Depuis ma chambre, j’ai entendu le portable de Kiwi sonner dans le salon. Je me suis levé en me disant que peut-être il avait pas ses bras et qu’il aurait besoin de moi pour décrocher. Mais à mi-chemin, la sonnerie s’est arrêtée, et j’ai entendu Kiwi répondre.
« Yo fdp. »
Bon. Il avait ses bras. Et c’était Fraise des Bois qui l’appelait. Très bien.
J’aurais dû retourner dans ma chambre que je venais de quitter. Mais je l’ai pas fait. À la place, je me suis appuyé contre le mur, et je suis resté comme ça dans le couloir, pour écouter un peu. La discussion n’a pas été bien longue. Elle a fini là-dessus :
− Là on a besoin de rien, mais viens manger chez nous si tu t'emmerdes.
J’ai abandonné mon mur et j’ai rejoint Kiwi au salon.
− C’est Fraise des Bois que tu viens d’inviter ? j’ai fait d’un ton plat.
− Yep, a répondu Kiwi. Il se fait trop chier dans sa vie, je crois. C’est cool, il pourra goûter ta cuisine.
J’ai acquiescé vaguement. C’est pas seulement que j’aimais pas l’idée que ce mec-là, Fraise des Bois, se tape l’incruste chez nous. Et qu’il veuille clairement se taper Kiwi, aussi, accessoirement. Non, le problème, c’était que Liam avait pas l’air de tilter ça, justement. Il fermait les yeux, et il allait encore finir blessé s’il les ouvrait trop tard.
− Tu sais qu’on le connaît pas, ce type ? j’ai fait en venant m’assoir sur le canapé à côté de lui.
− Oui, je sais. Enfin, on le connaît un petit peu quand même.
− Le peu que j’en vois, j’ai dit, c’est que c’est pas un enfant de chœur. Le traite pas comme un gosse en manque d’affection, okay ? Reste un peu sur tes gardes.
− Haha, c’est moi le gosse en manque d’affection, il a fait.
J’ai enfoui une main dans ses cheveux et je l’ai attiré contre moi. J’aurais pas dû faire ça. Mais c’est plus fort que moi. Y a des moments comme ça, des regards qu’il a, et je peux pas le laisser tout seul dans sa misère. Même si au fond je sais que l’attirer vers moi, c’est le pire truc que je puisse lui faire. Que c’est pas avec moi qu’il trouvera son bonheur. Et si c’est pas moi qui le chasse, il partira jamais.
− T’aurais dû attendre un peu avant de l’inviter comme ça, j’ai conclu en me levant.
Il a fait mine de me retenir. J’ai vu son bras qui hésitait à s’agripper pour m’empêcher de partir. Un truc très discret, que peut-être même lui n’a pas remarqué. Moi, oui, et ça me tue. Autant que son air dépité qu’il essaye de cacher. Il est nul, pour cacher ce qu’il ressent. Je lis en lui comme dans un livre ouvert, il le sait pas, ça ? Souvent je me dis que je triche, avec mon masque. Que si je l’avais pas, Kiwi aussi saurait ce que je ressens. Comme avant. Mais justement, il ne faut pas. Désolé, Liam. Je triche, mais c’est pour la bonne cause.
− Au moins pour une fois je mangerai pas tout seul comme un con, a fait Kiwi sur le canapé en s’étirant avec une fausse nonchalance.
Il est d’une mesquinerie, parfois. Mais il le regrette tout de suite après. Ça fait presque peine à voir. Je me suis retenu de soupirer. J’ai pas le droit de le juger. On n’est pas à armes égales. Je sais qu’il fait comme il peut.
− Ouais, t’as raison, j’ai dit. C’est très bien comme ça.
Je lui ai tourné le dos en même temps, parce que je veux surtout pas voir sa tête après avoir lancé des trucs froids comme ça. J’ai l’air d’un monstre, Kiwi ? Tu me regardes avec du mépris ? J’aimerais bien, mais je sais que non. Il arrive pas encore à me détester, cet abruti. Il en est encore à s’en vouloir, à se laisser blesser, marcher sur les pieds. Mais il y arrivera. Si moi je tiens le coup, il en viendra à se détacher, et il pourra être heureux, recommencer sa vie. Il est fort, je sais qu’il en est capable.
Je suis parti dans la cuisine, parce que le repas allait pas se faire tout seul. En plus, l’autre fdp allait pas tarder à débarquer.
J’étais encore dans la cuisine quand il a fini par se pointer. En vrai, pour être honnête, il avait pas traîné. Il est déjà accro, j’ai pensé. Kiwi l’a accueilli avec son charme habituel qu’il déploie sans s’en rendre compte. Quoique, peut-être qu’il s’en rend compte, et qu’il fait exprès d’être gentil avec ce gars, parce que Kiwi est une bonne personne et qu’il veut être gentil, parce qu’il sent que le monde autour de lui a besoin de gentillesse. Oui, il y a sûrement un peu de ça.
− Grenade est en train de faire à manger, il a dit.
− Vous habitez ensemble ? s’est étonné l’autre.
Quoi, il avait pas encore compris ça ? Il était encore moins perspicace que ce que je croyais.
− Ouais, a répondu Kiwi. Tu savais pas ? On se connait depuis le CP.
Ça m’a donné le sourire d’entendre Kiwi évoquer cette époque-là. Je les ai rejoints dans l’entrée. L’autre m’a regardé comme si c’était moi qui avait rien à faire là. En le voyant, je me suis refait la réflexion que son prénom, Jean-Pierre Soumis, ne lui allait vraiment pas du tout. Fraise des bois, non plus, d’ailleurs. Ce mec est un forceur de première, un dominant. Ça m’écœure. Et en même temps, c’est drôle. Parce qu’il va se casser les dents. Kiwi se laisse pas emballer par ce genre de gars.
Après une petite discussion sur les animaux, je les ai assez vite laissés tous les deux pour retourner dans la cuisine. Kiwi se retrouvait tout seul avec Fraise des Bois pour la première fois. J’étais content que ça se passe avec moi dans la pièce d’à côté. C’était peut-être pas une si mauvaise idée que ça, cette invitation. A l’idée que l’autre ait pu s’incruster un jour où j’étais pas là, j’ai eu comme une espèce de frisson. Non. Stop. Kiwi est grand. Tu l’as averti, maintenant laisse-le gérer.
D’ailleurs, j’avais apparemment aucune raison de m’inquiéter. Je les entendais vite fait discuter, et Kiwi rigolait beaucoup. Ça m’a fait plaisir. Pas que ce soit particulièrement incroyable. Il est comme ça avec tout le monde. Il a le rire et le sourire facile. Ça me fascine. Je sais pas où il trouve cette espèce de joie de vivre, alors qu’il est tellement fissuré, en réalité. N’empêche, je crois qu’il s’entend bien avec Fraise des Bois. J’aurais pas cru, mais faut dire ce qui est. C’est pas gagné que Kiwi m’abandonne pour ce genre de gars, mais ça me paraît plus si impossible que ça.
Un cri m’a sorti de mes jolies pensées :
- WOOOOOO ! C'EST QUOI CE BORDEL ?
Ouf, c’était juste Fraise des Bois. Kiwi avait du enlever ses bras. Non, il avait dû les bouger après les avoir enlevés. Ouais, c’était sûrement ça qui avait fait partir l'autre dans les aïgus. Kiwi s’est remis à rire, tout allait bien.
Ça se passait encore mieux que ce que je croyais : quand je suis revenu dans la pièce, Fraise des Bois lui balançait un coussin dessus et mon Kiwi se défendait du mieux qu’il pouvait. Mais il a comme oublié une seconde la présence de l’autre quand il m’a vu. Le sourire qu’il m’a fait, il m’a électrocuté. Ça m’a rassuré bizarrement. J’aurais pas dû, mais j’étais content de me dire qu’il tirerait pas un trait sur moi aussi facilement. Ah, Rahim, t’es con. Arrête ça.
Je me suis installé sur le fauteuil et à la première occasion, j’ai demandé à Fraise des Bois s’il était célibataire. Il nous a parlé de son plan cul. Bon, venant de lui, j’avais pas de quoi être surpris. Il a aussi validé ce que je répète à Kiwi depuis le début : ce mec est pas hétéro pour un sou. Et puis sans prévenir, il m’a renvoyé mon attaque dans la figure. Ou plutôt dans celle de Kiwi, mais ça il le savait pas, sinon il l’aurait sûrement pas fait. Enfin, j’espère. Oui, je crois qu’il n’a pas envie de blesser Kiwi. Ça veut pas dire qu’il le fera pas sans faire exprès. Bref.
- Et vous deux, il a demandé, vous en êtes où exactement ? Vous sortez ensemble ?
- Oui, a direct répondu Kiwi.
- Non, j’ai fait.
On s’est regardés. Sauf que lui ne pouvait pas lire sur mon visage comme moi je faisais avec lui. Et j’aimais pas ce que je lisais, évidemment. Bravo, Fraise des Bois, j’ai pensé. Enfin…c’est pas ta faute.
- Arrête de faire ça, Kiwi, j’ai dit.
Je l’ai vu pâlir à vue d’œil. Il a détourné les yeux, puis il a eu un faux rire. Du cristal brisé. Il a réussi à sourire à l’autre qui nous regardait, noyé dans le malaise.
- C'est sujet à débat, tu vois, lui a dit Kiwi. On est en cours de négociations... ah...
Il a appuyé ses yeux contre ses genoux. J’ai senti un truc en moi qui se fissurait, comme à chaque fois qu’il se met à pleurer. Fraise des Bois était aussi tétanisé que moi, mais il avait pas de masque pour se cacher derrière. Il m’a regardé comme si j’étais le seul à pouvoir faire quelque chose pour Kiwi. J’ai fait la seule chose qui aiderait Liam sur le long terme : je me suis levé sans rien dire, et je me suis barré.
J’ai attendu longtemps dans la cuisine. Pas sans rien faire, parce que j’avais de quoi m’occuper. Mais j’ai fait bien attention à ne retourner dans le salon qu’après avoir entendu quelques vrais rires de Kiwi. J’ai déposé leurs assiettes sur la table devant le canapé, et puis j’ai ébouriffé les cheveux de Kiwi.
- Ça va mieux ? je lui ai glissé.
- Mmh, il a boudé. T'es chiant.
J’ai lâché un petit rire, rassuré. Et puis je suis parti manger dans ma chambre.
Quand je suis revenu, ils avaient pas encore terminé. J’ai pu constater de mes yeux que Fraise des Bois savourait chaque bouchée. Je crois que ça l’a un peu réconcilié avec moi.
On a passé une soirée sympa, tous les trois. Fraise des Bois est plutôt drôle, dans son genre. À un moment Kiwi est allé aux toilettes, et je me suis retrouvé seul pour la première fois avec lui. J’ai pas perdu de temps. Je savais déjà très bien ce que je voulais lui dire.
- Il te plait, Kiwi, pas vrai ?
J’aurais bien aimé l’entendre nier, juste pour le fun. Mais j’y croyais pas trop. Même lui a dû se rendre compte que je l’avais rodé à la première seconde. Il lui restait plus qu’à avouer, à s’abaisser un peu pour une fois, admettre qu’il s’était laissé piéger comme un con par l’aura de Kiwi, qu’il maîtrisait rien.
- C'est dur de lui résister.
Ah, bien joué. C’est si vrai, en plus. C’est pas que toi, tout le monde succombe. Bon, allez, fini de m’amuser, maintenant faut que je lui dise ce que j’ai vraiment à dire avant que Kiwi revienne.
- Je te préviens que ça va te paraitre mégalo et égoïste, j’ai commencé, mais pour différentes raisons Kiwi m'est dédié corps et âme.
C’était un fait. Je lui devais cette vérité. Je pouvais pas laisser quelqu’un s’embarquer là-dedans sans être conscient de ça. Kiwi et moi, on est liés. Rien ne changera jamais ça.
- Ce n'est pas ce que je souhaite, j’ai continué. Ce n'est pas ce qui est bon pour lui. Je pense que tu n'as aucune chance, mais si par miracle il tombe amoureux de toi, que vous êtes heureux ensemble, je vous soutiendrai. Si tu lui fais du mal, par contre, je te dépèce morceau par morceau.
C’est marrant, parce que dans les faits, ce gars est quand même plus musclé que moi. Et il a de l’énergie à revendre, en plus. Ça se voit qu’il attend que ça, de pouvoir montrer à quel point il est plus fort que tout le monde. Et bah pourtant, j’ai pas hésité une seule seconde à lui dire tout ça. À carrément le menacer, en fait, appelons un chat un chat.
Je sais pas trop si ça a fonctionné. Pour être honnête, Fraise des Bois a pas eu l’air vraiment convaincu. Je crois qu’il m’en veut déjà de ce que je fais subir à Kiwi. C’est bien. Peut-être qu’il pourra lui faire entendre raison. Je demande que ça, que Kiwi comprenne que je le fais souffrir et s’éloigne de moi. Si, Rahim. Si. C’est ce que tu veux, c’est ce qu’il faut.
Et pourtant…
Pourtant, quelques heures plus tard, quand Fraise des Bois était parti, que j’ai aperçu Kiwi en train la vaisselle, j’ai pas pu m’empêcher de m’arrêter pour le regarder. Il a l’air d’un ange avec son tee-shirt blanc et ses cheveux blonds. Oui, même si ce sont des prothèses qui sortent de ses manches, même si son chignon est encore plus mal fait que d’habitude, c’est un ange. Il est parfait. Je sais qu’il ne l’est pas vraiment. Mais pour moi, putain. Pour moi, il est parfait. Dommage que l’inverse ne soit pas vrai.
Ce genre de pensées aurait dû m’aider à m’éloigner. Mais au contraire, je me suis senti attiré comme un aimant. Je suis pas aussi fort que je veux le faire croire. Je peux plus. J’ai besoin de lui. Alors j’ai passé mes bras autour de lui, et je l’ai serré dans mes bras.
J’aimerais enfouir mon visage dans ses cheveux. Mais faut pas trop en demander. A la place, j’ai posé sagement mon masque contre sa joue, et mes mains, beaucoup moins sages, se sont glissées sous son T-shirt. Mes mains sur son torse et sur son visage, c’est le seul vrai contact qu’il nous reste. Enfin presque…
Il s’est laissé aller contre moi. J’ai enlevé ses bras sans réfléchir. C’est fou comme j’ai l’habitude.
- Viens dans ta chambre, j’ai murmuré.
Quand je me suis levé, il a pas fait mine de me retenir. Même sans ses bras, il pourrait très bien ; il me l’a déjà prouvé. Je lui étais reconnaissant de pas rendre les choses encore plus difficiles pour moi. Evidemment que je voudrais le garder toute la nuit dans mes bras. Mais je ne dois pas. Déjà, je me sens nul d’avoir encore… Je regrette pas, non. J’en suis incapable. Mais quand même. J’aurais peut-être pas dû.
Et puis au moment où je franchissais la porte de sa chambre, j’ai entendu Kiwi éclater en sanglots dans mon dos. Est-ce que j’aurais du continuer et partir, l’abandonner comme ça ? De toute façon la question se pose pas. Il y avait un hameçon, à l’intérieur de moi, qui m’a fait me retourner.
- Aaah, pardon ! Je sais pas ce qui me prend…
Il a repris son rire faux, qui était en plus interrompu par de gros sanglots. L’hameçon me déchirait de l’intérieur, parce qu’il voulait me faire marcher tout de suite vers Kiwi, le prendre dans mes bras, le caresser, le bercer, virer mon masque et l’embrasser de partout. Tout pour qu’il arrête de pleurer. Ses sanglots le secouaient tout entier, il essayait d’empêcher ses larmes de couler. Alors malgré ce putain de crochet qui me déchiquetait allègrement, j’ai pivoté à nouveau et je me suis barré. Parce que non seulement je fais pleurer Kiwi, mais je le fais culpabiliser de pleurer quand je reste là à le regarder. Alors je pars. Mais je vais pas pouvoir tenir longtemps sans revenir le consoler, là, je le sens.
J’ai tenu le coup tout le temps que l’eau chauffe. J’avais les mains qui tremblaient un peu, et j’ai dû plusieurs fois passer une main sous mon masque pour essuyer mes larmes à moi. Je l’entendais pleurer. Il s’est laissé aller dès que je me suis éloigné. Je sais pas exactement pourquoi il est dans cet état. Peu importe, au fond. Ce qui compte, c’est que je peux pas attendre qu’il se soit calmé.
J’ai pris la tasse d’infusion dans une main, un de ses bras dans l’autre et je me suis enfin laissé retourner vers Kiwi. J’allais gérer. Le réconforter, comme je savais le faire. Et puis on repartirait chacun de notre côté, comme d’habitude.
- Arrête de pleurer, Liam, je suis là.
J’ai posé la tasse, je lui ai remis son bras et je l’ai serré contre moi. Il a rendu mon étreinte comme il pouvait. On n’a rien dit pendant un moment.
- Je veux pas être ton plan cul, a fini par bafouiller Kiwi.
Mon quoi ? Mais qu’est-ce qu’il me raconte, jamais je pourrais le réduire à ça ! Et c’était pour ce truc qu’il se torturait l’esprit ? Pourquoi est-ce que…Bah voyons, Fraise des Bois, évidemment. Malgré moi, j’ai lâché un petit rire, mais pas très joyeux quand même.
- C'est Fraise des Bois qui t'as fourré ça dans le crâne ? j’ai fait. Ce mec est un queutard. Il a sa vision des choses, qui n'a rien à voir avec nous. On n'est pas des vulgaires plans cul, Kiwi.
- On n'est pas en couple non plus.
Bon, au moins il a l’air d’avoir assimilé cette info. Il était temps. Mais je voulais pas qu’il se méprenne non plus. Alors j’ai répondu :
- Non. On n'est pas en couple non plus. C'est autre chose : on est liés.
Son regard a dévié sur mon torse, là où j’ai fait tatouer son prénom. Je voyais bien qu’il était paumé. Oh, Liam…
- Désolé, il a fini par dire. Je suis con.
Il s’est dégagé doucement de mes bras, a reniflé un bon coup et a commencé à boire sa tisane.
Je l’ai regardé un moment. Je m’en lasse pas. Je m’en lasserai jamais. C’est bien ça le problème. C’est moi, le problème. C’est à cause de moi, comme d’habitude, que Liam est bloqué, qu’il ne peut pas passer à autre chose. C’est à moi de lâcher prise. Ma gorge s’est serrée. J’ai compris que je ne pouvais plus faire les choses à moitié.
Je lui ai remis une mèche de cheveux derrière l’oreille. Et puis j’ai réussi à articuler d’une voix incroyablement posée :
- On ne devrait peut-être plus coucher ensemble.
Woua, je ne pensais pas que des non-lecteur.ice.s de Kiwi Ex Machina passeraient par là haha ^^
Le ton de la narration est justement emprunté à la fiction d'origine, ça m'a fait un petit exercice de style. De là à comparer avec Salinger, woooow, merci beaucoup beaucoup haha, best compliment :')
C'est chouette que t'aie lu aussi les chapitres suivants, merci d'être passée :)
Je suis en train de relire KEX vu que j'ai acheté ce magnifique premier demi-graal xD J'ai fini le passage de FdB qui vient chez Kiwi et Grenade du coup c'était pile le bon moment pour lire ta fanfic !
Olala T_T T_T T_T T_T T_T C'est tellement bouleversant le POV de Grenade T_T T_T T_T
Tu l'as vraiment bien décrit ! C'est incroyable ! Le voir comme ça tiraillé entre ses sentiments, sa non-confiance en lui et en ce que devrait penser Kiwi de lui, FdB. Il n'arrête pas de dire que Kiwi est fissuré, blessé, mais en fait lui c'est pire, il est détruit T_T T_T T_T J'ai envie de lui faire des câlins quoi !
Aww j'ai pas encore relu mon propre "demi-graal" haha XD Je sais déjà que quand ce moment arrivera ça donnera lieu à de nouveaux fanarts et chapitres de fanfiction huhu ^^
Haaaan merciii T^T T^T T^T
Je suis vraiment contente que ce chapitre t'ait plu !!!!
Pour être honnête ça fait un moment, du coup je sais plus du tout ce que j'ai écrit XD En tout cas ton commentaire me fait vraiment SUPER plaiz haha, merci merci <3 <3
(et OUI. Go faire des câlins à Grenade T^T)
Encore une fois je suis impressionnée par la justesse de ton Grenade. Ces chapitres de KEM sont pour moi parmi ceux resteront cultes et les voir d’un point de vue inédit est passionnant. C’est terrible comme le POV Grenade arrive à être encore plus dramatique que les POV kiwi et FdB. J’ai adoré, bravo !
Moi aussi je les adore <3 <3
C'est vrai qu'avec lui le drama atteint des sommets è.é
Merci encore pour ton commentaire :*
CETTE FANFIC EST TROP BELLE, C’EST INSOUTENABLE <3
J’adore quand tu fais les POV Grenade #grenadeforthewin ! Je trouve que tu t’adaptes totalement à son personnage et que tu arrives à faire prendre forme à tous ces moments où, du point de vue Kiwi/FdB, on se disait « mais il est un peu abusé ce mec quand même » (je me le suis jamais dit car je savais qu’il était torturé et je l’aimais trop pour le juger, mais je suis sûre que plein de gens ont pensé ça !)
Bref, ne fais jamais du Kiwi avec quelqu’un d’autre parce que ça me briserait le cœur voilà xDDD c’est beaucoup trop réaliste ce que tu écris !
Ah, un micro-détail (vraiment petit), à un moment tu dis « pleurer comme une fillette » et c’est sexiste xD Alors bon, je dois être totalement utopiste, mais je me dis que d’ici une vingtaine d’année on aura éradiqué le sexisme \o/ et que Grenade dira alors « pleurer comme un bébé »
(Voilà, c’était du mini-détail)
Aussi, je fais partie de la team qui pense que Grenade est super baraqué XD (parce que je le fais toujours plus baraqué que FdB dans mes fanarts)(je m’auto-convaincs)
MERCI HINATA POUR CETTE FANFIC ! J’espère qu’on en aura d’autres !
Est ce que c'est mal d'avouer que j'attendais ton commentaire haha > <
Merci pour ta micro remarque ! T'as tellement raison, c'est de lire le POV de FdB en ce moment qui m'a influencée XD Comme un bébé c'est mieux ! Ah, non mais attend, c'était pas pour quand Carmin pousse un cri de surprise en fait ? Si oui c'est pas pleurer, c'est crier (du coup bébé bof) et le "fillette" vise plus à montrer le côté aigu et pas du tout le côté "jai eu peur et je crie et y a que les petites filles qui font ça". Mais du coup je vais carrément mettre un truc genre "partir dans les aigus" ou qqch de ce style, et on laisse les filles et les bébés tranquilles :*
Héhé, honnêtement, je pense à une petite parenthèse (je sais pas encore où exactement dans le roman, mais vers le début ça c'est sûr) plus centrée Kiwi et Victor, sorry haha. Mais t'inquiète, je reste dans les canons, donc Kiwi sera toujours dédié corps et âme à Grenade, et j'espère qu'en laissant Rahim de côté un moment j'arriverai à faire quelque chose d'un peu plus comique pour une fois ^^
J'aimerais trop tenter du Drissou POV un jour mais il me fait peur parce que je le cerne pas tout à fait ce coco è-é Menfin je me disais pareil de Grenadine avant donc bon...
En tout cas je m'amuse bien et tous ces retours trop chou ça me donne bien envie de continuer en effet haha XD
DES BISOUS
Ah oui, c'était sans doute crier comme une fillette, mais dans tous les cas je trouve ça toujours un peu bizarre comme utilisation (parce qu'un petit garçon va aussi aller dans les aigus, comme ils n'ont pas encore muer xD) et dire "fillette" au lieu de "fille" je trouve ça également péjoratif ! Enfin, c'est pas ta manière de l'utiliser qui la rend péjorative hein XD c'est juste que les gens s'en servent souvent pour dévaloriser ("pleurer comme une fillette", "se battre comme une fillette", etc). Après c'est dans le langage courant donc je relève mais je sais aussi que ça se dit xD
Kiwi x Victor TT.TT tu me brises le cœur, mais est-ce que j'ai le choix ?! Je lirai quand même, tes fanfics sont toujours topissimes ! Et j'espère bien que Kiwi sera dédié corps et âme à Grenade <3
Drissou, arg, ouais mais c'est justement parce qu'on sait pas ce qu'il a dans la tête que tu peux t'amuser à faire n'importe quoi ! Si ça se trouve il pense qu'en binaire XD ça fera une super fanfic
Ouiiii, continuuue (et j'ai vu que t'avais posté la suite de BBJ, j'ai pas eu le temps de lire encore mais je trépigne d'avance ! \o/)
C'est incroyable t'as tellement géré le POV Grenade !
Et y'a des passages qui m'ont vraiment serré le coeur. Je suis d'accord avec Sorry, la fin c'est presque pire quand tu le vis avec les yeux de Grenade, parce qu'on sait que ça fait hyper mal à Kiwi mais du coup ça lui coûte tellement à Rahim !
Et la relation que t'as créée entre eux, quand tu parles de leur passé, de la façon dont Grenade a tellement bien cerné Kiwi, il le connaît par coeur, c'est touchant et tellement triste !
Bravo Madame, je te tire mon chapeau !
Haha oui, si vous voulez rendre des scènes déjà horribles ENCORE PLUS horribles, appelez moi XD
Vraiment merci pour ce commentaire, c'est trop chouette <3
T'es trop forte, vraiment. J'ai lu le début de Kiwi il y a longtemps (et avec ma mémoire de poisson rouge, c'est pas gagné) et pourtant, je me rappelle parfaitement la scène en lisant ta version.
Tu as vraiment bien intégré le personnage de Grenade, c'est impressionnant ! Et à lire le commentaire de Sorryf, tu as mis dans le mille.
Pour le Grenade plus musclé que cela, j'ai pensé directement qu'il se sous-estimait, tout simplement. Dans ma tête, ils font à peu près le même gabarit mais cela ne m'a pas paru incohérent en le lisant, justement à cause de cette dépréciation que Grenade se traîne.
Tu as du talent mademoiselle <3
Merci pour ce commentaire si gentil !!!! J'écris ces petits machins pour le kiffe, mais c'est toujours très très agréable de voir que... bah, ça marche quoi ^^
Haha cool alors si t'as compris =D
Merciiii vraiment, je suis très touchée et absolument ravie <3
"− Haha, c’est moi le gosse en manque d’affection, il a fait." -> purée mais cette phrase m'a tellement bouleversée pendant 5minutes j'étais plus capable de lire, j'étais à ça de sortir faire le tour du paté de maison pour me remettre xD trop d'émotion :O
"− Au moins pour une fois je mangerai pas tout seul comme un con" -> Haha, tu as parfaitement cerné le coté passif-agressif de Kiwi ! j'adore !
"Et en même temps, c’est drôle. Parce qu’il va se casser les dents. Kiwi se laisse pas emballer par ce genre de gars" j'ai rigolé :p Que tu crois, Grenadine !
"Je sais pas où il trouve cette espèce de joie de vivre, alors qu’il est tellement fissuré, en réalité." -> ARRETE DE ME FAIRE PLEURER T__T <3<3
"ce gars est mille fois plus musclé que moi" -> quand meme pas ! il est plus musclé, mais Grenade est barraque aussi !
La fin est tellement brutale ! ça m'a fait trop de peine ! je trouve ça mille fois plus triste du point de vue de Grenade, celui qui détruit tout T.T Mais c'est trop beau de lire comme il est attiré par Kiwi et le mal qui se donne pour le cacher. Aaaah, Grenade, t'es beeeete T.T
La seule remarque que je trouve à te faire c'est que à ce stade là, Grenade n'est pas si hostile avec FdB. Il le trouve louche et relou, mais il pense aussi qu'il serait quelque part "bien pour Kiwi", sinon il lui refilerai pas. Cela dit, j'ai kiffé comme il est jaloux derrière son masque xDD !
C'était vraiment super, je voulais pas m'arrêter !!! merci merci merci merci merci x1000000 !!!
Désolée si je fais que des trucs triiistes XD Mais j'ai tellement kiffé ce chapitre, qui d'ailleurs est beaaaaucoup moins dramatique quand c'est FdB qui raconte (par contre je suis pas d'accord, je trouve la fin beaucoup plus triste du côté de Kiwi qui comprend rien et se sent seul au monde...heureusement que Champi est là <3)
Haha t'as raison (logique, c'est toi qui as toujours raison bien sûr) sur le fait que Grenade est quand même baraque ^^ On va dire qu'il se sous-estime un peu le petit chou <3
Merciiii de me prendre le temps de me dire comme ça tout ce qui te plaît, c'est vraiment adorable, j'apprécie fois dix mille <3