son dos et de ses bras. Recroquevillée par terre, entourée de ses doubles dans la glace, prostrés comme elle, statues déchues, elle se balançait d’avant en arrière et faisait de son mieux pour entourer son buste de ses bras trop courts. Donnie resta un moment à contempler le spectacle, le souffle bloqué dans sa poitrine, frappé par une beauté si terrible. Puis un élan le poussa à s’approcher, prudemment, comme d’un animal un peu sauvage.

— Anna… souffla-t-il.

Elle leva la tête, le regard brillant et sûr à travers les larmes. Un éclat de reconnaissance, un peu de panique à l’idée de se montrer si faible devant son petit frère… elle essuya son nez dans son poignet et tendit un bras. Pour l’inviter à avancer ou pour le repousser ? Donnie s’accroupit et la prit contre lui. Elle se contracta légèrement à ce contact.

— It’s alright, Anna, lui susurra-t-il à l’oreille. It’s alright.

Il commença d’épouser son lent mouvement de balancier pour mieux la soutenir.

— Non, marmonna-t-elle. Oh Donnie...

— Si, je t’assure.

Il caressait les marques anciennes sur son dos. Des sillons indélébiles. Donnie posa la tête contre l’épaule de sa grande sœur.

— J’ai les mêmes, dit-il. J’ai les mêmes blessures. It’s alright. 

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Laure
Posté le 07/10/2020
Comme c'est beau Jam !!

J'ai beaucoup aimé ce chapitre. Je n'ai rien à redire. Tes personnages sont tous profondément humains ! Je les aime tous, sauf le curé. Et ce que je trouve super, c'est que tu arrives à montrer des personnages fragiles et blessés sans les victimiser, sans les limiter à ça : ils sont nuancés comme j'aime.

Bisous !
Jamreo
Posté le 08/10/2020
Mow merci Laure je suis vraiment heureuse que tu aies aimé ce chapitre ! Huhu tu en veux à Melon, mais je te comprends ^^
C'est hyper important pour moi de ne pas les victimiser, ces personnages ; alors merci pour ton écho là-dessus c'est précieux !

Bisous ^^
Tac
Posté le 25/04/2020
Yo Jamou !
Ce chapitre est si touchant ! Le personnage d’Annabel m’est particulièrement cher. Le duo qu’elle forme avec son frère est très émouvant, c’est aussi intéressant de voir une autre facette de Donnie, qui m’est sinon relativement antipathique.
D’ailleurs : Donnie, « en bon prince qu’il était » : prince, donc pas roi… (je commence à voir des indices partout même là où il n’y en n’a peut-être pas, je crois….)
Bref, tu gères une fois de plus d’une plume de maîtresse la poésie pour atteindre le délicat et mettre des mots là où peu d’auteurices osent en mettre. C’est très beau et très fort, je ne peux qu’abaisser mon chapeau.
Plein de bisous !
Jamreo
Posté le 14/05/2020
Yo,
Je suis vraiment heureuse que tu apprécies Annabel. La pauvre j'ai envie de lui faire des câlins constamment T-T Donnie, lui est très différent d'elle et tu n'es pas la seule à le trouver antipathique.
Héhé... prince, roi... MOTUS ;)
Tes compliments me vont droit au coeur en tout cas, merci merci merci !
Dédé
Posté le 25/03/2020
Maintenant que j'ai fini le chapitre, je remarque qu'il n'est fait aucune mention sur le couteau retrouvé à la fin du chapitre précédent… On essaie de faire durer le suspense, hein ? Quelle fourberie !

Je crois que pour la première fois, j'ai vu un Donnie moins "malin" et plus fragile. Cela rend le personnage complexe et j'adore les personnages comme lui, difficiles à cerner. Au final, ils le sont tous un peu, chacun à leur manière. Tous ont leur jardin secret, leur part de mystère et en même temps leurs fragilité.

Le fait de changer de point de vue comme tu le fais, ça rend difficile le fait d'imaginer qu'un des ados ait pu tuer leur camarade. Est-ce parce qu'ils sont innocents ? Est-ce pour mieux m'endormir ? Tu me fais douter… (je te vois faire la danse de la joie derrière ton ordi ! parce que oui, cette histoire va me rendre fou ! <3).

Ce chapitre, c'est aussi la première fois que l'on ressent une connexion entre Anna/Donnie et c'est sacrément bien fichu. La scène de fin est à la fois magnifique et inquiétante. Inquiétante car on se demande comment viennent ses blessures, surtout si Donnie a les mêmes. Maltraitance ? Auto-mutilation ?

Si Donnie a pu éviter Leroy cette fois-ci, c'est pas dit qu'il y arrive éternellement. Et pourquoi l'éviter d'ailleurs ? A-t-il quelque chose à cacher ? Sur ses propres agissements ? Protège-t-il quelqu'un ?

Quand je me vois aussi investi dans ton histoire, je me dis que tu as sacrément bien réussi ton coup. Où que tu ailles, quitte à râler, pleurer, hurler, crier de joie, j'en suis ! :D

A bientôt pour la suite !
Jamreo
Posté le 05/04/2020
J'avoue, j'avoue, j'aime faire durer le suspense... pardooooon T-T mais bon, tout bon suspense doit prendre fin un jour ou l'autre !
Ouep, Donnie est difficile à cerner ^^ en tout cas c'est comme ça que je le voulais du coup ça me fait très plaisir <3 mais c'est exactement ça, ils ont leur jardin secret qui parfois est très secret.
Hahaha je danse de joie comment as-tu pu le deviner ? :ooo plus sérieusement, oui c'est vraiment flatteur pour moi de voir toutes les questions que tu te poses sur les personnages et leur culpabilité/innocence ^^
Hmhmmmm, c'est légitime de se poser des questions sur le lien entre Donnie et Anna, et aussi sur leurs blessures communes. Keep an eye open!
Cela dit, non, Donnie a beau être malin, il n'échappera pas à Leroy pour toujours. Peut-être qu'il a des trucs à cacher, qui sait ?
Aww, merci beaucoup Dédou, je suis trop contente d'avoir pu t'embarquer dans cette histoire ! Merci merci tout plein !!
Alice_Lath
Posté le 01/02/2020
Ils me touchent beaucoup, ces deux petits zigs haha. Il y a tellement de vrai en eux que ça transparaît et que ça en devient presque douloureux pour le lecteur. On a envie d'aller les voir, d'ôter cette souffrance de leurs épaules pis de les bercer tous les deux, comme Donnie le fait avec Anna. Juste un point qui m'étonne: Anna n'est pas surveillée par rapport à ses blessures? Sinon ils ne la mettent pas en isolement ou en restriction "forte"? Après, je suppose que ça dépend des institutions huhu. Je suis juste curieuse pour le coup.
Jamreo
Posté le 24/02/2020
Awwww... je suis tellement contente de lire ton ressenti sur Anna et Donnie ! Moi aussi des fois j'aimerais leur faire un câlin, surtout à Anna.
Alors si, Anna et Donnie sont surveillés pour leurs blessures, mais ils arrivent à les cacher. Peut-être pas les plus conséquentes, et là-dessus, tu as raison, je pourrais rajouter des précisions sur le fait qu'ils sont passés en isolement / surveillance rapprochée plusieurs fois pendant leur séjour. Merci de l'idée !
Liné
Posté le 26/08/2019
Ha, on retourne du côté des pensionnaires ! A ce sujet, comment travailles-tu ton plan (si tu en as un) ? Comment choisis-tu quel chapitre va être consacré à quel personnage ?

C'est plutôt bien vu, ce changement de point de vue entre Annabel et Donnie : on commence par être introduits dans le mal-être de la fille, avant de voir sa "crise" et l'horreur qui va avec à travers les yeux du garçon. Ça laisse libre cours à notre imagination. Et puis, de manière générale, tu es parvenue à nous montrer ce mal-être de manière neutre, sans fioriture ou melodramatisation - juste "simplement" un mal-être profond.

A très vite pour la suite !
Jamreo
Posté le 26/08/2019
Ouep on revient du point de vue des pensionnaires. Hm, pour le plan... je me débrouille avec une sorte de semi-plan où en gros j'ai les grandes lignes et les événements importants qui doivent se passer à peu près à tel stade de l'histoire et euh... et j'espère que ça ne se cassera pas la figure x'D (c'est horrible dit comme ça on dirait que je bosse dans le bazar, mais en fait c'est assez vrai)

Oui, je me disais que ce serait bien d'avoir le point vu et de la soeur, et du frère juste après, sur le même événement (la crise d'Annabel). C'est vraiment chouette le ressenti que tu as sur la manière dont le mal-être est rendu :') mine de rien, verser dans le mélodrame, j'aurais vraiment pas voulu ><

Merci encore Liné ^^
Olek
Posté le 25/08/2019
Ils font vraiment de la peine les frère et soeur.
Ils n'ont pas forcément l'air innocent non plus mais tu réussis à me donner beaucoup d'empathie pour eux.
J'ai vraiment beaucoup ta manière d'écrire. Par la folie et le mal-être de ces jeunes, tu nous places à la frontière entre réel et fantastique. Une très belle impression d'avancer sur une frontière.
Jamreo
Posté le 26/08/2019
Je voulais arriver à un mélange louchitude-innocence avec ces deux-là, même si "innocence" n'est pas le bon mot, mais en tout cas je suis vraiment contente si tu les trouves à la fois touchants mais un peu zarbis et pas nets.

Et oui ! A la limite entre folie et fantastique, c'est exactement l'impression que je voulais donner ^^
Dan Administratrice
Posté le 20/08/2019
Coucou Jamou !
Je profite du nouveau site pour reprendre des lectures trop longtemps mises de côté ♥

J'avais un peu poursuivi ma lecture en scred après les HO (je sais c'est mal) et me voici donc sur ce chapitre VI. J'ai eu aucun mal à replonger dans l'histoire, aidée par cette ambiance si particulière que tu arrives à créer. Y a des tas de phrases que j'ai trouvées sublimes, et y a une certaine "texture", une certaine qualité à cette prose qui me laisse baveuse d'admiration.

J'ai beaucoup aimé plonger dans la psyché d'Annabel, même si c'est assez nébuleux (normal) et surtout assez douloureux à observer. Elle a l'air vraiment criblée de doutes et de mépris envers elle-même, ça donne une irrésistible envie de lui faire un câlin ; même s'il me semble avoir repéré des indices sur un comportement plutôt discutable ?

C'était très intéressant de voir l'attitude de Donnie vis-à-vis d'elle, et la mention des blessures partagées donne un nouvel éclairage sur leur relation, en même temps que de nouveaux mystères (potentiellement autour de leur famille ?). Je suis en tout cas toujours aussi captivée par cette histoire, d'autant plus depuis l'apparition de ce fameux couteau... Et je ne tarderai pas à me jeter sur la suite ! ♥
Jamreo
Posté le 23/08/2019
Coucoucoucou ! Très contente de te revoir par ici ^^

C'est vraiment cool si tu as pu reprendre ta lecture sans trop avoir de mal ! J'avais un peu peur de ça, surtout en ayant attendu si longtemps avant de poursuivre la publi >< en tout cas merci tout plein pour tes compliments, ça y est je rougis des cheveux :')

Oui, Annabel est pleine de doutes et même de haine envers elle-même, et elle s'en sort difficilement. Elle aurait bien besoin d'un gros câlin ouais. Pour le comportement discutable, tiens c'est marrant, tu pensais à quels indices ?

Les blessures communes, bon c'est un peu glauque mais ça constitue en partie le ciment de la relation super proche entre Donnie et Annabel. Pour l'instant leurs origines sont assez mystérieuses mais je vais pas mal tourner autour de ça dans la suite aussi !

Merci beaucoup pour ta lecture Danouch ! <3
Dan Administratrice
Posté le 24/08/2019
Re !

Non vraiment aucun mal à replonger, mais que ça te serve pas d'excuse pour attendre trois mois avant de re-publier :p

Pour les indices, y a une phrase en particulier qui m'avait fait tiquer : "— Qu’est-ce que j’ai fait, murmura-t-elle. Qu’est-ce que j’ai fait ?" , qu'au début j'ai cru liée à la mort d'Elias, mais rétrospectivement avec la fin du chapitre et la suite, je me dis que je me suis peut-être fourvoyée x'D Qu'elle dit seulement ça au sujet de ses blessures communes avec Donnie et de tu-sais-quoi.

Désolée pour ce commentaire tout à fait inutile, du coup ! D:
Jamreo
Posté le 24/08/2019
Promis captain je n'attendrai pas 3 mois pour le chapitre suivant ;D

Ah mais non ton commentaire est pas du tout inutile ! En fait je me demandais si tu avais repéré un autre passage, outre le "qu'est-ce que j'ai fait ?" qui est volontairement confondant ^^ merci pour ta réponse !
itchane
Posté le 29/11/2018
Hello Jam !
Je suis venue continuer ma lecture de La Parole du roi ; d’ailleurs j’ai même repris du début par pur plaisir de me replonger totalement dans l’ambiance tellement c’est beau.
Je prends un plaisir tout particulier à apprécier le choix des noms de famille des personnages, dont aucun ne semble tiré au hasard. Un mort, qui était dépressif et dont le nom rapporte à la corde. Un infirmier qui semble avoir pas mal d’indices à donner sur le mystère général et dont le nom est « Montout » comme dans les charades - « mon premier, mon deuxième, …, et mon tout » - faisant de ce genre de phrase « Leroy se promit de parler à ce M. Montout pour avoir plus d’informations » un véritable délice ; le collègue qui avait démarré l’enquête s’appelle Krik, qui, orthographié différemment, est un outil permettant de soulever bien plus lourd que soit ; sans parler bien sûr de Leroy, Melon, Lynch ou « m’alita » - ha non pardon, Malitas : P… je ne sais pas quelle est la part d’inconscient ou de travail méticuleux derrière tout cela mais c’est du véritable petit lait pour moi qui adoooooooore ce genre de richesses ♥
C’est tellement agréable à lire, tous ces détails sont dispersés de manière hyper subtile, venant ajouter encore à la qualité générale. Je suis amoureuse de ce projet et de sa finesse, j’espère que le temps et la motivation te permettrons d’en arriver au bout, même vingt mots par vingt mots s’il le faut, comme tu le dis dans ton JdB : P
Car j’ai l’impression que ce projet est « important », je ne sais pas pourquoi. Cela n’a pas beaucoup de sens juste dit comme cela, mais c’est vraiment ce que je ressens à sa lecture, ce texte me semble porteur de quelque chose « d’important », c’est idiot hein ^^"
Keep on Jam !
PS : seule petite remarque déjà soulevée par Isa et que je rejoins, le fait que Leroy n’ait entendu parler de la parole du roi qu’une seule fois rend étonnant le fait qu’elle ne pose pas plus de question à Krik quand ce dernier lui en parle aussi. Elle devrait être au moins curieuse de quel enfant lui a donné l’info à lui, ou de pourquoi il ne l’a pas signalé dans ses notes…
 
Jamreo
Posté le 29/11/2018
Hello Tchanou !
Alors là c'est extra ton analyse des noms de personnages ! :D il y en a quelques uns qui n'ont effectivement pas été choisis au hasard, même si je ne dirai pas lesquels :p par contre je t'avoue ne pas avoir vraiment pensé à d'autre... on va dire que c'est l'inconscient ? xD dans tous les cas j'aime beaucoup tes interprétations (même si du coup, je m"érite pas vraiment de compliments pour une onomastique pas préméditée dans certains cas xDD).
Aww c'est super gentil :3 j'espère aussi vraiment de tout coeur arriver à la fin de ce projet, j'ai aucune envie de l'abandonner même si l'écriture et moi c'est une histoire pour le moins houleuse, mais j'espère mettre à profit un peu de ces vacances pour avancer :')
Important ? Oh... non c'est pas du tout idiot ! Je suis un peu mal placée pour juger, sans doute, mais en tout cas ça me fait très plaiqir que tu dises ça vraiment <3 merci encore pour ta lecture et à bientôt j'espère !
(pour ton PS : oui tout à fait d'accord avec toi et Isa. Ca fait effectivement bizarre ^^) 
Isapass
Posté le 24/11/2018
Ce chapitre est extrêmement troublant, bien sûr. La délicatesse de ton écriture et sa puissance évocatrice n'y sont d'ailleurs pas pour rien et souligne incroyablement bien le propos.
C'est nébuleux, tu en dis juste assez pour qu'on sente la souffrance d'Annabel sans te perdre dans les méandres de son cerveau (ce qui est probablement impossible et ne donnerait pas grand chose, voire n'apporterait rien). On ne comprend pas non plus exactement ce qui lui est arrivé, ni ce que sont les relations avec son frère. Est-ce que ça a un lien direct avec le meurtre d'Elias ? (Je sais bien que tu ne vas pas me répondre, hein)
Décidément, je n'ai aucune remarque à faire, c'est beau, troublant, brillant. Je ne sais pas si tu as beaucoup retravaillé ce texte ou si c'est du premier jet, mais il est d'une qualité qui fait mon admiration.
Vivement la suite ! 
Détail : 
"— Tu viens d’où comme ça ? demanda l’irlandais pour dissiper le malaise." : l'Irlandaise, non ?
Jamreo
Posté le 24/11/2018
J'avais peur de pas réussir à parler de ce genre de sujets de manière... pas "appropriée", mais en tout cas pas trop lourde ni clichée du coup tes compliments font très plaisir à lire ^^ parce que, comme tu le dis, entrer dans les pensées d'Annabel et tous les mécanismes derrière ses comportements serait assez compliqué et long. Ah beh non du coup, je ne vais malheureusement pas te répondre :p mais la suite va prendre le temps de mieux expliquer tout ça : le diagnostic d'Anna et celui de Donnie, la relation entre frère et soeur, avec leur famille, etc. 
Ton commentaire m'a fait vraiment très plaisir Isa, je suis super contente que cette histoire continue de te plaire et j'espère que ce sera le cas avec la suite <3 <3 merci encore de ta lecture ! 
(et oui c'est carrément "l'Irlandaise". N'importe quoi décidément xD) 
Flammy
Posté le 17/11/2018
Coucou Jamou !
Je suis venue continuer cette histoire, et je ne suis vraiment pas déçue, j'aime vraiment beaucoup cette ambiance et ta manière de la décrire <3 C'est poétique, mais très juste à la fois, et très poignant !
L'enquête de Leroy semble enfin avancer, avec les révélations de l'infirmier et le couteau retrouvé. Personnellement, je ne sais pas trop quoi en penser, pour le couteau, cela semble trop beau pour être vrai. Quelqu'un l'aurait mis là exprès ? Du coup, je me demande ce que ça va apporter, si c'est pour créer une fausse piste ou si c'est vraiment une maladresse du tueur. Et le coup du prêtre, je sais toujours pas quoi en penser x) On verra bien !
Et sinon, pour Anna et Donnie, ouch. J'avais compris qu'Anna était du genre auto-destructrice, mais les traces dans les dos, c'est elle aussi ou elle a été battue ? J'avoue que comme ça, j'ai l'impression qu'elle a été battue, et son frère aussi, mais je ne suis pas certaine. En tout cas, ça rajoute beaucoup de lourdeur, et personnellement, j'ai plus d'empathie pour Donnie que je n'en avait avant. Mais du coup, c'est qui qui les bat ? Un membre de la famille ? Un adulte du centre ? Chaud. 
Brefouille, j'aime vraiment beaucoup <3 A quand la suite ? ^^
Pluchouille zoubuille ! 
Jamreo
Posté le 17/11/2018
Salutsalut !
Quelle bonne surprise de te revoir par ici ! Je suis contente que cette petite histoire continue de te plaire en tout cas <3 <3
Pour le couteau, c'est vrai que ça semble facile comme ça. Vraie piste, brouillage, erreur... la suite le dirai, mais bon en attendant je dirai rien de plus tu t'en doutes :p pour le prêtre, ah, des doutes ? 
Et oui donc, Anna a des instincts assez auto-destructeurs. Pour les marques dans son dos, c'est clair que le doute est là, pour Donnie aussi. C'est cool si ça te fait avoir plus d'empathie pour Donnie en tout cas, qui partage un peu le sort de sa soeur. Pareil, pour l'identité de la personne qui les bat (enfin, s'ils sont battus... l'histoire ne le dit pas encore 8)) ça devrait justement se préciser dans la suite. Bon pas immédiatement, mais c'est en bonne voie huhu ^^
Merci beaucoup pour tes compliments en tout cas je suis ravie que ça te plaise <3 la suite, heu... bientôt ? En vrai, j'ai du mal à reprendre l'écriture, mais comme c'est les vacances il y a des chances que j'aie plus de temps, et du coup je vais vraiment essayer de pas tarder ^^ bisouillez bisouilles ! 
Elia
Posté le 30/10/2018
Me revoilà ! (tu dois en avoir marre que je te pollue de commentaires, non ? xD) Je croyais être à jour sur la parole du roi et en fait non. Voilà chose faite maintenant ! Juste un chipotage pour commencer :  Elle les haïssait tout comme elle désirait, de manière presque physique, leur honnêteté infaillible. : je vois ce que tu veux dire, mais je trouve quand même la phrase confuse, j'ai dû la relire pour bien la saisir. Autrement, on ressent encore ce malaise à la clinique, et voir chacun des enfants affronter la mort d'Elias à sa manière est touchante. Je suis attachée à eux et vraiment, je n'aime pas Leroy :P Le médecin m'a semblé louche et d'ailleurs, je n'avais pas tilté que Donnie était le petit frère d'Anna. Mais comme j'ai pas lu depuis longtemps, j'ai dû oublier ^^ Le mystère s'épaissit, les questions se multiplient et cette ambiance, glaçante et réaliste. C'est un aspect que j'ai retrouvé dans ta nouvelle pour Halloween et qui me plaît beaucoup. Tu n'utilises pas de tournures alambiquées, tu écris les choses assez simplement (ce n'est pas du tout péjoratif hein, bien au contraire !) et pourtant, tu imposes une ambiance qui nous transpose en tant que lecteur, mais qui marque assez même quand on a terminé de lire. Je te fais une méga analyse, mais ça n'empêche pas de demander : à quand la suite ? xD A plus tard ! 
Jamreo
Posté le 30/10/2018
Hello ! Je ne te réponds que maintenant, quelle honte... bien sûr que non j'en ai pas marre, au contraire c'est super ! 
Oui tu as peut-être raison pour la phrase que tu cites, elle est peut-être confuse, ça mériterait peut-être d'y repasser. Tu n'es pas la seule à ne pas aimer Leroy, je crois comprendre pourquoi, elle est assez froide dans son caractère ^^ cela dit je suis contente que tu apprécies les enfants ! Et si du coup, Donnie et Annabelle sont soeur et frère :) j'ai pas beaucoup insisté dessus donc tu as peu aisément oublier. 
Merci en tout cas pour tes compliments, je suis contente si j'ai réussi à peu près à rendre l'ambiance de la clinique. C'est vraiment ce que je pouvais lire de mieux ^^ merci en tout cas d'avoir lu, je promets de m'y remettre bientôt (genre ce soir ! oui oui !) et que la suite ne mettra pas trop longtemps, en espérant que ça continue de te plaire. Bizbiz ! 
Rachael
Posté le 17/03/2019
Changement d’ambiance dans ce chapitre, mais je n’ai pas du tout été frustrée que les explications sur le couteau doivent attendre. Parce que ce chapitre est vibrant, avec les émotions d’Annabel au premier plan, servies par ta puissance d’évocation. C’est intensément vrai, rien de cliché ou forcé dans cette douleur que tu parviens si bien à rendre tangible. Franchement, chapeau ! Si tu avais peur de ne pas arriver à aborder ces sujets par écrit, tu peux te rassurer.
Je trouve aussi très fort que tu parviennes à nous faire rentrer dans les émotions d’Anna, mais à rester à l’écart de celles de Donnie. En un sens, je trouve que cela contribue à le rendre encore plus inquiétant, avec cette absence de sentiments qu’il montre (Quelque part, là-haut, l’attendait une aventure autrement plus complexe et intéressante). Avec cette phrase, il me fait l’effet d’un entomologiste qui étudie une colonie d’insectes… En même temps on comprend que lui aussi a vécu des trucs pas net qui l’ont marqué profondément. On sent d’ailleurs qu’annabel aussi est passée par des choses très douloureuses, mais ils ne semblent pas en être ressortis affectés de la même façon.
Je suis vraiment en admiration avec ce que tu arrives à faire/ faire passer dans ce chapitre. C’est fort, c’est délicat en même temps, et c’est servi par un style très épuré. Il y a quelques phrases que j’aurais bien relevées…
(allez, un petit plaisir. J’ai adoré le paragraphe : Les portes fermées de chaque côté étaient comme autant de gardiens silencieux, sapés de blanc, dépositaires d’un secret bien gardé. Qui pour témoigner des pleurs et de la tristesse, pour compter les accès de rage ou surprendre le tourbillon collant de la psychose et de la paranoïa - qui pour rendre compte du poids sidéral des symptômes qu’elles avaient abrités et assourdis au fil des années ?)
Jamreo
Posté le 17/03/2019
Désolée d'avoir encore traîné à te répondre Rach !
Je suis contente si le fait que les explications soient remises à plus tard ne gêne pas, c'est vrai que ça fait un trou. Merci pour tes compliments sur ce petit chapitre, ça fait vraiment plaisir ! C'est pas évident de plonger comme ça dans la tête d'un personnage. C'est vrai que les émotions/pensées de Donnie, à côté de celles d'Anna, sont moins sur le devant de la scène. Le côté inquiétant était ce que je recherchais :D d'ailleurs la comparaison avec un entomologiste est super bien trouvée. Mais oui, il a dû aussi vivre des choses traumatisantes. En tout cas l'histoire reviendra sur eux deux et sur leur histoire ^^
Aw ça me fait très plaisir ce que tu dis merci :D contente que tu aies apprécié cette phrase en particulier !!
Merci pour ta lecture ! 
Vous lisez