Furans avait laissé des consignes à ses hommes et rassemblé quelques affaires, puis le nouveau trio s’était mis en route. Ils avaient réussi à quitter la vallée de la Kashifaan avant la tombée de la nuit, et alors qu’ils établissaient leur camp, ils avaient pu observer le Soleil se coucher derrière les hautes montagnes sacrées d’Aren.
Le spectacle, bien que beau, n’avait rien d’agréable pour Dimitri et Mart. La boule incandescente qui disparaissait derrière les pics réchauffait d’anciennes blessures gravées au fer rouge dans leur mémoire. Or la voir disparaître pour plonger le monde dans le noir était pire encore.
Dimitri n’attendit pas l’obscurité totale pour ériger un cercle de flammes autour de leur campement. La lumière ne suffit cependant pas à lui rendre sa sérénité. Il n’aurait pas dû revenir. Les matériaux précieux qu’il espérait obtenir avaient tout à coup perdu en valeur à ses yeux. Lui qui avait tant fait d’efforts pour oublier, aujourd’hui se rappelait beaucoup trop bien.
– Je monterai la garde cette nuit. Reposez-vous bien.
– C’est inutile, Monsieur l’Ardent, répondit Furans. Nous sommes en parfaite sécurité ici.
– Et puis nous n’avons encore rien mangé. Tu ne voudrais quand même pas nous envoyer au lit sans repas ! ajouta Mart en forçant un sourire.
– Je n’ai pas faim, ni sommeil. Faites comme vous voulez.
En un geste de Dimitri, le feu de camp arda. Le forgeron ne comptait cependant pas en profiter. Il planta là ses compagnons pour aller s’asseoir plus loin, en bordure du cercle de flammes, à observer les montagnes.
Furans finissait de récurer son bol, alors que Mart lui résumait l’histoire qui les avait menés là, Dimitri, Cyril et lui.
– Et c’est la mort du Créapoil — Hathiir, c’est ça ? - et l’absence du livre sur l’autel qui le plongent aujourd’hui dans cet état alors ? demanda le douanier.
– Oui et non. Hathiir a été la première menace à surmonter dans ce monde, mais aussi notre premier ami. Sa perte nous a plus touchés que tu ne pourrais sans doute l’imaginer. Et Dimitri en était encore bien plus proche que moi…
– Je vois. Tu ne peux pas le réconforter ?
– Si ça n’avait été que ça, peut-être. Mais il s’est passé des choses dans ces montagnes que j’ignore. Quelque chose que Dimitri a dû affronter seul. Il n’était plus le même en revenant, et il n’a jamais voulu nous en parler.
Furans fit une moue désolée. Il ne savait pas quoi dire de plus. Sans doute que les héros qu’il rencontrait enfin étaient bien différents des histoires qu’il avait entendues. Il était encore jeune, à peine plus âgé qu’eux. Le récit de leurs aventures avait dû l’impressionner, à l’époque. Mart détourna le regard et se leva. Il n’avait pas envie de lire dans les yeux de son nouveau compagnon la déception ou la pitié qu’ils devaient lui inspirer.
– Je vais voir ce que je peux faire pour lui.
Il renversa le fond de casserole dans un bol et s’en fut.
Dimitri ne dit rien lorsque Mart s’installa à côté de lui. Depuis qu’il avait reçu le don du feu, il n’avait plus jamais eu froid, et pourtant, il eut l’impression que la présence de son ami le réchauffait un peu.
– Tiens, on t’a gardé un bol. Ce n’est plus très chaud, mais ça ne devrait pas poser problème.
Il ne le regarda pas, mais il sentait sur lui le sourire de Mart. Il allait refuser, mais accepta finalement le plat que lui tendait son ami. Lui aussi avait traversé des choses difficiles, il pouvait au moins lui donner l’illusion de l’aider un peu. Et peut-être que cela marchait même mieux qu’il ne pensait lui-même.
Dimitri tourna la tête et esquissa un demi-sourire.
– Merci.
Mart lui sourit en retour. C’était le premier vrai sourire que Dimitri voyait sur ses lèvres depuis longtemps.
– De rien. Mange, puis viens te reposer. On a encore du chemin à faire.
Mart le quitta. Il prit son temps pour manger tranquillement. Les yeux toujours rivés sur les montagnes qu’il n’aurait jamais voulu revoir. Elles n’étaient plus visibles, mais il les sentait. Jusqu’au plus profond de lui-même, il sentait leur présence, et en était inquiet.
Il finit pourtant par se lever pour aller se coucher auprès de son ami. Cela ne le dérangeait pas que Furans ait pris sa tente. Peut-être qu’un peu de proximité arriverait à le calmer.
Il avait chaud, beaucoup trop chaud. Il ne suait pas cependant. Non, il se sentait sec. Sa peau allait se craqueler, se fissurer. Sa gorge était sèche, aride comme un désert. La roche alentour était chaude. Le Soleil tapait impitoyablement.
De la roche ? Non. Ce n’était pas possible. Il avait juré qu’il n’y retournerait jamais, il ne pouvait pas se trouver là !
Il rêvait, cauchemardait ! Et pourtant, ça semblait si réel… Le vent portait la poussière, il la sentait sur sa langue. Il battait le paysage, tournoyait, tourbillonnait. Sans apporter aucune fraîcheur.
Il avançait contre le vent. Pourquoi ? Rien ne l’attendait devant. Tout n’était qu’un piège. Manigancé par quel esprit tordu, il l’ignorait, mais il savait qu’il ne devait pas y aller. Pourtant, encore une fois, il se trouvait à se démener contre le vent, en quête de l’élémentaire qui provoquait cette terrible aridité.
Le vent cinglait ses membres. Les bras devant le visage, sa vision était limitée. Il ne savait pas bien où il allait, et tout en lui criait de faire demi-tour. Pourtant, il avançait.
– Rien d’autre que la mort ne vous attend dans ces montagnes. Retournez d’où vous venez.
La voix rocailleuse était encore plus profonde que dans ses souvenirs. Elle écharpait l’intérieur de sa tête, grattait aux extrémités de son cerveau.
Dimitri hurla une première fois. Puis il fit un autre pas en avant.
Une lame de sable entailla son bras droit.
– Va-t’en tant qu’il en est encore temps ! gronda la voix désincarnée.
Dimitri fit un autre pas, la douleur irradiant de son bras. La chaleur essayant de s’échapper par la blessure.
Des griffes rêches lui labourèrent le dos. L’esprit lui tournait autour, immatériel, intouchable. Fait de vent et de sable, aucune arme n’avait jamais réussi à en venir à bout.
Et aucune n’aurait jamais dû. Il le savait. Mais il ne pouvait s’empêcher de revivre la scène. La chaleur était insupportable. Pire que la douleur. Mais ce n’était pas la chaleur des roches ou du Soleil qui le brûlait. C’était la sienne. Celle en lui qui bouillonnait furieusement, et cherchait à se déverser à l’extérieur.
D’autres blessures suivirent, l’élémentaire se déchaînait. Et lui sentait à peine les coupures. Ou plutôt, il n’en sentait pas la douleur. Juste la chaleur qui s’en écoulait. La brûlure de son sang en fusion.
Il reçut encore une taillade, puis une autre, puis encore une. À bout de forces, il mit un genou à terre, courba le dos. Puis il hurla, et tout son feu intérieur se rua hors des blessures. Le temps s’arrêta. Non, il ne saignait toujours pas. C’était le vent qui avait tari. Lorsqu’il leva les yeux, il vit, dressée tout autour de lui, la statue de verre aux multiples griffes. L’élémentaire ne tourmenterait plus personne.
Plus personne sauf lui. C’était avec lui qu’il passait les pires nuits.
******
Où était-elle passée ? Cyril regarda autour de lui. Ces couloirs lui étaient inconnus. S’était-il déjà rendu dans cette partie du château ? Il n’en avait pas l’impression. Il n’arrivait cependant pas à en être sûr. L’hésitation le rongeait. Il ne se sentait pas très sûr de lui. Pourtant, en s’engageant à sa poursuite, il était bien décidé à retrouver Shalys.
Il ne devrait pas se trouver là. Elle lui avait dit qu’elle était occupée, non ? Il devrait rentrer se reposer et réfléchir calmement. Pourquoi s’obstinait-il autant ? La situation le dépassait, il devrait aller chercher conseil auprès de ses amis. Mart saurait quoi faire, lui.
Cyril secoua la tête et le regretta aussitôt. Quand cette migraine était-elle apparue ? Il devait se débarrasser de ses doutes et, pour une fois, assumer ses responsabilités. Il allait mettre les choses au clair avec la princesse, et il allait le faire maintenant. Elle ne pouvait plus être bien loin, il avait entendu une lourde porte se refermer juste avant qu’il ne tourne à l’angle du couloir. Il ne restait plus qu’à découvrir derrière laquelle elle se trouvait.
Il s’approcha de la première porte sur sa gauche. Il allait frapper, mais quelque chose le fit retenir son geste. Encore ses doutes ? Non. Il s’agissait d’autre chose. Un bruit indistinct. Lorsqu’il approcha son oreille du bois, il put distinguer des gémissements. Très faibles, il les entendait à peine, et pas seulement à cause de l’épaisseur de la porte qui l’en séparait.
De quoi pouvait-il bien s’agir ? Les cachots se trouvaient dans une tout autre aile du château… Une prison spéciale, plus secrète ?
Cyril avait de nouveau la tête claire, et son cerveau travaillait à toute allure. Retrouver Shalys était tout à coup passé en second plan : quelque chose de louche se tramait ici, et il n’aimait pas ça.
Prenant son courage à deux mains, il poussa brusquement contre le battant. La lourde porte s’ouvrit sans difficulté, et presque sans bruit. Les charnières avaient été bien entretenues. Cyril en fut surpris. Cette surprise n’était cependant rien comparé à l’horreur qui s’offrit à ses yeux lorsqu’il porta son regard sur l’intérieur de la pièce.
Ils étaient quatre. Quatre pauvres hommes mutilés, ligotés et bâillonnés. Le premier avait un bras entièrement calciné, les hardes qui lui restaient sur le corps étaient couvertes de suie et laissaient entrevoir une peau rose entourée de croûtes noires dont suppurait un liquide jaunâtre. Cyril en détourna vite les yeux, mais les autres — qu’étaient-ils au juste ? Des prisonniers ? Des sujets d’expérimentation ? — n’étaient pas en bien meilleur état.
Le corps ballonné de celui dont s’échappait la plainte semblait sur le point d’exploser sous une pression interne. Ses vêtements étaient complètement trempés et de grosses veines bleues battaient sous sa peau translucide. De l’eau suintait de tous ses orifices, et Cyril ne lisait plus aucune intelligence dans ses yeux ouverts sur des pleurs constants.
Cyril ferma les yeux. Il ne voulait pas voir les détails. Il avait assez bien vu les deux autres pour avoir une idée de ce qui les affectait. Et pourtant, il ne comprenait pas. Comment de pareilles horreurs pouvaient-elles être accomplies sous le nez de tous, dans le château même de celui qui devait être le garant de la paix dans le royaume ? Qui était derrière tout ça ? Shalys était entrée dans une pièce non loin de là… Se pouvait-il qu’elle soit au courant ?
Il ne pouvait se l’imaginer. Elle était tellement… Quoi en fait ? Ces derniers jours, elle s’était montrée plus froide envers lui que jamais.
Ce n’était cependant pas la question. Du bruit retentit dans le couloir. Il devait vite prendre une décision. Il devait mettre Thomas au courant de ce qui se passait ici, mais… arriverait-il à temps ? L’aide de l’archimage et de quelques-uns de ses fidèles ne serait pas de refus, il y avait clairement de la magie interdite à l’œuvre dans cette histoire. Si cependant, comme il le craignait, son intrusion se savait, il encourait le risque que l’opération soit démantelée pour être reprise autre part…
Le choix était cornélien, et il allait devoir le faire dans la hâte.
Qu’en pensez-vous ? Cyril devrait-il essayer de démasquer et affronter lui-même ceux qui sont responsables de ces atrocités, ou devrait-il fuir pour le moment pour revenir avec de l’aide ? Qu’est-ce qui est plus judicieux, qu’est-ce qui collerait mieux au personnage ? Le choix vous appartient.
1. Cyril, révolté par les horreurs dont il est témoin, ne permettra pas que ces hommes souffrent plus longtemps, et encore moins que leurs tortionnaires s’échappent. Il doit agir, et ce sur-le-champ. Les fautifs le payeront cher.
2. Après avoir brièvement estimé la situation, Cyril décide qu’il est plus sage de revenir avec des renforts. Il ne sait pas à qui il va se frotter. Or s’il n’est pas de taille et est réduit au silence, qui sait combien de temps ces atrocités continueront. Il s’en va discrètement pour quérir des renforts.
3. Cyril déteste le rôle qui lui incombe, mais il n’a d’autre option que d’abréger les souffrances de ces pauvres hères. Quoi qui soit en cours ici, ça sent mauvais, et ça ne peut continuer. Il reviendra plus tard avec des renforts, mais il doit d’abord saboter ces expériences.
4. Il ne sait pas quel rôle Shalys joue dans cette affaire, mais soit il doit la sauver d’une organisation dangereuse, soit elle pourra lui en apprendre plus sur cette affaire. Cyril doit la retrouver et l’emmener. C’est peut-être elle qu’il a entendue…
En tout cas ça pue, cette histoire avec les hommes emprisonnés ! On savait que le roi n'était pas net, mais si j'ai bien compris il essaie de s'attacher les pouvoirs des Elus à tout prix, même à coup d'expériences douteuses.
J'ai beaucoup aimé le flashback de Dimitri. Le concept d'un élémentaire de sable finissant changé en verre par son déchaînement de fournaise, c'est une sacrée image mentale. Mais je me demande bien comment il en est arrivé à ne plus se maîtriser.
Bien vu, ce ne sont pas spécialement les individus qu'il veut, mais bien le pouvoir qu'ils possèdent.
Je suis ravi que la scène t'ait plu ! C'est une de celles que j'ai préféré écrire. :D
On sent que cette escapade dans les montagnes soulève de tristes souvenirs pour Dimitri. Tu nous donnes quelques infos sur le passé, mais pas assez pour encore le reconstituer. J’espère qu’on en comprendra plus ensuite. Quand à Cyril, dans quoi a-t-il mis les pieds ? Ca ne sent pas bon…
Je ne le sens pas fort courageux, ou au moins pas très téméraire, le Cyril. Je le verrai bien aller chercher du renfort, ce qui me fait voter 2.
Détails
le feu de camp arda : arder, je vois l’idée, mais ça n’existe pas comme verbe.
C’était le vent qui avait tari : s’était tari ?
mais quelque chose le fit retenir son geste. : lui fit retenir ?
Je tâcherai de vous apporter plus d'éléments par la suite! :)
Je note ton choix!
Et en effet, ardre ne s'utilise plus guère aujourd'hui... Il faut que je modernise mon français xD
Merci pour ton commentaire et ce vote décisif!
Il se peut que j'aie oublié que je n'avais pas encore lu ce chapitre XD
Coquillettes et suggestions :
"Sa perte nous a plus touchée (touchés)"
"Les bras devant le visage, sa vision était limitée." Problème de syntaxe : les bras / la vision, ce serait être le même sujet pour les deux morceaux de la phrase...
"tout en lui criait de faire demi-tour." Criait à qui ? (Je trouve juste que l'absence de complément fait bizarre...)
"Puis il mit (fit ?) un autre pas en avant"
"et cherchait et (à) se déverser à l’extérieur."
"Très faibles, il les entendait à peine" Problème de syntaxe à nouveau ;)
Oh, c’était super cool d’en apprendre plus sur leur passé ! Du coup, le quatrième membre ne venait pas de la Terre, lui… ? Ce titre de « Créapoil » m’intrigue en tous cas ^^ Et je trouve ça bien aussi que tu parles de leurs blessures / traumatismes, parce que je trouve que c’est souvent un aspect négligé dans les romans de fantasy (ou alors très mal traité), et puis ça contribue en quelque sorte à leur statut de « héros ratés », au moins aux yeux de tes personnages… (Et je n’ai pas pu m’empêcher de penser à ce qu’a pu dire Dust du petit moment où ils vont dormir ensemble, lol)
Et… euh… que dire de l’arc de Cyril o.O J’ai comme l’impression qu’ils essayent de reproduire « artificiellement » (comprendre : sans prophétie ou pouvoir supérieur) les pouvoirs des Elus, non ?? Avec la personne brûlée, et celle qui suintait de l’eau… Du coup, j’aurais été curieuse de savoir à quoi ressemblait les deux autres (même si… beurk), histoire de voir si ça corroborait cette hypothèse ou non. Oh, et du coup, Shalys elle n’aurait pas essayé de le séduire pour qu’il serve plus ou moins directement de cobaye ? En voilà du développement qu’il est glauque XD Ca me donne encore plus envie de lire la suite !!
Et… bon dieu, il est dur ce choix XD Je dirais que le premier correspond plus à la personnalité de Cyril, ou le 4 peut-être… Parce que je crois que l’option la plus intelligente serait la 3, mais je ne le vois pas tuer quelqu’un de sang-froid, même pour la « bonne cause ». Pareil pour la 2, il me semble trop impulsif… Allez, 1, je veux de l’action :P
Héhé, ça surprend quand je ne traîne pas un mois avant de publier, hein? :p
Merci pour les coquilles, et désolé, apparemment j'ai encore une fois uniquement corrigé dans monTdT...
Eh ben, tu vois bien clairement dans mon jeu, toi, on dirait! Voyons si j'arriverai à te surprendre avec le prochain chapitre... (Je vous garde l'horreur des deux autres sujets de test pour le prochain, faut répartir un peu :P )
Je suis du même avis que toi : trop peu souvent, les protagonistes sont touchés par les événements extrêmes qu'ils vivent... Je n'ai pas été tendre avec mes héros dans les épreuves que je leur soumettais (même si alors ils surmontaient tout héroïquement parce que j'étais un petit garçon et que... Mary Sue happened xD ), et maintenant que je reviens dessus, je m'imagine mal ces événements rester sans conséquences ^^. Bref, je suis content que mon traitement de la chose te plaise :) .
Pour le coup, je suis vraiment content de vous faire choisir... Tous les choix sont possibles et mènent à des scénarios très différents. En fait j'aurais presque envie de tous les écrire... (dans ma tête c'est déjà fait ^^)
Je note donc 1 pour toi!
Merci pour ton commentaire!
À bientôt pour la suite! :D
Du coup, une question : je me demandais si tu avais écris leur histoire passée dans un roman précédent? Parce que j'ai un peu peur que l'équilibre soit délicat à entretenir entre l'intrigue passée et la présente. Pour te donner un exemple concret, en lisant ce chapitre, j'étais plus intéressée par l'idée de connaitre leur passé que de découvrir les horreurs dans le chateau du roi. Et, pour le coup, je trouverais dommage que cette impression continue. À moins que les deux intrigues soient intimement liées???
Avant de donner mon choix, deux coquilles :
- "Puis il mit un autre pas en avant." => il Fit?
- "et cherchait et se déverser à l’extérieur." => cherchait À se déverser?
Et je choisis le 2. À mon avis, Cyril est dépassé par tout ça. Il a besoin d'aide.
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En fait, le passé, c'est le premier roman que j'ai écrit... Quand j'étais en début d'adolescence. Du coup ce n'était pas très bon (juste des événements qui s'enchaînaient, presque sans intrigue), mais ça fait un sous texte assez riche :).
L'idée était en effet d'entremêler les deux intrigues : vous en apprendrez plus sur le passé à mesure que le présent fait revenir des choses qui y sont liées. Franchement, c'est encore ce qu'il y a de plus difficile avec cette histoire : le dosage d'informations. Je ne veux pas vous raconter tout ce que les trois héros ont vécu (je pourrais hein, j'ai encore le roman, et j'ai -mentalement- réécrit la chose), tout en vous donnant les informations nécessaires pour comprendre qui ils sont et ce qu'ils font.
Je ne sais pas si cette explication était très claire... Mais en somme : je ne veux pas faire deux tomes. Dangereuses écritures (qui aurait pu être le tome 1) ne servira que de sous-texte à Héros ratés, qui devra raconter passé et présent.
Merci pour les coquilles! Encore une fois la correction n'est pas parvenue jusque FPA... Oups!
Je pense que tu as raison dans ce que tu dis... On verra ce que les autres en pensent!
Merci pour ton commentaire! Si tu as envie de parler un peu plus de la quantité de détails que je donne (peut-être devrais-je faire une longue pensée d'un des personnages pour expliquer certaines choses? introduire des passages semblables un peu plus souvent?), on peut en discuter sur mon JdB ;).
Sinon je n'ai pas de remarque, je ne sais pas si tu as apporté un soin particulier à ce chapitre après l'incompréhension suscitée par l'histoire du pont et des tatouages, mais continue comme ça !
Je subirai avec plaisir ta détestation éternelle tant qu'elle sera teintée d'émotions positives! :P
Je ne pense pas avoir fait spécialement plus d'éfforts ici, d'ailleurs, je me demande encore si je n'ai pas trop peu insisté sur le passage où Cyril doute (il a son importance qui sera peut-être, cela dépend du choix effectué, révélée au prochain chapitre). Par contre, du côté de Mart et Dimitri, c'était un passage qui était inévitable et déjà bien réfléchi ^^ (j'avais déjà écrit le cauchemar à l'avance d'ailleurs).
Bisous!
Je crois quand même comprendre qu'il y avait un quatrième héros. Normal, il nous manquait celui qui maîtrise la terre... J'espère qu'on en saura bientôt plus.
Quant à l'arc de Cyril, tu ne nous épargnes pas ! Les pauvres gars sont vraiment abîmés ! Ca paraît étonnant qu'il soit tombé sur eux par hasard. On aurait voulu lui faire découvrir la scène que ça ne m'étonnerait pas. En plus la porte est ouverte... Je me demande même si ce n'est pas Shalys qui s'est débrouillée pour qu'il trouve les supliciés.
Quatre choix ? C'est grand luxe ! En plus ils semblent très déterminants pour la suite ! Allez, je vote 1 (je me doute que ce "pauvre" Cyril va le payer (à moins que ce soit un test pour mesurer son humanité), mais je tente quand même.
Détails :
"à surmonter dans ce monde" : il me semble que "surmonter" est obligatoirement transitif. à surmonter quoi ?
"Puis il mit un autre pas en avant." : il fit un autre pas, ou il mit un autre pied, non ?
"Le premier avait un bras entièrement calciné, les hardes qui lui restaient sur le corps étaient couvertes de suie et laissaient entrevoir une peau rose entourée de croûtes noires dont suppurait un liquide jaunâtre." : parfait, on en mangerait...
A bientôt !
Tu te plains des miettes, mais tu sembles en avoir raté une ;). Ma phrase est peut-être mal tournée, mais "surmonter" est bien utilisé de façon transitive : "Hathiir a été la première menace à surmonter dans ce monde". L'air de rien, ça dit beaucoup de choses ;).
J'ai changé le "m" en "f", merci d'avoir relevé :).
Et... Tu ne tiens vraiment pas à la santé de Cyril, hein? xD Je note ton choix ^^. Et en effet, je vous en ai donné beaucoup, c'était difficile de les limiter ici... Et chaque choix aura des conséquences différentes!
Merci pour ton commentaire :).
À bientôt!
Bon, j'aurais pris l'option 1, même si franchement ça m'étonnerait pas que Cyril y passe xDD mais bon je préfère Dim et Mart (est-ce que je sacrifie des héros pour permettre à mes chouchous de survivre ? oui)
J'ai rigolé à plusieurs reprises, surtout lors de ces passages :
« Depuis qu’il avait reçu le don du feu, il n’avait plus jamais eu froid, et pourtant, il eut l’impression que la présence de son ami le réchauffait un peu. » > mdr la présence de son ami, c’est comme ça qu’on appelle la tension sexuelle maintenant ?
« Il finit pourtant par se lever pour aller se coucher auprès de son ami. Cela ne le dérangeait pas que Furans ait pris sa tente. » XDDD tu m’étonnes que ça te dérange pas, coquin
Bon je comprends rien du tout à ce qui se trame, je sais pas non plus pourquoi Dim fait des cauchemars (il a sûrement cramé quelqu'un en se transformant en torche humaine, sûrement son ancien amour ! Quelle tristesse)
Allez, go dernier chapitre !
J'ai bien ri avec tes commentaires, je dois avouer qu'il y a du vrai dedans...