Une main qui torpille la chair moite et effleure les étoiles,
Dans la profondeur abyssale d’une obscurité totale,
Là où les yeux ne sauraient voir plus loin qu’un caléidoscope de couleurs,
Je choisis de les clore pour humer la délicieuse effluve de ton cœur.
A l’ombre de tes mains, tout me semble vain,
A l’abri de tes flancs, j’avance en rampant,
Mon souffle sur la flamme de tes yeux vacille et s’éteint.
Quelle heure est-il en moi ? Et quel temps fait-il en toi ?
Précieuse coquille que celle de ton aura,
Dynamitant les digues qui enrouent ma voix,
Impalpable caresse m’étourdissant sans cesse,
En route vers tes bras, j’en perds toute adresse.
Suspendus à tes cils, les dés de mon passé,
Fragiles coccinelles cubiques aux ailes coupées,
Qui d’un battement feront voler en éclats,
Les souvenirs fugaces qu’il me reste de toi.
J'ai bien aimé ce poème, j'aime bien les rimes que tu as fais. J'aime bien comment tu fais référence au corps. Continue comme ça.
Merci pour ce poème
Superbe poème que tu nous offres ici ! C'est très mélodieux. J'aime beaucoup le rythme, la façon dont on a l'impression de rebondir sur les assonances et les rimes. Et de plus les images que tu nous évoques me paraissent assez originales, dans la mesure où c'est la première fois que j'en lui de ce genre :).
Un grand merci pour ce partage de poésie !
A bientôt !
Tes images poétiques défilent et les idées sont superbement trouvées ! Les coccinelles-dés sans ailes ont ajouté un peu de fantaisie et c'est un plaisir de les découvrir dans tes textes.
Je n'ai pas de remarque à faire, tes mots sonnent bien et le texte est musical :)
Merci pour le partage,
Bonne suite !
Fy