Elle marcha à pas de géant dans les rues, consciente du poids de son corps sur le sol, les pavés et le goudron. Elle rebondissait légèrement en posant ses pas. Elle se sentait ivre et présente. Toute tension avait fui, mais sa gorge restait cloîtrée d’un sanglot inachevé, comme toujours après. « Qu’est ce que c’est dure ». Elle rentra sans se poser de question, hésita à chaque carrefour mais poursuivit sa route sans prêter gare à cette confusion. « Ou j’habite » résonnait incessamment dans sa tête, mais elle ne lui donnait pas voix. Pas maintenant. Le monde semblait noyé par le jour, tout était plus clair, son regard était lavé mais la mise au point ne voulait pas se faire. La lumière la pénétrait de beauté et elle tendait la tête les yeux clos face au jour mouillé dans le bus vide de 15h. Le jour qui déjà descendait sur un ciel étiré de nuages rosies. Ses mains effleurèrent tout comme dans une transe lucide et clairvoyante. En poussant sa porte, toute la pesanteur du monde l’accula, et elle s’étendit sur le sol devant sa porte d’entre et s’endormit.
Sinon, c'est toujours aussi sobre et efficace, je suis curieuse de voir où tu vas nous emmener à travers ce texte, à moins que ce soit un genre de journal? Bref, c'est efficace, le rythme est bon, je n'ai pas grand chose à redire dessus!
Encore une fois, des mots en trop, mais ca se corrige vite ! Et parfois, tu pourrais remplacer des mots par d'autres plus simple, ou qui veulent dire quelque chose...