7. La falaise

L'oxygène lui manquait, mais elle n'aurait su dire s'il s'agissait du résultat de cette force qui comprimait ses poumons, de la surprise, ou d'autre chose, plus inconscient, plus profond. Elle haleta un instant, sans même songer à bouger ou se débattre, ni même s'enquérir de l'identité de son assaillant. Elle la connaissait déjà. Sans trop savoir ni comment, ni pourquoi, elle avait l'assurance confuse qu'il était là pour sa protection. Comme s'il s'agissait d'une habitude. Ce qui était passablement insensé, puisqu'il n'était qu'un inconnu il y a quelques jours, et un insupportable connard depuis. 

Mais, forte de cette certitude, elle chercha, elle fouilla du regard l'espace environnant. Elle s'attendait à tout et n'importe quoi, une bête sauvage montrant les crocs, un ninja en position offensive, un kamikaze armé d'une bombe, mais pas au calme séculaire d'une falaise où ils semblaient être les seuls éléments perturbateurs. Elle laissa une seconde, ou peut-être deux, s'écouler, lui offrant le bénéfice du doute quant au danger dont il cherchait à la préserver, avant de prendre son courage à deux mains, et rompre légèrement le silence de son filet de voix mal assuré, voir même carrément terrifié :

— Qu'est-ce qui se passe ?

Elle le sentit avant de l’entendre, le grognement. Le son ronfla, vibra contre son dos fébrile, puis s'acheva dans un souffle chaud sur sa nuque. Plus rien n’échappait à Astrée, pas même les battements de cœur de l’inconnu qu'elle sentait se répercuter contre sa colonne vertébrale. La promiscuité réduisait à néant toute forme d'intimité.

— Avez-vous perdu la raison ?

Et le souffle lui manqua à nouveau. Non pas qu'il ait resserrer son étreinte, non. Il avait simplement parlé. Il avait entrouvert des lèvres qu'elle ne voyait pas, et il avait laissé s'échapper ce son, cette formation de mots teintés d'urgence. Une voix basse et légèrement cassée, enrouée, semblant provenir des profondeurs de la terre. Une voix faible et sonore, le genre de voix qui impose le respect, qui oblige à se taire pour l'entendre, parce qu'elle se doit d'être entendue. Avait-il seulement eu à hausser le ton une seule fois dans sa vie ? Une voix et une accusation qui trahissait une forme de panique. Une panique réelle, une panique qu'il ne pouvait lui dissimuler, puisqu'il avait choisi lui-même de ne pas lui dissimuler grand chose en s'en venant plaquer contre elle le tambourinement désordonné de son palpitant et le reste contre son corps.

— Je peux savoir ce que j'ai fait, au juste ? demanda-t-elle avec hésitation, tentant de camoufler son intimidation derrière un timbre plus assuré, cette fois.

— À part errer dans les jardins telle un zombie virginal, avant de venir titiller le ravin du bout de vos orteils, vous voulez dire ?

Toujours ce même son grave et sourd qui, aussi exaspérant que ça puisse être, n'était que ravissement à son oreille. Était-ce pour cette raison qu'il ne parlait jamais -ou presque jamais, après rectification-, parce que tel Orphée, il avait le pouvoir de charmer de sa simple voix ? Était-il en train de la charmer ? Durant ces jours de silence forcé, elle s'était plu à de nombreuses reprises, à imaginer les raisons de son mutisme. Elle avait fini par conclure qu'il ne devait pas parler sa langue. N'était-il pas russe ou un truc du genre ? Certes, cette théorie se trouvait quelque peu malmenée par les différentes réactions qu'il avait pu accuser lorsqu'elle s'était entretenue avec Charlotte ou même avec le Capitaine de Gendarmerie, mais c'était tout de même toujours plus rationnel que l'Orphée des temps modernes. Cela dit, maintenant qu'il parlait enfin, et divinement bien, elle nourrissait l'inavouable fantasme qu'il ne se taise plus jamais. Qu'il lui parle encore et encore. Elle ne songeait même pas à s'échapper de son étreinte, sans se l'avouer, ça aussi, elle le savourait.

— Quoi ?

Il avait reprit la parole, à nouveau, se tordant le cou pour découvrir le léger sourire qu'elle affichait.

— Rien, répondit-elle, sa lèvre inférieure venant se loger entre ses dents pour retenir son insolent et déplacé amusement.

— Dites !

Encore un ordre. Ce type n'était-il capable que de ça ? Distribuer des ordres et s'impatienter lorsqu'ils n'étaient pas exécutés dans la seconde ?

— Rien, c'est juste que vous avez dit « zombie », consentit-elle à répondre, ravalant son sourire, quand bien même ce dernier avait-il commencé à coloniser ses yeux.

— Et ?

Ok, donc il avait un quota de mots à ne pas dépasser par jour, c'est ça ?

— Et bien... Je n'imaginais pas ce genre de mot dans votre bouche, avoua-t-elle, finalement, en gagnant en assurance à mesure qu'il la forçait à parler. « Virginal », oui, carrément, c'est suranné, ça vous va bien au teint... Mais « zombie »? Je vous imaginais tellement plus...

Un discours fleuve vite interrompu par l'homme, qui coupa court à ses divagations du simple son de sa voix.

— Et dans ma tête, il n'a jamais été question d'une idiote suicidaire au langage châtié. La vie n'est que déception, j'imagine.

Il avait lancé cela comme s'il énumérait la liste des courses, sans émotion, d'un ton volontairement neutre, le tout ponctué d'un bref haussement d'épaules, qui la fit décoller du sol pendant un quart de seconde.

— Qu'est-ce que j'irais foutre dans votre tête ?

Elle n'avait relevé ni le idiote, ni le suicidaire, et elle lui donnait même raison quant au langage châtié, mais seul importait l'information sous-jacente à peine camouflée sous cette avalanche de merveilleux compliments. Elle était dans sa tête ? Genre dans ses pensées ? Et s'il parlait de déception, n'était-ce pas parce qu'il l'avait imaginé autrement ? Espéré autrement ? 

— La polluer.

Charmant. Une réponse qui eut le don de faire s'écrouler le joli château de cartes qui s'était formé dans ses tripes. Un rappel à l'ordre suffisamment efficace pour qu'elle reprenne un minimum le contrôle de la situation, et qu'avec un peu de recul, elle décide que cette position, qu'ils conservaient, cette étreinte, qu'ils étiraient dans le temps, devenait de plus en plus inappropriée. Elle s'autorisa une profonde inspiration, se délectant, au passage, de la vision de cet avant-bras se mouvant selon le bon vouloir de ses poumons, puis, dans un sursaut de raison, s'élança :

— Hey, Mister Freeze... 

Sa voix était faible, sa volonté en berne, et le surnom pas réellement au diapason de la chaleur du corps masculin brûlant le sien. 

— … Vous comptez me relâcher un jour, ou bien dois-je me préparer psychologiquement à crier au viol ?

S'il bougea, ce ne fut pas pour la libérer, comme elle l'avait demandé, ce fut pour venir, de son bras libre, celui qui ne cinglait pas sa taille, débarrasser une oreille des boucles brunes qui en obstruaient le passage. Juste quelques longs doigts venant jouer de la harpe contre ses cheveux, libérant la voie pour une bouche et un murmure délicieux.

— Il faudrait voir à rester crédible.

Juste un chuchotement railleur, une saloperie de provocation qui lui échauffa le sang aussi efficacement qu'il lui ravagea le bas ventre. La puante faiblesse de son traître de corps acheva de réveiller son égo, et en même temps qu'elle balançait un coude en arrière, elle libérait une main de l'urne, pour s'en venir arracher ce bras qui la maintenait toujours captive. Si elle savait que le coup porté à ses côtes ne suffirait pas à lui faire grand mal, elle comptait sur la surprise qui en découlerait pour lui faire lâcher prise. 

Un très bon plan, éventuellement, si à l'instant même où sa paume rentrait en contact avec l'épiderme d'un puissant avant-bras, elle n'avait pas eu à subir un choc électrique. Rien à voir avec la simple électricité statique. C'était plus fort, plus violent, pas vraiment douloureux, mais toutefois très surprenant. L’onde choc dont l’épicentre était sa paume, se répandit en cercles concentriques autour d’elle. La poussière calcaire oscilla contre la roche, les herbes hautes s’abattirent sur son passage, et même les feuilles des arbres dans le lointain vibrèrent à leur tour. Puis, tout redevint calme. Ou presque. Astrée ne l’était pas, elle était perturbée. Suffisamment pour qu'elle arrache immédiatement sa main à ce contact, et que lui, de son côté, la relâche sur l'instant.

— Merde !

Voilà tout ce qu'elle fut capable de dire en reculant, sourcils froncés et regard rivé sur cette main qu'elle maintenait ouverte. C'était quoi, encore, cette histoire ? Trop surprise pour en ajouter davantage, elle se contenta de relever les yeux vers lui, lui qui contemplait son avant-bras sans sembler avoir plus de réponse qu'elle. Une seconde d'inattention qui lui permit de l'observer sans vergogne, de le détailler, de ses cheveux en bordel à sa tenue aussi sombre que la sienne était immaculée. Le yin et le yang. Un symbole qui s'imposa dans son crâne, et qu'elle chassa rapidement, aussi rapidement qu'il reporta son attention sur elle. 

Un feu glacial, pour ne pas changer, dont la force la fit reculer d'un nouveau pas. Aussitôt elle porta une main en visière contre son front dans une vaine tentative d'échapper à sa contemplation. Elle le sentit se rapprocher, sans pour autant le voir, sans pour autant comprendre. Ce ne fut qu’alors qu’elle amorçait un nouveau pas en arrière, son talon se confrontant au vide, et la perte d'équilibre qui en découla, que la lumière se fit : La falaise. La putain de falaise. En reculant pour le fuir elle n'avait fait que se rapprocher du vide. Un vide qu'elle avait totalement occulté tant lui, là, ce type qui la détestait, l'insultait, l'électrocutait, tant il lui bousillait les neurones rien que de part sa présence.

Ses bras s'enroulèrent autour de l'urne tandis qu'elle se sentait partir en arrière. Elle se dit que, finalement, elle n'aurait pas dû appréhender cet instant. Elle n'allait pas se séparer de sa mère, au contraire, elle allait la rejoindre pour l'éternité. Une pensée apaisante et résignée, malgré les muscles puissants et l'emprise déterminée qui l'arrachait une nouvelle fois au gouffre. Il avait agit avec une rapidité assez improbable, et une force qui la projeta, à nouveau, contre lui, sa joue venant s'écraser contre son torse, tandis que la puissance du mouvement les faisait reculer en chœur. 

Il manqua perdre l'équilibre, mais se rattrapa de justesse à un arbre, avant qu'ils ne finissent tout deux par terre. Sonnée, Astrée ne réalisa pas tout de suite, et se contenta de se tordre le cou pour observer la falaise à laquelle elle venait tout juste d'échapper, tandis que la voix enrouée trahissait l'étendue de sa colère :

— Voulez-vous bien cesser de vous jeter dans le vide toutes les cinq minutes ?!

— Vous auriez pu me prévenir au lieu de... s'emporta-t-elle à son tour.

Elle reporta son attention sur lui, et leva le menton pour atteindre ses yeux, tarissant le flot de ses reproches à la seconde où son regard s'arrimait au sien. 

— Qu’est-ce qui vous a pris autant de... tenta-t-elle à nouveau, en vain.

Elle voulait comprendre pourquoi et comment il avait pu la laisser se rapprocher autant du vide sans rien dire, mais ses yeux dans les siens ne faisaient que liquéfier son cerveau jadis suffisamment performant pour maintenir une conversation. Ses lèvres se mouvaient sans parvenir à former le moindre mot, encore moins à finir une phrase. Comme la toute première fois dans le grand salon, elle n'était plus qu'un regard se perdant dans un autre. Un autre qui avait perdu en reproche, un autre dans lequel on ne discernait plus aucune trace de la moindre aversion, un autre qui semblait aussi largué qu'elle pouvait l'être. 

Un instant hors du temps, où même la brise était tombée, où les oiseaux avaient pris la fuite, et où la seule trace de vie qui semblait avoir été épargnée se retrouvait contenue et confinée dans ce seul échange de regard. Il n'avait toujours pas lâché l'arbre auquel il s'était rattrapé, mais son autre main, qui parasitait une cambrure de reins, se mit à caresser plus qu'à meurtrir. Comme si cette même main cherchait à s'assurer de la réalité du corps sous sa paume, remontant, à plat, le long de sa colonne, s'insinuant entre ses omoplates, avant d'échauffer la peau d'une épaule qui crépitait sous son épiderme. Le monde ondula à nouveau, le paysage ne fut plus qu’un voile oscillant. Et ils ne le virent pas. 

Ça ne faisait pas mal. Au contraire. C'était surprenant puisque improbable, mais pas douloureux. C'était comme un rappel, une sorte d'écho, un souvenir qui se veut fuyant et sur lequel on ne parvient à mettre le doigt. Elle ferma les yeux, juste un instant, pour savourer la caresse sans pour autant que son visage ne s'efface, malgré ses paupières closes. Il était toujours là, irrémédiablement présent, entêtant, ensorcelant. Envoûtant. Gravé. Mais sans le feu de son regard faisant fondre le sien, elle parvint à solidifier une partie de son cerveau. 

Suffisamment pour cesser d'attendre et appréhender l'inévitable suite logique, et parvenir à remuer assez pour que son visage ne soit plus offert au prédateur. Elle ne s'écarta pas pour autant, c'était peut-être trop lui demander, mais au lieu de se tendre vers lui, menton planté dans son thorax, elle baissa la tête, le sommet de son crâne venant remplacer ledit menton au même emplacement. Une tentative de résistance qui devait paraître bien ridicule pour tout observateur extérieur à la bulle, mais qui représentait un véritable tour de force dans son actuelle position.

— C'est tellement plus simple lorsque vous ne me regardez pas, laissa-t-elle échapper, mâchoires serrées.

Peut-être était-ce grâce à son intervention, ou bien était-il bien plus maître de ses gestes et ses décisions qu'elle, toutefois, à la seconde où elle eut achevé son constat, la main s'immobilisa sur son épaule, avant de s'en arracher brusquement. Les bras ballants le long de son grand corps, il laissa passer un moment anormalement long avant de la repousser doucement, prenant bien soin de porter sa main sur sa taille fine, là où le tissu blanc recouvrait sa peau.

— Faîtes-moi plaisir, restez à bonne distance de ce foutu ravin.

Après avoir passé une paume nerveuse dans la masse de ses cheveux, il semblait avoir retrouvé un semblant de contenance, et la rudesse de sa voix, malgré une légère gêne encore perceptible. Il avait reculé, également, renforçant l'espace qui les séparait, et gagnant en colère à mesure qu'il s'éloignait. Une colère communicative, puisque rien ne semblait plus exaspérant pour Astrée que le lunatisme de cet homme.

— Vu le dégoût que je vous inspire quand vous n'êtes pas occupé à me tripoter l'épaule, pourquoi ne pas m'y jeter une bonne fois pour toutes ? s'emporta-t-elle en tentant de lui renvoyer ce même regard qu'elle subissait.

— S'il s'avérait que ce soit la solution, je n'hésiterais pas.

Menace suffisamment sérieuse pour que la colère cède place à la stupéfaction sur les traits de la jeune femme. Cependant ce n'était pas elle que fixait son regard glacial, c'était l'urne entre ses mains, comme s'il ne prenait conscience que maintenant de sa présence, et par extension de la raison qui avait conduit Astrée jusqu'au bord de ces falaises.

— En attendant, restez en vie.

Encore un ordre ponctué par les deux icebergs qui s'étaient, à nouveau, plantés en elle.

— Je vous laisse à votre... ajouta-t-il en achevant sa phrase d'un mouvement vague de la main désignant l'urne.

Il avait comprit. Il avait comprit et il respectait suffisamment le geste pour lui offrir un peu d'intimité. Mais c'était trop tard, et agacée autant que frustrée, Astrée ramena l'urne sous son bras dans un mouvement de feinte fierté, puis accéléra le pas dans le but, non pas de lui foncer dessus, mais de le dépasser, et le laisser là comme l’idiot qu'il était.

— Trop tard ! l'informa-t-elle au passage. Vous avez ruiné mon moment !

Sauf qu'il n'attendit pas qu'elle soit à sa hauteur pour tourner les talons à son tour. Qu'est-ce qu'elle espérait, qu'il allait rester stoïque et interdit devant tant de tempérament ? Evidemment que non. Il projetait de la jeter dans le vide, alors bien sûr qu'il n'avait que faire de ses états d'âme et petites colères. Son dos et son étrange démarche à plusieurs mètres devant elle, c'est Astrée qui resta stoïque et interdite, sa gorge se gonflant douloureusement.

— Crétin ! lui hurla-t-elle dessus, couvrant le piaillement des oiseaux qui avaient repris vie, et le vacarme du vent qui s'était remis à souffler. 

Le seul et dernier élément silencieux du décor, ce fut lui, cette silhouette qui ne faisait que rapetisser à mesure qu'il s'éloignait, se contrefichant complètement de la pauvre âme qu'il abandonnait derrière lui.

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Morgane64
Posté le 10/03/2021
Eh bien, il n'a pas l'air facile-facile...
J'ai beaucoup aimé, tu prends le temps de décortiquer la scène et de poser les ressentis d'Astrée. Juste peut-être raccourcir certaines phrases pour donner plus de fluidité à l'action ?
Sinon, je suis en train de penser... On ne connaît pas encore son nom, ou c'est moi qui ait oublié quelque chose ?
Je continue donc ma lecture avec plaisir
OphelieDlc
Posté le 12/03/2021
Non, en effet, ce n'est pas l'homme le plus facile du monde, loin de là.
Je vais raccourcir les phrases, oui, que j'ai toujours la fâcheuse tendance à laisser dériver jusqu'à l'infini. Au détriment de l'action parfois.
J'avoue avoir un petit doute quant à la présence ou non de son prénom en amont. Je ne crois pas, en effet, qu'il ait déjà été avancé. Astrée évoque un prénom russe qu'elle n'a pas retenu lorsqu'elle appelle son frère dans le chapitre "Tante Anne". Ca va venir bientôt, même si elle préfèrera toujours l'affubler de surnoms grotesques plutôt que d'utiliser son prénom.
Morgane64
Posté le 13/03/2021
Alors Astrée pourrait s'interroger plus avant sur le nom de son bel-inconnu-pas-facile ?
MayPhoenix
Posté le 23/01/2021
"plaquer contre elle le tambourinement désordonné de son palpitant" -> son coeur palpitant? Je crois qu'il manque un mot?
"elle n'aurait pas du appréhender cet instant" -> "elle n'aurait pas dû"

Il parle!!

J'adore ce moment et les sensations décrites sont superbement palpables.

"cette étreinte, qu'ils étiraient dans le temps" je mets juste cette citation parce que j'adore le fait que l'anagramme d'"étreinte" soit "éternité" et cela va tellement bien avec ce moment entre eux.

Oh? Oooooh?? Electricité? J'aime ça. Un petit conseil quej'ai lu il y a quelques années: pour écrire les scènes d'actions, ou lorsque des évènements inattendu/violents/choquants/émotionnels etc. se passent, des phrases courtes permettent de tenir le lecteur plus en haleine.

Leur connexion est fascinante (amants réincarnés!!) et leu relation est pour l'instant, et j'imagine dans le futur également, tout de feu et de glace, et électrisant - et c'est l''une de mes types de romances préférées!
OphelieDlc
Posté le 24/01/2021
Haha, sincèrement ravie que ce passage te plaise. Merci !

Pour les phrases courtes, ma super BL m'a fait la même remarque que toi, et depuis je m'efforce de m'y appliquer pour chaque scène un peu "tonique". Je n'ai pas encore appliqué cette méthode sur ce chapitre, cela dit. Les mauvaises habitudes ont la dent dure. Du coup, n'hésite pas à me dire si tu notes une amélioration rythmique dans les chapitres suivants. Enfin les chapitres avec scène d'action, évidemment.

Et oui, il parle ! Et français, en plus ! Mais il ne faudrait pas que ça devienne une habitude, non plus... :)
Belette
Posté le 08/11/2020
Mais il parle ! Bon d'accord, son mutisme n'est parfois pas une grande perte, mais quand même ... ;)
J'ai beaucoup aimé cet échange suspendu au sommet de la falaise, tout en contraste entre une attirance évidente et une animosité palpable. J'ai l'impression qu'ils ne parlent pas vraiment de ce qu'il se passe au sommet de cette falaise mais bien d'autre chose (relatif à leur passé commun ?) sous couvert d'une discussion banale. On dirait qu'il en sait plus, lui. C'est très intriguant !
En tout cas, je connais une certaine blonde qui ne va pas être très contente qu'on fricote avec son russe... ;)
J'ai hâte de les voir intéragir à nouveau, c'était un passage étonamment sensuel avec simplement une étreinte. Ton écriture, de par la façon dont tu t'attardes sur chaque détail, est tantôt très éthérée, tantôt très ancrée, très sensuelle. Chapeau, c'est très agréable à lire.
OphelieDlc
Posté le 08/11/2020
Haaaaa, Syssoï... Tout un programme !
Il ne parle pas beaucoup, en effet, et parfois, tu as raison, c'est aussi bien ainsi. Mais tout comme tu me le faisais remarquer dans le chapitre précédent pour Astrée, il y a une dualité chez cet homme. L'avenir nous dira pourquoi.

Quant à leur conversation, disons qu'Astrée doit avoir peur d'être prise pour une folle, ou bien de l'être tout simplement. Elle ne dit pas les choses ouvertement. Lui non plus.

Est-ce qu'il en sait plus qu'elle ? Je ne peux pas répondre à cette question, haha !

Est-ce que Charlotte va fumer des naseaux ? Evidemment.

Est-ce que ce passage est volontairement sensuel ? Totalement ! Et si je suis parvenue à te le faire ressentir, je suis la plus heureuses des plumes !!

Merci Belette pour ta lecture et tes retours !
Notsil
Posté le 12/10/2020
Coucou !

Il s'en passe, des choses, au bord de cette falaise !

J'aime comment tu doses et alternes entre les noms d'oiseaux et les moments plus poétiques.
Et puis la 2ème chute, mouarf.

J'adore comment elle lui hurle dessus à la fin. On sent la présence du surnaturel que tu instilles par petites touches, et du coup, je suis intriguée par leur relation étrange, leur attirance et leur rejet ^^

Curieuse de la suite, parce que bon, elle va devoir y retourner, du coup :p Jamais 2 sans 3 ? ^^
OphelieDlc
Posté le 15/10/2020
Je suis contente que cela t'intrigue sans te frustrer.
Ca avance, ça avance doucement, mais ça avance, et bientôt les questions seront... encore plus nombreuses ! haha !
Ce ne serait pas drôle, sinon ;)
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