Sur certaines côtes, on raconte qu'un coquillage rare permet d'écouter le dernier souvenir d'un noyé. Il ne s'ouvre qu'une seule fois.
Sur certaines côtes, on raconte qu'un coquillage rare permet d'écouter le dernier souvenir d'un noyé. Il ne s'ouvre qu'une seule fois.
Pour ma part, ça me rappelle vaguement les Contes liquides de Jaime Montestrela (mais eux ne se limitent pas à une phrase).
je n'ai pas encore de problème d'illégitimité en écrivant une seule phrase (et je pense aussi que c'est aussi un peu de flemme). Je ne connais pas Montestrela, je suis allée voir et c'est surprenant, c'est vrai que ça y ressemble !
Il y règne la même odeur que dans chaque cimetière : celles des souvenirs perdus, lavés et choyés, par les larmes de la mer.
Là c'est un mystère abyssal... et si le dernier souvenir des noyés n'était autre que le son de la mer et des vagues ?
Décidément j'aime beaucoup tes petites nouvelles. Pas sûre de mon interprétation pour celle-ci, mais le coquillage fermé qui ne s'ouvre qu'une fois évoquerait bien une sorte de coquille, un peu comme une boîte finalement.
Ton petit œil en profil m'intrigue toujours autant que tes textes quand je reçois une notification ;)
Le texte, parlons-en... J'ai failli passer à côté, je n'ai pas saisi un sens cohérent au premier abord, puis...
Je vois ce coquillage comme une métaphore du deuil, mais le 1er choc du deuil, lorsque tu apprends la nouvelle, il ne s'ouvre qu'une fois.
Ce coquillage est rare, tout comme le deuil.
Et puis "écouter", un "souvenir" (c'est tellement toi ça ;p, ça fait fondre un cerveau rapidement.) c'est justement quand on se remémore tout brutalement, comme un éclair, lorsque la nouvelle tombe...
Et le noyé, symbole de notre quotidien, notre routine, qui noie nos souvenirs des proches (ou autres), on n'écoute pas tant qu'ils sont vivants...
Et puis un jour, le "coquillage" rare s'ouvre, et nous permet d'écouter le dernier souvenir d'un noyé...
Autant je suis complètement à côté de la plaque :) mais c'est la première impression qui est un sens qui m'est venu.
Toujours un grand plaisir cette torture littéraire.
J'espère à très vite.
Belle continuation à toi et merci encore beaucoup pour tes partages énigmatiques.
Ton interprétation du deuil me frappe, puisque en effet ce choc n'a lieu qu'une seul fois, c'est un souvenir unique (c'est vraiment le genre de lecture que j'aime car elle ne force rien et dit beaucoup malgré tout). Et c'est vrai que la routine pourrait marcher, comme si on étouffait ce qu'on n'écoute pas assez tant qu'il est encore là...
Merci encore pour ta lecture si sensible (et pour la "torture littéraire", je la prends comme un honneur !)
Toujours ravie de te retrouver par surprise dans mes notifications :)