Pour moi, il ne dure plus que le temps d’un spasme,
Le temps d’un soupir après avoir respiré trop fort,
L’instant d’un sanglot après avoir toussé d’asthme,
Celui de réaliser que ce “je t’aime” est un sarcasme
Ils sont aussi réguliers qu’une pandémie de trois ans,
Aussi présents qu’un fléau mondial qui change ta vie ;
Plus chastes et sobres qu’un toxicomane de quinze ans
Aussi ravi qu’un amoureux devant un refus méprisant
Vous savez quoi, les humains et les autres personnes ?
Aujourd’hui, oui, je suis un homme vraiment heureux,
Heureux, l’instant de dire que je déteste les normes,
Que je préfère l’honnêteté de mes expériences mornes
La douleur t’apprend que tu es capable d’être content
Tu penses qu’elle te l’enseigne de la pire des manières,
Pourtant, elle t’en instruit et, en général, tu l’entends ;
Tu la garde et cette leçon ne disparaît pas avec le temps
Je suis heureux de ne pas être un être euphorique,
C’est comme ça, c’est ma nouvelle, mon bref roman
L’histoire d’une petite bête coincée en Afrique
La parabole d’un retour à la normale chimérique
Ton enseignement sur la douleur, que je connais tant, et cette vision à la fois profonde teintée d'un humour humble, c'est beau.
Si tu souhaites mon aide, dans cette phrase "elle t’en instruits " il me semble que instruit ne prendra pas de "s"
En tout cas bravo
Les métaphore que tu utilise ne font que donner encore plus de profondeur au poème et le rende encore plus réaliste tout en laissent une touche d'ironie, bravo !
Si ça te plaît autant, je suis certain que le suite ne te serait pas déroutante.
Heureux de constater que mes mots et mes idées ne te sont pas imperceptibles.