Chapitre 3 : Les rapaces
Conseil
Un lourd silence pesait sur le petit salon, brisé de temps à autre par le froissement des vêtements du Gouverneur qui croisait et décroisait régulièrement les jambes. Mara Volbar l’observait du coin de l’œil, tout en faisant mine de se passionner pour les documents qu’elle avait apportés. De toute façon, il n’y avait rien d’intéressant à lire là-dedans ; les rapaces étaient à peine abordés et uniquement décrits comme dangereux.
Assis dans un vieux fauteuil, le dos droit, le dirigeant de la Cité semblait nerveux. Debout à côté de lui se tenait le Général Ekvar, son visage marqué par une vie au service de la ville affichant un air grave. Son crâne presque chauve brillait sous l’éclat du soleil qui filtrait par la fenêtre.
La directrice de l’Observatoire, une femme grisonnante, petite et replète prénommée Dakla, s’était installée à une table dans un coin de la pièce et s’efforçait de mettre de l’ordre dans la masse de papiers qu’elle avait entassés là. Elle représentait les savants et érudits de la ville et son avis était souvent apprécié. Toutefois, sa prétendue neutralité cachait parfois des prises de positions intéressées et il lui arrivait d’omettre des détails, sciemment ou non. Mara, méfiante, avait mené ses propres recherches dès l’apparition des premiers rapaces. Malheureusement, la grande bibliothèque de l’Observatoire, située au sein du quartier Quadri, un vassal des Volbar, ne lui avait pas appris grand-chose.
Comme souvent, elle avait été la première à se rendre dans les appartements du Gouverneur. La missive qu’elle avait reçue ne mentionnait rien de clair, à part la volonté du dirigeant de la Cité de réunir le Conseil restreint. Aucune loi ni aucun livre ne stipulait l'existence de ces réunions officieuses. N’étaient conviés que quelques administrateurs, ceux qui appartenaient aux trois familles les plus influentes de la ville : Kegal, Letra et Volbar. Les autres n’avaient pas connaissance de ce manège, ou faisaient mine de ne pas s’en offusquer.
Étaient discutées en petit comité les questions les plus épineuses avant d’être soumises lors des séances du Haut Conseil. Au cours de cette assemblée, qui réunissait les représentants des vingt-cinq quartiers, les débats se terminaient auparavant régulièrement en pugilat. Nedim, qui préférait éviter les conflits, avait donc pris pour habitude de consulter au préalable les Kegal, les Letra et les Volbar. Si ces six-là parvenaient à un accord et que Nedim le présentait devant le Haut Conseil, les autres suivaient généralement sans faire de vague.
Mara haussa les sourcils quand son père entra dans la salle. Lajos Volbar avait revêtu pour l’occasion ses plus beaux atours, un grand manteau de fourrure richement décoré d’or et des chaussures de cuir rouge incrustées de pierres précieuses. Elle-même portait une longue robe satinée d’un vert profond, assortie à ses yeux, ainsi qu’un sautoir d’émeraude qui avait appartenu à sa mère. Leurs tenues détonnaient parmi celles des autres personnes présentes dans les appartements du gouverneur. Les œillades enflammées lancées par les administrateurs Letra, visiblement agacés par tant d’extravagance, ne reçurent qu’un sourire triomphant de Lajos et un regard méprisant de Mara en retour. Évidemment, tous ces signes de richesse ne pouvaient que rappeler à leurs homologues que le quartier Volbar possédait plus d’écailles que le Trésor de la Cité lui-même, mais Mara se fichait de leurs critiques et jalousies. Elle n’avait pas honte d’avoir grandi dans l’opulence et les autres administrateurs, même s’ils affirmaient le contraire, étaient prêts à tout pour obtenir un quart de leur fortune. Quant à son père, très soupe au lait, il se faisait un devoir d’exaspérer ses interlocuteurs lorsque leurs opinions divergeaient des siennes, c’est-à-dire presque tout le temps en ce qui concernait les membres du Conseil restreint.
Tous n’étaient pourtant pas si hypocrites. Subor Kegal, qui venait de s’asseoir en face de Mara dans un fauteuil près de celui du Gouverneur, disait ce qu’il pensait et pensait ce qu’il disait. Il n’était loyal qu’au peuple, surtout celui de son quartier, et à son ami Nedim. La jeune femme sourit distraitement et passa une main dans ses longs cheveux noirs. Le patriarche Kegal était une de ces personnes dont l’apparence reflétait le caractère. Trapu et puissant, un air de compassion souvent accroché au visage, il croyait encore en la paix, la vraie paix, pas cette harmonie factice qui s’était installée dans la Cité. Même quand l’administratrice Volbar désapprouvait ses idées, elle arrivait à les comprendre. Le problème avec les Kegal, ce n’était pas lui, mais sa femme.
— Si Mara a fini de nous toiser, nous pouvons sûrement commencer ? persifla Ateb alors que celle-ci croisait son regard.
Nedim s’agita nerveusement sur son siège puis se leva. Il lissa ses vêtements et se racla la gorge, comme pour gagner un peu de temps avant de prendre la parole.
— Comme vous le savez, une nuée gigantesque de rapaces s’amasse au-dessus de la forêt, à l’Est de la vallée, près du canyon. Nous devons décider quelle attitude adopter face à leur présence.
Devant l’absence de réaction des administrateurs, il fit signe à la directrice de l’Observatoire de poursuivre. Ils avaient visiblement répété leur introduction, car elle acquiesça d’un petit mouvement du menton et bondit sur ses pieds pendant que le Gouverneur se rasseyait.
— Nous en savons assez peu sur ces créatures. Les phacochères, les singes hurleurs, les ours… ce sont là des bêtes de l’ombre que nous connaissons bien. Ces espèces sont régulièrement capturées pour être étudiées et parfois même utilisées dans les arènes. Mais les rapaces, en temps normal, personne ne se risque à aller les chercher en forêt. Si jamais l’un d’entre eux franchit les murailles, l’ordre est donné de l’abattre sur-le-champ.
— Nous pouvons envoyer des éclaireurs repérer la zone, enchaîna alors le Général Ekvar, pour identifier des nids isolés. Peut-être serons-nous chanceux. Il y a une raison pour laquelle nous ne chassons pas les rapaces, mais ils sont plus nombreux que d’habitude et plus proches de la vallée. C’est sans doute notre meilleure occasion d’en apprendre plus sur eux. Peut-être réussirons-nous à leur trouver un point faible.
Dakla approuva vigoureusement de la tête les propos du Général. Ses yeux, qui brillaient bien plus qu’à l’ordinaire, masquaient à peine son excitation à l’idée de mettre la main sur un spécimen à étudier.
Cette idée ne venait certainement pas du Gouverneur. Ce dernier paraissait trop anxieux pour être lui-même convaincu par la proposition. Les deux autres devaient l’avoir concoctée de leur côté et présentée à Nedim. Mara plissa les paupières et observa un instant Ekvar et Dakla. Ils ne participaient habituellement pas au Conseil restreint, ainsi ne les avait-elle jamais vus interagir si ouvertement auparavant. Néanmoins, la fluidité avec laquelle ils avaient enchaîné leurs discours trahissait leurs échanges réguliers et la concordance de leurs points de vue.
— A-t-on vraiment besoin de courir de tels risques ? Ne pensez-vous pas qu’ils puissent partir aussi vite qu’ils sont arrivés ?
L’administrateur Letra s’était mis debout pendant que l’esprit de Mara voguait ailleurs. Elle se retourna vers lui. Il semblait lui-même surpris d’avoir pris la parole et se rassit immédiatement.
— Habituellement, les rapaces chassent leurs proies, répondit Dakla de sa voix fluette en approchant du centre de la pièce, mais ils ne dédaignent pas la viande morte à portée de bec. D’après nos observations, l’essaim se situe principalement au-dessus de l’endroit où le Commandant Ilohaz et ses hommes ont abattu le mastodonte. Lorsqu’ils auront fini de se repaître avec la carcasse de ce monstre, ils chercheront probablement un nouveau garde-manger, et ils savent où nous trouver. Il est difficile d’estimer avec précision combien de temps ça durera, mais je ne miserai pas sur plus d’une sizaine.
Un silence effaré accueillit sa déclaration. Mara ferma un instant les yeux, redoutant la discussion qui allait suivre.
— Alors le courage d’Ilohaz et le sacrifice de ces éclaireurs n’auront qu’empiré les choses, résuma finalement Subor.
— Ce n’était pas à lui de prendre cette décision. S’il avait attendu avant d’agir, il aurait pu simplement faire fuir le mastodonte au lieu de le transformer en chair fraîche, attirant tous ces prédateurs près de la vallée.
Le ton sec de Vélina trahissait son agacement. Cette femme représentait tout ce que Mara s’efforçait de ne pas devenir. La vieillesse avait dépouillé ses traits de toute féminité ; ses courts cheveux gris collaient ses joues tombantes et son visage affichait en permanence un air un peu tragique, un peu irrité, et très aigre. Son mari, comme d’habitude, se tenait derrière elle, sans broncher, effacé complètement par son épouse qui exerçait toute seule un contrôle total sur son quartier et ses vassaux.
— Nous avions convenu que le mastodonte ne devait pas rester dans la vallée plus longtemps. Le Commandant des éclaireurs a résolu ce problème, répliqua Mara. Il est toujours plus facile de critiquer après coup. Et de toute façon, nous pouvons bien déplorer son manque de discernement, cela ne fera pas partir ces oiseaux.
— Bien sûr, à vous les Volbar, l’insubordination contre la Cité ne pose aucun souci, cracha Vélina. Mais les éclaireurs n’avaient pas l’autorisation de se rendre dans la forêt. En outrepassant les règles, ils nous ont tous mis en danger !
Mara sentait à sa droite la jambe de son père tressauter fébrilement, comme chaque fois qu’il s’apprêtait à s’emporter. L’affront direct de Vélina aurait déjà dû le faire bondir, il ne se retenait certainement que parce qu’il ne supportait pas Ilohaz et ne pouvait pas la contredire. L’administratrice Letra se retourna vers le Gouverneur, son air accusateur le sommant d’intervenir. Après s’être un peu tortillé sur son fauteuil, ce dernier finit par s’exprimer du bout des lèvres.
— Je fais pleinement confiance au Général pour remettre à sa place le Commandant des éclaireurs.
— Ilohaz a commis une erreur, ajouta Ekvar, et doit maintenant vivre avec la mort de ses hommes sur la conscience.
— Peut-on enfin revenir à la question qui nous réunit ? coupa Ateb.
— Elle a raison, approuva vivement Lajos, revenons sur votre proposition. Vous voulez autoriser des éclaireurs à pénétrer dans la forêt pour réparer les dégâts causés par d’autres éclaireurs qui ont déjà pénétré dans la forêt, mais sans autorisation ? Est-ce qu’on peut discuter d’un plan sérieux ou vous préférez qu’on reste dans les idées absurdes ?
Le visage du vieux Général se crispa, vexé, et le regard noir qu’il lança à son père força Mara à intervenir pour calmer le jeu. Toujours enfoncé dans son fauteuil, Nedim faisait semblant d’ignorer la tension qui régnait dans la pièce. Inutile d'espérer un soutien de son côté.
— Il n’y a vraiment rien d’autre à faire ? La situation ne s’est jamais produite auparavant ?
Dakla, à qui la jeune femme s’était adressée directement, farfouilla de ses minuscules mains dans ses papiers, à la recherche d’une réponse. Elle finit par trouver ce qu’elle cherchait et afficha une moue dubitative.
— Nous sommes tombés sur cette note dans les archives. Elle date de l’époque pré-Ethonienne, il y a environ cinq cents ans. Pour une raison qui n’est pas indiquée, de nombreux rapaces étaient apparus en bordure de la forêt. Une centaine de nids s’étendaient sur un quart de millier tout au long de la lisière nord-est. Pour les faire fuir, les habitants avaient allumé de grands bûchers près des arbres pétrifiés. Les volatiles qui n’avaient pas été asphyxiés par la fumée se seraient enfuis.
— Bien sûr, grommela Lajos, allons-y, brûlons nos réserves de bois. J’imagine que la Cité paiera ? Vous vous rendez compte du nombre de foyers qu’il faudrait embraser ? La situation est complètement différente ! On parle plutôt de milliers d’oiseaux, et pas bien sagement installés près de la lisière ! Et puis, qui se chargerait d’entretenir les bûchers ? Le peu d’éclaireurs qu’il reste ? Ou mieux, les gamins ?
À ces mots, la directrice de l’Observatoire rougit légèrement. Elle ouvrit la bouche pour répliquer, mais Subor se leva d’un geste vif.
— Hors de question d’envoyer les sentinelles ! s’écria-t-il.
— Évidemment ! rétorqua Ekvar d’un ton agacé. C’est bien pour cette raison qu’on vous dit qu’il n’y a pas d’autre solution !
Les deux hommes se fixèrent longuement d’un air irrité puis Ateb posa une main sur le bras de son mari pour l’enjoindre à capituler.
— Pourquoi en parle-t-elle alors, marmonna ce dernier en se rasseyant.
Pendant un moment, plus personne ne dit mot. Le silence qui s’était installé entre eux semblait presque solide, tel un mur qui se serait érigé entre chacun des participants. Tous baissaient le regard vers le parquet, fuyant les yeux des autres comme s’ils fuyaient la réalité de ce qui venait de se dire.
Ce fut la petite voix de Dakla qui les sortit tous de leur transe.
— Nous n’avons aucune alternative à présenter devant le Haut Conseil pour régler la situation, répéta-t-elle.
Ces paroles semblèrent rappeler au Gouverneur qu’il devait conclure.
— Ekvar enverra des unités en reconnaissance et, si cela s’avère possible, préparera un plan pour capturer une ou plusieurs de ces créatures. Dakla, vous fournirez un dispositif pour les enfermer et les ramener à la Cité en toute sécurité. Tous ceux qui soutiendront la proposition lors du Haut Conseil ? ajouta Nedim après une courte pause.
Sur les visages des administrateurs, Mara lisait surtout de la perplexité. Elle-même n’était pas totalement convaincue par ce plan, d’autant qu’une telle expédition serait certainement menée par Ilohaz, qui avait déjà vécu bien assez d’aventures pour cette fin d’hiver. Mais il n’y avait aucun autre choix et elle ne pouvait tolérer de choisir d’attendre sans rien faire.
Durant un instant de flottement, où le temps parut suspendu, chacun pesa le pour et le contre d’une décision nécessaire à prendre, mais lourde de conséquences pour les hommes qui seraient envoyés en forêt. Enfin, évidemment, toutes les mains se levèrent.
J'ai lu sur mon téléphone donc je m'excuse par avance si je pose des questions parce que j'ai loupé l'indice ^^'
Je suis contente de voir Mara ! ;) mais (et tu vas dire que j'ai vraiment un problème avec l'âge...) quel âge a-t-elle ? XD en faiy évidemment ce n'est pas l'âge numérique qui m'importe, mais quand tu en as parlé avant j'avais compris "jolie, et pas encore mariée vu la pique, donc assez jeune", et la pour le coup, si elle vote avec son père c'est soit qu'elle est bien plus âgée que ce que je pensais, soit qu'une règle spécifique l'autorise à participer a la place de sa mère (je n'ai pas senti que Bann assiste aux réunions avec ses parents)...
J'ai eu un peu de mal à identifier exactement qui est où et dit quoi, mais je pense que c'est plus lié à la scène elle-même qu'à un soucis d'écriture. Pas facile d'introduire autant de personnages d'un coup. Peut-être (je reflechis en cours de route pour nourrir votre imagination) façon administrative, pourriez vous tester le "tour de table": en début de réunion chacun se présente, ou alors le "on signe tous un registre", quitte à ce que ce soit Mara qui le fait circuler et du coup ça permet de nommer et situer tout le monde ? Ou alors il y en a un qui arrive en retard, pour l'individualiser ? Après, globalement, ça ne m'a pas empêchée de comprendre ce qu'il se passe, mais du coup a posteriori je me souviens du gouverneur, de la scientifique, du général, des Kegal, des Volbar... et c'est tout, les autres se perdent.
Je reste un poil perplexe sur la fin, il me semblait que le choix c'était "tuer les rapaces (et les etudier)" ou "les enfumer pour qu'ils fuient" ,et paf a la fin on parle juste d'en capturer vivants ?
Et pourquoi tout le monde a l'air convaincu qu'une fois la carcasse vide et les oiseaux affamés a nouveau, ils viendront chasser dans la ville, alors qu'ils ont leurs proies habituelles et connues dans la forêt ?
En te lisant, je me rends compte que ce n'est peut-être pas très clair que Mara est l'administratrice de son quartier, aux côtés de son père. On apprend plus tard dans l'histoire que c'est le cas depuis la mort de sa mère, une dizaine d'années plus tôt (elle a aujourd'hui 25 ans). C'est pour cette raison qu'elle participe aux réunions, contrairement à Bann qui n'est que l'héritier ! Il faudra qu'on rende ce point plus clair en amont du coup.
C'est marrant parce que tu as l'impression de ne pas avoir identifié les personnages alors qu'en réalité tu les as presque tous ^^ il y aussi les administrateurs Letra, qui sont moins enssentiels à retenir pour le moment ;) comme ils se connaissent déjà tous bien, je ne pense pas qu'un tour de table serait pertinent, mais pourquoi pas l'idée de signer un registre !
Effectivement, les choix ne sont pas clairs... En fait ils ne savent pas comment se débarasser d'autant de rapaces. Ils peuvent les tuer un par un, avec des archers, mais une attaque de grande ampleur serait impossible à contenir. Ce qui les inquiète c'est qu'au départ les oiseaux restaient vraiment près de la carcasse du mastodonte, et qu'ils s'aventurent de plus en plus près de la ville. Il n'y a, a priori, pas de raison qu'ils chassent des hommes, mais ils ont peur parce que justement si ça arrivait ils seraient impuissants.
Donc, la proposition du Général et de la scientifique est d'essayer d'en capturer pour leur étudier et chercher leurs points faibles (est-ce qu'ils sont sensibles à une lumière particulière, une odeur, je ne sais quoi...) qui permettrait de les tuer en masse. La proposition de les enfumer est rejetée d'emblée car trop foireuse. Ce qui fait qu'ils reviennent à la seule solution qu'ils ont à leur portée : en capturer un et prier pour que ça marche.
Cette scène a été particulièrement compliquée à écrire et je trouve qu'elle fait encore un peu trop brouillon ! Les idées ne s'enchainent pas très clairement et je pense que c'est pour ça que tu en ressors avec un sentiment flou... Il faudra que je la reprenne sérieusement ^^ en tout cas les questions que tu te poses sont très importantes car elles permettent de soulever des points qui n'ont pas été assez bien expliqués, donc encore merci de nous faire partager ton sentiment :Donc
A bientôt !
J'ai après ton commentaire un peu la même analyse que toi, je pense que cette scène a tout ce qu'il faut pour être top, il ne manque pas grand chose pour que cette impression de ne pas comprendre ;)
Bon courage (je compatis je bosse sur trois chapitres un peu similaires en ce moment c'est une galère...)
Et avec un poil plus de recul, je me dis que ce serait peut-être intéressant que quelqu'un envisage que capturer quelques gigabestioles pour les étudier ça pourrait fâcher les autres ?
C'est une super bonne idée ! Je pense qu'on ajoutera ça oui :)
Je suis content de retrouver votre histoire après à nouveau une longue absence de ma part. La scène me semble claire et bien écrite !
Quelques détails :
"Il y a une raison pour laquelle nous ne chassons pas les rapaces, mais ils sont plus nombreux que d’habitude et plus proches de la vallée." -> je me suis demandé quelle raison et s'il allait l'expliquer plus loin / puis en fait s'il veut juste parler de leur dangerosité déjà évoquée, je trouve que la formule n'est pas assez explicite
— Pourquoi en parle-t-elle alors, marmonna ce dernier en se rasseyant. -> là j'avoue que je suis perdu et que je ne sais plus ni de qui on parle ni ce qu'on reproche à cette personne d'avoir dit...
Tous ceux qui soutiendront la proposition lors du Haut Conseil ? ajouta Nedim après une courte pause. -> Est-ce qu'ils les invitent à voter ? Comme ce n'est pas une formule interrogative, ce n'est pas clair...
Enfin, évidemment, toutes les mains se levèrent. -> Pourquoi "évidemment" ? Ils semblaient plutôt divisés et je ne vois pas ce qui a pu les mettre aussi facilement d'accord hormis le fait que les opposants à l'idée n'ont pas d'alternative à proposer.
A bientôt pour la suite !
Merci pour tes retours, effectivement ces points ne sont pas clairs... Je note, ça sera repris dans la correction ;)
J'espère que la suite continuera de te plaire :D On retrouve Bann et Mevanor ;)