Les pas dans le couloir approchaient, et Cyril regretta d’avoir laissé la porte grande ouverte. Celle-ci ouvrait vers l’intérieur heureusement, mais il ne tarderait quand même pas à être découvert, sortilège de détection ou pas. Il reporta encore ses yeux sur les abominations qui gisaient dans la pièce, puis prit une résolution : il aiderait ces hommes. Il ne pouvait les abandonner ainsi à leur sort. Il se dirigeait vers le brûlé pour voir ce qu’il pouvait faire, lorsqu’un craquement l’arrêta. Inquiet, il tendit l’oreille. Les craquements reprirent, mais ils ne venaient pas de l’extérieur.
Cyril tourna la tête vers l’origine du bruit. C’était l’un des deux derniers hommes, un de ceux qu’il n’avait pas eu le courage de bien regarder. Celui-ci se tournait lentement vers lui, son corps entier tendu dans l’effort. Des craquelures striaient son corps, de petites pierres s’éparpillaient au sol à mesure qu’il s’extrayait de son immobilité. Un amas de roches, voilà ce qu’il évoquait aux yeux de Cyril. Un amas de roches dans lequel on aurait sculpté une face et des membres grossiers. Lorsque finalement ses lèvres s’entrouvrirent, deux syllabes au ton sombre sortirent du golem :
– Fuy-ez.
Cyril s’avança vers lui, malgré le dégoût instinctif qu’il lui inspirait. Il se devait de l’écouter, mais tout ce qu’il voulait, c’était prendre ses jambes à son cou et ne plus avoir à regarder ces veines rougeâtres pulser lentement en soulevant les couches terreuses qui servaient de chair au monstre qui avait jadis été humain. Mais si lui ne faisait rien, personne ne le ferait.
– Je vais vous aider. J’ai un ami qui saura vous guérir. Si je vous détache, vous pourrez me suivre, pas vrai ?
L’autre secoua péniblement la tête. Quelque part, Cyril savait bien qu’il se berçait d’illusions, mais il ne voulait pas regarder sans rien pouvoir faire. Pas encore une fois.
– D’accord, je vais aller chercher de l’aide alors. Je reviendrai.
Il tourna les talons, évitant un autre regard sur ceux qu’il allait abandonner. Un autre grondement l’arrêta cependant au moment où il allait s’élancer vers la porte.
– … é nous.
Il se retourna, intrigué.
– Pardon ?
– Tu-ez nous.
Non. Il ne pouvait pas. Il avait besoin de Thomas. L’archimage arrêterait ces manigances illicites et sauverait ces pauvres hommes de leur sort abominable. Ils n’auraient plus à endurer cette torture très longtemps.
– Tenez bon, souffla-t-il en prenant ses jambes à son cou, sans même fermer derrière lui.
Il venait de se jeter à l’angle du couloir lorsque retentit le bruit d’un battant contre du bois. Une autre porte venait de se fermer. Un frisson glacé lui parcourut le dos alors qu’il se retenait de jeter un coup d’œil pour voir qui le suivait.
Il arriva à peine à garder un rythme de marche normal alors qu’il traversait le château. Il n’avait jamais eu tant hâte de retrouver Thomas.
*****
– On ne ferait pas mieux de contourner le village ? demanda Mart.
Jusque-là, la route ne les avait fait passer que devant quelques fermes isolées. Les troupeaux de bétail les avaient placidement observés, sans cesser de mâcher. Quelques fermiers avaient levé la tête de leur travail champêtre pour les regarder, mais les interactions s’étaient limitées à cela.
Furans guidait le trio et s’était contenté d’annoncer le nom du village lorsque celui-ci était entré dans leur champ de vision, au détour d’une énième colline. Le douanier prenait son rôle de guide très à cœur. Enfin, de guide touristique seulement. Il n’avait pas arrêté de parler d’us et coutumes locaux. Quant à la meilleure route à emprunter… Il n’en semblait pas très préoccupé.
– C’est inutile, on ne ferait que se rendre suspect. De plus, les chevaux ont bien mérité de passer une nuit au chaud, tu ne penses pas ?
– La journée est à peine entamée… Nous n’allons quand même pas nous arrêter ici ?
– Nous aussi, on a bien mérité un bon repas et un peu de repos. Pas vrai ?
Dimitri appuya ses propos d’une tape sur le mollet de Mart. Ce dernier allait protester, puis il vit le sourire crispé de son ami. S’il faisait des efforts pour paraître heureux et décontracté, c’était raté. Tout comme la bourrade.
– Bon, d’accord. Mais… On va loger où alors ? Je ne vois pas un aubergiste s’installer dans un si petit village…
– Il n’y a pas d’aubergistes en Arenhie, trop peu de gens voyagent pour que ce métier soit rentable. Ce qu’il y a dans chaque village par contre, c’est une taverne ! C’est plus une salle de fêtes qu’autre chose, comme on ne s’y retrouve qu’une fois par période pour boire à la prospérité du pays et tisser des liens entre nous. Et devinez quoi : aujourd’hui est un de ces jours ! Vous ne voudriez quand même pas rater ça ?
Furans avait sorti sa tirade d’une traite alors qu’il souriait jusqu’aux oreilles.
Dimitri et Mart échangèrent un regard. Faisaient-ils route avec un capitaine de douane du pays le plus austère de cette partie du monde, ou avec un jeune fêtard ?
– Tu es sûr que ça n’ennuiera pas la population locale si on se mêle à eux ? s’inquiéta Mart.
– Mais non ! Tout le monde dans le village se connaît. C’est lassant de toujours voir les mêmes têtes, alors quand y a des nouveaux, on leur fait la fête !
– Tout ça a l’air… très festif, ponctua Dimitri, peu convaincu.
– En effet, vous verrez ! Je sais ce qu’on dit de nous à Krondar, mais vous allez voir, personne ne s’amuse comme nous un soir de célébration !
– J’espère que ça ne nous attirera pas d’ennuis…
– T’en fais pas, Mart ! N’oublie pas que vous n’avez pas d’accent. Il suffira de vous faire passer pour de nouveaux gardes…
Furans se pencha vers son nouvel ami sur le mode de la confidence, sans pour autant baisser la voix.
– Tu verras, les femmes en raffolent.
Furans n’avait pas menti. Ce que Dimitri ne lui avait cependant pas dit, c’est que lui ne raffolait guère de cette attention. Les jeunes célibataires du village avaient fondu sur le trio quand Furans était entré dans la taverne en annonçant que des gardes en mission se joignaient à la fête.
Cela n’avait pas eu l’air de plaire aux hommes. Ceux-ci n’avaient cependant pas tardé à reconquérir peu à peu leurs cavalières. Seulement, il semblait y avoir plus de filles que de garçons, de façon que Dimitri en avait toujours au moins trois pendues à ses bras, à admirer ses muscles et lui demander mille et une choses.
– Vous avez été muté quand ?
– Ça fait longtemps que vous êtes garde ?
– Vous connaissez un autre métier ?
– Vous êtes tellement musclé ! Vous devez être sacrément fort !
Elles posaient tellement de questions qu’il n’avait pas besoin d’y répondre. C’était un soulagement, mais il était quand même fort ennuyé de la situation.
La bière coulait à flots, certains villageois avaient amené leurs instruments de musique. Le soir venait à peine de tomber et la fête battait déjà son plein.
Il n’y avait pas de bar. Tout le monde savait trouver les fûts et remplir sa choppe. La salle était juste un grand espace ouvert avec un toit. Plus tôt, alors qu’il y avait encore moins de monde, des poules en grattaient le sol. Celles-ci étaient parties se coucher dans un endroit plus calme, mais au grand dam de Dimitri, les caquètements n’avaient pas cessé.
Ignorant toutes les questions et bousculant sans ménagement celles qui se pressaient autour de lui, Dimitri se rapprocha de Mart qui subissait de semblables assauts. Il n’avait pas l’air beaucoup plus à l’aise que lui. Ça ne l’étonnait pas. Mart s’était toujours entouré de livres. Ils ne s’étaient pas beaucoup vus depuis la fin de leur quête, mais il ne lui avait jamais connu d’aventures amoureuses.
Enfin, ce n’était pas comme s’ils parlaient jamais de ces choses-là ensemble… Un jour il lui parlerait. Un jour peut-être…
– Où est Cyril quand on a besoin de lui ? lança Mart, moitié rires moitié pleurs.
Dimitri aurait bien répondu « Jamais où il faut, celui-là ! » mais il n’en eut pas l’occasion. Le chœur de questions avait repris :
– Cyril ? C’est un des autres gardes ?
– Pourquoi n’est-il pas ici ?
– Oui c’est vrai, pourquoi les autres nouveaux gardes ne sont pas là ?
– Leur accent est trop chou en plus !
Mart fronça les sourcils. D’autres nouveaux gardes ? Avec un accent ? En voilà une coïncidence ! À moins que ce soient les hommes qu’attendait Furans ?
– Excusez-nous, mesdemoiselles, je vous emprunte mon ami un instant.
Des soupirs s’élevèrent, et Dimitri jubilait. Avant qu’ils se transforment en reproches, Mart ajouta :
– Je vous le rends sous peu.
– Traître, chuchota Dimitri.
Ils s’éloignèrent, non sans avoir jeté un dernier coup d’œil à Furans qui se trouvait entouré de gens et racontait quelque chose à grand renfort de gestes avec sa boisson. Personne ne semblait s’offusquer des éclaboussures. Ils le laissèrent avec son public. Inutile de lui gâcher son plaisir.
Lorsque la musique et les rires ne furent plus qu’un léger bruit de fond dans la fraîcheur nocturne, Mart s’immobilisa.
– Ah un peu de calme, enfin ! Merci de m’avoir sauvé, dit Dimitri.
– Je t’aurais bien laissé aux bons soins de ces demoiselles, mais… J’avoue que ça fait du bien de s’échapper un moment. Ce n’était pas juste une excuse cependant…
Dimitri hocha la tête.
– L’histoire des autres gardes t’inquiète ? Je me disais bien que c’était ça. Ce ne serait pas juste un groupe qui accompagnerait le nouveau hiéromancien de Furans ?
– J’y ai pensé. Mais ça reste gros…
– Moins gros que de penser qu’ils sont là pour nous.
– Peut-être. J’imagine qu’on le découvrira bien assez tôt. On retourne profiter de la fête alors ?
– Tu me rappelles comment tu as réussi à me faire sortir de ma forge ?
– Allez, ça va. Elles ne te mordront que si tu leur demandes.
– Je n’en doute pas… Y en a une qui essayait déjà de me déshabiller. Ils n’ont aucune retenue ici…
– Et tu t’en plains ?
– Tu n’avais pas l’air de trop t’en réjouir non plus… Pourtant, je n’ai jamais vu personne qui s’intéressait plus à toi, ricana Dimitri.
– Ce n’est pas le genre d’attention qui me plaît…
Ouais ben moi, ce n’est pas le genre qui me plaît tout court, pensa Dimitri alors qu’il tournait les talons pour retourner vers ses admiratrices.
Celles-ci semblaient cependant occupées avec d’autres. Loin de s’en plaindre, il allait en profiter pour s’éclipser lorsqu’une bribe de la conversation atteignit ses oreilles :
– Et ils sont avec le capitaine, vous dîtes ?
– Oui, Furans. Ah tiens, les voilà !
Trois hommes se levèrent, ce qui leur valut les regards courroucés des jeunes femmes appuyées contre eux.
– Ainsi vous êtes les nouvelles recrues de Furans ? dit un grand brun en les toisant.
Il avait le teint bronzé et un visage amical malgré la cicatrice qui lui barrait le sourcil gauche. Sur le moment pourtant, il se dégageait de lui une froide hostilité.
– Oui, pourquoi ? répondit Dimitri sans ciller.
– Il se trouve que nous aussi. Alors désolé, mais votre mensonge est mal choisi.
Dimitri chercha Furans du regard. Il n’aima pas ce qu’il trouva : le capitaine tenait encore debout, mais sa posture était bizarre. Il se tenait à moitié affalé contre l’un des poteaux qui tenaient le toit, et avait croisé les jambes d’une manière singulière. Au prochain pas qu’il ferait, il s’étendrait à terre de toute sa longueur. Et Dimitri pariait qu’il ne se lèverait pas avant l’aube.
– Des retardataires qui nous accusent de mentir ? Tu ne manques pas de culot, toi ! Si vous aviez rappliqué un peu plus vite, on aurait peut-être pu garder nos postes dans les terres !
Dimitri en resta bouche bée. Il avait été prêt à passer aux aveux, mais Mart venait de sauver la situation.
– Bien sûr ! Et il s’appelait comment, le poste auquel vous étiez affecté ? le garde sourit pernicieusement. Quelque chose alerta Dimitri, il ne savait pas bien quoi.
– Maeqil. On a délaissé la meilleure garnison pour un foutu poste de douane à cause de vous !
– Je vois. Et là vous faîtes quoi, si vous avez été affectés au poste sur la Kashifaan ?
– Demandez au capitaine. Ce n’est pas à moi de donner le détail d’une mission.
Qu’il s’effondre, pitié faîtes qu’il s’effondre ! Dimitri n’avait pas eu le temps de dire quoi que ce soit à Mart. Il n’avait aucune confiance dans la capacité du capitaine à s’adapter au mensonge en ce moment.
Il eut un rire nerveux, et décida d’intervenir lui-même.
– Vous savez… Le capitaine s’amuse pour le moment, on ne devrait pas l’ennuyer. Après tout, nous sommes tous sous ses ordres, pourquoi ne pas profiter de la fête nous aussi ?
– Sael, va trouver le capitaine. On vous attend ici.
Il y eut un court instant de flottement avant que l’homme aux courts cheveux châtains ne réagisse.
– Tout de suite !
Le dénommé Sael se retourna et partit vers le fond de la salle où Furans s’appuyait toujours contre le pilier. Ils l’avaient déjà repéré. Est-ce qu’ils avaient obtenu l’information des filles ou bien était-il possible qu’ils le connaissent déjà ?
– En attendant qu’ils reviennent, pourquoi ne nous montreriez-vous pas vos marques ? demanda le grand brun, avec le même sourire.
Il sait, se dit Dimitri.
– Bien sûr, si vous nous montrez les vôtres, répliqua Mart, dont le sourire n’avait rien à envier à celui de l’autre homme.
Dimitri était dépassé. Mais à quoi pensait Mart ? Ils n’en avaient pas, de marque, eux ! C’était quoi, ce bluff pourri ?
Le gars à la cicatrice commença par enlever sa veste, puis, sous les applaudissements des filles, suivit son t-shirt. En plein milieu de son torse bien bâti, s’étendait une ombre, comme un tatouage. Dimitri aurait été incapable de la déchiffrer, même avec une meilleure luminosité, mais c’était indéniable : il avait la marque.
Torse nu, fier au milieu de tous les regards, il leva le menton.
– À vous.
Mart secoua la tête.
– Pas si vite. Je vois mal, elle dit quoi, votre marque ?
À nouveau le même sourire satisfait sur la figure de l’homme. Dimitri ne savait pas à quoi Mart jouait, mais il allait perdre. L’autre savait qu’il demanderait ça.
– Tu nous la lis, ma belle ?
– Avec plaisir, mon beau, accepta la fille en posant sensuellement ses mains sur le corps bronzé du garde. Alors, quelle est ton histoire… Sa – el… Sael ?
L’homme perdit son sourire. Il se recomposa une attitude de suite, mais Dimitri l’avait remarqué. Cet homme venait d’être surpris d’entendre son nom.
– Sael, oui. Tu continues ? insista-t-il, mielleux.
– Né à Mahd, blablabla, une belle carrière dans l’armée, désigné récemment pour accompagner le hiéromancien Talans au poste sur la Kashifaan. Impressionnant ! conclut-elle.
– Et complètement faux, ajouta Mart.
Le deuxième Sael allait protester mais il fut interrompu par le premier qui revenait avec Furans. Celui-ci, en voyant Mart et Dimitri, poussa un cri de joie :
– Mes amis ! Vous m’avez manqué ! Alors vous en pensez quoi ? Vous vous amusez ? Alors les filles, vous faîtes tout pour amuser mes amis ?
Il articulait mal et son haleine empestait l’alcool. Il se baissa et serait tombé si celui qui l’avait accompagné ne l’avait pas tenu debout. Sur le ton de la confidence, il s’adressa à une des filles assise aux pieds du groupe :
– C’est les Élus, faut leur faire aimer Arenhie. Vous leur faites passer du bon temps, ok ?
Il ne manquait que le hoquet pour parfaire le tableau du mec complètement bourré. Dimitri lui aurait mis des claques si la situation n’avait pas été aussi critique. Il venait de les balancer, bordel !
Alors décidément, d'un côté ou de l'autre, c'est la merde, et pas qu'un peu ='D
Je suis contente d'en avoir appris un peu plus sur ce qui s'est passé dans cette fameuse montagne. Ainsi donc, le quatrième était un ami fait sur place ? Je pensais que lui aussi venait d'un autre monde. Et visiblement, ça a vraiment été la merde dans cette montagne, pas de livre, un mort, et des héros séparés. C'est normal qu'ils aient été un peu traumatisés ='D Surtout que bon, visiblement, c'était déjà pas glop avant, vu comment ça a été visiblement difficile pour Dimitri de maîtriser son pouvoir, ça a pas dû être mieux pour les autres.
Sinon, la princesse est clairement très très louche. A mon avis, elle est parfaitement au courant de tout ce qui se passe. Est-ce qu'ils essaient de recréer d'autres personnes avec les pouvoirs des héros ? Ou il s'agit juste de magie illégale très sale ? De torture ? En tout cas, même si je comprends Cyril, ça aurait été plus cool de les euthanasier, même lui pensait que pour celui aquatique, yavait plus rien à faire. Et pour la personne qui le suit... S'il se fait pas assommer, il devrait s'en sortir, mais faut faire gaffe. La princesse doit l'avoir mauvaise que son père ait été maltraité et discrédité par Cyril, et si en plus leurs magouilles sont dévoilées... Ils va se faire beaucoup d'ennemis le pauvre ='D Pour une fois qu'il essaie de faire les choses bien ! J'espère que le Thomas pourra l'aider, et qu'il est pas lui-même responsable du truc.
Pour Mart et Dimitri, c'est pas mieux. C'est évident que les autres gardes sont très louches, et qu'ils ont probablement kidnappé le hiéromanciens pour faire des trucs louches et obtenir des marques comme ça. Mais j'ai vraiment adoré le côté de "Mart arrive à gérer, Mart s'en sort, Mart tente le tout pour le tout et... Le gros plantage vient d'ailleurs". Ca montre un perso intelligent et rusé ET on a quand même l'action. Bref, j'ai beaucoup aimé <3
Pluchouille zoubouille !
C'est drôle de pouvoir lire tes espérances après avoir lu ta réaction à ce qu'il se passait. Et faut dire, tu es cohérente de bout en bout ;) .
Je suis content de voir tes hypothèses sur nos petites abominations, ainsi que tes spéculations sur les faux gardes. J'ai l'impression en te lisant d'avoir bien fait mon job xD.
Merci encore, Flammiche!
À part ça, j'ai beaucoup aimé ce chapitre et je n'ai pas été trop choquée par le début avec Cyril. Pour moi, c'était la fin du chapitre précédent, ce qui rend le découpage un peu bancal, certes, mais normal vu le parti que tu as pris avec les votes.
Par contre, j'ai eu un instant de flottement en découvrant l'homosexualité de Dimitri parce que je croyais vraiment que c'était un délire de Dust :D <br />Mais du coup, je trouve ça vraiment bien amené
Alors oui, il est en effet bien trop tard pour voter, mais ça me fait plaisir que tu dises quand même ce que tu veux (surtout que ça renforce la majorité!). En fait j'aurais pu publier le chapitre suivant vendredi de la semaine passée, mais... J'ai repoussé en me disant que je devais réfléchir un peu à la dernière scène et du coup... Plus d'une semaine plus tard, toujours rien x).
Merci pour ton commentaire, il va me relancer ^^.
Oh et... Quand Dust a commencé à voir du yaoi partout, j'ai été assez ennuyé parce que je me suis dit que c'était trop évident, mais finalement c'est assez drôle qu'il ait "vu juste" dès le départ. Pour Dust c'était vraiment un délire jusqu'à ce que je lui dise que c'était vraiment ça en fait (je crois qu'il en a rajouté une couche après...)
À bientôt!
a cause de secret FPAstory j'ai eu trop envie de connaitre Dimitri, le futur pote de muscu de Victor Carmin (et qui sait s'ils deviendront pas plus que ça ? xD)
Du coup... j'ai tout dévoré en une journée (je me dépêche pour lire aussi les autres histoires) !! J'aime beaucoup, c'est impressionnant comme tu arrives a façonner les chapitres en fonction des choix, a certains moments je me dis que le choix change juste une scène, a d'autre je me dis ça fait changer toute l'histoire !!
Ton trio est hyper attachant ! ils se sont bien mis dans la merde les pauvre, ça me fait rire mais c'est aussi touchant (et beaucoup moins drole du coté de Cyril dernièrement T.T)
Je m'attendais à voir une chèvre... je suis un peu déçue xD ! et aussi, est-ce que je n'ai pas manqué une première partie ? l'histoire se comprend parfaitement bien telle quelle, et c'est hyper touchant quand ils font allusion au passé, mais je me demande si ce passé est pas écrit quelque part ? Comment ils se sont retrouvés coincés ici ? je n'ai rien trouvé dans ton profil, ça m'intrigue.
Un vote que je regrette de pas avoir fait c'est au début, voter pour qu'ils simulent la mort de Cyril xDDD ou même le livrent comme des vendus xDD ! je me demande quelle tournure aurait pris l'histoire !
et pour finir... j'ai le droit de voter maintenant hein ? si oui je vote le 2 : Furans je le sens bien, et remettre son destin entre les mains d'un mec bourré ça me parait tout a fait logique xD !
Comme ça me fait plaisir de te voir passer par ici, et encore plus voir que tu as dévoré les neuf chapitres! :D
Alors oui, il y a toute une histoire derrière Héros ratés. Mais c'est normal que tu ne l'aies pas trouvée. En fait j'ai commencé à écrire Dangereuses Écritures quand j'avais douze ans. Je l'avais écrit à la première personne et c'était une série d'aventures qui s'enchaînaient sans beaucoup d'intrigue. Quand Thomas est devenu mon ami (c'est Dust en fait hein) je l'ai ajouté dans l'histoire. J'ai écrit cette histoire avec mes potes qui lisaient par-dessus mes épaules dès que j'avais une pause à l'école.
Maintenant, dix ans plus tard, j'ai décidé de reprendre l'histoire en modifiant quelques trucs (la fin de l'histoire notamment pour faire échouer la quête) sans réécrire, mais en écrivant plutôt une nouvelle histoire qui se sert de la première comme source.
Tous les choix ont un certain impact sur l'histoire, mais c'est sûr qu'il y en a qui impliquent de bien plus grandes conséquences! Le dernier en date notamment était plutôt important, mais hélas tu arrives juste trop tard. J'ai commencé à écrire le premier choix. Normalement je devrais publier le chapitre 10 mercredi :). (Dommage, je kiffais presque autant ton explication que celle de Léthé xD)
Sinon, la chèvre, c'est en référence à la première photo de moi que j'ai postée sur le forum... Isapass a un sacré trip avec ça xD
Le problème avec FPAstory, c'est que je n'ai envie d'éliminer personne haha, enfin, surtout pas les personnages que je connais et dont je suis susceptible de connaître le secret ^^. (J'en ai plusieurs à coup sûr!)
D'ailleurs, c'était pas une bonne idée d'aller boire à la taverne...
Quant à cyril, ça craint pas mal de son côté, on se demande qui est derrière tout ça...
Ce n'était clairement pas une bonne idée. Peut-être qu'on verra dans le prochain chapitre pourquoi Furans y tenait tant... Tout dépend du choix ^^.
Je vais continuer à avancer les deux histoires en parallèle, alors on le saura bien assez tôt ;).
Merci pour ton commentaire!
Comment ça se passe, de ton côté? :)
Et comment tu oses en dire si peu sur la situation de Cyril ? En fait, j'ai l'impression que tu as simplement étayé un peu la solution qui a été choisie et le fait que tu n'ailles pas plus loin, qu'on n'en apprenne pas plus, ça coupe un peu l'élan. Ok, y a du suspens, mais ça reste trop court à mon goût, je pense que tu devrais à chaque fois aller un peu plus loin que ce qui est décrit dans les propositions de vote (mais c'est seulement mon opinion natürlich).
J'epsère que tu vas vite écrire la suite !
En soi tu viens de me faire une majorité de 2 - 1 - 1 avec ton vote alors... Si j'ai un troisième un j'écris le 1, sinon... Disons que je laisse jusqu'à ce weekend. J'ai envie d'écrire la suite ^^.
Merci pour ton commentaire et ton vote! :D
Ouais, je vais voter pour la première fois ! Euh....comment qu'on fait au juste ? Si je dis simplement "1" ça suffit ? Ou est-ce qu'on a aussi le droit de plaider : "je veux les voir utiliser leurs pouvoirs-de-la-mort-qui-tue parce qu'ils sont beaucoup trop styleeeey !!!" Bon, on a vu mieux comme plaidoirie mais c'est l'intention qui compte, right? Déjà hâte d'avoir un autre chapitre (comment ça celui-ci vient de sortir et je dois attendre que d'autres gens le lisent et votent ?)
Que d'enthousiasme! Tu sais quoi? Même si un autre choix l'emporte, je te ferai la petite scène de baston ;)
Sinon, tu votes comme bon te semble ^^. Un numéro suffit, mais si tu as envie d'expliquer ton choix, c'est encore mieux :P .
Merci pour ton commentaire, ton vote est compté!
Au plaisir de te lire!
Pourquoi on ne peut pas avoir des choix bien plus importants comme : 1. Dim embrasse Mart 2. Mart embrasse Dim 3. Dim et Mart vont batifoler dans le champ d'à côté
je vote pour l'option 4 du coup : ils fuient, main dans la main, et adoptent une petite fille ultra badass qui défonce tout le monde à leur place <3
Je vote la 3, parce que franchement Furans il a un nom bof déjà et ensuite parce que comme ça Mart et Dim seront seuls tous les deux, ils pourront se parler autour d'un diner aux chandelles <3 trop chou ! Est-ce que t'es heureux que je puisse voter ? Je pense que je vais faire pleurer tout le monde, ils vont tous mourir à cause de moi et de mes choix... guidés par mes ships intempestifs xD
Le chapitre était bien, Furans est trop con, je shippe Sael et Dim est-ce que c'est bizarre ? Je pense que je vais mettre Dim en couple avec tout le monde de base, ce sera plus simple.
Bon par contre t'as pas encore un regard tip-top sur les femmes xD Entre celle qui va être mariée à 15 ans, l'autre qui torture des innocents, et celles-là qui courtisent des inconnus juste parce qu'ils ont des muscles, bon xDD Mais tu sauras arranger ça, n'est-ce pas ? :*
Poutoux <3
On verra bien si Dim trouvera l'amour dans la suite... C'est en partie à vous de décider. Peut-être que tu arriveras à influencer une bonne fin pour lui?
Sinon question femmes... Elles n'ont certes pas le beau rôle pour le moment, mais je vais te demander de croire en moi encore un peu. J'ai prévu quelque chose qui pourrait me servir de rédemption :P.
Bisous!
PS: Je vais aller répondre aux autres commentaires que tu m'as gentiment laissés. Je commence par la fin, mais je les ai lus dans l'ordre où ils sont apparus ;)
Bon, j’ai raté le vote (j’avais, encore une fois, oublié ton annonce d’un nouveau chapitre -.-‘), mais ça ne va m’empêcher de commenter !
Coquillettes et suggestions :
« ouverte. Celle-ci ouvrait vers l’intérieur heureusement » Repet (et ça change quoi qu’elle s’ouvre vers l’intérieur… ?) (après réflexion : ah, c’est parce qu’en arrivant dans le couloir on ne la voit pas juste en jetant un coup d’œil ??)
« deux syllabes au teint (ton ?) sombre sortirent du golem »
« ne plus avoir à regarder ces veines rougeâtres pulser lentement en soulevant les couches terreuses qui servaient de chair au monstre qui avait jadis été humain » Un peu long cette phrase, trop de « qui » :P
« Tout comme la bourrade. » Quoi ? « Bourrade », pour moi, c’est genre un coup de coude dans les côtes, donc…
« – Ce n’est pas le genre d’attention qui me plaît…
Ouais ben moi, ce n’est pas le genre qui me plaît tout court » Ils ont dit exactement la même chose là, vu que Mart parle du « genre » aussi… (Au fait, je rejoindrais bien Léthé et Dust dans le fandom yaoi avec cette phrase :P) « Ouais ben moi, l’attention ne me plaît pas tout court » ?
« Et il s’appelait comment, le poste auquel vous étiez affecté ? le garde sourit pernicieusement. » Je serais allée à la ligne après le point d’interrogation, ça ne fait plus partie du dialogue mais de la narration.
« Qu’il s’effondre, pitié faîtes (faites) qu’il s’effondre ! »
« Quelque chose alerta Dimitri, il ne savait pas bien quoi. » Hein ? C’est bizarre que tu n’élabores pas dessus avant la fin du chapitre…
« Alors les filles, vous faîtes (faites) tout pour amuser mes amis ? »
« Vous leur faîtes (faites) passez (passer) du bon temps, ok ? »
Au moins, j’ai pas le dilemme de devoir choisir, héhé ! (Je pense que j’aurais choisi le 1 cependant, parce que actiiiooon)
Comme je-sais-plus-qui (… Tac, peut-être ?), je trouve que la partie de Cyril est un peu trop courte, comme si elle n’était effectivement là que pour répondre au choix et qu’elle aurait dû se trouver dans le chapitre précédent si ce n’était pas une histoire interactive. Peut-être que tu pourrais carrément sauter Cyril (… sans sous-entendus, bien sûr) dans ce chapitre, et appliquer le choix au chapitre 10 ??
J’ai bien aimé le passage avec tes deux autres zigotos, même si c’était pas la meilleure idée du monde d’aller traîner dans cette taverne XD Et je suis vraiment curieuse par rapport à ces faux gardes (c’est quoi ce délire avec leurs prénoms déjà ??), et aussi par rapport à l’attitude de Furans – est-ce que c’est un « traître » ou pas ?? Que de questions !
Merci pour ton com', Rim ^^. Tu vas donc dans le sens de la majorité, je ne regretterai pas d'avoir clôturé trop tôt ainsi. Je vais aller corriger les coquilles, parce qu'en effet tu as soulevé des choses tout à fait fautives (pas sûr que cette phrase soit très claire xD). Par contre, j'ai l'impression que tu as loupé quelques détails.
En effet, l'omission de "attentions" change tout entre la phrase de Mart et celle de Dimitri. Le premier "genre" est synonyme de "type" alors que le deuxième est bien le clivage masculin/féminin et est donc bien un "aveu" d'homosexualité.
Pour Cyril en effet, je comptais ajouter un passage, mais comme je voulais donner un choix du côté Mat/Dim, je l'ai gardé pour le chapitre suivant, ce qui fait que le découpage n'est pas idéal. J'essaierai d'éviter ce genre de problèmes à l'avenir. (Je risque de changer le découpage à la réécriture une fois que l'histoire sera terminée ^^.)
Je pense que je répondrai à tes questions dans le prochain chapitre (je n'en suis pas encore sûr, je dois réfléchir à ce que je fais exactement, et surtout voir comment tout se déroule une fois que l'action est lancée x) ).
Merci d'être passée et à très vite!