8. Se faire confiance

Par Elka

 

C’était un lundi pluvieux. Ismael rejoignit son arrêt de bus la tête dans les épaules, comme si ça pouvait le protéger du froid humide et piquant. Il dansa d’un pied sur l’autre jusqu’à l’arrivée du véhicule, où il monta avec soulagement et se dirigea, comme d’habitude, vers le fond ; Lucy et Damian s’y trouvaient déjà, Alejo montait quelques arrêts plus loin.

Ismael se sentait encore mal d’avoir posé un lapin pour le cinéma. Il avait textoté Damian et Alejo, mais leurs réponses brèves et leur silence buté durant le weekend avait resserré le nœud de sa culpabilité. Aussi se présenta-t-il à ses amis avec un sourire hésitant et dit :

— Salut.

Démarrage pauvre, auquel seule Lucy eut la gentillesse de répondre. Il aimait la relation que tous deux avaient su préserver et entretenir, même après leur rupture un an plus tôt. Lucy essayait toujours d’apaiser les tensions. Damian, cependant, se contenta de lever la main, l’air sombre. Avec la pauvre luminosité de cette matinée couverte, il avait l’air d’un héros torturé de série télé.

— Damy, je suis désolé pour…

— Ça va, Ismael, j’ai compris. C’est juste que… ben, c’est toujours pareil depuis quelques mois.

Une ouverture pour discuter, c’était rassurant.

— Qu’est ce que tu veux dire ? demanda-t-il en ignorant son stress.

Damian leva un sourcil épais bien haut sur son front, semblant se demander si son ami ne se moquait pas de lui.

— C’est toujours Lysander d’abord et nous après. Vous êtes potes, okay, mais on dirait qu’il y a plus que lui qui compte. Il essaye même pas de se joindre à nous…

— Lyz est timide.

— Oui, ben, un effort a jamais tué personne.

— Damian, arrête, intervint Lucy.

Il haussa les épaules et se tourna obstinément vers la vitre, laissant Ismael muet, incertain de ce qu’il y avait à répondre.

Il était en colère contre Damian de se montrer si dur sans essayer de comprendre, et contre lui de ne pas oser défendre Lyz face à ses amis.

Il s’en voulait aussi de douter. Lyz lui avait prouvé – et plusieurs fois – que ses sens étaient plus développés que la moyenne et qu’il pouvait même lire dans le noir. Mais depuis les deux loups-garous du Sally’s Diner… non, depuis sa crise du vendredi, il apparaissait qu’il y avait autre chose.

Finalement, c’était quoi « être un loup-garou » ? Y avait-il un moment où Lyz avait commencé à en jouer ? Est-ce que son ami n’exagérait-il pas pour cacher les disputes de ses parents derrière autre chose ? Est-ce que ça valait le coup de risquer son amitié avec Damian, qui avait été là pendant ses moments les plus noirs ?

Mais quand Lyz monta dans le bus, visage baissé comme à son habitude, capuche rabattue comme un bouclier contre le monde, Ismael se dirigea vers lui.

Le mystère et la bizarrerie autour de Lyz l’attiraient comme un aimant.

 

Lysander traversa la matinée au radar, parlant au minimum à un Ismael qui tenta bravement de relancer une discussion à chaque intercours. Plusieurs fois, ses profs le rappelèrent à l’ordre, et Lysander devait redoubler d’efforts pour rattraper la leçon au vol tout en ordonnant à l’autre — qui supportait mal les remontrances — de la fermer.

Il ne se l’avouait que du bout de l’esprit, mais il guettait la fille à chaque instant. Il l’imagina se glisser dans les couloirs jusqu’à la classe, ou attendre sur l’escalier qui séparait la cour du parking. Jamais il n’avait autant regardé par la fenêtre.

À l’heure du repas, il se souvint de souhaiter un bon appétit à Ismael — qui mangeait généralement avec ses amis — et fit un détour aux WC pour attendre la fin de la ruée vers le self afin de s’y rendre au calme.

Il restait une table libre au fond, contre la vitre, ce qui lui allait parfaitement. Quand il faisait beau il appréciait de manger sur le toit du bâtiment, mais la pluie n’avait fait que s’accentuer, se faisant bruit de fond permanent. Dans l’atmosphère bondée de la cafétéria, Lysander sortit son casque audio pour ne pas devenir fou. Le fil dans le col de sa chemise pour faire croire qu’il écoutait de la musique, il respira un peu mieux avec le brouhaha étouffé.

La salle puait toujours — nourriture, humidité, corps pressés, plastique, produits nettoyants — mais demeurait supportable. Là dessus, il avait fait de beaux progrès depuis l’enfance.

Il avait attaqué sa salade de pâtes maison quand Ismael surgit, mal à l’aise. Lysander dégagea une oreille pour l’écouter dire :

— Je suis désolé de te déranger, mais je peux manger là ? Si tu veux pas parler je me tairais.

Lysander acquiesça – il n’aurait jamais refusé – et chercha Damian, Lucy et Alejo dans la cafétéria. Il y avait une chaise mal rangée près de Lucy.

La jeune fille lui fit un sourire crispé, mais le regard sombre de Damian s’était planté sur lui avec une froideur qui agaça prodigieusement Lysander : c’était quoi son problème ? Juste derrière, Alejo le fixait aussi, mais sans animosité.

— Tu m’expliques ? demanda-t-il en se détournant du trio.

— Non.

— Sympa…

Il avait bien assez en tête depuis trois jours pour que son meilleur ami n’en rajoute pas.

— Je préférais venir avec toi, avoua Ismael qui supportait mal les silences pesant. T’as l’air préoccupé, je m’inquiète. Je me dis aussi… enfin, tu me parles pas beaucoup. T’es un taiseux et ça me dérange pas, hein ? Mais je me sens un peu largué.

Il leva les yeux et Lysander se força à ne pas détourner le regard. Là où il se serait énervé encore peu de temps avant, il se découvrit de la patience. Il commençait à comprendre comment fonctionnait Ismael, c’était un anxieux, plus maladroit dans ses relations qu’il ne le laissait paraître. Si son acharnement à le faire parler lui tapait parfois sur le système, cela faisait aussi parti d’un tout qu’il appréciait sincèrement.

Il avait l’impression, aussi, qu’Ismael faisait des efforts avec lui, et il y était sensible.

Aussi eut-il un pincement au cœur quand son ami lâcha :

— Est-ce que tu n’as pas assez confiance en moi pour me parler de ce qui te tracasse ?

Ismael jouait avec ses bracelets sans le lâcher des yeux ; même l’aigle de son collier cheap semblait chercher à lire les pensées de Lysander.

— Bon, d’accord. C’est pas grave.

Ismael lui sourit, mais c’était un sourire forcé qui ne remontait pas jusqu’à ses yeux. Il avait pris son silence comme un refus… était-ce le cas ? Lysander ne lui faisait-il réellement pas assez confiance ? C’était plus chevaleresque de se dire qu’il lui épargnait la vérité.

— C’est qui, elle ?

Son ami avait tourné son attention vers la cour, sûrement pour chercher un autre sujet, et Lysander l’imita, faute de mieux. « Elle » était à peine visible sous son parapluie turquoise. D’une démarche sèche, elle dirigea ses talons hauts vers l’établissement. Quand elle eut disparu, et toute possible distraction avec elle, le malaise s’empara de Lysander en pressant sa tête dans un étau. Les bruits se firent trop forts malgré son casque, les odeurs trop nauséeuses. Il abandonna ses affaires et quitta la cafétéria.

Il fuyait, s’avoua-t-il, fuyait le mur qui venait de s’ériger entre Ismael et lui.

Il bouscula des élèves en sortant et retint l’autre par la bride pour ne pas déchaîner sa colère sur ces humains bruyants et trop nombreux et qui l’étouffaient et le menaçaient et…

L’air extérieur fut une claque de soulagement. Lysander respira à pleins poumons le vent froid et mouillé qui s’engouffra dans son corps, agissant comme une compresse glacée sur son esprit échauffé. Ses mains tremblaient. Son sang vibrait dans ses veines. Il avait failli perdre le contrôle.

Il en aurait pleuré, s’il y arrivait encore. Il n’avait plus de larmes que pour les soirs de pleine lune. Mais cette sensation d’avoir le cœur rappé au papier de verre était pire. La seule idée qu’on puisse l’observer derrière les vitres de la cafétéria le piquait, aussi marcha-t-il le plus résolument possible vers le bâtiment scolaire, rangeant ses écouteurs dans son sac.

Il se concentra sur le macadam, sombre sous ses semelles, sur l’entêtant parfum de terre et d’herbe mouillés, sur ce voile frais engourdissant le bout de ses doigts et de son nez. Le ciel ronronnait, les nuages gris roulaient dans une houle céleste, et l’autre frissonnait en écho.

Quand le battant se ferma dans leur dos, l’impression d’étouffement les saisit immédiatement. Ils ne s’y attardèrent pas longtemps, néanmoins, car un bruit de talons se dirigeait vers eux. Lysander cilla pour s’intéresser tout entier à la silhouette souriante qui le hélait dans le couloir, manifestement rassurée d’apercevoir un être humain à cette heure de pause. C’était la femme au parapluie turquoise, lequel gouttait dans son sillage.

— Bonjour, désolée de te déranger. Oh, ça va ? Tu n’as pas l’air bien.

Un rire jaune menaça de sortir de sa gorge, mais Lysander l’étrangla dans un sourire et une réponse sans appel :

— Oui, très bien. Je peux vous aider ?

La femme l’observa une seconde de plus. La quarantaine bien tassée, un embonpoint coincé dans un tailleur strict et élégant et des cheveux teints, raidis dans un carré sévère.

— Je cherche la direction. J’ai rendez-vous avec le chef d’établissement.

— C’est à l’étage. Tournez à droite, ce sera indiqué sur la porte.

— Je te remerc…

Lysander se retourna un quart de seconde avant que la porte d’entrée ne s’ouvre, alerté par le bruit de flaques écrasées. Ismael se figea en les regardant, une main sur le battant, les cheveux mouillant son pull, le scarabée à son lobe se balançant furieusement.

— Je vous laisse. Merci pour l’indication, jeune homme. Et si je puis me permettre, vous devriez dormir plus tôt.

La femme s’orienta vers les escaliers avant que Lysander ne puisse se révolter.

— Pour qui elle se prend ? lâcha Ismael à mi-voix.

Il fixait l’endroit où elle avait disparu, puis croisa le regard de Lysander et parut gêné.

— Merde, tu la connais ?

— Pas du tout.

Les épaules de son ami se relaxèrent.

— Ç’aurait été un nouveau mystère autour de toi, voulut-il plaisanter.

Mais Lysander ne trouvait pas ça drôle. La moindre fibre de son corps se raidissait sous l’attention, pourtant prévenante, d’Ismael. Son ami lui tendit ses affaires, oubliées dans la cantine.

— T’avais laissé ton sac, mentionna-t-il inutilement. Hmm… À tout à l’heure en classe ?

Il n’était pas dupe ; Ismael avait saisi cette occasion pour revenir lui toucher un mot. Mais il n’insista pas et repartit vers la porte. Lysander lança :

— Ce n’est pas que je ne te fasse pas confiance, Ismael, au contraire. Mais si je te raconte tout ça…

Sa gorge se serra.

— Si tu me racontes ? relança Ismael, sur le point de sortir.

— J’ai peur que ça fasse trop, que tu ne me crois pas, que ça te mette mal à l’aise.

Il haussa les épaules pour minimiser tout ça, mais il avait baissé les yeux et se trouvait incapable de les relever. Il ne voulait même plus fuir, il voulait disparaître ici, dans le sol, dans l’air brouillé par la pluie et l’humidité, dans la lumière des néons, dans l’ombre d’Ismael qui se rapprocha.

— Viens, je connais un coin tranquille.

 

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Schumiorange
Posté le 03/07/2020
La madame au joli parapluie serait-elle Flavia ?? Lysander aurait été en mesure de le remarquer tout de suite si ça avait été une lycan, mais en même temps, elle a aussi réussi à déstabiliser son loup rien qu'en faisant claquer ses talons sur le bitume... Donc il y a un truc pas clair avec elle...
Et qu'est-ce qu'elle en sait, que Lyz devrait se coucher plus tôt ??

J'ai trouvé la jalousie des amis un peu triste, mais bien réaliste. Et Ismael est juste admirable de ne pas lâcher l'affaire et de ne pas céder à la jalousie de ses potes. Surtout que ça paye à la fin ! Et ça m'a fait tellement plaisir !! Pendant cette scène à la table de la cafétéria, j'ai grincé des dents à chaque silence de cette tête de mule de Lyz, en espérant qu'il finisse par se relâcher deux minutes et par faire confiance à cet adorable Ismael !

N'empêche que tout entendre et tout sentir de manière décuplée, ça doit vraiment pas être cool... J'ai quand même un peu de compassion pour ce cher Lysander ; )

Les coquilles, les quilles et les jonquilles :
- « Si tu veux pas parler je me tairais. » -> virgule après « parler »
- « Je préférais venir avec toi, avoua Ismael qui supportait mal les silences pesant. » -> pesants
- « … cela faisait aussi parti d’un tout qu’il appréciait sincèrement. » -> partie
- « Mais cette sensation d’avoir le cœur rappé au papier de verre était pire. » -> râpé (comme le fromage)
- « Il se concentra sur le macadam, sombre sous ses semelles, sur l’entêtant parfum de terre et d’herbe mouillés… » -> mouillées
- « J’ai peur que ça fasse trop, que tu ne me crois pas, que ça te mette mal à l’aise. » -> que tu ne me croies pas

J'arrête pas de cligner des yeux, je crois que je vais m'arrêter là pour aujourd'hui ! Je reviens demain avec grand plaisir !
Elka
Posté le 04/07/2020
Yep, c'est bien elle. Il était temps qu'elle revienne dans le coin.
C'est marrant comme, selon le lecteur, on prendra plus le "parti" de Lyz ou d'Ismael. A mon sens, Lyz a aussi toutes les raisons du monde de ne pas vouloir parler (encore) et les copains d'Ismael des raisons d'êtres jaloux/tristes aussi. On dirait que j'ai quand même réussi à parler de tout ce que je voulais sans que ça ennuie le lecteur ou semble capillotracté ou que sais-je : ouf !

Merci merci merci ♥
L.A Marin
Posté le 15/05/2020
Il y a certaines phrases dans ton récit qui font vraiment ressentir au lecteur ce que tes personnages ressentent. Cette phrase "Cette sensation d’avoir le cœur rappé au papier de verre " m'a permis de mieux comprendre Lysander. Mon propre coeur s'est serré en la lisant et j'ai eu l'impression de suffoquer pendant dix secondes. Enfin... Je vis peut-être un peu trop ton histoire mais bon, c'est agréable d'une certaine façon.
Elka
Posté le 15/05/2020
Oh merci beaucoup Marin ! (désolée de le dire, mais ça me touche que tu aies eu l'impression de suffoquer ahaha)
Merci pour tes adorables commentaires
Dédé
Posté le 05/05/2020
A tous les coups, cette femme au parapluie violet va s'incruster dans le quotidien de Lyz. Autant j'aime bien ses petites répliques bien piquantes et lourdes de sens lancées de manière anodine, autant c'est un personnage que je vais détester (à mon humble avis). Qu'on laisse ce pauvre Lyz tranquille, non mais.

Ce qui "m'inquiète" un petit peu, c'est la bande d'amis d'Ismael qui a l'air de prendre Lyz un peu en grippe. Il ne faudrait pas que cette jalousie monte d'un cran et qu'au cours d'une confrontation, Lyz laisse sortir la bête qui sommeille en lui. Je ne suis pas sûr qu'Ismael prenne bien que Lyz morde ou dévore un de ses amis.

Pour finir, très belle interaction entre les deux, forcément ! Lyz dans la retenue mais qui se révèle à la fin. Et, Ismael qui montre qu'il est là, pour de vrai. C'est beau !

Bref, à très vite pour la suite ! :D
Elka
Posté le 06/05/2020
Hehe t'as vu, j'essaye de jeter des éléments déclencheurs pour créer l'intrigue du lecteur (*fière*)
Ca me semble difficile de l'apprécier à ce stade, en effet. Peut-être plus tard ? Peut-être pas ? Survivra-t-elle ? La reverra-t-on ? Tant de questions.

Je te confirme : Ismael n'apprécierait pas XD Lyz non plus, d'ailleurs. J'avais jamais envisagé qu'ils puissent manger un être humain, mais je ne pense pas. Ce serait une sorte de cannibalisme. Tout comme, si ça se chassait et qu'on en mangeait comme un gibier, Lyz ne mangerait jamais de loups.
(Remarque hyper intéressante, n'empêche. Pour moi ça coule de source, mais ce serait plus que normal de le penser)

Zig
Posté le 26/04/2020
" Ismael rejoignit son arrêt de bus la tête dans les épaules, comme si ça pouvait le protéger du froid humide et piquant." : C'est ce genre de petite remarque très naturelle, que j'aime beaucoup ! C'est ce qui donne de la fluidité au tout, et rend les personnages "réels" et attachants !
Globalement je trouve que tu as l'art de placer de petits détails commença, et j'adore.

Comme pour d'autres chapitres, je trouve la transition trop abrupte dans le changement de point de vue... En tant que lectrice je pense que j'aimerais bien des petites astérisques, ou quelque chose du genre pour m'aider à glisser plus facilement d'un élément à l'autre.

J'aime toujours autant la relation de tes deux personnages : elle est si bien travail, si touchante et si douloureuse aussi... j'en viens à me "ficher" un peu de l'histoire générale, tant que je peux les voir évoluer ensemble **
Elka
Posté le 26/04/2020
Merci encore Zig <3 Je vois que tu as de nouveau lu très activement ahahaha Je suis très touchée.
Leur relation me fait beaucoup de noeuds au cerveau en ce moment je reprends actuellement ces premiers chapitres pour la moduler légèrement.
L'idée est justement d'avoir une belle courbe d'évolution dans leur amitié, je tiens à renforcer cet aspect.
Leur relation étant une part intégrante de l'histoire, ça me fait très plaisir qu'on veuillent poursuivre la lecture pour eux. Je pense que, sinon, le texte n'est pas très intéressant.

Keina
Posté le 25/01/2020
Ce serait dommage que Lysander se coupe d'Ismael alors que ce dernier semble de plus en plus s'attacher à lui... mais heureusement, la fin du chapitre laisse entendre que ce ne sera pas le cas. En tout cas je me demande si cette amitié va évoluer vers autre chose, ou si ça va rester une belle amitié. Alors bromance ou romance en devenir ? ^^ Je file lire le chapitre suivant !
Elka
Posté le 25/01/2020
"Bromance ou romance" pourrait être un nouveau titre sympa, si je veux changer un jour xD
Lyz lui-même sait que ce serait dommage (et puis y aurait moins d'histoire sans quelqu'un pour le pousser et le faire parler)
Stella
Posté le 08/01/2020
Coucou Elka
Comme ils m'avaient trop manqué ces deux là. J'ai adoré la justesse des sentiments. Ni trop ni pas assez. Je suis ravie qu'ils puissent compter l'un sur l'autre. La gonzesse au parapluie je ne la sens pas. Au début j'ai cru que c'était Flavia mais elle n'avait pas ce physique là. Je te souhaite une bonne année. Des bisous étoilés
Elka
Posté le 08/01/2020
Merci Stella <3

"L
Elka
Posté le 08/01/2020
Arg erreur, sorry.

J'allais donc dire :
"la gonzesse au parapluie" xD Quelle magnifique formulation, elle adorerait.
Par contre tu m'intrigues, à part dire de Flavia qu'elle est plutôt de petite taille, je ne donnais pas de description, non ?
Stella
Posté le 09/01/2020
Re mais tu as raison. Je viens de relire. Je me l'étais imaginée plus jeune. Ma première lecture date 😉 Du coup ça peut être elle 😜 des bisous
Hinata
Posté le 06/01/2020
Oh wouaa, c'est toujours aussi bien ^^

J'adore le fait que Lyz et Ismael n'hésitent pas mille ans avant de se montrer honnêtes l'un envers l'autre. C'est...censé. Oui, je crois que c'est vraiment ce que j'adore dans ton histoire, c'est que les personnages et leurs interactions sont profondément vrais. Il y a des émotions, mais pas de l'excès.

Et j'adore quand Lyz l'évoque "lui", et qu'il parle d'eux au pluriel et tout, le fait qu' "il" n'aime pas se faire rabrouer, etc...Pour de vrai, à part des petites crises d'angoisse, il "le" gère vraiment très bien ! J'ai si peur que ça dérape un jour...

Aussi, cette femme ne m'inspire rien qui vaille... (et pas seulement à cause de sa coupe de cheveux, haha)
Elka
Posté le 07/01/2020
Et tes commentaires sont toujours aussi gentils, merci Hinata <3
"censé" "pas d’excès" "vrais"... Me voici définitivement rassurée quant à la reprise de cette partie. Réécrire tout en connaissant déjà bien les scènes et les personnages, c'était prendre le risque de dénaturer leur lien qui doit encore se renforcer et se construire à ce moment-là.
Je suis contente que tu aimes qu'il parle de "lui" parce que j'aime beaucoup écrire ça ! Et bon, ils se connaissent depuis que Lyz à 4 ans alors ç'aurait été triste qu'ils ne vivent pas trop en accord (y aurait eu nettement moins d'histoires si Lyz n'était pas sortable xD)

Eh bah... qu'est-ce que tu as contre la coupe de cette brave dame ? xD
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