Aidés par les vents frais d'altitude, les nuages s'étaient évanouis dans les cieux, ne laissant que quelques traces de leur brève existence.
Deux silhouettes étaient accoudés sur le bastingage d'un bateau. La lumière du soleil illuminait le pont, réchauffait le bois et les esprits.
- Qui en sera digne?
- La vraie question est : qui survivra?
- Qui survivra? Je crois que les jeux sont déjà faits.
- J'ai appris une chose dans ce monde, rien n'est jamais fait. Tout se défait continuellement. Le vrai de ce jour sera le faux de demain.
- Oui, oui. En attendant, si on se buvait un verre de rhum.
- Tu sais que quand tu places une tête dans un tonneau de rhum...
- Oui je sais.
Des nuages enveloppèrent le navire et il disparut, comme une brume se dissipant au souffle puissant d'une bourrasque.
Dans ce chapitre, l'atmosphère est captivante avec une narration poétique qui évoque la fugacité des nuages et des décisions humaines. Les dialogues entre les deux personnages sont intrigants, offrant une perspective philosophique sur la destinée et la persévérance. L'incorporation du rhum apporte une touche légère et humoristique, contrastant avec la profondeur des thèmes abordés. La disparition soudaine du navire dans les nuages ajoute une dimension mystérieuse et donne envie d'en savoir plus sur le destin des personnages.
GoatWriter...
Merci! J'ai hésité à ajouter ce chapitre et ceux qui suivront. Je ne sais pas encore si au final je garderai ces ellipses.