Notes de l’auteur : Bonjour !
Cette nouvelle fait référence à l'univers de Alice au Pays de Merveilles de Lewis Carroll. A la base, je ne comptais pas y faire allusion. Je suis partie comme ça sur les chemins de l'écriture, et voilà où ils m'ont menés.
En espérant que cela vous plaira !
Et surtout n'hésitez pas de commenter, critiquer, et tout et tout !
A bientôt !
Alice avait toujours été une petite fille des plus sages. Elle disait "bonjour Madame" quand il faut, "bonjour Monsieur", "merci", "à bientôt", et surtout pas de gros mots. Elle faisait bien ses devoirs, ramenait des images de l'école. Alice nattait ses cheveux et y nouait deux rubans au couleurs pastel. Elle tenait bien ses couverts à table, surtout sa fourchette : coquettement, en levant le petit doigt. Elle ne mettait jamais trop de sucre dans son thé, ne se gavait pas de biscuits et de confitures. Alice avait une propension à la modestie tout à fait remarquable et ne tachait jamais ses habits du dimanche. Elle avait un visage d'ange, avec ses yeux clairs et ses cheveux blonds-roux, et n'était pas avare de sourires. Alice savait chanter, danser la valse et la bourrée, elle jouait de plusieurs instruments, violon flûte et piano. Et malgré cela, les parents d'Alice se désolaient. La jeune fille ne pouvait s'arrêter de rêver. Alice sortait souvent se promenait dans le jardin, elle s'asseyait sur un banc et s'en allait dans ses pensées. Elle aurait aimé être une hirondelle pour annoncer le printemps, tutoyer les nuages et danser avec les papillons. Parfois elle s'imaginait poisson argenté caché sous une pierre du ruisseau, ou bien encore renard pour courir dans les prés. Alice aurait voulu poursuivre les lapins dans leurs terriers, parler aux fleurs et aux chenilles, jouer avec les hérissons. Vivre des folles aventures. Mais elle était bien trop sage Alice, elle ne partirait pas encore. Et elle rentrait toujours chez elle pour ne pas rater l'heure du thé.
