Tu te rappelles ce que j’ai dis quand nous étions en voyage scolaire ?
Que tu avais quelque chose a me dire ?
Oui c’est cela.
Nous étions dans un parc, une glace à la main lorsque je lui demandai cela. Je pense que la chaleur de l’été mélangée au vent du printemps m’avait donné le courage de lui avouer, ou plus tôt de le clarifier car je suis sûr qu’elle le savait. De la glace coulait sur sa main, je pris un mouchoir et l’essuya, nos visages étaient proches, je la regardai, elle était si belle.
Je t’aime.
Un silence régna, elle se leva d’un coup et tituba un peu vers l’arrière, son regard était pointé vers le sol et elle bégaya.
N…N…Non ! Tu te trompes. Tu…tu…tu ne peux pas…la chaleur doit te monter à la tête…Heu, je dois y allez !
Tandis qu’elle prenait son sac pour partir, je la retenai par le bras ; cette fois ci je la retiendrai coute que coute.
Attends ! S’il te plait ne t’en fuis pas. Je sais que tu as peur mais s’il te plait écoute moi au moins.
Elle ne bougeait plus, son regard voulait fuir mais elle s’asseya sur le banc et regarda le sol comme une enfant puni. Je m’asseya à mon tour et pris une grande inspiration.
Je…je ne sais pas par ou commencer. Je t’aime et je sais que toi aussi mais
Elle m’interrompue
Je t’aime ?
Elle releva la tête avec un air dédaigneux. Je sais qu’elle faisait cela car elle avait peur et qu’elle voulait se protéger mais je fus blessé.
Comment peux tu savoir que je t’aime alors que moi-même je ne sais pas ce que je ressent pour toi ! (Car justement je vois ce que tu n’arrives pas encore à voir sur toi) Tu sais seulement ce qu’implique être en couple ? (Oui je le sais et s’est pour cela que je te le dis après au tant de temps) Pourquoi es-tu si sûre de toi alors que moi j’ai du mal à juste m’exprimer ? (Je ne suis pas sûre, loin de là mais je sais que tu n’es pas comme les autres) Pourquoi pour tout le monde se mettre ne couple et aimer semble être si facile alors que moi je fuis à la moindre occasion ? (Je le sais c’est pour cela que je me bats, aujourd’hui tu ne fuiras pas) Pourquoi je suis comme ça ? Pourquoi je ne suis pas comme les autres ? (Tu n’es absolument pas bizarre, tu n’es absolument pas seule) Tu me dis ça sans le moindre problème, pourquoi moi je n’y arrive pas ? (Tu y arriveras j’en sûre) … Je sais, je sais maintenant, le problème c’est moi. (Comment peux-tu penser cela ? Rejeter la faute sur toi soulage t’il ta raison ?) Je dois encore faire plus d’efforts(arrête), je dois être plus jolie (arrête !), plus mignonne, plus sociable, plus sportive, plus … (arrête, je t’en supplie arrête de te faire du mal ; pitié)
Comment pouvait-elle dire ça ? Savait-elle seulement dans quel état elle était en plongeant dans cette obsession ? Elle tremblait et pleurait mais n’arrêtez pas de jeter la faute sur elle, je ne savais pas quoi faire. La seule chose qui me vint à l’esprit était de la prendre dans mes bras.
…
Elle avait arrêté de parler, mes bras englobait son corp tandis que mes mains serraient son tee-shirt. Je senti que des larmes commençait à mouiller mon haut et en quelques secondes elle éclata en sanglot.
Pardon, pardon, pardon, je suis désolée, pardon…
Sa fâcheuse manie de s’excuser à tout va m’énervait au plus haut point, je la serrai encore plus fort. Après de longues minutes à se serrer fort nous nous sommes écartés. Elle essaya d’essuyer ses larmes mais d’autres ne faisaient que couler, je savais pourquoi ça la dégoutait de pleurer devant des personnes mais malgré cela je pris ses mains dans les miennes en signe d’arrêt, elle ne s’opposa pas. Un silence incertain régnait entre nous, elle pris l’initiative de le briser.
Tu sais ce que j’ai fait la première fois que j’ai laissé place a l’amour. Tu le sais, je te les dis.
Oui je le sais et je te le répète, ce n’est pas grave il ne t’en veut pas et personne ne te blâme à part peut-être toi.
Tu es sûr de vouloir m’aimer ?
Oui plus que sûr.
Même si je n’est pas beaucoup de patience ?
Oui
Même si je n’arrive pas à communiquer et que cela créer toujours des tensions ?
Oui ne t’en fais pas je parlerai pour toi et te mettrai suffisamment à l’aise pour que tu puisses le faire quand tu le voudras.
Quand j’ai mes règles, je suis sur les nerfs, je suis indécise, je suis encore moins patiente et me tort de douleur.
Alors je prendrai soins de toi pour que tu ai le moins à souffrir.
Je ne suis ni la plus belle, ni la plus drôle et certainement pas la plus sociable.
Je le sais et ce n’est pas grave. Je n’aime pas celle que tu rêve d’être je t’aime toi.
Si tu me montres trop d’amour trop tôt, j’aurai peur et je m’enfuirai puis je regretterai mais je serai trop lâche pour revenir vers toi.
Ce n’est pas grave on prendra notre temps, et si tu essaye de t’enfuir par peur alors je te rattraperai mais si tu essaye de partir car tes sentiments disparaissent, je te laisserai tranquille.
…
Et si finalement tu ne m’aimes pas ?
Je t’aime
Elle me regarda, les larmes au yeux.
Moi aussi, moi aussi je t'aime