Sa gorge étouffait. Elle sentit l’asphyxie la prendre et la serrer. Elle sentait gonfler ses branches et ses muqueuses, la peau humide de son cou et son larynx imploser. Elle sentit la douleur, comme une flèche dans sa nuque, traversant tout. Le visage paralysé par des milliers de fourmis dans la chair de ses joues, grouillante sous sa peau abandonnée à la molle tension. Elle vu ses yeux grossir à l’intérieur de sa tête, près à exploser son regard et ses nerfs comme un fruit trop mûr. Inflation de son malaise comme des glandes surrénales pendant la peste. Ses narines perdaient toute sensibilité, elles enflaient sous l’indifférenciation nerveuse, elle savait la flèche enfoncée dans sa moelle de sa nuque détruisant lentement tous les nerfs. Elle sentit les muscles de ses genoux, les tendons de ses pieds, le cartilage de sa mandibule se detraquer, se contracter soudain puis se relâcher dans un ballet désordonné et incontrôlable, frénétique. Elle vu son corps réduit à une masse informe de fourmis rampante sous une peau élastique déformée. Elle voyait tout cela, elle sentait les prémices, elle perdait le contrôle... la drogue coriandre faisait tout frire et frétiller... Puis une allumette craqua et l’encens douceâtre vient frapper ses poumons et délivrer son souffle. Elle inspira profondément et senti tout son corps s’aligner et s’épaissir, prendre consistance et rondeur. Toutes les courbent naissèrent à nouveau sous le contour de l’encre brune. Elle sentit les poils du tapis tout contre ses jambes en tailleur. Elle pris conscience de l’éspace autour d’elle, de sa liberté et de son existence finie. Elle vu du sommet de sa tête le plafond haut et sombre, teinture bleu nuit. Elle se rappela son scintillement mat. Elle reconnut la surface dure du parquet sous le tapis rêche et familier. En une expiration, toutes les aiguilles enfoncées dans sa peau glissèrent avec un léger pincement hors d’elle, et tombèrent en tintant sur le sol. A ce son, elle ouvrit lentement les yeux. Devant elle, son ergothérapeute était accroupie. Son regard clair était fixé au centre de son visage, elle hocha la tête. « Je pense que nous avons finis pour aujourd’hui ». Büsra se leva doucement, pris sa veste et sortit.
Ce premier chapitre m'intrigue, autant du point de vue du récit que de sa mise en forme.
Déjà je ne sais pas si c'est un choix artistique, de produire un seul pavé sans le scinder en paragraphes .-. Sinon, tu as clairement besoin de te relire lorsque tu écris : rien que dans ta bio sur ta page de membre, il y a 2-3 fautes (dont une au moins qui doit être due à un correcteur automatique, saloperies ces trucs là x)).
Je soupçonne donc une petite dyslexie, qui ne risque pas de t'aider si tu comptes apporter une correction après nos commentaires... Faire lire (et relire) à des amis ou de la famille pourrait t'aider, déjà ! :)
C'est d'autant plus dommage que l'histoire donne envie de la lire, si l'on met de côté les fautes !!
a un moment , tu as écrit "elle vu", c'est "elle vit" plutôt. Et à un autre endroits, tu as mis "les courbes naissèrent à nouveau", mais c'est "les courbes naquirent de nouveau".
Autre chose, quand au début tu met "Elle sentait gonfler ses branches", c'est des bronches...
En tout cas, tu as vraiment ton style, et c'est super !