7. partie 2 : Leone.

Notes de l’auteur : Bonjour à tous et merci encore de suivre cette histoire!
Je ne pense pas me tromper en vous disant que vous allez apprécier le prochain chapitre... ✍🏻

n'hésitez pas à laisser un petit commentaire 💬, ça fait chaud au cœur!

« Ils savaient assez l'histoire pour ne pas ignorer que tout pouvoir légitime est issu d'une usurpation. »
Maxime Du Camp

                    


LEONE. 

 

20:58
Je suis presque resté une heure là-bas. Je suis plutôt soulagé de rentrer après une journée d'une telle organisation. 
J'ai fait tellement pire que voler une voiture et usurper l'identité d'un flic dans cette vie. Des choses qui empêcherait n'importe qui de sain d'esprit de dormir la nuit. Et si c'était à refaire, je ferais pire. Mais après chaque mission bien menée, j'ai besoin de me retrouver seul, au calme, histoire de recharger les batteries.

L'Alfa Romeo était très agréable à conduire, et je songe presque à m'en acheter une. Ragno serait sûrement fou de jalousie, et cette idée me plaît presque. Le voir enrager est une distraction pour le moins amusante. 
Après l'avoir soigneusement laissée à l'abri pour que les gars puissent la débarrasser de son déguisement, je monte les marches des escaliers qui mènent à l'étage deux par deux pour aller plus vite. Il faut rendre la voiture à son propriétaire avant qu'il ne se rende compte de sa disparition et là non plus, il n'y a pas de temps à perdre. 

Quand je passe l'entrée, les voix que j'entends témoignent de la bonne ambiance qui règne dans l'appartement. Je fronce légèrement les sourcils face à la capacité de cette fille à s'adapter à son environnement tout en faisant mon apparition dans le salon. 
L'odeur du plat que Falco prépare emplie immédiatement mes narines et me rappelle que je meurs de faim. À cette émanation, mon estomac réagit par un bruit que moi seul est en capacité d'entendre. 
Gatto et Volpe sont assis sur le canapé avec la fille. Ils ont l'air de bien s'entendre avec elle. Je ne vois pas Ragno, mais ça ne m'étonne pas une minute et à ce moment précis, je n'en ai rien à foutre.

En sentant ma présence, leurs têtes se tournent vers moi. 

La fille plante son regard dans le mien en attente de réponses et je la contemple une seconde avant de lui faire signe de me suivre.
Alors qu'elle s'exécute gentiment, je m'arrête dans l'encadrement de la porte du couloir et me tourne vers les gars.

– Il faut que la carrosserie de la voiture redevienne vierge avant que je la ramène à son proprio. Mettez les gaz, je veux pas qu'il se rende compte que sa caisse a disparu. 

Après les avoir vu acquiescer, je me dirige jusqu'à la chambre que l'infirmière occupe. Je ne peux pas lui donner ce que j'ai ramené devant tout le monde, j'ai tout de même un minimum de respect pour sa pudeur. 

– J'ai pris le plus important pour l'instant, et ce que je pouvais cacher.

Elle hoche la tête, fixant attentivement mes doigts qui ôtent un à un chacun des boutons de ma chemise. Quand je relève les yeux vers elle, son visage vire au rouge au moment où elle découvre ses sous-vêtements glissés entre la chemise et mon t-shirt. Je les lui tends et elle me les arrache presque des mains. 

– Ne fais aucune remarque. 

Je la regarde un instant, esquissant un petit sourire taquin. 

– Qui te dit que je comptais en faire une?

– Fait comme si tu n'avais rien vu.

Je la suis du regard quand elle les glisse dans le tiroir du seul meuble de la petite chambre.

– Tu ne me demandes pas comment ils ont réagi?, demandé-je sans la quitter des yeux, les mains dans mes poches. 

Je finis par jeter un coup d'œil vers le lit. Ici aussi, il est impeccablement fait. 
Elle hausse simplement les épaules avant de plonger ses yeux dans les miens. 

– Je ne suis pas dupe. Je sais qu'ils n'en ont rien à foutre et je veux pas savoir qu'ils s'en sont réjouis.

Je n'en rajoute pas. Ça ne sert à rien de lui dire que j'ai bien compris qu'ils faisaient semblant, et encore. Son père n'a pas daigné cacher son indifférence. 

– Je savais pas que tu avais des frères, lâché-je dans une vaine tentative de changer de sujet. 

Je vois ses yeux s'écarquiller légèrement et la tristesse s'invite sur son visage en un temps record. Pour une fois, je reconnais que j'aurais peut-être dû réfléchir avant de dire quoi que ce soit, mais je ne suis pas du genre à prendre des pincettes. Elle ferme lentement le tiroir sans oser me regarder.

– Je ne veux pas en parler pour l'instant. 

Je hoche la tête sans en rajouter davantage et décide de quitter la chambre. Elle doit sûrement vouloir rester seule pour encaisser le coup, et puis j'ai un tas de choses à faire. 
Alors que je m'apprête à passer le pas de la porte, je m'arrête un instant et lui jette un petit coup d'œil en biais.

– Au fait, jolis les sous-vêtements.

J'ai seulement le temps de l'entendre s'indigner que je ferme la porte, mettant fin à ses jérémiades. Sa réaction m'arrache un sourire amusé lorsque je traverse le couloir pour retourner dans la pièce principale, fier de l'effet de mon petit jeu. 

Ça fait maintenant un moment que personne n'a vu Ragno, et j'ai besoin de régler quelques détails avec lui. 

Je suis presque surpris de voir Falco encore dans la cuisine. Il est tellement discret que j'en avais oublié sa présence.

– Tu sais, t'aurais pu aider les autres. Tout serait allé beaucoup plus vite avec deux bras en plus, lui dis-je en m'adossant à l'encadrement de la porte, gardant un œil sur lui. 

– Et la bouffe, elle va se faire toute seule?, il me lance en jetant un œil au-dessus de son épaule sans cesser le moindre mouvement. Si on compte sur l'un de vous, on est pas près d'avaler un truc.

Je l'entends doucement ricaner alors qu'il s'essuie les mains avec un torchon, me faisant le plaisir d'enfin se tourner face à moi. Mon regard est braqué sur lui. 

– Quoique. Peut-être que Gatto ferait son Eomuk¹ et je sais à quel point tu raffoles du poisson...

L'entendre parler de poisson me donne envie de dégobiller. Je lui jette un de ces regards qui le fusillerait sur place avant de secouer la tête à toutes les conneries qui peuvent sortir de sa bouche. 

– C'est bon, fais-la ta bouffe. Tant que tu me fous pas de poisson là-dedans, ça me va. 

Je l'entends encore pouffer avant qu'il ne reprenne soudainement tout son sérieux. 

  – Ah, à propos, il a été décidé que la fille resterait quelques jours ici sans sortir. Ragno est ok avec ça. Si tu le cherches, il est sorti. 

J'acquiesce à la nouvelle sans en rajouter. Quant à Ragno, il n'est jamais là quand on a besoin de lui. Pas que sa présence soit vitale, loin de là. Mais il n'aime pas que l'on prenne des décisions sans le concerter, alors je suis obligé de mettre tout le monde au courant pour agir. 
Ça le fâche très rapidement quand on ne le consulte pas. Et quand ce type est en colère, il est encore plus casse-couilles que quand il ne l'est pas.

Je lève les yeux vers l'horloge qui affiche 21h40. Passer presque une heure avec cette famille de tocards m'a donné envie de me taper le crâne contre un mur. J'entends encore leurs voix pleines d'hypocrisie résonner dans mes oreilles. 

Des pas rapides martelant les escaliers en bois attirent mon attention et celle de Falco en direction de la porte menant au garage. Celle-ci s'ouvre brusquement sur Volpe, légèrement essoufflé. 

  – La caisse est prête, vas-y vite. 

Je le remercie d'un signe de tête et ne perds pas une seconde pour m'éclipser. Le plus délicat reste encore à faire. 

Je ne me sens pas absolument serein sur le chemin qui m'amène à nouveau chez le propriétaire de la voiture. Je n'ai pas du tout peur de me faire surprendre, loin de là. Depuis quelques années, je n'ai plus peur de grand-chose. Ce qui est à l'origine de mon stress, c'est cette mystérieuse famille qui semble cacher bien des secrets. Je sais parfaitement que je ne devrais pas me poser autant de questions sur une histoire qui ne me regarde pas, mais mon cerveau ne peut s'empêcher de se faire des scénarios. Et depuis que je sais ma sœur en danger, j'ai tendance à souvent partir du principe même qu'il vaut mieux imaginer le pire, car il est souvent bien proche de la réalité. 

Je veux savoir quel est ce secret qu'elle partage avec son père. Celui qui l'a mené à vouloir commettre un acte si... Je n'ai même pas de mot assez fort pour qualifier cette merde. 

Qu'est-ce qui vaut de détruire une vie comme ça? 

Qu'est-ce qui vaut de détruire une vie...

Je pousse un soupir, renfrogné par mes propres pensées. Il y a une personne en particulier que j'aimerais supprimer de cette Terre pour avoir fait de vilaines choses. Une victime à ajouter à toutes celles que j'ai regardé se vider de leur sang après mon intervention. Au final je ne suis peut-être pas mieux que ce type qui a voulu faire tuer sa propre fille, même si je doute fortement que Blondie ait fait une seule chose de mal dans sa vie, contrairement aux types que j'ai éliminés. Elle est au service des autres et il émane d'elle une douceur que je n'ai jamais vue chez aucune autre femme. 

Avec ce flux de pensées, je ne me rends même pas compte que je suis déjà arrivé dans le quartier des bourges. À l'instant même où je m'engage dans la rue, prêt à garer la voiture à son emplacement initial, elle est plongée dans le noir le plus total. 

J'ai presque envie de remercier la mairie et leur idée d'éteindre tous les lampadaires à partir de vingt-deux heures.

Après avoir observé une dernière fois le bel intérieur de l'habitacle, je sors de la voiture en tendant l'oreille. Il vaut mieux rester sur ses gardes, rien n'est terminé tant que je n'ai pas rejoint la Volvo. 
Aucun bruit dehors, je m'extirpe du véhicule et ferme doucement la portière. Un dernier coup d'œil dedans, plusieurs débris de verre se trouvent aux pieds du siège conducteur. Je glisse une main dans la poche du pantalon de l'uniforme que je porte toujours et en sors un billet que je glisse par la vitre cassée avant de retirer les gants que je portais pour ne pas laisser d'empreintes. Aucune assurance ne prendra le risque de le dédommager sans preuves. Cette voiture m'a rendu un grand service, autant la remercier. 

Quand je rentre au bout d'une demi-heure, je ne pense qu'à une chose: manger. Je compte bien engloutir la moitié du plat de Falco à moi tout seul. 
Tout le monde est déjà attablé quand j'arrive, et je vois sur quelques visages que je suis le dernier attendu. Ragno manque toujours à l'appel, visiblement. 

  – Alors, pas d'emmerdes?, demande Volpe en tendant un bout de charcuterie à Anakin, toujours près de lui, tandis que je me laisse doucement tomber sur une chaise, éreinté par cette longue journée. 

  – Aucune. Tout va bien. 

Assis face à moi, Gatto hoche la tête en esquissant un petit sourire satisfait et porte son attention à son assiette quand celle-ci finit par être remplie. 

  – Toujours pas de nouvelles de Ragno? 

Ils secouent tous la tête à ma question. Vu l'heure et le peu de temps que j'ai passé à dormir la nuit dernière, il est possible que je ne puisse pas lui adresser un mot avant demain. Je suis beaucoup trop épuisé pour l'attendre jusqu'au bout de la nuit. 

Du coin de l'œil je vois Falco servir la fille, et à la façon dont elle louche sur ce qui se trouve dans son plat, je devine qu'elle aussi est dans le même état que moi. 

Mon regard est de nouveau attiré par Volpe qui donne pour la deuxième fois de la nourriture à Anakin sous la table, ce qui a le don de m'irriter quelque peu. 

  – Arrête de lui donner de la merde à ce chien, il va finir obèse. Il peut pas se contenter de croquettes comme tous les autres?, dis-je en haussant un sourcil. 

Tandis que j'attaque la première bouchée, il me fait un doigt d'honneur depuis l'autre bout de la table, qui ne me fait ni chaud ni froid. Mais il arrête enfin de nourrir le chien qui retourne s'allonger sur le canapé. Il sait très bien que j'ai raison et me le prouver en exécutant mes paroles me satisfait. 

Quelle belle vie il a, ce chien. 

Je peux enfin commencer à sustenter mon corps qui ne demande que ça. 

À cet instant, personne ne parle. Chez nous, l'heure du repas est sacrée et se fait très souvent dans le silence. Tous ceux assis à cette table n'ont pas toujours eu la chance de pouvoir manger à leur faim, alors c'est comme une bénédiction d'avoir quelque chose dans l'assiette. 

Je m'éteins brusquement dans ce calme pesant. La journée est terminée, et je vais bientôt pouvoir profiter de la quiétude qu'offre la nuit. 

Mon regard traîne vaguement autour de moi. Volpe fait une rapide prière silencieuse avant de se mettre à manger. Falco a l'air très satisfait de la nourriture qu'il a préparée, et il a de quoi. Il a toujours aimé la cuisine, et il excelle dans ce domaine. Sans cette passion, il ne serait sûrement pas à cette table parmi nous ce soir. 
Avec toute la discrétion dont je puisse faire preuve, je lève les yeux vers la fille puis je hausse légèrement les sourcils à la vision qui s'offre à moi. Elle ne mange pas, elle dévore. 
Elle a l'air d'un ange, mais a l'appétit d'un chauffeur routier.  
J'ai presque envie de sourire à cette comparaison foireuse mais je me retiens. C'est à cause de nous qu'elle a eu l'estomac noué et qui explique sûrement cette précipitation à ingérer les aliments. 

Le moment du repas est passé assez vite, du moins, pour ma part. Je me suis éclipsé dès que je l'ai pu. 

Je déteste le silence. Il permet à mon esprit de ressasser mon passé, et chez moi, cogiter c'est mauvais. 
Tout ce que je veux, c'est me retrouver seul pour recharger les batteries et exploser mes tympans avec de la musique bien trop forte pour eux. Ça étouffe assez bien mes pensées. 

Bien déterminé à retrouver mon sanctuaire, je change pourtant de plan quand je passe devant la porte du bureau et décide d'y entrer quelques minutes sans me faire remarquer. Je n'ai pas envie qu'on me surprenne et qu'on me pose de questions, mais j'ai une subite intuition concernant Ragno. 
Après avoir fermé la porte, je décale lentement la chaise de devant le secrétaire et me baisse pour ouvrir l'un des nombreux tiroirs où sont planqués des dossiers secrets que nombreux seraient sous le choc de découvrir. À l'intérieur de celui-ci se trouve une pochette bien remplie que je sors avant d'en extirper le contenu. 
Rien d'anormal à première vue, le dossier a l'air complet. 
Je détaille longuement le visage qui apparaît sur la première photo, les sourcils légèrement froncés. Celui d'un homme faible et malsain, qui adopte pourtant un air sympathique, que je ne connais que trop bien. Personne ici ne sait à quel point nous étions proches. À cette simple vision, mes muscles se crispent et je serre fortement les dents jusqu'à m'en faire mal à la mâchoire. C'est ce qu'il fallait pour passer outre cette envie de violence. Le dégoût que je ressens, accumulé à la haine qui grandit en moi depuis des années commencent à prendre possession de tout mon être. J'ai quand même la force de garder une emprise sur moi-même et je balaie du regard les documents qui suivent.
Sur une autre feuille, des noms. Une liste assez longue de femmes dont il a détruit la vie. Inconsciemment, mes yeux se mettent à les scruter un par un. Peut-être que le sien est dedans. J'en viens presque à regretter de ne pas avoir regardé leur boîte aux lettres pour le connaître. Cette simple pensée me fait refermer le dossier d'un coup sec. 
Patient. Je dois être patient.

Aujourd'hui, je n'attends plus qu'une chose, assouvir ma vengeance. Ce jour-là, je pourrai enfin laisser la colère parler. 

Et elle en fera, des dégâts. 

Quelque chose d'autre attire mon œil sur le bureau que je n'avais pas encore vu, trop obnubilé par mes problèmes personnels. J'en avais même oublié pourquoi je suis entré ici. Je range rapidement le dossier à sa place en prenant soin de ne pas faire trop de bruit et attrape celui sous mes yeux. Il est déjà ouvert et la personne qui l'a sorti n'a pas pris la peine de le ménager. Évidemment. 
Je fronce de nouveau les sourcils, cette fois d'incompréhension en découvrant que je n'ai aucune connaissance de celui-là. La photo d'un homme dont je n'ai jamais entendu parler trône au-dessus de la pile de feuilles. Derrière elle, d'autres photos, cette fois-ci d'enfants. 
À la seconde où je découvre ces clichés, je détourne le regard en poussant un long soupir. Ce sont des photos trop indécentes pour que je puisse accepter d'y jeter un nouveau coup d'œil. Elles me donnent carrément envie de gerber. Je les feuillette le plus rapidement possible sans m'y attarder une seule seconde avant de me rendre compte qu'il manque une feuille contenant une information des plus importantes. Une de celles qui nous prennent des mois et des mois de traque avant de pouvoir les posséder. 

Une identité.

Je repose tout d'un geste plein de colère et quitte d'un pas rapide le bureau en comprenant tout ce qui s'est passé en mon absence, et ce qui justifie celle de Ragno à l'heure qu'il est. 

Tant pis pour le repos, ça attendra encore quelques heures. 

Ce salopard est allé trouver sa prochaine victime sans même nous concerter. Et ici, personne ne fait justice tout seul. 

Sauf si...

 

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¹ Gâteau de poisson traditionnel coréen.

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UneXtoile
Posté le 27/06/2023
Comment j'avais aimé ce chapitre !
Il est plein de suspens mais surtout d'un point de vue que j'adore parce qu'il émane un charisme incroyable de ce personnage. Tu sais à quel point j'ai terriblement envie d'une suite omg
millobooks
Posté le 01/07/2023
tout arrive d'un coup là je pense <3
millobooks
Posté le 01/07/2023
tellement heureuse que tu aimes Leone autant que moi ;)
coeurfracassé
Posté le 26/06/2023
Ai-je le droit de faire parler ma frustration ? Non, bien sûr, je dois être patiente. Mais cette attente, quelle torture ! Je ferai pourtant preuve de sang-froid, promis !
Bon, plus sérieusement... Magnifique, comme toujours. En particulier la fin... ;-) C'était voulu, de nous torturer comme ça, n'est-ce pas ? Désolée de te mettre la pression si le chapitre suivant n'existe pas encore... Mais par pitié, vite, vite, vite la suite !
Il y a un bon équilibre entre les longs et courts paragraphes, on ne se sent pas lassé, bravo ! Et sinon, ton style est toujours très agréable...
Merci pour tous ces mots ;-)
millobooks
Posté le 26/06/2023
oui ahah, c'est bien fait exprès pour y mettre un peu de suspens... et vous torturer un tout petit peu héhé😋
la suite est écrite, je la poste dans la semaine😌
merci beaucoup pour ces compliments, je note les conseils, merci. 🩵
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