Dans les abîmes de mon esprit,
Il demeure dans l'ombre, tapi.
Foutu syndrome de l'imposteur
Qui me paralyse dans la peur.
Oui, j'ai peur du noir,
Mais pas celui du soir.
Le noir dans mon âme,
Enlisée dans le blâme.
Je me sens vide, un vide de sens,
Complètement sans défense.
L'essence sens dessus dessous,
Qui s'éparpille un peu partout.
Mes pensées sont bridées,
J'aimerais tout calculer.
Alors c'est le blocage,
Une tempête qui fait rage.
Mon être derrière des barreaux,
Ma conscience égarée dans les flots,
À toujours vouloir en faire trop,
Pour finir par étouffer de sanglots.
À quoi bon forcer ?
Autant tout jeter.
Abandonner serait commode,
Pour envoyer valser les codes.
Le doute est un fléau,
Qui menace de ces maux,
Les croyances qui s'éparpillent
Et partent vite en vrille.
Le temps s'arrête de tourner.
Il faut bien ça pour se calmer,
Et pour figer la morsure
qui laisse béantes les blessures.
Tu dois t'organiser
Pour ne pas te brûler.
Respire, petit impatient.
Un envol prend du temps.