Nos corps enlacés vibrant sous les vagues de plaisir qui nous assaillent, s'embrasent d'un orgasme puissant. Il se répand sur moi, sur les draps. Mon diamant palpite sous son doigt, j’en savoure le moindre élancement. Un mouchoir ou deux font disparaître les dernières traces de nos ébats.
Étendus dans un enchevêtrement qui nous appartient, mon esprit s'évade. Les derniers échos du plaisir s’évanouissent.
Je reviens à moi lorsque j’entends son souffle ralentir, il s'est assoupi. Contemplant son visage, une partie de son torse qui se soulève au rythme de ses respirations, je ne vois pas son cœur qui bat dans sa poitrine mais je distingue peu à peu les veines bleues sous sa peau. Je m'émerveille de la vie qui afflue.
Un à un, je compte ses grains de beauté, les suis du doigt. Deux en particulier retiennent mon attention. Ils sont minuscules et enserrent sa clavicule. Hypnotisée, mes paupières sont de plus en plus difficiles à maintenir ouvertes.
Mon corps engourdi cède bientôt au repos, je sombre à mon tour. Je ne garde aucun souvenir de ce qui a pu peupler mes rêves.
C’est son souffle qui me réveille, s'accélère, son corps se remet en mouvement.
Il ouvre les yeux, ils sont remplis d’amour, son visage tendrement froissé d'avoir dormi. Un sourire se dessine, il m’a surpris à garder son sommeil. Une soudaine vague de chaleur remonte dans mon corps, il l’a sentie, dans son regard quelque chose change, une lueur nouvelle, je lui demande d'une voix douce :
— On recommence ?
Oui, dû à ma maitrise balbutiante du site (et la flemme de devoir reprendre tous les dialogues parce qu'il me les convertit automatiquement en point) mais rassure toi la version que j'envoie aux maisons d'éditions (et ma version texte sur mon pc a bien le cadratin).
Et si dans l'amour le vrai plaisir était un peu avant et un peu après . . .
Et si l'amour était seulement le temps de se regarder, de compter les grains de la peau . .
Pierre
Tu la retranscris bien dans l'attention portée aux détails, dans l'émerveillement fou qu'on peut ressentir devant l'être aimé pendant ces moments-là.
Je trouve aussi très chouette la familiarité qu'on ressent dans tes mots.
Elle me parait la marque d'un amour et d'un érotisme assumés sans être provocateurs (ce sera peut-être démenti plus tard ^^), c'est un mélange agréable.