Adieu

Par Carvage

 

 

Prologue

 

 

 

        Adieu.

 

Adieu mon foyer, adieu ma vie d’innocence.

 

        Adieu à vous, nobles confidents venus entendre le témoignage de mon épopée.

 

Adieu.

 

Oui, mon aventure commence par un adieu. Car je suis aux prises avec les envoyés même de la mort. Accroupie derrière un épais sac de blé, je guette l’ennemi. L’étroit entrepôt dans lequel je me trouve se tamise d’ombre, avec pour seule source de lumière une lanterne fixée à une poutre. Le succès de ma quête est plus qu’incertain.

Eclairée par une flamme vacillante, j’aperçois un des monstres se mouvoir auprès d’un tonneau. Porté par de courtes pattes griffues, son corps gris au poil rutilant de crasse rase le sol. Tandis qu’il agite sa longue queue, il retrousse ses babines, laissant paraitre deux dents pointues au bout de son museau.

Ses yeux rouges lorgnent dans ma direction.

Je suis peu équipée pour le combat : sur moi, je n’ai qu’un pantalon et une pauvre broigne dont la teinture rose ne me rend que trop repérable. J’espère que ces bêtes ne discernent pas les couleurs. Je relève un peu ma capuche, écarte une mèche de cheveux châtains, et ose un regard vers le monstre.

Il redresse sa truffe vers moi, et ses moustaches frétillent.

Je dois attaquer avant qu’il ne me repère. Pour l’abattre, j’ai bien une épée longue, mais je ne sais pas m’en servir ; en plus, je dois la rendre indemne à son propriétaire. Je sers donc entre mes mains un arc court, que j’ai récemment acquis. La corde est encore raide, ce qui m’assure davantage de précision. Malgré ma maitrise de cette arme, mes chances de l’atteindre sont maigres. Deux raisons à cela : d’abord, ce type de monstre est sacrément rapide ; ensuite, il est vraiment très petit.

Quoi de plus normal pour un rat me direz-vous ? Sauf que Reevor, le propriétaire de l’entrepôt, a bien insisté pour que j’extermine tous les rats. Or, il y a fort à craindre que si j’en occis un, les autres vont rapidement détaler. Et inutile de compter sur le renfort des forces félines : les chats sont bien là, mais ils se contentent de somnoler entre les caisses et barriques ; c’est à peine si ces traitres m’accordent un regard !

Le rat avance d’un pas hésitant. Il a bien repéré l’épais bout de fromage placé au centre de l’entrepôt. Mais le rongeur flaire le piège. Je sens qu’il va se raviser. D’un bond, je me redresse et décoche une flèche. Echec critique. Non seulement le rat détale, mais en plus, ma flèche se plante dans le bas du tonneau. Entre la tige de mon projectile et le bois du contenant, fuse un filet de vin. Devant la flaque qui s’étend, je laisse échapper un juron :

« Mince ! Reevor ne va pas me payer si je lui ruine l’entrepôt ! »

Paniquée, j’attrape un chiffon et essaye de colmater le trou. A quatre pattes, les genoux dans le vin, je plaque le tissu sur la fissure causée par ma flèche. Par chance, la brèche n’est pas trop importante. Cela diminue le débit, sans pour autant empêcher un léger ruissellement. Je me précipite vers un coffre contenant de la poix ; une simple broche me suffit pour crocheter sa serrure. Le temps de revenir, qu’une flaque de vin s’étale dans l’entrepôt. Les effluves d’alcool me piquent les narines, mais pas assez pour m’empêcher d’appliquer la poix au niveau de l’impact. Seulement, le bois est trop humide, la poix ne colle pas. Les mains violacées de vin, j’essaye de renverser le tonneau sur le côté pour orienter le trou vers le haut. En vain, le baril est trop lourd. Dans mon effort, j’aperçois les rats assaillirent le fromage désormais imbibé de vinasse. Ils se chamaillent pour emporter le plus gros bout. Enragée de les voir s’agiter devant moi, je trouve assez de force pour faire basculer le tonneau. Le fait qu’il se soit pas mal vidé a également dû m’aider. Je dois encore tirer sur mes muscles pour le tourner dans le bon sens et le caler contre une caisse. En sueur, le souffle haletant, mes yeux tombent sur cinq rats en train de se chamailler le reste du fromage ou de boire le vin.

Gourmandise et ivresse sont de vilains péchés : ils sont à ma merci. Furieuse de ma mésaventure avec le tonneau, j’empoigne la précieuse épée longue que l’on m’a confiée. Puis, tel le courroux d’un dieu puritain, j’abas mon glaive. A vrai dire, je m’en sers plus comme d’un marteau. Sous mes cris de guerre, les rats couinent, et la lame heurte violemment le sol à plusieurs reprises. Quand je m’arrête, il ne reste des rats que des bouts tranchés, leur charpie se confondant avec le vin. Le poignet endolori par mon maniement maladroit de l’épée, je soupire en constatant les dégâts. Peut-être me suis-je trop laissée emporter par mon jeu.

Je passe dix bonnes minutes à essuyer le vin, un peu aidée par les chats qui viennent laper l’alcool ou jouer avec les restes des rongeurs. Hélas, une grosse tache rougeâtre continue d’imprégner la poussière du sol. Tant pis ! Reevor ne passera surement pas vérifier sa réserve avant plusieurs jours. Et voyez-vous, j’ai bon espoir de quitter sous peu le foyer de mon enfance : Château-Suif.

Nichée en haut des falaises qui surplombent la Côte des Épées, la citadelle de Château-Suif abrite une merveilleuse collection d'œuvres n'ayant son pareil à Faërune. Cette imposante forteresse est préservée de tous les tourments qui s'abattent parfois sur le reste des Royaumes Oubliés. C’est dans ce château austère que j’ai grandi, au milieu de moines et lettrés, sans jamais avoir eu l’occasion de mettre un pied dehors. Les siècles ont bien lézardé les épaisses murailles de calcaire, mais trop peu pour laisser entrevoir une brèche par où m’enfuir. L’enceinte abrite quelques allées et ruelles bordées des demeures des habitants, avec en son centre, l’imposante bibliothèque. Ma vie s’est limitée à l’horizon des hautes tours de la bibliothèque, d’immenses cimes couronnées de créneaux et toitures coniques.

Tel est le lieu que je retrouve à la sortie de l’entrepôt.

L’arc accroché à la sangle de mon carquois, l’épée nouée à la ceinture, je rejoins une vaste allée, quelque peu ombragée par une tour de la bibliothèque. Cela n’empêche pas les rayons d’un soleil à son midi d’illuminer les lieux. Après mon aventure dans la ténébreuse cachette des rats, il me faut quelques temps pour m’habituer à la lumière. Non loin de moi, je distingue Reevor, un nain toujours emmitouflé dans une armure feuilletée rehaussée par des lanières de cuirs bleutés. Assis sur un banc, il a avec lui un parchemin, surement un inventaire de ses stocks. Mais le nain ne feuillette pas ses comptes.

Il discute avec le vieux.

Je l’appelle le vieux, car outre ses rides, ses longs cheveux blancs, son épaisse mais courte barbe argentée, il use d’un langage très policé, très formel, très… vieux. Peut-être suis-je un peu trop taquine de le surnommer ainsi, car après tout, il se tient toujours droit dans sa longue robe de mage d’un gris uniforme. Surtout, par-dessus ses cernes brunes, le regard du vieux dégage une vivacité qui contraste avec le calme de ses paroles. N’y voyait aucun mépris de ma part : le vieux est mon père ; adoptif, il va sans dire. De son vrai nom, Gorion m’a adoptée il y a treize ans, alors que je n’avais vu passer que cinq hivers. Tel un père, il m’a bercée de mille histoires : de héros et de monstres, d'amants et d'infidèles, de batailles et de tragédies ; de quoi m’échapper par l’imagination. De lui, j’ai hérité d’une bonne éducation : lectures et copies d’ouvrages magistraux sur l’histoire des royaumes. Fort heureusement, je n’ai pas hérité de son sens de l’humour.

Mais pourquoi m’avoir adoptée me demandez-vous ? Je l’ignore. D’après Gorion, je suis une enfant abandonnée au seuil de Château-Suif. Ému par mon sort, il m’a prise sous son aile. Cette histoire ne m’a jamais satisfaite. Seulement, j’ai eu beau cuisiner toutes les personnes présentes lors de mon adoption, tous me confirment cette version ou déclarent ne rien en savoir. Il y a de cela trois ans, j’ai réussi à obtenir une confession du gros Winthrop, un rien enivré par une liqueur venue d’Eauprofonde. Sur le ton de la plaisanterie, je lui ai reproché d’avoir laissé Gorion m’adopter, et qu’il aurait dû se battre pour une fille aussi mignonne que moi. Avec ses grosses joues empourprées d’alcool, Winthrop s’est laissé prendre au jeu : il m’a expliqué ne pas avoir eu l’occasion de faire valoir son droit. Car c’est Gorion qui m’a trouvée, juste au retour de son voyage. À peine entrée, qu’il m’a déjà présentée sous le nom d’Imoen. Pleine d’innocence, je fais remarquer à Winthrop que rien ne l’empêchait de m’adopter pour autant. Alors, dans un murmure un peu pataud, Winthrop m’a révélé que Ulraunt, le Gardien des Ecrits et dirigeant de la bibliothèque, ne voulait pas de moi à Château-Suif ! Sans la tutelle de Gorion, jamais je n’aurais pu grandir dans le confort de cette citadelle.

Voilà de quoi alimenter la question de mes origines. Pour autant, mon enfance n’a rien de malheureuse : plus jeune fille de la forteresse, toutes les attentions se sont tournées vers moi. Pour seuls camarades, je comptais Phlydia et Dreppin, tous deux mes ainés de deux ans. Et croyez-le ou non, mais c’est moi qui leur ai appris les quatre-cents coups ! Faire la course dans les ruelles sinueuses du château, escalader les murs intérieurs de l’enceinte, chiper quelques armes à la garnison… et accessoirement, se blesser à plus d’une occasion. Une fois, j’ai même convaincu Dreppin d’emmener paitre une de ses vaches dans le jardin de la bibliothèque ! Je dois l’admettre : j’ai largement usé de ma bonne bouille pour que l’on me passe tous mes badinages et petits larcins. Sans compter ma meilleure excuse : il n’y rien à faire à Château-Suif ! Cloitrée entre ses épais murs, quoi de plus normale que de transformer mes sorties en folles maraudes ?

Mais à présent, l’espoir d’une ouverture vers le monde extérieur se dessine.

En me dirigeant vers Reevor pour réclamer mon dû, je sonde Gorion : son regard trahit une inhabituelle inquiétude. Je ralentis et tends l’oreille pour savoir de quoi ils discutent. Hélas, le nain me voit :

« Par le marteau de Moradin ! s’exclame Reevor de sa voix grinçante.  Tu es blessée Imoen ?

        — Pas du tout » Je remarque alors les taches de vin qui imprègnent mon pantalon. Il me faut expliquer ça sans aborder le tonneau percé d’une flèche : « J’ai renversé un peu de vin sur moi en… en versant quelques gouttes sur le fromage pour assommer les rats. »

        Gorion me regarde d’un œil amusé, un de ses sourcils broussailleux se relève légèrement. Il perçoit mon mensonge. Heureusement le nain est moins soupçonneux :

        « Et ça a marché ?

        — Oui ! Ils sont tous morts !

        — Ah ! s’amuse Reevor. Tuer les tous comme les rats qu’ils sont ! Une bataille glorieuse, comme ce monde n’en a encore jamais vue. Voilà ta récompense, ne dépense pas tout à la fois. » Alors qu’il me tend cinq pauvres pièces d’or, le nain s’adresse à Gorion : « C’est qu’elle a négocié dur sa prime ! Pire qu’un nain ! Enfin, au moins s’enrichit-elle sans détrousser les visiteurs. »

        Pas question de me laisser incriminer de la sorte :

« N’importe quoi ! C’est pas de ma faute si les gens de passage perdent des affaires !

— Et les moines qui se plaignent de voir leur argent disparaitre ?

— Peuh ! Ils ont rien dans leurs bourses de toute façon !

— Comment peux-tu savoir qu’ils n’ont rien ? »

C’est Gorion qui, comme il en a l’habitude, met fin aux chamailleries que je sais si bien déclencher. D’une voix grave et paternelle, il me demande :

« Pourquoi as-tu besoin d’argent mon enfant ? Que je sache je pourvoie déjà à tous tes besoins. »

Attention : c’est à moi de lui soutirer des informations. Pas le contraire. Je tente un mensonge susceptible de lui faire plaisir :

« Pour m’acheter quelques parchemins auprès du temple d’Oghma. Je souhaite apprendre à fabriquer des potions.

— Winthrop m’a dit que tu voulais lui acheter une armure. »

Mince, le vieux m’a à l’œil ! Il me faut réussir une esquive :

« Oui, oh ça, c’était juste comme ça, pour aller me chamailler avec Hull.

— Hull ne va pas te frapper de son épée. Quelqu’un te menace dans l’enceinte ? » Sa question ne ressemble pas à une plaisanterie. Il attend ma réponse avec inquiétude.

« Non, » dis-je sincèrement. Gorion semble rassuré de ma réponse. Même si on aborde le sujet qui m’intéresse, la conversation prend une tournure déplaisante.

« Je vois que tu sors armée, reprend Gorion en regardant mon arc et l’épée. Aucun visiteur ne t’a menacée ? Si c’était le cas, tu devrais immédiatement m’en parler.

— Non, l’épée c’est celle de Hull. Il l’a oublié ce matin, je dois juste lui rapporter… » C’est le moment de rentrer dans le vif du sujet : « Et qui en voudrait après moi ? Château-Suif est une forteresse. Les visiteurs sont uniquement des lettrés en quête de connaissances.

— Un lettré peut être un redoutable mage. Et aucune surveillance ne garantit l’absence de criminel parmi les marchands venant nous ravitailler. Une forteresse peut rapidement devenir une souricière. »

Ses propos me mettent mal à l’aise : si j’ai toujours eu envie de quitter Château-suif, je n’ai jamais eu envie que ce lieu puisse me devenir dangereux. Gorion ne me laisse pas le temps de réagir à son propos. Il masque son anxiété par un sourire :

« Va rendre son épée à Hull, me dit-il d’un ton à mi-chemin entre conseil et ordre. Je l’ai aperçu sur le chemin de ronde ouest. Nous reparlerons plus tard. »

En prenant un faciès songeur, Gorion ferme son visage et repart vers la bibliothèque.

« Ben ça, dit Reevor, il a l’air inquiet. Qui t’as mis en rogne dernièrement ?

— Personne. De quoi parliez-vous ?

— Il demandait juste si j’avais quelques nouvelles de l’extérieur, surtout à propos de la crise du fer.

— Tu crois que ça pourrait l’inquiéter ?

— Sûr que c’est pas rassurant ce qui se passe dehors. Avec le prix du fer qui monte à cause de la pénurie, des bandits se mettent à pulluler sur les routes. Et gare à celui qui se pavane avec une armure bien en fer ! Au lieu d’inquiéter les bandits, ça va plutôt exciter leur convoitise. Mais je vois pas comment ils pourraient débouler ici ! On n’a pas beaucoup de fer. »

Soucieuse de l’attitude de Gorion, j’en oublie de reprocher à Reevor ma paye dérisoire et lui souhaite un bon après-midi. Me voilà à arpenter une énième fois les ruelles de Château-Suif. Entre les murailles qui défendent la citadelle et les murs de la bibliothèque, je passe auprès de maisons à colombages et au toit de chaume : des dortoirs ou scriptorium pour les moines, quelques demeures pour les artisans de la citadelle, et une caserne de gardes. Je connais tout cela par cœur ! Alors, les menaces extérieures dont parlent Gorion et Reevor n’ombragent en rien un monde aussi réduit : je veux partir.

J’emprunte les escaliers qui mènent au chemin de ronde sur les remparts face à la mer. Les murs s’élèvent à plusieurs dizaines de mètres, une hauteur qui offre une protection non négligeable contre les vents marins qui viennent fouetter la falaise. Une fois sur les remparts, j’hume la bise saline qui provient de l’ouest. Combien de fois ai-je rêvé de partir par-delà cette mer profonde secouée de vagues ? Je jette un regard par-dessus les créneaux : d’où je suis, les fortifications s’étirent vers les falaises, une interminable longueur de roches abrasées plongeant dans une écume blanche secouée de remous. De toute cette hauteur, j’ai l’impression de regarder la surface d’un abime infini attendant de me voir plonger.

Un bâillement retentit non loin de moi. Un bâillement que je saurai reconnaitre entre mille. Je me redresse et hèle un garde paresseusement appuyé contre une lance :

« Alors Hull ! Tu surveilles l’océan ? Même au travail tu t’arranges pour ne rien avoir à faire !

— Te voilà enfin ! » réplique Hull d’une voix endormie.

De ses yeux pochés de cernes, il m’observe avec une moue moqueuse. Ses cheveux noirs en pagaille lui donnent un air comique.

« Ramène-moi mon épée ! beugle-t-il toujours appuyée sur sa lance.

— Du calme ! Tu as peur de te faire attaquer par des mouettes ? »

Je lui tends son épée qu’il récupère d’un geste brusque :

« On a pris son temps hein ? me dit-il d’un ton faussement réprobateur. Tu es indécrottable, Gorion est bien bête d’essayer de t’élever comme il faut ! Tiens, le Winthrop te cherche pour l’écurie et faire les lits dans son auberge ! Un peu de travaux manuels ça te fera pas de… » Il s’arrête pour renifler son épée : « Mais, elle pue le pinard ?

— Que racontes-tu là ?

— Mon épée pue le pinard !

— Arrête ! Je sais très bien que tu t’es encore pris une cuite ave Fuller hier soir ! Tu en as renversé dessus. »

Indifférent à mon mensonge, il examine la lame de son épée :

« Elle est ébréchée en plus !

— Je te la rends telle que je l’ai trouvée. »

Il est temps pour moi de m’esquiver. Je pivote pour faire demi-tour et le salue :

« Allez, décuve bien ! Oh et je t’ai aussi emprunté ton antidote pour Dreppin, une de ses vaches est malade.

— Quoi ? s’indigne Hull alors que je continue de m’éloigner. C’est mon remède pour mes gueules de bois !

— T’auras qu’à boire du lait !

— Ah non ! Reviens ici !

— J’entends plus, je vais voir Winthrop ! »

Trop occupé à décuver, Hull préfère rester avachi contre sa pique. Très vite ses protestations à propos de son épée deviennent inaudibles. Puisque Gorion est passé voir Winthrop, je peux bien aller aussi l’interroger : direction l’auberge.

Sans le savoir, je viens bien de dire adieu à mon foyer et mon innocence. Car le monde extérieur va bientôt me rattraper.

 

 

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Toluene
Posté le 18/02/2019
« Echec critique » : on sent le roliste passionné. XD LA QUETE DES RATS !!!! Nom de dieu mais pourquoi autant de jeux ont une quête des rats ? Ce n’est pas amusant de se faire grignoter jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Sorryf
Posté le 14/02/2019
Alala, quel plaisir de se replonger dans l'univers de BG ! tu écris très bien, j'ai vraiment adoré ce premier chapitre, qui m'a beaucoup fait rire et rendue un peu nostalgique.
Imoen a un petit coté boulet qui lui va bien :D
Le début est super, le combat contre les rats, avec le vin l'épée... lol 
"par la barbe de Moradin" -> Dans mon souvenir c'était un marteau... non ?
Imoen a 16 ans donc. Je l'aurais cru plus agée, c'est son âge canonique ou c'est un choix de ta part ?
J'ai remarqué que le personnage principal est absent. Est-ce qu'il arrive au prochain chapitre ? J'ai hate de le rencontrer ! ainsi que les autres persos de ton équipe, je me demande qui tu vas choisir.
Continue comme ça !
 
Carvage
Posté le 14/02/2019
Merci pour ton commentaire ! Et navré de te l'apprendre, mais tu ne va pas rencontrer le personnage principal. Car je l'ai remplacé par Imoen ! Oui, plutôt que de choisir entre mon barbare chaotique mauvais et mon clerc loyal bon (j'ai fais toute les classes mais ce sont mes préférées).
Pour les persos de l'équipe : il y aura les incontournables, et des changements en cours de route. En fait, j'espère faire apparaitre chaque personnage recrutable, même si tous n'auront pas un rôle de la même intensité.
Et tu as bien raison pour le marteau de Moradin, quel connaissance du jeu !
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