Notre robot de ménage a commencé à classer les miettes selon leur origine émotionnelle. Il pleurait près des toasts brûlés.
Notre robot de ménage a commencé à classer les miettes selon leur origine émotionnelle. Il pleurait près des toasts brûlés.
Ahhh, je l'attendais cette publication ;)
Après quelques neurones brûlés comme des toasts, je n'arrive pas à me défaire de ma première impression (et je ne pense pas que ce soit la plus pertinente, mais elle reste collée, plus moyen de la chasser)
Je comprends ton texte comme parlant d'une IA mais genre Black Mirror, programmée pour classer (ficher) les gens suivant leur origine émotionnelle, car c'est un robot de ménage (censé nettoyer donc), mais il classe...
Les miettes, genre tous nos historiques Internet, nos gestes (caméras de surveillance), bref toutes les traces les plus intimes et infimes de notre quotidien... (comme les algorithmes qu'on a actuellement mais version hardcore).
Mais il y a cette faille dans le système. Le robot pleure, bien que "programmé", il ressent de l'empathie pour ceux qui ne se fondent pas dans le moule (les moutons galeux, les marginaux), ceux qui échappent aux classifications standards.
Au final, l'IA devient plus humaine que ceux qui l’ont conçue...
Bon je reconnais volontiers que c'est tiré par les cheveux ;p mais je partage mon ressenti. Les autres pistes, plus "rationnelles", me semblent plates, moins charmantes...
Merci beaucoup pour tes publications qui donnent des cheveux blancs en direct.
Très belle continuation à toi !
Haha j'adore que tu sois parti aussi loin (et je trouve ça tout sauf tiré par les cheveux !). L'idée de l'IA, à la fois fissurée, capable de tristesse face à ce qui ne rentre pas dans ses cases, me plaît beaucoup ! Il y a peut-être quelque chose de ça oui, dans ces toasts brûlés... comme une forme d'échec d'empathie, ou de tendresse dans les bugs... C'est toujours fascinant de voir où un texte peut mener quelqu'un, surtout quand c'est une image aussi dense.
Merci pour ce retour capillairement intense ;)