6. l'écho

Sur certaines côtes, on raconte qu'un coquillage rare permet d'écouter le dernier souvenir d'un noyé. Il ne s'ouvre qu'une seule fois.

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Miroir Secret
Posté le 17/05/2025
je me suis permis de lire un peu les commentaires et j'ai vu que tu parles du syndrome de la page blanche. Je pense que tu as trouvé un style d'un nouveau genre et j'aime beaucoup, rien que le fait de laisser planer l'imagination des autres à l'aide d'une vieille légende comme la déesse qui soufflait sur le monde est une très bonne idée et je t'encourage sincèrement à continuer. Tu as une force rare créer des histoires avec une seule phrase : et ca c'est de la poésie !
Ambroise
Posté le 02/06/2025
Oui, c'est en effet une bonne technique pour renouer avec une habitude d'écriture et de création. Merci beaucoup, ça me touche !
Ewen
Posté le 14/05/2025
J'aime beaucoup tes Histoires impatientes ! D'où t'es venue l'idée d'écrire des histoires en une phrase ? Est-ce que tu as puisé ton inspiration quelque part en particulier ?
Pour ma part, ça me rappelle vaguement les Contes liquides de Jaime Montestrela (mais eux ne se limitent pas à une phrase).
Ambroise
Posté le 16/05/2025
Merci ! Je t'avoue que ça vient surtout de mon manque d'inspiration et du syndrome de la page blanche. Ecrire une histoire de plusieurs pages, ça fait peur, mais
je n'ai pas encore de problème d'illégitimité en écrivant une seule phrase (et je pense aussi que c'est aussi un peu de flemme). Je ne connais pas Montestrela, je suis allée voir et c'est surprenant, c'est vrai que ça y ressemble !
Kieren
Posté le 09/05/2025
Il existe, quelque part, sur une très grande flaque, une île, où se dressent les tombes de ceux qui s'y échouent. Elles sont faite de nacres. Et si l'on y enfouit le regard, on verra le reflet des moments de vie du mort qui dort sous le sable.
Il y règne la même odeur que dans chaque cimetière : celles des souvenirs perdus, lavés et choyés, par les larmes de la mer.
Ambroise
Posté le 16/05/2025
Je suis curieuse de connaître cette île, maintenant !
Grande_Roberte
Posté le 09/05/2025
Coucou,
Là c'est un mystère abyssal... et si le dernier souvenir des noyés n'était autre que le son de la mer et des vagues ?
Décidément j'aime beaucoup tes petites nouvelles. Pas sûre de mon interprétation pour celle-ci, mais le coquillage fermé qui ne s'ouvre qu'une fois évoquerait bien une sorte de coquille, un peu comme une boîte finalement.
Ambroise
Posté le 16/05/2025
Tu as raison, cette coquille qui ne s'ouvre qu'une fois pourrait aussi être une boîte, un réceptacle, une mémoire scellée. Ce qui m'intriguait en l'imaginant, c'était de savoir si quelqu'un avait déjà osé l'ouvrir, et si oui, ce qu'il en restait. Merci beaucoup pour tes mots toujours sensibles !
Ardichi
Posté le 09/05/2025
Coucou Ambroise !
Ton petit œil en profil m'intrigue toujours autant que tes textes quand je reçois une notification ;)
Le texte, parlons-en... J'ai failli passer à côté, je n'ai pas saisi un sens cohérent au premier abord, puis...
Je vois ce coquillage comme une métaphore du deuil, mais le 1er choc du deuil, lorsque tu apprends la nouvelle, il ne s'ouvre qu'une fois.
Ce coquillage est rare, tout comme le deuil.
Et puis "écouter", un "souvenir" (c'est tellement toi ça ;p, ça fait fondre un cerveau rapidement.) c'est justement quand on se remémore tout brutalement, comme un éclair, lorsque la nouvelle tombe...
Et le noyé, symbole de notre quotidien, notre routine, qui noie nos souvenirs des proches (ou autres), on n'écoute pas tant qu'ils sont vivants...
Et puis un jour, le "coquillage" rare s'ouvre, et nous permet d'écouter le dernier souvenir d'un noyé...
Autant je suis complètement à côté de la plaque :) mais c'est la première impression qui est un sens qui m'est venu.
Toujours un grand plaisir cette torture littéraire.
J'espère à très vite.
Belle continuation à toi et merci encore beaucoup pour tes partages énigmatiques.
Ambroise
Posté le 16/05/2025
Oh, coucou Ardichi ! Qu'est-ce que j'aime tes commentaires, et la manière dont tu laisses toujours les images faire leur chemin en toi, jusqu'à révéler un sens toujours inattendu.
Ton interprétation du deuil me frappe, puisque en effet ce choc n'a lieu qu'une seul fois, c'est un souvenir unique (c'est vraiment le genre de lecture que j'aime car elle ne force rien et dit beaucoup malgré tout). Et c'est vrai que la routine pourrait marcher, comme si on étouffait ce qu'on n'écoute pas assez tant qu'il est encore là...
Merci encore pour ta lecture si sensible (et pour la "torture littéraire", je la prends comme un honneur !)
Toujours ravie de te retrouver par surprise dans mes notifications :)
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