Il y a peut-être un espoir
Ô que ce mot est lourd de sens
Une notion plutôt dérisoire
Un terme qui enthousiasme les sens
Pourrai-je oublier le noir,
Retrouver le goût de l’existence,
Vivre de mon humble devoir,
Découvrir l’étendu de mon essence ?
Triste, dans mes déboires ;
Seul, même en leur présence ;
Je griffonne dans le couloir,
Marchant jusqu’à la lumière dense
J’ai plusieurs questions,
Peu de gens à qui les poser
Au final, qui fait l’action ?
Celui qui vit ou en a la nausée ?
J’en ai rarement eu l’option,
Le bien-être, je l’ai toujours supposé
Mais, la vie est une négation,
Une régénération de nos rêves brisés
Je suis médiocre en gestion,
Je ne suis attiré que par mes opposés
Les gens simples sont des pions,
Je suis une âme qui ne cherche qu’à se reposer
Tu as un talent fou. J’adore ta poésie. Elle est pure, vraie, vivante, profonde. Quand on te lit, on ressent. C’est pour moi, la chose la plus importante de l’écriture. Merci pour ce texte.
Bien à toi,
Trisanna.
J'espère que la suite de mon humble recueil contentera votre admiration.
J'ai particulièrement aimé ce vers : "Celui qui vit ou en a la nausée ?" Je trouve qu'il a quelque chose de particulier...
En tout cas, bravo !
Les mots sont plus profonds quand ils décrivent des émotions que l'on ressent vraiment. C'est ça mon secret.
Après, il faut faire un véritable travaille là-dessus et pouvoir assumer quand on a dépassé ce qu'on écrit ou quand on le vie encore.
Je vous souhaite un bonne suite de lecture.
En temps normal, un poème, ça ne s'explique pas, ça se ressent et ce serait tricher que d'induire votre ressenti même si j'en suis l'auteur, mais je dois avouer que vous avez réussi à cerner ce qu'il fallait.